SON ALTESSE IMPERIALE

L’héritier d’un pays balkanique doit se rendre à Cannes, où le Grand-Duc, son oncle et le Maréchal de la Cour ont manigancé pour lui un mariage avec la princesse Dorothéa. Les deux jeunes gens doivent se rencontrer, comme par hasard, aux courses. Le prince ne doit rien savoir de ce projet, car jusqu’ici il a refusé tous les partis qu’on lui avait proposés. La princesse, elle non plus, n est pas enchantée de ce projet, car elle est amoureuse d’un ami du prince, Symoff. Le train spécial qui conduisait le prince vers les bords de la Méditerranée ayant été obligé de s arrêter, le prince descend et découvre dans une petite voiture une ravissante jeune fille accompagnée d’un petit garçon. C’est Monique qui fait ses débuts de journaliste dans une petite feuille de chou de la Côte d’Azur. Elle est venue au-devant du prince, dans l’espoir de lui arracher une interview sensationnelle. Le petit garçon qui l’accompagne est le garçon de bureau. La conversation d’engage entre Monique et le prince. Monique fait part au jeune homme de son dépit, elle a manqué peut-être 1 occasion de sa vie. Le prince se fait passer pour une personne de sa propre suite et promet à Monique qu’il lui obtiendra une interview de Son Altesse Impériale. Ils repartent donc vers Nice. Son Altesse Impériale a appris de Monique le mariage qu’on lui prépare à son insu. Il a l’étonnement de trouver un soir, dans sa chambre, la princesse Dorothéa qui lui déclare qu’elle ne l'aime pas, qu elle ne veut pas l'épouser et qu elle n’épousera que Symoff dont elle est amoureuse.

Comment tout cela va-t-il s’arranger? C’est là le secret de cette aimable fantaisie, où tout finera par des chansons et des valses, dont il suffit de dire que la musique en est du grand Franz Léhar.

ZIJNE KEIZERLIJKE HOOGHEID

De erfgenaam van een Balkanstaat moet zich naar Cannes begeven waar de Groot-Hertog, zijn oom, en de Hofmaarschalk hem met prinses Dorothea willen doen huwen. Dé jonge lieden moeten elkaar, als bij toeval, op de koersen ontmoeten. De prins mag echter niets van dit ontwerp weten daar hij, tot nu toe, al de hem voorgestelde paratijen afgewezen heeft. Ook de prinses is met dit ontwerp niet erg ingenomen want zij bemint Symoff, een vriend van den Prins. D'e bijzondere trein welke den prins

naar de boorden der Middellandsche Zee voert, moet stoppen; de prins stapt uit en ontdekt in een rijtuig een bevallig meisje vergezeld van een kleinen jongen. Het is Monika, welke haar debuut doet voor een bladje der A.zureyi Kust. Zij is den prins tegemoet gekomen in de hoop hem een oensationneel interview te kunnen afnemen. Haar kleine gezel is de bureeljon-gen. Een gesprek ontspint zich tusschen Monika en den prins en beiden vinden er zooveel genoegen in, dat de trein zonder hen vertrekt. Monika drukt den jon-

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gen man haar spijt uit; zij mist misschien de eenige gelegenheid haars levens. De prins laat zich doorgaan voor een persoon van zijn gevolg en belooft M'onika haar een interview met Zijne Keizerlijke Hoogheid te bezorgen. Beiden vertrekken dus naar Cannes. Door Monika verneemt Zijne Keizerlijke Hoogheid het huwelijk dat men, buiten zijn weten, op touw heeft gezet. 7 ot zijne niet geringe verwondering vindt hij zekeren avond prinses Dorothea

in zijne kamer, welke hem verklaart dat zij hem niet bemint, dat zij hem niet zal huwen en enkel met haar geliefde Symorf zal trouwen.

Hoe zal alles zich schikken? Dit is het geheim dezer bevallige fantazij, waar alles zal eindigen met liedjes en walsen, waarvan het volstaat te zeggen dat de muziek geschreven is door den grooten Franz Lehar.

MATTO-GROSSO

Au centre de l’Amérique du Sud, en plein cœur du Birésil sauvage et mystérieux, délimité au Sud par le fleuve Paraguay, au Nord par le cours du Madeira, affluent de l’Amazone, le «Mat-to-Grosso » est une des rares parties du globe encore à peu près inexplorée et inconnue.

Une expédition s’organisa au début de l’année dernière pour aller étudier cette région, les mœurs de ses habitants, la faune de ses forêts. Après une absence qui dura plus d’un an, les explorateurs revinrent à New-York, leur point de départ, rapportant, grâce au cinéma, des documents du plus haut intérêt scientifique et pittoresque.

C’est le récit vivant et coloré de ce voyage mouvementé que l’A. C. E. pré-

sente sous le titre de « Mâtto-Grosso ». Vous verrez au long du film les fleuves brésiliens aux eaux bourbeuses peuplées d’énormes alligators et caïmans, les forêts vierges et leurs lourdes végétations tropicales, les Indiens abâtardis, dont les coutumes sont restées intactes. Nous assistons également à la capture d’animaux féroces, rares et curieux: pumas, jaguars, fourmilliers, tapirs, tatous géants, jabirus (sorte d’échassier au bec très développé) poissons carnivores, etc.

Le film abonde en détails imprévus et caractéristiques sur ce monde si différent du nôtre et, une fois de plus, nous remercions le cinéma et ses hardis opérateurs sans lesquels l’exacte vision de contrées au si difficilement accessibles nous serait refusée.

L’ETOILE DE VALENCIA

C’est une production de grand style — un film d’action, qui ne peut manquer de récolter les plus rententis-sants succès, comme toutes celles où paprenant, l’art de la mimique et des attitudes, la souple harmonie et la voix expressive, sont unanimement admirés.

La réalisation de 1« Etoile de Valenrut déjà la rayonnante vedette Brigitte Helm, une des reines les plus adulées de l’écran: reine de beauté, dont le talent

ce» est due à Serge de Poligny, dont la réputation est solidement établie et qui donna au scénario d Egon et Otto Elis,

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( ajoute encore à la troublante suggestion! de cette bande magistrale; et dire que les j lyrics sont de Paul Colline, c’est avoir vanté leur fin esprit satirique, et leur alerte j langue, aux souplesses rythmiques.

La distribution est de tout premier ordre, avec en tout premier lieu, dans la plénitude de son talent si divers, nous l avons dit, la vedette d universelle renommée Brigitte Helm. Jean Gabin lui donne la réplique, avec son talent si fin, si naturel et si sympathique. Il y a encore, entourant ces vedettes choyées: Bourdelli, D'oyle, Paule Andral, Amiot, Labry, Roger Karl, Casadesus, Pierre Sergoël, Alex, Leclerc, etc., et la belle frémissante et si élégante Simone Simon, une des artistes les plus émouvantes de Paris. Les couplets, qui demain seront populaires, et contribueront pour beaucoup à la publicité en faveur de ce film, s’intitulent « Fidèle! » et «Prenez garde... Messieurs!». Ils sont de la plus fraîche inspiration, de coupe fort habile, à la fois aisément assimilables, et sachant, cependant, éviter toute banalité. Le romantisme de ce film émouvant sera, sans nul doute, prisé par la clientèle de nos cinémas.

La mise en scène est des plus soignées, fort habile aussi, et ne laissant rien au

hasard.. L intérêt est soutenu d’un bout à l’autre de l’intrigue. La photographie est impeccable et toute la partie technique du film est aussi digne d’admiration, que la partie artistique. Il y a de la couleur locale, du pittoresque dans cette bande, qui prend place au nombre des meilleures des plus colorées productions de ces derniers temps. Enfin, 1 humour déployé au cours de Taction, est du meilleur aloi. Les scènes comiques alternent, en un rythme heureux, avec les passages dramatiques. Le dialogue est de qualité, et les mots peignent des états d’âmes, des troubles de la conscience, avant quq de faire des phrases. En un mot, une véritable superproduction du septième Art.

C’est sous le radieux soleil, dans le décor prestigieux des Baléares, que se déroule le drame, où I on assiste à une lutte généreuse contre d’odieux trafiquants. Peut-on rêver, pour les extérieurs, décor plus splendide que ce Palma de Majorque?

Ajoutons que c’est le premier film où nous entendons chanter Brigitte Helm. Celle-ci incarnant une danseuse espagnole, alors que Jean Gabin est marin. A l’attrait d’une histoire d'amour mouvementée, ce beau film ajoute donc l’attrait d’un documentaire sur un des plus paradisiaques coins de la terre.

H SE MAINE PROCHAINE

BRIGITTE

HELM

JEAN

DANS

L'ETOILE DE VALENCIA

UN FILM D'AVENTURES DANS UN PAYSAGE DE REVE

UNE ACTION FORMIDABLE - UNE INTERPRETATION DE PREMIER ORDRE

"L'Etoile de Valencia" et la Presse

Echo de Paris:

K L’Etoile de Valencia » est un film qui émeut et qui oblige le spectateur à trembler pour le scjrt de la tendre Marion et de son héroïque Pedro.

Ce qu’il faut louer surtout, dans cette production, c’est le talent qu’y dépense bétonnant Jean Gabin, acteur sensible, qui crée 1 émotion à force de simplicité et joue avec un tact et une mesure qui en font un vrai comédien de l’écran.

Brigitte Helm est belle dans son rôle de vedette. Toute la distribution est d’ailleurs excellente. Pierre Labry, Paul Arniot, Thorny Bourdelle, Paul Azais, Lucien Dayle sont notamment à louanger, de même que la sémillante Simone Simon qui a de bien jolies qualités.

L’Ami du film:

« L’Etoile de Valencia » est un bon film, très public surtout, d’un intérêt soutenu, d’une mise en scène fort habile et ne laissant rien au hasard et d’une distribution qui réunit une brochette d’excellentes vedettes.

Excellente mise en scène de Serge de Poligny. Photographie impeccable. Beaucoup d’observation psychologique et humoristique, une grande justesse dans l’étude des différents milieux. D'e la couleur locale exactement à sa place.

Brigitte Helm, Jean Gabin sont Marion et Pedro de façon impeccable, la premiè-

re avec son charme étrange, naïf même ici, et simple surtout; le second avec beaucoup de vie et une grande vérité dans la gouaille bon garçon qu’on lui connaît.

Simone Simon nous a particulièrement ravi. Quelle délicieuse petite actrice, mutine, futée et possédant, elle aussi, un sex appeal qui n a rien à envier à de plus célèbres.

Pour Vous:

La version française a été dirigée par M. Serge de Poligny avec un soin louable. L interprétation est bonne et souvent mieux encore, car Mlle Brigitte Helm a toujours le « charme étrange », qui a fait sa célébrité et son costume noir de chanteuse a été dessiné certainement par un artiste. M. Jean Gabin remarquablement doué, joue Pedro. Simon Simon est une petite danseuse du genre «piquant», et citons Thorny Bourdelle en capitaine sympathique et Paule Andral en dame inquiétante à souhait.

Cinœdia:

La mise en scène est bonne et le montage du film alterne heureusement les scènes comiques et dramatiques. L’interprétation est excellente, avec Jean Gabin, Lucien D'aÿle, Bourdelle, Karl, tout à fait dans la peau de leurs personnages. Paule Andral excellente ainsi que Simone Simon amusante.

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LA VIE DE SCHUBERT RACONTEE EN EMOUVANTES IMAGES.

On s’est déjà attardé à la parfaite photogénie des blés ondoyant sous le vent tiède, on a chanté en images la poésie des épis mûrissants, on a exalté la fertile terre hongroise, le pittoresque de ces costumes et la beauté de ses ciels d orage. Toute cette poésie, maintenant familière, nous semble aujourd'hui plus belle et plus profonde, plus paisible et plus accessible, a Symphonie Inachevée nous en révèle l’âme, en même temps quelle nqus livre, pantelante, quelques lambeaux de la vie de Schubert, génial et misérable.

Franz Schubert a vingt ans, Franz Schubert est amoureux, Franz Schubert a du génie, Franz Schubert est désespéré. Son amour magnifique et impossible le laisse anéanti et sans espoir de guérison. N'a-t-il pas écrit sur sa musique manuscrite « comme mon amour ne finira jamais, que ma musique, comme lui, reste inachevée... »

Il était aisé pour le réalisateur de ter-' miner sur cette note désespérée et la musique, inspirée par 1 amour, éparse sur le sol en fragments inutiles, était, pour la conclusion du film, confirmant son titre, un symbole suffisant. Mais Willy Forst a travaillée en virtuose. Une fin trop facile ne convenait pas au raffinement de son art et à sa subtile poésie.

La campagne hongroise est paisible. L’infini de ses plaines semble redire dans le frémissement du vent la parole du Christ: Je vous donne ma paix. Est-ce là

ce que l’âme douloureuse de Schubert a compris, est-ce là ce que le génie de son cœur a capté au passage? Ses pas, errant au hasard de ses pensées, le conduisent devant cette vierge rustique que protège une niche rudimentaire. A ses pieds des mains dévôtieuses ont allumé deux veilleuses.

Son amour irréalisable, son âme éperdue de souffrance, cette rencontre si opportune dans le crépuscule qui envahit le ciel, cette paix indicible, la seule qui puisse atténuer les tourments des humains, inspirent à Franz Schubert, en quelques instants de recueillement et de méditation, l’immortel. Ave Maria, dont les accents sublimes retentissent et s’amplifient sous les voûtes de toutes les cathédrales.

11 arrive fréquemment que l’on accuse l’indigence des mots pour expliquer son impuissance à traduire des sentiments et des pensées. Ce pourrait être le cas pour 111 Symphonie Inachevée, non que le film soit inracontable, mais parce que raconter le film, selon le logique déroulement des événements, n’est pas dire ce qu’est le film, non plus que de parler de la sensibilité exquise des interprètes féminines ou de l’émouvant visage d’illuminé de Franz Schubert. Car le film est tout cela et beaucoup plus encore. 11 est une page de technique impeccable, il est une recherche dans la simplicité des images qui nous enchante, il est le jaillissement d’un cœur jeune et sincère qui traduit la jeunesse éternelle d’un sujet vieux de plus

d’un siècle, il est aussi la compréhension parfaite de l’œuvre musicale de Schubert. Car les thèmes de Schubert soulignent chaque image lorsque l'image doit avoir le premier plan.

Puis, à d’autres moments, la musique envahit l’écran et notre cœur, fait reculer l’image loin, le plus loin possible, car. Elle, la musique, a besoin de la première place. Alors, elle chante, elle s’enfle, elle se développe, elle s’épanouit, abolissant tout sentiment étranger à l’art. Elle atteint les sphères divines, montant, comme l’écrivait un jour quelqujun parlant de la musique beethovenienne, « pareille aux volutes d’un encens sonore ».

C’est bien là la réussite la plus parfaite,

la collaboration la plus étroite entre les images et la musique, la musique participant au sujet même, le plan visuel n’ayant sa pleine valeur qu’en fonction du plan sonore et vice-versa.

C est bien là la victoire irréfutable du cinéma qui, avec de telles réalisation, n’a plus besoin de détracteurs, ni de défenseurs. C’est bien là la récompense de ceux qui savent voir et savent entendre, car il n’est plus besoin d’explications ni de commentaires, l’intense émotion dont on se dégage avec peine après les dernières images et les derniers accents de Symphonie Inachevée étant la plus éloquente des conclusions.

Arlette JAZARIN.

DE OVEREENKOMST MET HET LOT

Door Hans Moenus.

De dansmeisjes met haar donkere pa-gekopjes, de zilverblonde chansonnière, de gedistingeerde diseuse met haar melancholieke oogen, zij snateren allemaal opgewonden door elkaar, terwijl zij de wachtkamer van den directeur verlaten. Achter elkaar zijn zij opgeroepen en nu vertellen zij elkaar haar bevindingen. In haar taschje had ieder van haar een afschrift van een lijvig contract voor de eersterangs variété- en amusementsgele-genheid, waar de voorname kringen elkaar ontmoeten, « II Paradis in la Palma». De getallen der gages in de contracten waren zeer bescheiden en eindeloos was de rij alinea’s, die alle begonnen met « Ik verbind mij... », en waarvan de meeste eindigden met: « In geval van wan-prestatie ben ik een contractueele boete van 1.000

peseta’s verschuldigd aan de directie ». En toch was het heele gezelschap toen het de trap af was geloopen en voor het huisje in groepjes stond te praten, in de beste stemming, die men zich kan denken.

Men zou kunnen dansen, zingen, musi-ceeren — alles zou prachtig worden. Vóór alles echter bleek uit het contract, dat men een goed figuur moest hebben. Dat was de voornaamste vereischte geweest. Natuurlijk werd er ook groote waarde gehecht aan de artistieke prestaties. Als er wat aan mankeerde, zou de oefening dat wel leeren. Had de directeur niet gezegd: « Dames, in het leven moet je moed hebben. Men moet iets durven riskeeren. Werken moet iedereen. Tegenwoordig krijgt niemand iets voor niets. Dedenk eens —- ik breng U naar de mooiste streek van de

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waar is die thans? Zij draagt niet meer haar tooneelnaam, Greta Carola, doch heet barones Ria van Niaraza en woont in een kasteel aan de Riviera. De oplossing van het raadsel? De baron heeft haar uit het « Paradiso », mijn variété, eenvoudig weg-getrouwd. Ik zie hem nog voor mij, dames. Een knappe verschijning was hij, de baron. Hij betaalde mij prompt 5.000 peseta’s als contractueele boete voor Greta Carola — toen stapten zij beiden in den auto en veertien dagen later was zij barones. Mijn vrouw zal jullie die geschiedenis op reis uitvoerig vertellen...»

O1, hij kon zoo goed praten, directeur Patesco.

Daar Stonden ze nu allen voor het huis, om afscheid van elkaar te nemen, tot het lot hen spoedig tezamen naar het onbekende zou voeren.

« Weet je », zegt Rita, « het klinkt eigenlijk heel goed. Je ziet een mooi stukje van de wereld. En een jaar is gauw voorbij. Geld om weer naar huis te gaan, kun je dan best bij elkaar schrapen. »

« Hij staat mij niet aan, de directeur. Dat zoetsappige grijnsje kan makkelijk veranderen in een brutale tronie. Ik weet t niet. En 1.000 peseta’s contractueele boete... Ik heb dat eens uitgerekend — bij elkaar sparen met een gage als de mijne, dat gaat toch niet. Er moet maar eens iets gebeuren, dat je weg wilt — weg moet, wat dan? D'an zit je zoo vast als een vinkje op een lijmstok. »

«Och kom! Hij heeft gelijk. We zijn jong en we moeten wat riskeeren. Denk toch eens aan — naar het Zuiden! De zon, de blauwe lucht! »

«Nu, in dat «paradijs» zal wel meer blauwe tabakswalm zijn », vond de diseuse, terwijl zij melancholiek voor zich uit keek. « Ik ben bang voor mijn stem ».

« O'ch, zwartkijkster! » zei een der meisjes.

« Anita ziet zich zelf al als barones in het Riviera-kasteel tronen! » lachte er iemand.

« Hé, wat flauw! Neen, maar ik verheug er mij echt op. Het zal er sprookjesachtig zijn, daar waar wij heengaan». Anita riep « Ajuus » en verdween.

E,r werden handen geschud, men wenschte elkander veel geluk en toen stoven zij naar alle richtingen. Boven op de eerste verdieping, achter de gesloten gordijnen, stond nog steeds directeur Patesco. Hij had de meisjes beneden een beetje bekeken. Hij wreef in zijn handen. « Dat is pas materiaal, Elionor! » zei hij tegen zijn vrouw, die juist de kamer binnentrad. « Met die vrouwen zullen wij furore maken ».

D'e directeur en zijn vrouw, hun slachtoffers — de meisjes —- die zien wij weer en beleven hun avonturen spoedig mee in de nieuwe toonfilm « D'e ster van Valencia », die ons een beeld geeft van een bonte wereld met al haar ups en downs.

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