Bron: FelixArchief nr. 1968#935
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O7 Dhnaah* nn Lundi qq mai Jeudi -« juin Zondag Maandag Mei Donderdag] * Juni
1. EclairJournal 1. EclairNieuwsberichten
Actualités sonores Aktualiteiten op den klankfilm
2. Les Artisans de la mer 2, De Bewerkers der Zee
Documentaire Documentfilm
3. L'ours et les Abeilles 3. De Beer en de Bijen
Dessins animés sonores Klankteekenülm
Disques P A. Fi Li O P H ONE- Grammofoonplaten
LA PRINCESSE CSARDAS NINON, QUAND TU ME SOURIS
fantaisie chanson par J. KIEPURA
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4. L'Amour et la Vieine 4. Liefde en Geluk
Comédie Tooneelspel
DRAMATIS PERSONÆ
Max Dearly . . Jeff Chester
Robert Ancelin . . Jackson
Marthes . ., . . Le Maître d’Hôtel
Henry Richard . . Jack Chester
Gabriel Jacques et . Tromboli
Carjol Bermont
Ginette Gauhert . Jeanne Bermont
Rachel Devirvs. . Nina Delaporte
Nita Alvarez. . . Audrav
Olga Valéry. . . . Comtesse Sohoza
Carina ., . . . et . Femme de chambre
Simone Lencret . Claudine
L’AMOUR ET LA VEINE
Monte-Carlo, Jeff Chester, joueur impénitent, a perdu son dernier louis.
Déjà il approche de sa tempe le canon d’un revolver, quand la vision d’une ravissante paire de jambes le détourne de son funeste dessein.
Ces jambes appartiennent à Jeanne Ber-mont, la fille du grand financier. Mais c est en vain que Chester la poursuit de ses assiduités. Jeanne, chaque fois, la rabroue. Chester ne se décourage pas. Il pense que son heure sonnera.
Et elle sonnera, en effet. Bermont, le père de Jeanne, est en affaires avec un certain Jack Chester, propriétaire des mines d or de Jig Saw. Bermont a en portefeuille une' partie des actions. Or, lie deuxième Chester a répandu en bourse de fausses nouvelles afin de provoquer un krach qui lui permettra de racheter les actions à vil prix.
Bermont, affolé, téléphone à sa fille, il se voit déjà ruiné. 11 sait que Chester se trouve à Monte-Carlo. Il supplie Jeanne de le renseigner sur les faits et gestes de cet homme et, si les circonstances le permettent, de lui ménager le plus tôt possible un entretien avec Chester.
Trompée par lhomonymie, Jeanne s’imagine qu il s agit de Jeff Chester. Ce joueur décavé trouve tout à coup devant lui une Jeanne transformée, qui le prend pour un millionnaire. La jeune fille croit d’autant plus avoir devant elle le propriétaire des mines de Jig Saw que Jeff, dans un moment de veine passagère, a rendu service à un autre joueur décavé en lui rachetant, pour une somme dérisoire, tout un paquet des fameuses mines de Jig Saw.
N ayant plus un sou vaillant, il a donné quelques actions à Claudine, la femme de chambre de Jeanne, afin de la soudoyer.
Exalté par la gentillesse de Jeanne, Jef Chester l’invite à dîner; il oublie qu’il n’a pas les moyens de régler l’addition et que son crédit est épuisé.
En vain a-t-il préalablement proposé au directeur, au gérant, aux maîtres d'hôtel, quelques actions; tout le monde lui a ri au nez. Une relation de cercle le tire momentanément d’affaire en l’invitant. Mais cet amphytrion est aussi démuni d’argent que Jeff qui serait arrêté pour grivèlerie, s’il ne s’avisait, à la dernière minute, d’un stratagème aussi original qu’inattendu.
Puis, sans payer sa note d hôtel, Jeff Chester part avec Jeanne pour Paris. Ses vêtements sont saisis. Il doit voyager en habit.
A, Paris, Jeanne, croyant toujours avoir affaire au propriétaire des mines de Jig Saw, l’entraîne à l’hôtel « Charles V » où un appartement a été retenu par téléphone au nom du deuxième Chester. Jeff est tout ahuri de voir tout le personnel à sa dévotion. Il se trouve bientôt en présence de Bermont qui, n’ayant Jamais vu le financier Chester, continue le quiproquo et lui parle de cours; Jeff croit qu’on lui parle de la cour qu’il fait à Jeanne. Il se déclare prêt à l’épouser. Bermont est abasourdi. Jeff Je pousse dehors et, comme il est d’origine anglaise et entremêle souvent sa conversation d’expressions britanniques, il lui dit, en manière d’adieu: bye, bye...
Bermont, qui ne sait pas l'anglais, se fait traduire ce mot par un tiers, et apprend que « buy >i en anglais signifie
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Bermont croit que Chester lui a discrètement donné le conseil d'acheter. Lui et ses amis donnent aussitôt en bourse l’ordre de rafler toutes les actions des mines de Jig Saw, dont les cours commencent une ascension fantastique.
Arrive le deuxième Chester, furieux d'apprendre que ces événements fortuits ont ruiné son plan malhonnête.
A 1 hôtel «Charles V», Jeff Chester a compris enfin le quiproquo dont il était lobjet. Bermont l’a supplié de ne rien démentir avant la clôture de la bourse. Mais, deux prospecteurs de mines, roulés par Jack Chester, et le mari de la femme qnlevée par ce même Chester, sont venus à l’hôtel « Charles V » pour faire un mauvais parti à celui qui les a dupés. Heureusement pour Jeff, son homonyme surgit à temps pour recevoir le châtiment.
Jeff apprend alors que les actions achetées par lui à bas prix, valent une fortune; il possède 24 millions. Par malheur, il a laissé ses actions dans la table d'une petite chambre retenue d’abord par lui avant que le directeur ne le descende de force à l’appartement de grand luxe.
Après une poursuite mouvementée, il retrouve son bien. Enfin, il peut épouser Jeanne!... Màis celle-ci, pour ne pas compromettre les intérêts de son père, lui a caché qu elle était fiancée. A cette nouvelle Jeff s’effondre; que lui importent les 24 millions, le bonheur lui échappe. Il songe à se suicider, comme il l’a fait à Monte-Carlo, quand il aperçoit une nouvelle paire de jambes ravissantes. Ce sont celles de Claudine, la femme de chambre de Jeanne, enrichie elle aussi, grâce aux actions que Jeff lui a données.
Elle part pour Monte-Carlo où Jeff l’accompagnera, certain de trouver là et l’Amour et la Veine.
LIEFDE EN GELUK
Jeff Chester, een verstokt speler, heeft zijn laatste duit te Monte-Carlo verloren.
Hij staat op het punt zich te zelfmoorden, toen het zicht van een verrukkelijk paar beenen hem van gedacht doet veranderen.
Deze beenen hooren toe aan Jeanne Bermont, dochter van een machtig financier. Tevergeefs vervolgt hij haar met zijne liefde maar wordt telkens afgescheept, zonder het echter op te geven: zijn uur zal wel slaan, denkt hij.
En het slaat inderdaad. Bermont is vennoot van Jack Chester, eigenaar eener goudmijn te Jig Saw, waarvan hij een
groot aantal aandeelen bezit. De tweede Chester strooit valsche berichten rond, ten einde een krach .te veroorzaken en de aandeelen aan lagen prijs in te koopen.
Bermont denkt zich reeds geruïneerd. Hij telefoneert aan zijne dochter Jeanne te Monte-Carlo en verzoekt haar hem in te lichten over het doen en laten van Chester en, zoo mogelijk, hem een onderhoud met dezen te bezorgen.
Door den gelijken naam bedrogen, denkt Jeanne dat het om Jeff Chester gaat. De doorgetobde speler ziet eensklaps een geheel andere Jeanne vóór zich, die hem veer een millionnair neemt. Het meisje denkt des te meer met den eigenaar der
Jig Saw mijnen te doen hebben doordat Jeff, in een oogenblik van voorbijgaand geluk, een anderen verarmden speler een dienst bewees door hem, aan zeer lagen prijs, een groot pak aandeelen der Jig Saw1 mijnen af te koopen.
Zonder een rooden duit, geeft hij Clau-dine. kamermeisje van Jeanne, eenige aandeelen om haar voor zich te winnen.
In den hoogsten hemel door Jeanne’s minzaamheid, noodigt Jeff Chester haar ten maaltijd; hij vergeet echter dat hij niet kan betalen en geen krediet heeft.
Tevergeefs heeft hij het gansche personeel op voorhand eenige aandeelen aangeboden: iedereen lacht hem vierkant uit. Een vriend zal hem voorloopig helpen. Maar deze gastheer heeft, zoo min als Jeff, een roode duit. Jeff trekt zich uit den slag met een zoo onverwachten als origineelen truk.
Zonder de rekening te betalen, vertrekt Jeff Chester met Jeanne naar Parijs. Zijne kleederen zijn aangeslagen en hij moet in habiet reizen.
Te Farijs lokt Jeanne den vermeenden qigenaar der Jig Saw-mijnen naar het hotel « Charles V », waar een appartement voor den tweeden Chester voorbehouden is.
Jeff is verbluft het gansche personeel ten zijnen dienste te vinden. Hij ontmoet Bermont en daar dezen den financier Chester nooit gezien heeft, gaat het misverstand voort en wordt er over zaken gehandeld. Jeff verklaart zich dadelijk bereid Jeanne te huwen. Bermont is verbluft. Jeff duwt hem buiten en zegt hem,
bij wijze van afscheid: « Bye, bye». Bermont verstaat geen Engelsch en laat zich het woord vertalen. Hij denkt dat Chester hem aanraadt te koopen: hij en zijn
vrienden koopen op de beurs al de aandeelen der Jig Saw-mijnen op, welke aldus eene fantastische hoogte bereiken.
Verschijnt de tweede Chester, welke verneemt, dat een toeval zijn oneerlijk plan in duigen doet vallen.
Jeff Chester begrijpt eindelijk het misverstand. Bermont smeekt hem vóór het sluiten der beurs niets te onthullen. Maar twee goudzoekers, door Chester bedrogen, alsook de echtgenoot der vrouw welke door denzelfden Chester ontvoerd werd, komen in het hotel« Charles V », om hem rekeschap te vragen. Gelukkig voor Jeff verschijnt zijn naamgenoot juist op tijd om de bestraffing te ontvangen.
Jeff verneemt nu, dat hij 24 millioen rijk is. Ongelukkiglijk zijn de aandeelen zoek geraakt. Na een bewogen jacht, vindt hij zijn schat terug: nu kan hij Jeanne huwen. Maar deze, om de belangen haars vaders te dienen, heeft hem verborgen dat zij reeds verloofd is. Jeff is hierdoor gansch terneergedrukt: welk belang hebben nu nog de 24 millioen, het geluk ontsnapt hem.
Zooals te Monte-Carlo wil hij zich nogmaals zelfmoorden, maar wederom ziet hij een paar mooie beenen. Het zijn deze van Claudine, kamermeisje van Jeanne, welke ook rijk geworden is dank aan de aandeelen haar door Jeff geschonken.
Samen vertrekken zij naar Monte-Carlo, verzekerd daar liefde en geluk te vinden.
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Un nouveau procédé de Cinéma en Couleurs
Les hommes qui assistèrent à la première démonstration de l’ancêtre du phonographe crurent, dit-on, à une supercherie, tant la possibilité d’enregistrer une voix humaine sur un cylindre de cire leur paraissait fantaisiste.
Depuis cette époque, nous avons réalisé quelques progrès dans les sciences appliquées et nous avons appris à ne nous étonner à peu près de rien.
Cependant, devant certaines réalisations nouvelles, obtenus d’appareils même connus, l’on se sent pénétré d’étonnement. On évoque soudain les conséquences étranges que peut avoir cette invention ou cette découverte.
Ce sont de telles possibilités que nous évoquions l’autre nuit, tandis que, dans un grand cinéma des Champs-Elysées, l appareil de projection passait un film sonore intitulé modestement: Quelques recherches de cinématographie en couleurs naturelles, poursuivies au studio Pa-thé-Natan de Joinville.
Sur l’écran passèrent successivement: des gitanes chantant leur rhapsodies nostalgiques et dansant dans l'envol de leurs costumes flamboyants. Une danseuse espagnole, les chanteurs Pills et Tabet détaillant leur chanson « Couchés dans le foin ». Enfin, acrobatie chorégraphique traduite par une acrobatie cinématographique: un numéro de « French Cancan », reproduit avec les couleurs de costumes, les reflets des glaces, les jeux d’ombre et de lumière.
Jamais, au cours des nombreux essais auxquels il nous fut donné d’assister, nous n’avions vu un film en couleurs naturelles
comme celui-ci. Dans ce film de démonstration, en effet, aucun débordement d’une couleur sur une autre, aucune «bavure». Et pour cause, car ce sont les couleurs elles-mêmes qui ont impressionné la pellicule cinématographique dans une gamme infinie de tonalités allant du blanc pur au noir opaque en passant par les gris les plus délicats. Et des « filtres » — dans lesquels passent les rayons après avoir traversé la pellicule — reconstituent sur l’écran les couleurs primitives de la scène saisie par l’objectif.
Le film, après des essais innombrables et des perfectionnements constants, est maintenant devenu d’un maniement presque aussi simple que le film ordinaire en blanc et noir.
11 peut, comme celui-ci, être « sonorisé», s’accompagner de musique, de chant, d’un dialogue ou des explications d’un speaker.
Ce nouveau procédé sera présentée ce matin à la critique cinématographique par l’inventeur, un Roumain, Ml. Dimitri D!a-ponte, dont nous avons déjà signalé les recherches il y a plusieurs années. M. Da-ponte pousuit depuis six ans ses recherches opiniâtres.
Il a pu les mener à bien, grâce à la générosité inlassable d’un mécène anglais, Mi. P. N. Stewart. Cl’est sur lui que M. D'aponte reporte modestement le mérite des résultats étonnants obtenus au cours de ses derniers travaux. Le public jugera d’ici quelques temps. Il estimera sans doute que ce nouveau procédé atteint la perfection dans la mesure où la reproduction de la nature peut être parfaite.
Charles d’Avron.
Artkur Honegger over F ïlmmuziek
Arthur Honegger zal de muziek schrijven voor « De Idee », de teeken-film waarover wij het vorige maal hadden.
— Dte eenige muziek, die wij op het oogenblik in de kinema hebben is een in-dustrieele muziek. Men mag mij niet van vooroordeel beschuldigen, ik houd veel van de kinema en het is daarom dat ik met haar lot begaan ben. Men heeft een film, men maakt wat muziek en... klaar is Kees! Niemand schijnt dat te bemerken; doch laten we dan een loffelijke uitzondering maken voor « Kuhle Wamp » en de partitie van Eisler, al laten we de film waarvan de tendenz nogal te betwisten valt, buiten beschouwing. Als een produk-tor een toondichter verzoekt een originee-le partitie te schrijven, gebruikt hij die ten slotte niet, gelijk dit het geval was met een manuskript van Saint-Saëns...
En nochtans beperkte middelen scheppen de gelegenheid een kunstwerk, zoo-als « Meisjes in Uniform », bij voorbeeld, voort te brengen. Met gevaar van ver-waarloozing loopt men kans voor altijd een kunst te bederven die nochtans over vele middelen beschikt... En tevens zouden veelbelovende elementen voor altijd verloren gaan.
Dte waarheid is, dat tot op heden de muziek nog altijd « en marge » van de film is gebleken. Men heeft min of meer geslaagde proefnemingen gedaan van vi-sueele uitdrukking met een suite van wel of niet vervormde beelden. Men heeft alzoo een vertolking van algemeene gevoelens gekregen en niet bepaalde partituren.
M ax Rcink ardt en de Filmkunst
Max Reinhardt is de vernieuwer van t D'uitsch tooneel. Cbk de D'uit-sche film heeft hem veel te danken: velen die als regisseur of akteur in de studio’s naam maakten, werden door hem artistiek gevormd.
Vreemd genoeg: Reinhardt zelf heeft nooit meer dan één enkele film gemaakt, — en dit was jaren vóór den oorlog. Sindsdien is wel bij herhaling getracht hem tot filmen over te halen, zelfs ondernam hij daartoe een reis naar Amerika, maar het is allemaal op niets uitgedraaid.
Onlangs verklaarde hij aan een Parijsch filmblad:
« Ik zal zeker aan cinema doen, en nog wel binnenkort. Maar ik wensch iets te maken, dat tellen kan. Geregeld wordt bij mij aangedrongen opdat ik de stukken zou verfilmen, die ik voor het voetlicht regisseerde, dus opdat ik mijn beste in-sceneeringen zou fotografeeren. Het schijnt dat dit geschiedkundig belang zou hebben. Maar mij boezemt dit bitter weinig belang in. Ik kan, in de filmstudio, wat anders doen.
D!e cinema biedt eindelooze mogelijkheden. Er dienen voor de klank- en spreekfilm nieuwe kunstvormen gezocht. Een minimum van woorden. De voorrang voor de prent. Een werk dat men meer « ziet » dan « hoort ». Reeds is werk met prachtige verdiensten gemaakt. Maar er blijft nog veel te doen over. En — dit is hoofdzakelijk — een man dient op te staan, op wiens komst wij allen wachten: een filmauteur. De man, die ons de stof levert, die wij, als regisseur, noodig hebben.
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eau Corrige les écarts de régime MOI ET L’IMPERATRICE Au Temps des Crinolines Le Second Empire fut une époque de gaîté et d’amusements dont Paris et la cour impériale étaient les centres principaux. Lorsque la Comtesse Eugénie de Mbn-tijo devint l’Impératrice Eugénie, elle trouva une cour tout à fait à son goût. Les spectacles et les bals se succédaient l’un à l’autre. La gaîté rayonnait de partout. Les compositeurs et les poètes étaient fêtés. Ce sont ces quelques années brillantes que nous fait revivre « Mioi et l’Impératrice », le prochain film à passer sur notre écran. Interprétée par Lilian Harvey et Charles Boyer, cette superproduction Erich Pommer de la Ufa est bercée par une musique adaptée d’airs d’O'ffen-bach, d’Audran et Lecocq. Une délicieuse valse très Second Empire et composée par Fr. Hollander, complète agréablement « Moi et l’Impératrice » à qui tout semble présager un succès égal à celui du « Congrès » d'heureuse mémoire. Les autres interprètes sont: Pierre Brasseur, Danièle Brégis, Renée Dtevilder, Pierre Stephen, J. Falkenstein, Carette, Michel Duvau, Hilda Dûplesssy, Fernand Frey, MM. Léardy et Verly.
De la scène à l’écran
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Le Procès de Mary Dugan, Big House, Tumultes, I.F. 1 ne répond plus, Moi et l’impératrice, cinq films d’esprit divers dont M1. Charles Boyer a incomparablement campé le personnage... A ses cinq créations répondent d'autres créations à la scène: « Mélo », par exemple, ou « Le Bonheur», qui, actuellement — pourquoi le redire? — tient l’affiche du Gymnase.
Aux mêmes heures, les mêmes soirs, M. Charles Boyer est applaudi à la scène et sur l’écran avec «Le Bonheur» et «Moi et 1 impératrice », sans compter les salles de quartier où passe « 1. F. 1 ne répond plus ».
— L’acteur de cinéma est multiple, l’acteur de théâtre est un, nous disait un jour M. Charles Boyer.
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deux messieurs graves échangent comme balles de tennis questions et réponses, l avantage du <( set » demeurant au plus hardi.
ML Charles Boyer est un acteur — seul pour lui compte le résultat de l’effort et s’il ne veut point le formuler, redoutant le péché d’orgueil, il vous dirait volontiers: « Allez au cinéma ou au théâtre, et jugez moi », car M. Charles Boyer possède au suprême degré cette mesure de bon aloi qui chasse tout cabotinisme. 11 est allé tourner en Amérique à un moment où partir là-bas c’était sinon découvrir le Nouveau Mbnde, du moins découvrir chose bien plus grave pour un artiste! — ses possibilités photégéniques. M. Charles Boyer n’accorda aucune interview, ne fit point de déclarations, mais il donna un film « Big House »!
Pour connaître un artiste inutile de le poursuivre sur le « set » ou le « plateau », afin de noter ses réactions, en ces minutes de création ou la nervosité le dispute parfois à la patience. Certains artistes, et M. Charles Boyer est de ceux là, ne manifestent rien de leur effort. Ils travaillent... Jugeons-les, puisque tel est le mot, sur ce qu’ils nous proposent.
Nous nous souvenons d’avoir rencontré pour la première fois au studio, M. Charles Boyer, il y a quelques mois. Il tournait alors un rôle de marquis dans un film que M. Alberto Cavalcanti réalisait d’après «Le Capitaine Fracasse» de Théophile Gautier. C’était encore le temps des mises en scène compliquées et le grand studio de la rue F rancoeur était encombré de nombreux animaux, qui devaient peupler la grange où les comédiens errants prenaient gîte avant de paraître au château. M:. Charles Boyer, en costume de ville, as-
, sistait à une prise de vues et discutait d’un détail de mise en scène avec M. Caval-
canti. De leur entretien nous nous souvenons d’un mot: « D'e la simplicité». Mais M. Charles Boyer, interrogé, ne voulut rien répondre, ne se croyant pas augure pour dévoiler ce que pour lui était 1 avenir du cinéma...
Ironie des choses! C’est au Cirque d’Hiver, durant une répétition de la fête de l’Union des Artistes, que nous pûmes mieux connnaître son opinion sur son art. Il ne tournait pas, il ne jouait pas, il préparait simplement — chose difficile cependant — un numéro d’acrobatie à bicyclette.
- Le théâtre est une grande chose, et par atavisme comme par notre culture, disait-il, assis sur la banquette, nous le considérons comme un art supérieur, alors que le cinéma n’est encore pour beaucoup qu’une suite d’images. Mais c’est aussi la vie... Tenez, le metteur en scène qui rendra le grouillement de ce cirque en travail, qui nous montrera par l’image, que vous appelez gros plans, des visages où nous lirons la pensée de chacun, celui-là sera un cinéaste...
Aucun nom ne fut prononcé, mais peut-être M. Charles Boyer songeait-il à cette technique qui devait se développer si vite et faire du cinéma un art d’expression dont la puissance dans la simplicité pourrait égaler certaines scènes de théâtre.
Or, l’art même de Mi. Charles Boyer — voyez-le dans « Le Bonheur », souvenez-vous de lui dans « I. F. 1 ne répond plus » — est la puissance dans la simplicité. Une spectatrice nous disait un soir: « Charles Boyer joue avec ses yeux ». Et elle ajoutait cependant: « Il a aussi une bien belle voix! ».
Remarquez le masque de cet artiste. Visage osseux, traits accusés, ensemble tourmenté qu’éclaire ce regard magnéti-
que qui « porte » mieux qu’aucun geste — serait-il précis. Sobre de paroles, lorsque le texte le lui permet, et ne le lui permettrait-il pas il forcerait le texte, il parvient à donner un sçns aux moindres mots. M. Charles Boyer n’a point une carrure athlétique, il semble presque fluet parfois et pourtant, qu’il soit en scène ou qu’il paraisse à l’écran, on ne voit plus que lui, il s'impose et mène le jeu, son pouvoir a quelque chose de magnétique...
M1. Charles Boyer est de tous nos acteurs celui qui garde un romantisme dans le modernisme. Parce qu’il incarna souvent à l’écran les mauvais garçons, on l’aurait presque classé dans le genre «gars du milieu». Quelle erreur! Rien de poncif chez ses dévoyés, mais des violents, des passionnés, des gens qui n abdiquent pas et aucune grossièreté! M. Charles
Boyer sait aussi, lorsque son rôle 1 exige - et cette exigence lui plaît — être un gentleman, voire même un duc romantique qui, pour une chanson entendue, bouleverserait une cour impériale!
Nous ne pouvons dire que M. Charles Boyer est ceci ou cela, il est humain avant tout et pour connaître ce qu’est Part d’un acteur, après avoir vu « Mioi et l’impératrice », opérette filmée, voyez « Le Bonheur ».
Dans l’accusé qui suit les dépositions et dont les yeux disent le drame intérieur, vous ne reconnaîtriez pas le duc de Cam-po-Formio qui, poursuivant un rêve ailé, devient le très doux mari d’une jolie coiffeuse de F impératrice!
Jean MARGUET.
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11 est de mode, en certains milieux à prétentions littéraires et artistiques de dénigrer systématiquement l écran. Plus le dédain qu’on affecte pour lui est profond, plus grandit la réputation de puriste du critiqueur.
Au risque de passer pour manquer d’idées avancées, et de n'être plus dans le ton, le célèbre écrivain Thomas Mann, vient, dans une grande feuille de Munich, de faire du cinéma un précieux éloge:
« Sans doute, écrit-il, on peut lui adresser quelques reproches; il n’a pas toujours tenu ce qu’il promettait, manquant de vérité, outrant certains traits, en estompant d’autres. Mais n’est-ce pas la faute de ceux qui ne surent pas le manier, plutôt que la sienne propre?
Au vrai, je le considère, parmi tous les arts, comme étant le seul actuellement
capable de vibrer d un souffle épique. 11 est le plus capable d'une représentation complète de l’âme humaine, départagée en deux tranches, qui se rejoignent et se fondent, tout en restant l’une et l’autre, grâce à lui, perceptibles, la tranche psychologique, proprement dite et la tranche physiologique.
Quel art, plus que le cinéma, possède le moyen de les mettre simultanément toutes deux en relief?», etc.
Une voix aussi autorisée que celle de Thomas Mann, claironnant avec autant de vigueur les louanges du cinéma, au grand dam des esthètes de pacotille qui affectent de l’avoir en horreur, c est un fait heureux qui mérite d’être rapporté. 11 a déjà fait sensation en Allemagne. Puisse-t-il faire école en Belgique!
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Bernard Zimmer, de Aanpasser van Films...
Bernard Zimmer, de bekende Fransche dramaturg, is de man die verschillende Duitsche films in het Fransch aanpast.
Als dusdanig is hij thajis veel te Berlijn. Men had hem onlangs te pakken, — men: journalisten, natuurlijk, — in het station te Parijs.
Ik kom van Berlijn en ga er inderdaad terug heen, zegde hij.
— En wat doet gij er?
Ik heb een Fransche versie gemaakt van een film, die zeer aardig is en « Het Bed van Madame Leroux » heet. In het Fransch zal de titel zijn: « A toi le jour, à moi ia nuit » (Gij overdag, ik s nachts). Kate de Nagy heeft de hoof rol.
— En wat gaat gij thans doen?
— Een opeiette aanpassen welke haar beslag krijgt onder het tweede Keizerrijk. Men zal er Lilian Harvey en Charles Boyer in zien. Deze zal er de rol in overnemen, welke Conrad Veidt in het Düitsch speelt.
Lloe zijt gij, tooneelschrijver, aan de film gekomen?
— Dat heeft Daven op zijn geweten, — en ik ben er hem dankbaar voor. Hij deed mij in Maart 11. overkomen naar Berlijn om er samen te werken met Erich Pommer. Ik heb liederen gemaakt, dialogen, — maakte de aanpassing van « Quick ». Ik kon veel slechter vallen. Ik bewonder Lommer zooveel als maar mogelijk is. Vier jaar geleden maakte ik kennis met de film op lang niet zulke voordeelige wijze. Ik werd niet eens betaald...
— Welk is uw indruk over de Duitsche filmindustrie?
— Welke wonderbare organisatie! Alles is op voorhand geregeld. Dte regisseur moet zich niet bekommeren om bijkwes-ties, — hij kan zich met de hoofdzaak bezig houden. Het materiaal is perfekt. De omgeving van den regisseur is het ook. Geen tijdverlies. En dat is noodig als men weet dat er drie versies gelijktijdig gedraaid worden. Men kan er dadelijk alle dekors geplaatst krijgen, die men verlangt. Weet men dat noch Lilian Llarvey noch Kate de Nagy het ware Duitsche accent hebben?
En dan het geweten van de vedetten! Lilian Harvey is er een wonderbaar exemplaar van. Men kan haar zien werken van acht uur s morgens tot middernacht, zonder dat haar humeur verandert. Ik haast mij te zeggen dat er in Lrankrijk ook zulke artisten zijn. Te Londen vroeg Lady Tree aan Fernand Gravey waar hij dat mooie Lransch geleerd had. Zij dacht dat Gravey een Engelschman was!
Het intellektueele peil van de kinema-artisten is thans heel wat hooger dan dit van een vorig geslacht. In de toekomst zal het blijken dat zij allen minstens drie talen zullen moeten kennen. De Fransche organisatie laat nog veel te wenschen. Wij hebben wel enkele regisseurs: Ley-der, Clair. Maar dat is niet alles. De Duitsche film ademt lucht, licht, gezondheid. Geen tango s, geen meisjes...
Niemand wilde « Le Chemin du Paradis» . Dat was wel het bewijs dat het werk goed was. Zimmer eindigde met zijn mee-ning te kennen te geven dat de film veel invloed zal hebben op het tooneel.
Rappel des enregistrements sur disques PARLOPHONE
des airs principaux des films UFA
A moi le jour, a toi la nuit.
49.091 Cht. ail. par Willy Fritsch. Calais-Douures.
17.101 Chant français: Lilian Harvey. Flagrant délit.
1 7.088 Chant allemand: Lilian Harvey,
Willy Fritsch.
17.092 Orchestre.
80.778 Chant français: Firzel.
I.F. I ne répond plus.
17.172 Chant français: Charles Boyer. L’Ange bleu.
723 G'rchestre.
760 Cht. anglais: Leslie Hutchinson. 12.297 Orchestre.
17.076 Orchestre (refrain allemand). La belle aventure.
85.403 Orchestre (refrain français).
La fille et le garçon.
I 7.147 Chant français: Lilian Harvey,
Jean Boyer. 17.148 Chant français: Lilian Harvey. 48.135 Chant allemand: Lilian Harvey. Le capitaine Craddock..
17.144 Orchestre.
22.910 Chant français: Jean Murat. 85.074 Orchestre de danse.
Le Congrès s’amuse.
85.129 Chant français: Lilian Harvey,
Jean Boyer.
Le vainqueur.
17.156 Chant flamand: Bob Schölte. Moi et l’Impératrice.
17.171 Chant français: Lilian Harvey. Princesse à Vos ordres.
80.857 Chant français: Henri Garat,
Marcelle Loria.
Ronny.
22.917 Chant français: Jean Boyer.
Un rêve blond.
17.154 Chant français: Lilian Harvey. 17.168 Orchestre (refrein français). 48.220 Orchestre.
Van Eva tot Marlène Dietrich
D'e Parijsche nationale bibliotheek is door den dood van een 80-jarigen vrijgezel in het bezit gekomen van een unieke verzameling van vrouwenportretten. D'e verzameling begint met Eva en eindigt met Marlene Dietrich.
D'e verzamelaar, een zeer geziene geleerde, heeft de vrije uren van zijn leven gevuld met het aanleggen eener kollektie beeltenissen van beroemde vrouwen uit alle tijdperken, voor zoover ze op papier geschilderd of gedrukt waren. Schilderijen in olieverf kwamen niet in aanmerking, omdat deze voorstellingswijze hem voor vrouwenportretten niet geschikt leek. Zijn « papieren harem » telt 250.000 exemplaren. Bij elk portret heeft hij een korte biografie geschreven.
In zijn testament zegt hij, dat zijn leven er wel het beste bewijs voor is geweest, dat zijn vrouwenvereering geen grenzen kende. Hij heeft het daarom niet over zijn hart kunnen krijgen een vrouw te huwen, omdat de gedachte hem ondragelijk scheen, door een huwelijk zijn illusies te verliezen.
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