Programma van 26 mei tot 1 juni 1933



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#935

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Za­ter­dag

Pro­gram­me 37 Speelw­ty­zer

O7 Dhnaah* nn Lundi qq mai Jeudi -« juin Zon­dag Maan­dag Mei Don­der­dag] * Juni

1. Eclair­Jour­nal 1. Eclair­Nieuws­be­rich­ten

Ac­tu­a­lités so­no­res Ak­tu­a­li­tei­ten op den klank­film

2. Les Ar­ti­sans de la mer 2, De Be­wer­kers der Zee

Do­cu­men­tai­re Do­cu­ment­film

3. L'ours et les Abeil­les 3. De Beer en de Bijen

Des­sins animés so­no­res Klankteek­enülm

Dis­ques P A. Fi Li O P H ONE- Gram­mo­foon­pla­ten

LA PRIN­CES­SE CSAR­DAS NINON, QUAND TU ME SOU­RIS

fan­tai­sie chan­son par J. KIE­PU­RA

B 17103 B 17410

4. L'Amour et la Viei­ne 4. Lief­de en Geluk

Comédie Tooneel­spel

DRA­MA­TIS PER­SONÆ

Max De­ar­ly . . Jeff Ches­ter

Ro­bert An­ce­lin . . Jack­son

Mar­t­hes . ., . . Le Maître d’Hôtel

Henry Ri­chard . . Jack Ches­ter

Ga­briel Jac­ques et . Trom­bo­li

Car­jol Ber­mont

Gi­net­te Gau­hert . Je­an­ne Ber­mont

Ra­chel De­vir­vs. . Nina De­lapor­te

Nita Al­va­rez. . . Aud­rav

Olga Valéry. . . . Com­tes­se So­ho­za

Ca­ri­na ., . . . et . Femme de cham­bre

Si­mo­ne Len­cret . Clau­di­ne


L’AMOUR ET LA VEINE

Mon­te-Car­lo, Jeff Ches­ter, jou­eur impéni­tent, a perdu son der­nier louis.

Déjà il ap­pro­che de sa tempe le canon d’un re­vol­ver, quand la vi­si­on d’une ra­vis­san­te paire de jam­bes le détour­ne de son fu­nes­te des­sein.

Ces jam­bes ap­par­ti­en­nent à Je­an­ne Ber-mont, la fille du grand fi­nan­cier. Mais c est en vain que Ches­ter la pour­s­uit de ses as­siduités. Je­an­ne, chaque fois, la ra­broue. Ches­ter ne se décou­ra­ge pas. Il pense que son heure son­ne­ra.

Et elle son­ne­ra, en effet. Ber­mont, le père de Je­an­ne, est en af­fai­res avec un cer­tain Jack Ches­ter, prop­riétaire des mines d or de Jig Saw. Ber­mont a en por­te­feuil­le une' par­tie des ac­ti­ons. Or, lie deuxième Ches­ter a répandu en bour­se de faus­ses nou­vel­les afin de pro­vo­quer un krach qui lui per­met­tra de ra­che­ter les ac­ti­ons à vil prix.

Ber­mont, affolé, téléphone à sa fille, il se voit déjà ruiné. 11 sait que Ches­ter se trou­ve à Mon­te-Car­lo. Il sup­plie Je­an­ne de le renseig­ner sur les faits et ges­tes de cet homme et, si les cir­con­stan­ces le per­met­tent, de lui ménager le plus tôt pos­si­ble un en­tre­tien avec Ches­ter.

Trompée par lho­mo­ny­mie, Je­an­ne s’ima­gi­ne qu il s agit de Jeff Ches­ter. Ce jou­eur décavé trou­ve tout à coup de­vant lui une Je­an­ne trans­formée, qui le prend pour un mil­li­on­nai­re. La jeune fille croit d’au­tant plus avoir de­vant elle le prop­riétaire des mines de Jig Saw que Jeff, dans un mo­ment de veine pas­sagère, a rendu ser­vi­ce à un autre jou­eur décavé en lui ra­che­tant, pour une somme déri­soi­re, tout un paquet des fa­meu­ses mines de Jig Saw.

N ayant plus un sou vail­lant, il a donné quel­ques ac­ti­ons à Clau­di­ne, la femme de cham­bre de Je­an­ne, afin de la soudoy­er.

Exalté par la gen­til­les­se de Je­an­ne, Jef Ches­ter l’in­vi­te à dîner; il ou­blie qu’il n’a pas les moy­ens de régler l’ad­di­ti­on et que son crédit est épuisé.

En vain a-t-il préala­ble­ment pro­posé au di­rec­teur, au gérant, aux maîtres d'hôtel, quel­ques ac­ti­ons; tout le monde lui a ri au nez. Une re­la­ti­on de cer­cle le tire mo­men­tanément d’af­fai­re en l’in­vi­tant. Mais cet amp­hy­tri­on est aussi démuni d’ar­gent que Jeff qui se­rait arrêté pour grivèlerie, s’il ne s’avi­sait, à la dernière mi­nu­te, d’un stra­tagème aussi ori­gi­nal qu’in­at­ten­du.

Puis, sans payer sa note d hôtel, Jeff Ches­ter part avec Je­an­ne pour Paris. Ses vête­ments sont sai­sis. Il doit voy­a­ger en habit.

A, Paris, Je­an­ne, croy­ant tou­jours avoir af­fai­re au prop­riétaire des mines de Jig Saw, l’entraîne à l’hôtel « Char­les V » où un ap­par­te­ment a été re­te­nu par téléphone au nom du deuxième Ches­ter. Jeff est tout ahuri de voir tout le per­son­nel à sa dévo­ti­on. Il se trou­ve bientôt en présence de Ber­mont qui, n’ayant Ja­mais vu le fi­nan­cier Ches­ter, con­ti­nue le quipro­quo et lui parle de cours; Jeff croit qu’on lui parle de la cour qu’il fait à Je­an­ne. Il se déclare prêt à l’épou­ser. Ber­mont est abasour­di. Jeff Je pous­se de­hors et, comme il est d’ori­gi­ne an­glai­se et en­tremêle sou­vent sa con­ver­sa­ti­on d’ex­pres­si­ons bri­tan­ni­ques, il lui dit, en manière d’adieu: bye, bye...

Ber­mont, qui ne sait pas l'an­glais, se fait tra­d­ui­re ce mot par un tiers, et ap­prend que « buy >i en an­glais sig­ni­fie

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Ber­mont croit que Ches­ter lui a discrète­ment donné le con­seil d'ache­ter. Lui et ses amis don­nent aus­sitôt en bour­se l’ordre de raf­ler tou­tes les ac­ti­ons des mines de Jig Saw, dont les cours com­men­cent une as­cen­si­on fan­tas­ti­que.

Ar­ri­ve le deuxième Ches­ter, fu­ri­eux d'ap­pren­d­re que ces événe­ments fort­uits ont ruiné son plan mal­honnête.

A 1 hôtel «Char­les V», Jeff Ches­ter a com­pris enfin le quipro­quo dont il était lob­jet. Ber­mont l’a sup­plié de ne rien démen­tir avant la clôture de la bour­se. Mais, deux pro­spec­teurs de mines, roulés par Jack Ches­ter, et le mari de la femme qnlevée par ce même Ches­ter, sont venus à l’hôtel « Char­les V » pour faire un mau­vais parti à celui qui les a dupés. Heu­reu­se­ment pour Jeff, son ho­mo­ny­me sur­git à temps pour re­ce­voir le châti­ment.

Jeff ap­prend alors que les ac­ti­ons achetées par lui à bas prix, va­lent une for­tu­ne; il possède 24 mil­li­ons. Par mal­heur, il a laissé ses ac­ti­ons dans la table d'une pe­ti­te cham­bre re­te­nue d’abord par lui avant que le di­rec­teur ne le des­cen­de de force à l’ap­par­te­ment de grand luxe.

Après une pours­ui­te mou­ve­mentée, il re­trou­ve son bien. Enfin, il peut épou­ser Je­an­ne!... Màis cel­le-ci, pour ne pas com­pro­me­t­tre les intérêts de son père, lui a caché qu elle était fiancée. A cette nou­vel­le Jeff s’ef­fond­re; que lui im­por­tent les 24 mil­li­ons, le bon­heur lui échap­pe. Il songe à se sui­ci­der, comme il l’a fait à Mon­te-Car­lo, quand il aperçoit une nou­vel­le paire de jam­bes ra­vis­san­tes. Ce sont cel­les de Clau­di­ne, la femme de cham­bre de Je­an­ne, en­ri­chie elle aussi, grâce aux ac­ti­ons que Jeff lui a données.

Elle part pour Mon­te-Car­lo où Jeff l’ac­com­pag­ne­ra, cer­tain de trou­ver là et l’Amour et la Veine.

LIEF­DE EN GELUK

Jeff Ches­ter, een ver­stokt spe­ler, heeft zijn laat­ste duit te Mon­te-Car­lo ver­lo­ren.

Hij staat op het punt zich te zelf­moor­den, toen het zicht van een ver­ruk­ke­lijk paar beenen hem van ge­dacht doet ver­an­de­ren.

Deze beenen hoo­ren toe aan Je­an­ne Ber­mont, doch­ter van een mach­tig fi­nan­cier. Te­ver­geefs ver­volgt hij haar met zijne lief­de maar wordt tel­kens af­ge­scheept, zon­der het ech­ter op te geven: zijn uur zal wel slaan, denkt hij.

En het slaat in­der­daad. Ber­mont is ven­noot van Jack Ches­ter, ei­ge­naar eener goud­mijn te Jig Saw, waar­van hij een

groot aan­tal aan­dee­len bezit. De twee­de Ches­ter strooit val­sche be­rich­ten rond, ten einde een krach .te ver­oor­za­ken en de aan­dee­len aan lagen prijs in te koop­en.

Ber­mont denkt zich reeds geruïneerd. Hij te­le­fo­neert aan zijne doch­ter Je­an­ne te Mon­te-Car­lo en ver­zoekt haar hem in te lich­ten over het doen en laten van Ches­ter en, zoo mo­ge­lijk, hem een on­der­houd met dezen te be­zor­gen.

Door den ge­lij­ken naam be­dro­gen, denkt Je­an­ne dat het om Jeff Ches­ter gaat. De door­ge­tob­de spe­ler ziet eens­klaps een ge­heel an­de­re Je­an­ne vóór zich, die hem veer een mil­li­on­nair neemt. Het meis­je denkt des te meer met den ei­ge­naar der


Jig Saw mij­nen te doen heb­ben door­dat Jeff, in een oog­en­blik van voor­bij­gaand geluk, een an­de­ren ver­arm­den spe­ler een dienst be­wees door hem, aan zeer lagen prijs, een groot pak aan­dee­len der Jig Saw1 mij­nen af te koop­en.

Zon­der een rooden duit, geeft hij Clau-di­ne. ka­mer­meis­je van Je­an­ne, eeni­ge aan­dee­len om haar voor zich te win­nen.

In den hoog­sten hemel door Je­an­ne’s min­zaam­heid, noodigt Jeff Ches­ter haar ten maal­tijd; hij ver­geet ech­ter dat hij niet kan be­ta­len en geen kre­diet heeft.

Te­ver­geefs heeft hij het gan­sche per­so­neel op voor­hand eeni­ge aan­dee­len aan­ge­bo­den: ie­der­een lacht hem vier­kant uit. Een vriend zal hem voor­loo­p­ig hel­pen. Maar deze gast­heer heeft, zoo min als Jeff, een roode duit. Jeff trekt zich uit den slag met een zoo on­ver­wach­ten als ori­gi­nee­len truk.

Zon­der de re­ke­ning te be­ta­len, ver­trekt Jeff Ches­ter met Je­an­ne naar Pa­rijs. Zijne klee­de­ren zijn aan­ge­sla­gen en hij moet in ha­biet rei­zen.

Te Fa­rijs lokt Je­an­ne den ver­meen­den qi­ge­naar der Jig Saw-mij­nen naar het hotel « Char­les V », waar een ap­par­te­ment voor den twee­den Ches­ter voor­be­hou­den is.

Jeff is ver­bluft het gan­sche per­so­neel ten zij­nen dien­ste te vin­den. Hij ont­moet Ber­mont en daar dezen den fi­nan­cier Ches­ter nooit ge­zien heeft, gaat het mis­ver­stand voort en wordt er over zaken ge­han­deld. Jeff ver­klaart zich da­de­lijk be­reid Je­an­ne te huwen. Ber­mont is ver­bluft. Jeff duwt hem bui­ten en zegt hem,

bij wijze van af­scheid: « Bye, bye». Ber­mont ver­staat geen En­gelsch en laat zich het woord ver­ta­len. Hij denkt dat Ches­ter hem aan­raadt te koop­en: hij en zijn

vrien­den koop­en op de beurs al de aan­dee­len der Jig Saw-mij­nen op, welke aldus eene fan­tas­ti­sche hoog­te be­rei­ken.

Ver­schijnt de twee­de Ches­ter, welke ver­neemt, dat een toe­val zijn on­eer­lijk plan in dui­gen doet val­len.

Jeff Ches­ter be­grijpt ein­de­lijk het mis­ver­stand. Ber­mont smeekt hem vóór het slui­ten der beurs niets te ont­hul­len. Maar twee goud­zoe­kers, door Ches­ter be­dro­gen, als­ook de echt­ge­noot der vrouw welke door den­zelf­den Ches­ter ont­voerd werd, komen in het hotel« Char­les V », om hem re­ke­schap te vra­gen. Ge­luk­kig voor Jeff ver­schijnt zijn naam­ge­noot juist op tijd om de be­straf­fing te ont­van­gen.

Jeff ver­neemt nu, dat hij 24 mil­li­oen rijk is. On­ge­luk­kig­lijk zijn de aan­dee­len zoek ge­raakt. Na een be­wo­gen jacht, vindt hij zijn schat terug: nu kan hij Je­an­ne huwen. Maar deze, om de be­lan­gen haars va­ders te die­nen, heeft hem ver­bor­gen dat zij reeds ver­loofd is. Jeff is hier­door gansch ter­neer­ge­drukt: welk be­lang heb­ben nu nog de 24 mil­li­oen, het geluk ont­snapt hem.

Zooals te Mon­te-Car­lo wil hij zich nog­maals zelf­moor­den, maar we­der­om ziet hij een paar mooie beenen. Het zijn deze van Clau­di­ne, ka­mer­meis­je van Je­an­ne, welke ook rijk ge­wor­den is dank aan de aan­dee­len haar door Jeff ge­schon­ken.

Samen ver­trek­ken zij naar Mon­te-Car­lo, ver­ze­kerd daar lief­de en geluk te vin­den.

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THIER­RY F rance


Un nou­veau procédé de Cinéma en Cou­leurs

Les hom­mes qui as­sistèrent à la première démon­stra­ti­on de l’ancêtre du pho­no­grap­he crurent, dit-on, à une su­per­che­rie, tant la pos­si­bi­lité d’en­re­gi­strer une voix hu­mai­ne sur un cy­lind­re de cire leur pa­rais­sait fan­tai­sis­te.

De­puis cette époque, nous avons réalisé quel­ques progrès dans les sci­en­ces ap­pli­quées et nous avons ap­pris à ne nous éton­ner à peu près de rien.

Ce­pen­dant, de­vant cer­tai­nes réali­sa­ti­ons nou­vel­les, ob­te­nus d’ap­pareils même con­nus, l’on se sent pénétré d’éton­ne­ment. On évoque soud­ain les conséquen­ces étran­ges que peut avoir cette in­ven­ti­on ou cette décou­ver­te.

Ce sont de tel­les pos­si­bi­lités que nous évo­qui­ons l’autre nuit, tan­dis que, dans un grand cinéma des Champs-Elysées, l ap­pareil de pro­jec­ti­on pas­sait un film so­no­re in­ti­tulé mo­deste­ment: Quel­ques re­cher­ches de cinéma­to­grap­hie en cou­leurs na­tu­rel­les, pour­sui­vies au stu­dio Pa-thé-Na­tan de Join­vil­le.

Sur l’écran passèrent suc­ces­si­ve­ment: des gi­ta­nes chan­tant leur rhap­so­dies nos­tal­gi­ques et dan­sant dans l'envol de leurs cos­tu­mes flam­boy­ants. Une dan­seu­se es­pag­no­le, les chan­teurs Pills et Tabet détail­lant leur chan­son « Couchés dans le foin ». Enfin, acro­ba­tie chorégrap­hi­que tra­d­ui­te par une acro­ba­tie cinéma­to­grap­hi­que: un numéro de « French Can­can », re­produit avec les cou­leurs de cos­tu­mes, les re­flets des gla­ces, les jeux d’ombre et de lumière.

Ja­mais, au cours des nom­breux es­sais aux­quels il nous fut donné d’as­sis­ter, nous n’avi­ons vu un film en cou­leurs na­tu­rel­les

comme ce­lui-ci. Dans ce film de démon­stra­ti­on, en effet, aucun débor­de­ment d’une cou­leur sur une autre, au­cu­ne «ba­vu­re». Et pour cause, car ce sont les cou­leurs el­les-mêmes qui ont im­pres­si­onné la pel­li­cu­le cinéma­to­grap­hi­que dans une gamme in­fi­nie de to­na­lités al­lant du blanc pur au noir opaque en pas­sant par les gris les plus déli­cats. Et des « fil­tres » — dans lesquels pas­sent les ray­ons après avoir tra­versé la pel­li­cu­le — re­con­sti­tu­ent sur l’écran les cou­leurs pri­mi­ti­ves de la scène sai­sie par l’ob­jec­tif.

Le film, après des es­sais in­nom­bra­bles et des per­fec­ti­on­ne­ments con­stants, est main­te­nant de­venu d’un ma­nie­ment presque aussi sim­ple que le film or­di­nai­re en blanc et noir.

11 peut, comme ce­lui-ci, être « so­no­risé», s’ac­com­pag­ner de mu­si­que, de chant, d’un dia­lo­gue ou des ex­pli­ca­ti­ons d’un spea­ker.

Ce nou­veau procédé sera présentée ce matin à la cri­ti­que cinéma­to­grap­hi­que par l’in­ven­teur, un Rou­main, Ml. Di­mi­tri D!a-pon­te, dont nous avons déjà sig­nalé les re­cher­ches il y a plu­si­eurs années. M. Da-pon­te pou­s­uit de­puis six ans ses re­cher­ches opiniâtres.

Il a pu les mener à bien, grâce à la générosité in­las­sa­ble d’un mécène an­glais, Mi. P. N. Ste­wart. Cl’est sur lui que M. D'apon­te re­por­te mo­deste­ment le mérite des résul­tats éton­nants ob­te­nus au cours de ses der­niers tra­vaux. Le pu­blic ju­ge­ra d’ici quel­ques temps. Il esti­me­ra sans doute que ce nou­veau procédé at­teint la per­fec­ti­on dans la me­sure où la re­pro­duc­ti­on de la na­tu­re peut être par­fai­te.

Char­les d’Avron.


Art­kur Ho­neg­ger over F ïlm­mu­ziek

Arthur Ho­neg­ger zal de mu­ziek schrij­ven voor « De Idee », de teek­en-film waar­over wij het vo­ri­ge maal had­den.

— Dte eeni­ge mu­ziek, die wij op het oog­en­blik in de ki­ne­ma heb­ben is een in-du­stri­eele mu­ziek. Men mag mij niet van voor­oor­deel be­schul­di­gen, ik houd veel van de ki­ne­ma en het is daar­om dat ik met haar lot be­gaan ben. Men heeft een film, men maakt wat mu­ziek en... klaar is Kees! Nie­mand schijnt dat te be­mer­ken; doch laten we dan een lof­fe­lij­ke uit­zon­de­ring maken voor « Kuhle Wamp » en de par­ti­tie van Eis­ler, al laten we de film waar­van de ten­denz nogal te be­twis­ten valt, bui­ten be­schou­wing. Als een pro­duk-tor een toon­dich­ter ver­zoekt een ori­gi­nee-le par­ti­tie te schrij­ven, ge­bruikt hij die ten slot­te niet, ge­lijk dit het geval was met een ma­nus­kript van Saint-Saëns...

En noch­tans be­perk­te mid­de­len schep­pen de ge­le­gen­heid een kunst­werk, zoo-als « Meis­jes in Uni­form », bij voor­beeld, voort te bren­gen. Met ge­vaar van ver-waar­loozing loopt men kans voor al­tijd een kunst te be­der­ven die noch­tans over vele mid­de­len be­schikt... En te­vens zou­den veel­be­lo­ven­de ele­men­ten voor al­tijd ver­lo­ren gaan.

Dte waar­heid is, dat tot op heden de mu­ziek nog al­tijd « en marge » van de film is ge­ble­ken. Men heeft min of meer ge­slaag­de proef­ne­min­gen ge­daan van vi-su­eele uit­druk­king met een suite van wel of niet ver­vorm­de beel­den. Men heeft alzoo een ver­tol­king van al­ge­mee­ne ge­voe­lens ge­kre­gen en niet be­paal­de par­ti­tu­ren.

M ax Rcink ardt en de Film­kunst

Max Rein­hardt is de ver­nieu­wer van t D'uitsch tooneel. Cbk de D'uit-sche film heeft hem veel te dan­ken: velen die als re­gis­seur of ak­teur in de stu­dio’s naam maak­ten, wer­den door hem ar­tis­tiek ge­vormd.

Vreemd ge­noeg: Rein­hardt zelf heeft nooit meer dan één en­ke­le film ge­maakt, — en dit was jaren vóór den oor­log. Sinds­dien is wel bij her­ha­ling ge­tracht hem tot fil­men over te halen, zelfs on­der­nam hij daar­toe een reis naar Ame­ri­ka, maar het is al­le­maal op niets uit­ge­draaid.

On­langs ver­klaar­de hij aan een Pa­rijsch film­blad:

« Ik zal zeker aan ci­ne­ma doen, en nog wel bin­nen­kort. Maar ik wensch iets te maken, dat tel­len kan. Ge­re­geld wordt bij mij aan­ge­dron­gen opdat ik de stuk­ken zou ver­fil­men, die ik voor het voet­licht re­gis­seer­de, dus opdat ik mijn beste in-sce­nee­rin­gen zou fo­to­gra­feeren. Het schijnt dat dit ge­schied­kun­dig be­lang zou heb­ben. Maar mij boe­zemt dit bit­ter wei­nig be­lang in. Ik kan, in de film­stu­dio, wat an­ders doen.

D!e ci­ne­ma biedt ein­de­looze mo­ge­lijk­he­den. Er die­nen voor de klank- en spreek­film nieu­we kunst­vor­men ge­zocht. Een mi­ni­mum van woor­den. De voor­rang voor de prent. Een werk dat men meer « ziet » dan « hoort ». Reeds is werk met prach­ti­ge ver­dien­sten ge­maakt. Maar er blijft nog veel te doen over. En — dit is hoofd­za­ke­lijk — een man dient op te staan, op wiens komst wij allen wach­ten: een film­au­teur. De man, die ons de stof le­vert, die wij, als re­gis­seur, noodig heb­ben.

D'e ci­ne­ma wacht op zijn dich­ters!

Paon Royal

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MOI ET L’IM­PE­RA­TRI­CE

Au Temps des Cri­no­li­nes

Le Se­cond Em­pi­re fut une époque de gaîté et d’amu­se­ments dont Paris et la cour impériale étai­ent les cen­tres prin­ci­paux.

Lorsque la Com­tes­se Eugénie de Mbn-tijo de­vint l’Impéra­tri­ce Eugénie, elle trou­va une cour tout à fait à son goût. Les spec­ta­cles et les bals se succédai­ent l’un à l’autre. La gaîté ray­on­nait de par­tout. Les com­po­si­teurs et les poètes étai­ent fêtés. Ce sont ces quel­ques années bril­lan­tes que nous fait re­vi­vre « Mioi et l’Impéra­tri­ce », le pro­chain film à pas­ser sur

notre écran. In­ter­prétée par Li­li­an Har­vey et Char­les Boyer, cette su­per­pro­duc­ti­on Erich Pom­mer de la Ufa est bercée par une mu­si­que adaptée d’airs d’O'ffen-bach, d’Aud­ran et Le­cocq. Une déli­ci­eu­se valse très Se­cond Em­pi­re et com­posée par Fr. Hol­lan­der, complète agréab­le­ment « Moi et l’Impéra­tri­ce » à qui tout sem­ble présager un succès égal à celui du « Congrès » d'heu­reu­se mémoire.

Les au­tres in­ter­prètes sont: Pier­re Bras­seur, Danièle Brégis, Renée Dte­vil­der, Pier­re Step­hen, J. Fal­ken­stein, Ca­ret­te, Mi­chel Duvau, Hilda Dûpless­sy, Fer­nand Frey, MM. Léardy et Verly.


De la scène à l’écran

CHAR­LES

BOYER

Le Procès de Mary Dugan, Big House, Tu­mul­tes, I.F. 1 ne répond plus, Moi et l’impéra­tri­ce, cinq films d’es­prit di­vers dont M1. Char­les Boyer a in­com­pa­ra­ble­ment campé le per­son­na­ge... A ses cinq créati­ons répon­dent d'au­tres créati­ons à la scène: « Mélo », par exem­ple, ou « Le Bon­heur», qui, ac­tu­el­le­ment — pour­quoi le re­di­re? — tient l’af­fi­che du Gym­na­se.

Aux mêmes heures, les mêmes soirs, M. Char­les Boyer est ap­plau­di à la scène et sur l’écran avec «Le Bon­heur» et «Moi et 1 impéra­tri­ce », sans comp­ter les sal­les de quar­tier où passe « 1. F. 1 ne répond plus ».

— L’ac­teur de cinéma est mul­ti­ple, l’ac­teur de théâtre est un, nous disait un jour M. Char­les Boyer.

Mais ne re­dou­tez pas une in­ter­view où

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deux mes­si­eurs gra­ves échan­gent comme bal­les de ten­nis ques­ti­ons et répon­ses, l avan­ta­ge du <( set » de­meu­rant au plus hardi.

ML Char­les Boyer est un ac­teur — seul pour lui comp­te le résul­tat de l’ef­fort et s’il ne veut point le for­mu­ler, re­dou­tant le péché d’or­gueil, il vous di­rait vo­lon­tiers: « Allez au cinéma ou au théâtre, et jugez moi », car M. Char­les Boyer possède au suprême degré cette me­sure de bon aloi qui chas­se tout ca­bo­ti­nis­me. 11 est allé tour­ner en Amérique à un mo­ment où par­tir là-bas c’était sinon décou­vrir le Nou­veau Mbnde, du moins décou­vrir chose bien plus grave pour un ar­tis­te! — ses pos­si­bi­lités photégéni­ques. M. Char­les Boyer n’ac­cor­da au­cu­ne in­ter­view, ne fit point de décla­ra­ti­ons, mais il donna un film « Big House »!

Pour connaître un ar­tis­te in­u­ti­le de le pour­sui­vre sur le « set » ou le « pla­teau », afin de noter ses réac­ti­ons, en ces mi­nu­tes de création ou la ner­vo­sité le dis­pu­te par­fois à la pa­ti­en­ce. Cer­tains ar­tis­tes, et M. Char­les Boyer est de ceux là, ne ma­ni­fes­tent rien de leur ef­fort. Ils tra­vail­lent... Ju­ge­ons-les, puis­que tel est le mot, sur ce qu’ils nous pro­po­sent.

Nous nous sou­ven­ons d’avoir ren­con­tré pour la première fois au stu­dio, M. Char­les Boyer, il y a quel­ques mois. Il tour­nait alors un rôle de mar­quis dans un film que M. Al­ber­to Ca­val­can­ti réali­sait d’après «Le Ca­pi­tai­ne Fracas­se» de Théop­hi­le Gau­tier. C’était en­co­re le temps des mises en scène com­pli­quées et le grand stu­dio de la rue F ran­coeur était en­com­bré de nom­breux ani­m­aux, qui de­vai­ent peu­pler la gran­ge où les comédiens er­rants pre­nai­ent gîte avant de paraître au château. M:. Char­les Boyer, en cos­tu­me de ville, as-

, sis­tait à une prise de vues et dis­cu­tait d’un détail de mise en scène avec M. Ca­val-

canti. De leur en­tre­tien nous nous sou­ven­ons d’un mot: « D'e la sim­pli­cité». Mais M. Char­les Boyer, in­ter­rogé, ne vou­lut rien répond­re, ne se croy­ant pas au­gu­re pour dévoi­ler ce que pour lui était 1 ave­n­ir du cinéma...

Iro­nie des cho­ses! C’est au Cir­que d’Hiver, du­rant une répéti­ti­on de la fête de l’Union des Ar­tis­tes, que nous pûmes mieux con­n­naître son opi­ni­on sur son art. Il ne tour­nait pas, il ne jou­ait pas, il prépa­rait sim­ple­ment — chose dif­fi­ci­le ce­pen­dant — un numéro d’acro­ba­tie à bi­cy­clet­te.

- Le théâtre est une gran­de chose, et par ata­vis­me comme par notre cul­tu­re, disait-il, assis sur la ban­quet­te, nous le con­sidérons comme un art supérieur, alors que le cinéma n’est en­co­re pour beau­coup qu’une suite d’ima­ges. Mais c’est aussi la vie... Tenez, le met­teur en scène qui ren­dra le grouil­le­ment de ce cir­que en tra­vail, qui nous mon­tre­ra par l’image, que vous ap­pe­lez gros plans, des vi­s­a­ges où nous li­rons la pensée de cha­cun, ce­lui-là sera un cinéaste...

Aucun nom ne fut pro­noncé, mais peut-être M. Char­les Boyer son­g­e­ait-il à cette tech­ni­que qui de­vait se déve­lop­per si vite et faire du cinéma un art d’ex­pres­si­on dont la puis­san­ce dans la sim­pli­cité pour­rait égaler cer­tai­nes scènes de théâtre.

Or, l’art même de Mi. Char­les Boyer — voy­ez-le dans « Le Bon­heur », sou­ve­nez-vous de lui dans « I. F. 1 ne répond plus » — est la puis­san­ce dans la sim­pli­cité. Une spec­ta­tri­ce nous disait un soir: « Char­les Boyer joue avec ses yeux ». Et elle ajoutait ce­pen­dant: « Il a aussi une bien belle voix! ».

Re­mar­quez le mas­que de cet ar­tis­te. Vi­s­a­ge os­seux, traits accusés, en­sem­ble tour­menté qu’éclai­re ce re­gard magnéti-


que qui « porte » mieux qu’aucun geste — se­rait-il précis. Sobre de pa­ro­les, lorsque le texte le lui per­met, et ne le lui per­met­trait-il pas il for­ce­rait le texte, il par­vient à don­ner un sçns aux moind­res mots. M. Char­les Boyer n’a point une car­ru­re athlétique, il sem­ble presque fluet par­fois et pour­tant, qu’il soit en scène ou qu’il pa­rais­se à l’écran, on ne voit plus que lui, il s'im­po­se et mène le jeu, son pou­voir a quel­que chose de magnétique...

M1. Char­les Boyer est de tous nos ac­teurs celui qui garde un ro­man­tis­me dans le mo­der­nis­me. Parce qu’il in­car­na sou­vent à l’écran les mau­vais garçons, on l’au­rait presque classé dans le genre «gars du mi­li­eu». Quel­le er­reur! Rien de pon­cif chez ses dévoyés, mais des vi­o­lents, des pas­si­onnés, des gens qui n ab­di­quent pas et au­cu­ne gros­sièreté! M. Char­les

Boyer sait aussi, lorsque son rôle 1 exige - et cette exi­gen­ce lui plaît — être un gent­le­man, voire même un duc ro­man­ti­que qui, pour une chan­son en­ten­due, bou­le­ver­se­rait une cour impériale!

Nous ne pou­vons dire que M. Char­les Boyer est ceci ou cela, il est hu­main avant tout et pour connaître ce qu’est Part d’un ac­teur, après avoir vu « Mioi et l’impéra­tri­ce », opérette filmée, voyez « Le Bon­heur ».

Dans l’accusé qui suit les dépo­si­ti­ons et dont les yeux di­sent le drame intérieur, vous ne re­con­naîtriez pas le duc de Cam-po-For­mio qui, pour­sui­vant un rêve ailé, de­vient le très doux mari d’une jolie coif­feu­se de F impéra­tri­ce!

Jean MAR­GUET.

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ema

11 est de mode, en cer­tains mi­li­eux à préten­ti­ons littérai­res et ar­tis­ti­ques de déni­grer systéma­ti­que­ment l écran. Plus le dédain qu’on af­fec­te pour lui est pro­fond, plus gran­dit la réputa­ti­on de pu­ris­te du cri­ti­queur.

Au ris­que de pas­ser pour man­quer d’idées avancées, et de n'être plus dans le ton, le célèbre écri­vain Tho­mas Mann, vient, dans une gran­de feuil­le de Mu­nich, de faire du cinéma un précieux éloge:

« Sans doute, écrit-il, on peut lui adres­ser quel­ques re­pro­ches; il n’a pas tou­jours tenu ce qu’il pro­me­t­tait, man­quant de vérité, out­rant cer­tains traits, en es­tom­pant d’au­tres. Mais n’est-ce pas la faute de ceux qui ne su­rent pas le ma­nier, plutôt que la si­en­ne prop­re?

Au vrai, je le con­sidère, parmi tous les arts, comme étant le seul ac­tu­el­le­ment

ca­pa­ble de vi­brer d un souf­fle épique. 11 est le plus ca­pa­ble d'une représen­ta­ti­on complète de l’âme hu­mai­ne, dépar­tagée en deux tran­ches, qui se rejoig­nent et se fon­d­ent, tout en res­tant l’une et l’autre, grâce à lui, per­cep­ti­bles, la tran­che psy­cho­lo­gi­que, pro­p­re­ment dite et la tran­che phy­si­o­lo­gi­que.

Quel art, plus que le cinéma, possède le moyen de les met­tre si­mul­tanément tou­tes deux en re­lief?», etc.

Une voix aussi au­to­risée que celle de Tho­mas Mann, clai­ron­nant avec au­tant de vi­gueur les lou­an­ges du cinéma, au grand dam des esthètes de pa­co­til­le qui af­fec­tent de l’avoir en hor­reur, c est un fait heu­reux qui mérite d’être rap­porté. 11 a déjà fait sen­sa­ti­on en Al­le­mag­ne. Puis­se-t-il faire école en Bel­gi­que!

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Ber­nard Zim­mer, de Aan­pas­ser van Films...

Ber­nard Zim­mer, de be­ken­de Fran­sche dra­ma­turg, is de man die ver­schil­len­de Duit­sche films in het Fransch aan­past.

Als dus­da­nig is hij tha­jis veel te Ber­lijn. Men had hem on­langs te pak­ken, — men: jour­na­lis­ten, na­tuur­lijk, — in het sta­ti­on te Pa­rijs.

Ik kom van Ber­lijn en ga er in­der­daad terug heen, zegde hij.

— En wat doet gij er?

Ik heb een Fran­sche ver­sie ge­maakt van een film, die zeer aar­dig is en « Het Bed van Ma­da­me Le­roux » heet. In het Fransch zal de titel zijn: « A toi le jour, à moi ia nuit » (Gij over­dag, ik s nachts). Kate de Nagy heeft de hoof rol.

— En wat gaat gij thans doen?

— Een op­ei­et­te aan­pas­sen welke haar be­slag krijgt onder het twee­de Kei­zer­rijk. Men zal er Li­li­an Har­vey en Char­les Boyer in zien. Deze zal er de rol in over­ne­men, welke Con­rad Veidt in het Düitsch speelt.

Lloe zijt gij, tooneel­schrij­ver, aan de film ge­ko­men?

— Dat heeft Daven op zijn ge­we­ten, — en ik ben er hem dank­baar voor. Hij deed mij in Maart 11. over­ko­men naar Ber­lijn om er samen te wer­ken met Erich Pom­mer. Ik heb lie­de­ren ge­maakt, dia­lo­gen, — maak­te de aan­pas­sing van « Quick ». Ik kon veel slech­ter val­len. Ik be­won­der Lom­mer zoo­veel als maar mo­ge­lijk is. Vier jaar ge­le­den maak­te ik ken­nis met de film op lang niet zulke voor­dee­li­ge wijze. Ik werd niet eens be­taald...

— Welk is uw in­druk over de Duit­sche film­in­du­strie?

— Welke won­der­ba­re or­ga­ni­sa­tie! Alles is op voor­hand ge­re­geld. Dte re­gis­seur moet zich niet be­kom­me­ren om bij­kwes-ties, — hij kan zich met de hoofd­zaak bezig hou­den. Het ma­te­ri­aal is per­fekt. De om­ge­ving van den re­gis­seur is het ook. Geen tijd­ver­lies. En dat is noodig als men weet dat er drie ver­sies ge­lijk­tij­dig ge­draaid wor­den. Men kan er da­de­lijk alle de­kors ge­plaatst krij­gen, die men ver­langt. Weet men dat noch Li­li­an Llar­vey noch Kate de Nagy het ware Duit­sche ac­cent heb­ben?

En dan het ge­we­ten van de ve­det­ten! Li­li­an Har­vey is er een won­der­baar exem­plaar van. Men kan haar zien wer­ken van acht uur s mor­gens tot mid­der­nacht, zon­der dat haar hu­meur ver­an­dert. Ik haast mij te zeg­gen dat er in Lrank­rijk ook zulke ar­tis­ten zijn. Te Lon­den vroeg Lady Tree aan Fer­nand Gra­vey waar hij dat mooie Lransch ge­leerd had. Zij dacht dat Gra­vey een En­gel­sch­man was!

Het in­tel­lek­tu­eele peil van de ki­ne­ma-ar­tis­ten is thans heel wat hoog­er dan dit van een vorig ge­slacht. In de toe­komst zal het blij­ken dat zij allen min­stens drie talen zul­len moe­ten ken­nen. De Fran­sche or­ga­ni­sa­tie laat nog veel te wen­schen. Wij heb­ben wel en­ke­le re­gis­seurs: Ley-der, Clair. Maar dat is niet alles. De Duit­sche film ademt lucht, licht, ge­zond­heid. Geen tango s, geen meis­jes...

Nie­mand wilde « Le Che­min du Pa­ra­dis» . Dat was wel het be­wijs dat het werk goed was. Zim­mer ein­dig­de met zijn mee-ning te ken­nen te geven dat de film veel in­vloed zal heb­ben op het tooneel.


Rap­pel des en­re­gi­stre­ments sur dis­ques PAR­L­OP­HO­NE

des airs prin­ci­paux des films UFA

A moi le jour, a toi la nuit.

49.091 Cht. ail. par Willy Fritsch. Ca­lais-Douur­es.

17.101 Chant français: Li­li­an Har­vey. Fla­grant délit.

1 7.088 Chant al­le­mand: Li­li­an Har­vey,

Willy Fritsch.

17.092 Or­ches­tre.

80.778 Chant français: Fir­zel.

I.F. I ne répond plus.

17.172 Chant français: Char­les Boyer. L’Ange bleu.

723 G'rches­tre.

760 Cht. an­glais: Les­lie Hut­ch­in­son. 12.297 Or­ches­tre.

17.076 Or­ches­tre (re­frain al­le­mand). La belle ave­n­tu­re.

85.403 Or­ches­tre (re­frain français).

La fille et le garçon.

I 7.147 Chant français: Li­li­an Har­vey,

Jean Boyer. 17.148 Chant français: Li­li­an Har­vey. 48.135 Chant al­le­mand: Li­li­an Har­vey. Le ca­pi­tai­ne Crad­dock..

17.144 Or­ches­tre.

22.910 Chant français: Jean Murat. 85.074 Or­ches­tre de danse.

Le Congrès s’amuse.

85.129 Chant français: Li­li­an Har­vey,

Jean Boyer.

Le vain­queur.

17.156 Chant fla­mand: Bob Schölte. Moi et l’Impéra­tri­ce.

17.171 Chant français: Li­li­an Har­vey. Prin­ces­se à Vos or­d­res.

80.857 Chant français: Henri Garat,

Mar­cel­le Loria.

Ronny.

22.917 Chant français: Jean Boyer.

Un rêve blond.

17.154 Chant français: Li­li­an Har­vey. 17.168 Or­ches­tre (re­frein français). 48.220 Or­ches­tre.

Van Eva tot Marlène Diet­rich

D'e Pa­rij­sche na­ti­o­na­le bi­bli­o­theek is door den dood van een 80-ja­ri­gen vrij­ge­zel in het bezit ge­ko­men van een unie­ke ver­za­me­ling van vrou­wen­por­tret­ten. D'e ver­za­me­ling be­gint met Eva en ein­digt met Mar­le­ne Diet­rich.

D'e ver­za­me­laar, een zeer ge­zie­ne ge­leer­de, heeft de vrije uren van zijn leven ge­vuld met het aan­leg­gen eener kol­lek­tie beel­te­nis­sen van be­roem­de vrou­wen uit alle tijd­per­ken, voor zoover ze op pa­pier ge­schil­derd of ge­drukt waren. Schil­de­rij­en in olie­verf kwa­men niet in aan­mer­king, omdat deze voor­stel­lings­wij­ze hem voor vrou­wen­por­tret­ten niet ge­schikt leek. Zijn « pa­pie­ren harem » telt 250.000 exem­pla­ren. Bij elk por­tret heeft hij een korte bi­o­gra­fie ge­schre­ven.

In zijn tes­ta­ment zegt hij, dat zijn leven er wel het beste be­wijs voor is ge­weest, dat zijn vrou­wen­vereering geen gren­zen kende. Hij heeft het daar­om niet over zijn hart kun­nen krij­gen een vrouw te huwen, omdat de ge­dach­te hem on­dra­ge­lijk scheen, door een hu­we­lijk zijn il­lu­sies te ver­lie­zen.

EEN

SPE­CI­A­LIS­TE

ge­sticht in établi de­puis

1907

VOOR: VAN POUR

On­der­ne­ming DAKEN 1 en­tre­pri­se

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Her­stel­ling TO­RENS la re­pa­ra-

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