Programma van 6 tot 10 mei 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#476

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Ciné-Re­vue

PNE ARME FOH­MI­DA­BI­iE!!

Con­tre: MAU­VAIS TEINT, BOU­T­ONS, TA­CHES DE ROUS­SEUR, ÉPI­DER­ME RU­GUEUX

EDI­TEUR: J. MEU­WIS­SEN

Ciné-Re­vue est le plus lu des or­ga­nes cinéma­to­grap­hi­ques bel­ges

Rédac­ti­on et Ad­mi­ni­stra­ti­on:

10-12, rue Char­les de Cos­ter Tél. 316.78 BRUXEL­LES

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PAU­LI­NE

G ARON

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Fine, blon­de, haute de •cinq pieds ou peu s’en faut, voici Pau­li­ne Garon, le nou­veau météore au ciel cinégrap­hi­que; car il lui fut donné de se tail­ler une belle part de célébrité, de­puis que Cecil B. de Mille l'a chargée d’un des rôles de tout pre­mier plan dans sa dernière création: La côte d'Adam.

Pau­li­ne Garon est moins une miss qu’une « de­moi­sel­le », étant Ca­na­di­en­ne française; c’est au point qu’avant sa dixième année, la lan­gue de Sha­ke­spe­a­re et de M. Har­dings resta pour elle let­tre morte, et qu’au­jourd'hui en­co­re elle parle l’an­glais avec l’amu­sant ac­cent d’une Maria Chap­de­lai­ne. Née à Montréal, ses as­cen­dants mêlèrent le sang d’Erin à celui de la doul­ce Fran­ce: al­li­a­ge dont le résul­tat fut la svel­te jeune femme dont les pho­tos ci-con­tre di­sent la se­rei­ne «t fière beauté.

Sa dis­tinc­ti­on de manière et d’at­ti­tu­des, la gra­ci­eu­se ar­tis­te la doit peut-être au long séjour de sept années au Cou­vent

du Sacré-Cœur de Montréal. Pour­tant, elle n’a point perdu cette vi­va­cité d’im­pres­si­ons, cet en­thou­si­as­me déli­rant qui en font. Dieu merci, une des girls les plus « full of pep (*) » qui se soit vues sous les cieux du nou­veau monde.

Or, un jour, Pau­li­ne la jolie quit­tait le toit fa­mi­li­al; sans rai­son ap­pa­ren­te, du reste, avec le désir lan­ci­nant de voir ' une plus vaste por­ti­on de la vieil­le planète, — et ce sans se ren­d­re comp­te des dif­fi­cultés et des pièges qui pour­rai­ent en­tra­ver ses pas. Mais il est un dieu pro­pi­ce aux au­da­ci­eux, puis­que... mais nous ne vou­lons an­ti­ci­per.

Débar­quant à l’Hôtel Com­mo­do­re, à New-York, elle paya 12 dol­lars pour son lo­ge­ment, con­ser­vant à peine 1 doll. 25 en poche. Puis elle télégrap­hia à ses pa­rents: « Send me

50 dol­lars », et débuta dès le lend­emain dans une trou­pe théâtrale.

Puis sa beauté trou­va très vite un em­ploi ju­di­ci­eux dans Lo­ve­ly Romeo; et deux années et demie ne s’étai­ent pas écoulées

(*) Dans ce " pep il y a de l’am­bi­ti­on, de l'ac­ti­vité, de l'en­thou­si­as­me, et même de l'hu-mour; oui, ce M pep „ est la pier­re de tou­che au ca­ractère améri­cain mo­der­ne.


Pau­li­ne G ARON est toute at­ten­ti­on, en re­ce­vant les di­rec­ti­ves de Cecil B, de Mille, en vw du pro­chain Mm . Adam 's Rib.

de­puis son arrivée aux U. S. que déjà, eile fai­sait florès dans Bud­dies et Li­bris of the Field, deux fort bel­les pro­duc­ti­ons très po­pu­lai­res à New-York.

La voie était tracée; il ne s'agis­sait plus que de per­fec­ti­on­ner son art, d’as­su­rer * sa manière », ce qui lui per­met­trait de jouer les grands rôles d’écran aux côtés des plus célèbres ve­det­tes con­nues: d’abord Re­mo­de­ling' a Hus­band, avec Doro­thy Gish; puis The man from Glen­gar­ry, dans une Com­pag­nie ca­na­di­en­ne. Enfin, les films si re­mar­qua­bles: Re­po­terd Mis­sing, avec Owen Moore, Who is She et Sonny, l’œuvre mer­veil­leu­se de Ri­chard Bart­hel­mess.

Ce fut cette « pic­tu­re » qui at­ti­ra sur la ta­len­tu­eu­se ac­tri­ce l’at­ten­ti­on de Cecil B. de Mille; le tra­vail a com­mencé déjà, la Côte d'Adam est en voie de con­struc­ti­on, réali­sa­teur et in­ter­prète sont — cinéma­to­grap­hi­que­ment par­lant, — en­chantés l’un de l’autrp...

Fine, blon­de, haute de cinq pieds ou peu s’en faut, voici Pau­li­ne Garon, nou­veau météore au ciel ciné-grap­hi­que, MAR­NIX.

L'Ex­pres­si­on à l'écran

Dans le très intéres­sant ar­ti­cle in­ti­tulé: « 1.’Ex­pres­si­on » qu’il a fait paraître dernièrement dans « Comœdia », José Frap­pa préco­ni­se, sur­tout pour les comédiens d’écran, l’étude la phy­si­o­gno­mo­nie et de la pa­tho­gno­mo­ni­que.

La phy­si­o­gno­mo­nie, dit-il, est l'art de connaître les hom­mes et leurs fa­cultés, d’après leurs traits, et la pa­tho­gno­mo­ni­que, l’in­ter­préta­ti­on des pas­si­ons, ou la sci­en­ce qui trai­te des sig­nes des pas­si­ons.

Cette étude cer­tai­ne­ment at­trac­ti­ve en el­le-même peut, en effet, ser­vir de hase à l’ex­pres­si­on cinéma­to­grap­hi­que, en être, en quel-

Deux aran­des et bel­les poupées.

que sorte le solfège. La gym­nas­ti­que des mus­cles fa­ci­aux que l’on peut éta­blir sur ces données, est utile pour ob­te­nir la sou­ples­se et la mo­bi­lité du mas­que; mais la con­nais­san­ce la plus ap­pro­fon­die de cette méthode ne suf­fit pas à créer un ar­tis­te, car une ex­pres­si­on ob­te­nue sci­en­ti­fi­que­ment, si elle peut être juste, ne sera ja­mais émou­van­te; elle man­que­ra de sim­pli­cité, de spon­tanéité et de vie et sem­ble­ra plutôt être une gri­ma­ce.

L’ap­pareil de -pri­se de vues en­re­gi­stre les nu­an­ces les plus fu­ga­ces; il est donc in­dis­pen­sa­ble, qu’à l’in­stant où il « tour­ne », l’ar­tis­te ne se préoc­cu­pe d’au­cu­ne autre chose que de la pensée de « son per­son­na­ge ». il n’y a nulle place pour la si­en­ne prop­re; à ce mo­ment, il ne doit exer­cer-au cun contrôle sur le mou­ve­ment de ses mus­cles qui doi­vent agit' in­con­sciem­ment dans le sen­ti­ment voulu, et ne per­met­tre & son es­prit au­cu­ne cri­ti­que.

Si quel­que fait extérieur vient le dis­trai­re de cela, quand même il se­rait un vir­tu­o­se do l’ex­pres­si­on sci­en­ti­fi­que, son jeu figé ne don­ne­ra au­cu­ne émo­ti­on. Or,, le prin­ci­pe même d’un art, quel qu’il soit, est d'émou­voir!

Néan­moins, il se­rait sou­hai­ta­ble de voir d’aussi sub­ti­les et complètes métho­des de tra­vail, join­tes à des exer­ci­ces d'ob­ser­va­ti­on; de­venir la base so­li­de des études d’Art cinéma­to­grap­hi­que. Chris­ti­a­ne WA­Ol­lE.

UH AUTDE IBDjOII

Pas­sez en revue la série de types présentés sur ces pages: ne sem­blent-ils pas cu­eil­lis dans. les mi­li­eux les plus di­ver­gents de la société, ap­par­te­nir à des mon­des complète­ment différents, et pour­tant, tous ces hom­mes ne font qu’un; sous le mas­que pa­ti­bu­lai­re du ma­te­lot aviné, sous les traits pen­sifs du sa­vant, sous la face atone du club­man, sous le re­gard in­spiré de l’ar­tis­te, sous l’ex­pres­si­on résignée du tra­vail­leur ma­nu­el, c’est le même phy­si­que qui ser­vit de .base; un seul homme in­car­ne ces di­vers rôles, l'ac­teur Rogge.

Cet « homme aux cent vi­s­a­ges », d’une décon­cer­tan­te ha­bi­leté dans l’art du ma­quil­la­ge, est l’émule du célèbre Frégoli qui, en moins de quel­ques se­con­des, par­venait à in­car­ner les per­son­na­ges les plus différents; il est vrai que l’ar­tis­te cinégrap­hi­que a plus de temps pour soig­ner sa tenue, mais aussi que l'on songe au ta­lent qu’il lui faut, non seu­le­ment pour ren­d­re les mar­ques extéri­eu­res des di­vers per­son­na­ges, mais en­co­re pour rem­plir tout le rôle dévolu à ceux-ci et cam­per chaque ca­ractère.

C’est dans Le Doc­teur Ma­bu­se que Rogge trou­ve l'em­ploi de ses ex­tra­or­di­nai­res fa­cultés. Rap­pel­ons qvie ce film nous bros­se un ta­bleau frap­pant de cer­tai­nes

mœurs mo­der­nes, dans l'avi­dité des pas­si­ons déchaînées et la re­cher­che con­stan­te de plai­sirs et de jouis­san­ces.

Le doc­teur Ma­bu­se est la per­son­ni­fi­ca­ti­on de tous ces in­stincts per­vers. 11 est le type choi­si dans le­quel se trou­vent con­cen­trés tous les vices de l’heure présente. Tri­cheur au jeu, hyp­no­ti­seur, bo­ni-men­teur, fàux-mon­nay­eur, mer-can­ti, spécu­la­teur en bour­se et em­poi­son­neur, il évolue, jong­lant — selon sa prop­re ex­pres­si­on — avec les vies ji­um­ai­nes et se ser­vant des gens au ha­sard de ses be­soins ou des coups à faire.

Les pre­miers plans du doc­teur Ma­bu­se se li­vrant à ses exer­ci­ces d’hyp­no­se et ten­tant de pa­ra­ly­ser le pro­cu­reur général, at­teig­nent au plus haut degré d’émo­ti­on, et le spec­ta­teur fris­son­ne en voy­ant cette tête fas­ci­na­tri­ce aux yeux do­mi­na­teurs s'avançant vers lui et pro­gres­sant sans cesse avec toute la per­sis­tan­ce d’une ob­ses­si­on.

Mais puis­que nous met­tons en va­leur le jeu sa­vant de cet autre Frégoli qu’est l’ac­teur Rogge, re­mar­quons qu’il fut par­ti­cu­lièrement se­condé par l’in­ter­préta­ti­on toute entière et par une mise en scène très bien com­pri­se.

M. Ber­nard, entre au­tres, en pro­cu­reur général, s’est montré per­su­a­sif et a ob­te­nu de bons ef­fets.


Une scène sai­sis­san­te est jouée par ces deux ac­teurs, lorsqu’au club le Doc­teur Ma­bu­se, re­con­nais­sant son ad­ver­sai­re, tente de l'hyp­no­ti­ser et con­cen­tre sur lui toute son éner­gie. Près de suc­com­ber ce­pen­dant, le pro­cu­reur général, fait un der­nier ef­fort et réussit à s'ar­ra­cher à la. con­train­te hyp­no­ti­que.

Parmi les au­tres in­ter­prètes, Mlle de Nis­sen, qui tient le rôle de Cara Ca­roz­za, est digne d’éloges pour toute la sincérité dra­ma­ti­que qu’elle a su témoig­ner.

Il est aussi des scènes de masse comme cel­les d’une journée de haus­se en Bour­se par exem­ple, dont l’ani­ma­ti­on est im­pres­si­on­nan­te et des aperçus de ca­ba­rets de nuits et au­tres de­meu­rant des pein­tu­res fidèles où plane le mystère et qu’il­lu­mi­nent des ef­fets de lumière vrai­ment sur­pren­ants.

Les décors sont cu­ri­eux et . con­sti­tu­ent un fort beau tra­vail.

Le décou­pa­ge de Thea V. Har-bou ac­cu­se un écri­vain expéri­menté.

Grâce à ces fac­teurs com­binés, l’ac­ti­on ne décroît pas un in­stant, et ceci tient sur­tout au décou­pa­ge et à l’ac­cu­mu­la­ti­on heu­reu­se de faits et d’événe­ments dans un es­pa­ce de temps re­la­ti­ve­ment mesuré. Tel qu’il est traité, le « Doc­teur Ma­bu­se » est plein d’ef­fets dra­ma­ti­ques

qui seront des plus puis­sants qu’il nous ait en­co­re-été donné de voir.

L’émo­ti­on est in­ten­se au point de por­ter le spec­ta­teur à per­d­re ha­lei­ne et ce jusqu’au mo­ment où le Doc­teur Ma­bu­se, su­per­hom­me à l’es­prit ma­gi­que et à l’éner­gie fa­rou­che, vient s’écrou­ler après avoir joué avec désin­vol­tu­re et spéculé sur les cho­ses et les gehs.

Nous ne sa­vons si Rogge, le deus ex-ma­chin» de cette at­ta­chan­te ave­n­tu­re, s’est complète­ment con­sa­cré au tra­vail de stu­dio; mais dans les rôles de per­son­na­ges dou­bles comme M. Jekill et le Doc­teur Hyde, nous est avis qu'il est appelé à ren­d­re de sig­nalés ser­vi­ces.

de nous, le mime des premières années du cinéma - en­fant, imi­tant puéri­le­ment les ges­tes fa­mi­liers du per­son­na­ge dont il au­rait dû faire com­pren­d­re le ca­ractère, ren­dant par des ges­tes con­ven­ti­on­nels — tou­jours les mêmes — le peu d’idées qu’il lui était donné d'ex­pri­mer. Rogge, l’homme aux cent vi­s­a­ges, con­ti­nu­ant à l’écran la manière de Fre­go­li, va peut-être per­fec­ti­on­ner un genre, une spéci­a­lité; il sera peut-être un des pre­miers ar­tis­tes aux mul­ti­ples as­pects, dont la pos­ses­si­on sera préci­eu­se pour la réali­sa­ti­on de cer­tai­nes ban­des.

EMCÉ.

1UT0-F1« DU­CA­NO­LA FE­DAIM

MI­CHEL MAT­THYS

16, Rm d« stMMrt, BRUXEL­LES Téléphone: 153.92

10,000 fran­cs de prix en espèces Nom­breux prix en na­tu­re

Con­cours de la CFem­me cBel­ge la plus Pelle et la plus Pho­togénique

Malgré la bonne vo­lonté évi­den­te, de mil­liers de jeu­nes fil­les s'of­frant chaque jour pour l’in­ter­préta­ti­on de films, il est sou­vent dif­fi­ci­le aux met­teurs en scène de trou­ver un élément réunis­sant tou­tes les qua­lités dési­ra­bles pour faire une bonne ar­tis­te cinéma­to­grap­hi­que.

Pour per­met­tre aux fem­mes bel­ges, qui se croi­ent des dis­po­si­ti­ons pour la carrière des stu­dios, de se faire connaître et s'as­su­rer peut-être un ave­n­ir bril­lant, CINÉ-RE­VUE a décidé d'or­ga­ni­ser le Con­cours de la femme la plus pho­togénique.

Cette compéti­ti­on intéres­se­ra tou­tes les clas­ses de la société, puis­qu’elle don­ne­ra à toute can­di­da­te les mêmes chan­ces de réus­si­te, et que seront ad­mi­ses à con­cou­rir tou­tes cel­les qui sui­vront les données fa­ci­le­ment exécu­ta­bles de son règle­ment.

Ciné-Re­vue fera paraître les port­raits de tou­tes les can­di­da­tes; de plus, les pho­tos ori­gi­na­les des compéti­tri­ces seront réunies dans un album, mis à la dis­po­si­ti­on des met­teurs en scène bel­ges et étran­gers, leur per­met­tant de juger des trésors de beauté et de grâce dont dis­po­se la Bel­gi­que.

Après un pre­mier tria­ge, un cer­tain nom­bre de can­di­da­tes seront représentées à l’écran, et parmi cel­les-ci le pu­blic sera chargé de désig­ner la femme la plus pho­togénique.

Il sera alloué pour ce Con­cours 10.000 fran­cs de prix en espèces et de nom­breux prix en na­tu­re. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­togénique qui aura réuni le plus de suf­fra­ges, sera pro­clamée: La femme belge la plus pho­togénique, et (si elle mon­tre des dis­po­si­ti­ons pour le tra­vail cinéma­to­grap­hi­que) un en­ga­ge­ment lui sera assuré pour tour­ner un grand film.

Règle­ment pour les Can­di­da­tes

1“ Peu­vent pren­d­re part au Con­cours, tou­tes les fem­mes ou jeu­nes fil­les de na­ti­o­na­lité belge, ayant at­teint l’âge de 1& ans au 1er mars 1923, et qui se con­for­meront aux di­rec­ti­ves con­te­nues dans le présent règle­ment.

2° La can­di­da­te fera par­ve­nir à l’adres­se de Ciné-Re­vue:

a) Deux de ses port­raits, l’un de face, l’autre de pro­fil, for­mat car­te-pos­ta­le, mais de telle sorte que le vi­s­a­ge ait au moins deux cen­timètres de hau­teur;

b) Le bon è déta­cher de Ciné-Re­vue, dûment rem­pli (voir page 13). L’en­ve­lop­pe, con­te­nant port­raits et bon, devra por­ter à l’adres­se sui­van­te: CINÉ-RE­VUE, 10-12, rue Char­les De­cos­ter, Bruxel­les, et l’in­di­ca­ti­on: Con­cours de la femme belge la plus pho­togénique.

5 Les en­vois dont il est fait men­ti­on à l’ar­ti­cle 2 seront reçus à par­tir du 1*" mars jusque et y com­pris le 15 mai 1923. — Passée cette date, nulle can­di­da­tu­re ne sera prise en con­sidéra­ti­on. Au fur et à me­sure de leur récep­ti­on, les port­raits des can­di­da­tes paraîtront dans Ciné-Re­vue.

4° Un jury com­posé de: Trois cinéma­to­graphis­tes; trois ar­tis­tes bel­ges; trois écri­vains ou jour­na­lis­tes bel­ges, sera chargé de faire un pre­mier tria­ge dés mil­liers de can­di­da­tu­res, et de désig­ner 20 can­di­da­tes parmi lesquel­les le pu­blic belge sera, chargé d’élire la femme belge la plus pho­togénique.

Ces 20 can­di­da­tes seront con­vo­quées aux frais de Ciné-Re­vue, pour être filmées; elles seront, en effet, présentées à la fois à l’écran et dans les numéros de Ciné-Re­vue, de manière à fa­ci­li­ter le choix des vo­tants.

Mar­qui­set­te Bosky

Renée Syl­vai­re


QUEL­QUES CAT­M­DA­TES POUR LE CO'ÎCOUPS

DE LA FEMME BELGE LA PLUS BELLE DT LA PLUS PEI­O­TOGÉniQ.​UC

Voici les prémices de cette ample mois­son, que Ciné-Re­vue s'est plu à faire parmi toute notre po­pu­la­ti­on fémi­ni­ne. Ce pays — le nôtre —grand dans les arts, ne le se­rait-il pas en cette ex­pres­si­on synthétique de tous les arts, qu’est le cinéma,- ne for­mer­ait-il pas les in­ter­prètes dig­nes de tra­d­ui­re l’in­spi­ra­ti­on de nos écri­vains et poètes, pein­tres des états d'âme et ana­lys­tes des ac­ti­ons hu­mai­nes?

Ciné-Re­vue, en com­mençant sa; compéti­ti­on, sa­vait que son pro­jet trou­ver­ait un large écho dans tou­tes les clas­ses de la société belge; sa­vait qu’il par­viendrait à prou­ver qu’il y a, dans nos vil­les fiévreu­ses, ou au fond des pai­si­bles bourgs, tels types de fem­mes, dont la grâce, la mo­bi­lité d'ex­pres­si­on, — la pho­togénie — pou­vait se me­surer avec les qua­lités des ve­det­tes les plus fêtées.

Et à par­tir de ce jo donc, comme -vous l’avons pro­mis, se présen­te­ra uux yeux du 1 eur de.​notre r un bou­quet renou­velé sans cesse des fleurs les plus cap­ti­van­tes; puis quand elles auront tou­tes passé dans nos pages, le jui y de notre con­cours re­tien­dra une vingtai­ne des plus intéres­sants types de fem­mes et jeu­nes fil­les, et les con­viera à pas­ser à l’écran, en vlie du clas­se­ment final. Ce der­nier sera, comme nous l’avons dit, as­f­juré par les soins du grand pu­blic lui-même. Ce sera pour tous l’oc­ca­si­on de col­la­bo­rer à l'éclo­si­on du cinéma belge, en lui décou­vrant de bon­nes in­ter­prètes; ce sera pour les can­di­da­tes el­les-mêmes le moyen d’acquérir succès et no­to­riété, et de se voir peut-être ou­vrir toute gran­de la carrière du stu­dio.

A cel­les qui nous ont fait déjà par­ve­nir leur photo ac­com­pagnée du bon de par­ti­ci­pa­ti­on, comme à cel­les qui, plus crain­ti­ves, ne se déci­deront qu’en voy­ant ap­pa­raître au­jourd'hui les pre­miers port­raits des can­di­da­tes, nos meil­leurs vœux de réus­si­te. LA DI­REC­TI­ON.

Miss LUCY

Lily DON­NER

Su­zan­ne GOOS­SEN

Jenny GOOS­SEN

Ger­mai­ne BIEN­VE­NU

Mary BURG­MEY­ER

Mar­cel­le GRÉGOIRE

Loui­se VAN EECK­HOUT

J. V. ROM­PA­EY

Marie MOU1N


ii

Ger­mai­ne DA­ROUX

DE LA FEMME BELGE LA PLUS BELLE ET LA PLUS PHO­TOGÉNIQUE

QUEL­QUES

CAN­DI­DA­TES

POUR LE

CON­COURS

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PI­A­NOS RO­NISCH

. —. MI­CHEL MAT­THYS

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Quand Jim Rit­tens­haw eut la preu­ve cer* laine de la tra­hi­son de sa femme et de son vieil ami Dick, le com­pag­non des jours an­ciens à l’Uni­ver­sité dp Har­vard, il n’écouta que sa colère et bon­dit plutôt qu’il ne courut jusqu’au club, f Dick des­cen­dait l’es­ca­lier, en route vet's ie ren­dez-vous d’amour.

Un col­lo­que rapi­de.

Dick Des­borough et sa fille Betty,

Des mots vi­o­lents.

Un coup de feu.

Le ca­da­vre de Dick rou­lait sur les mar­ches.

— Vous avez tué votre meil­leur ami, Jim, lui dit un ca­ma­ra­de de club, l’écri­vain Har­vey.

Ce sont aussi les meil­leurs amis qui vous tra­his­sent, répli­qua le ban­qui­er.

Mais voici que soud­ain, tan­dis que la po­li­ce, ac­cou­rue, s'em­pa­rait du meur­t­rier et que les gen« du club re­le­vai­ent le ca­da­vre, voici qu’au des­sus du corps matériel de Dick Desb­prough. une ombre lu­mi­neu­se et transpa­ren­te sor­tit du ca­da­vre, image réelle et im­pondérable, d’une

res­sem­blan­ce par­fai­te avec, le mort, corps im­pal­pa­ble, corps as­tral flot­tant, in­vi­si­ble généra­le­ment aux yeux des vi­vants et qui sem-

Les Deux amants.

Walt -s’éton­ner d’être là sur les mar­ches de cet es­ca­lier trou­blé main­te­nant d’un grand tu­mul­te.

Mystère pro­fond des cji­o­ses de l'aii-delà!

Qui nous révélera ja­mais les ef­fets et les cau­ses, les étapes des sur­vies, les longs che-

Le dou­ble de Dick et Jim le meur­t­rier.

min des âmes en mar­che vers la paix défi­ni­ti­ve et la lumière in­vi­si­ble?

Jim avait-il perçu la présence de l'ombre de son ami, main­te­nant sa vic­ti­me? Non, sans doute. Le fris­son qui agi­tait tout son corps

Pi­a­nos FEU­RICH A

MI­CHEL MAT­THYS

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12 n’était que la réac­ti­on du meur­tre. L'Ombre n’avait pas eu la puis­san­ce de faire sen­tir sa présence.

Il était trop tôt.

Et voici que l'Ombre s’en alla.

Là-bas. dans la cham­bre du ren­dez-vous d’amour, où Daisy Rit­tens­haw at­ten­dait, son amant, l’Ombre al­lait-el­le pou­voir se matéri­a­li­ser jusqu’à se mon­trer aux yeux de l’aimée?

Daisy at­ten­dit long­temps, dans une inquiétude, (gran­dis­san­te.

Par­fois, il lui sem­blait qu’une in­flu­en­ce, amie pénétrait jusqu’au fond d'el­le-même. Elle vou­lait crier: Dick! Dickt Mais tout se pas­sait comme dans un rêve, quand on éprou­ve la sen­sa­ti­on d’une chute dans l’abîme et que l’on veut ap­pe­ler au se­cours et que la bou­che ou­ver­te, sche d’an­gois­se, est in­ca­pa­ble de proférer un son.

Le ca­ta­fal­que fleu­ri

Ainsi, Daisy se te­nait dans la cham­bre, at­ten­ti­ve au moind­re souf­fle, in­ca­pa­ble pour­tant de voir l’Ombre qui rôdait au­tour d’elle et ne par­venait pas à mar­quer sa présence par quel­que chose de tan­gi­ble.

Daisy s’émut, pour­tant et tomba évan­ouie.

L’Ombre con­ti­nua sa route.

Elle entra dans la mai­son qui était la si­en­ne, la mai­son de Dick Des­borough.

A son ap­pro­che, sa fille Betty, fil­let­te cu­ri­eu­se et précoce, aux sens affinés, à la sen­si­bi­lité ma­la­di­ve, éprou­va soud­ain comme une révéla­ti­on.

— Père! s’écria-t-el­le.

— Il est mort, ma pau­vre en­fant, dit Hélène Des­borough, sa mère.

— Mais je le vois!

Pau­vre pe­ti­te, re­prit Hélène en ca­res­sant la jolie tête ef­frayée, pau­vre pe­ti­te orp­he­li­ne. Dick est mort. Har­vey nous a dit le ter­ri­ble drame. Mon pau­vre Dick, tout de même, que j’ai tant aimé!

Hélène de­vant le cru­ci­fix.

Et l’Ombre se pen­chait, en­ve­lop­pait de sés bras in­vi­si­bles Hélène, pleu­ran­te et désolée.

Ah! quand nous éprou­vons par­fois de ces-en­vies de per­cer les ténèbres, d’en­fer­mer dans nos bras le souf­fle de l’air, n’est-ce pas aussi une ombre des nôtres qui est penchée sur nous, pour nous aver­tir et nous gui­der?

Som­bre mystère!

Et comme elle doit, être atro­ce la si­tu­a­ti­on de ce Dou­ble qui échap­pe aux sens des corps et qui ne par­vient pas à éveil­ler d’une f&çoh complète les fa­cultés de l’âme em­pri­sonnée!

L’ombre de Dick sor­tit de nou­veau.

Où pour­rait-el­le donc faire sen­tir son in­flu­en­ce?

Or. Daisy et Hélène, cha­cu­ne de son côté, se ren­dait au tem­ple, por­tant des fleurs au ca­ta­fal­que de l’as­sas­siné.

Là en­co­re l’Ombre sur­git soud­ain des­vant les deux fem­mes. L’Ombre voud­rait par­ler.

C’est Hélène qui parle.

Elle mon­tre un grand Christ, pendu à la-mu­rail­le.

SE­CU­RI­TE

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— Le seul es­poir, dit-el­le à sa ri­va­le, le seul moyen de nous con­so­ler est en Lui.

Daisy se­coue la tête.

Hélène va vers la croix où tous les in­con­solés trou­vent le repos, la paix, le calme dans la prière.

Elle s’avan­ce.

Soud­ain elle se re­dres­se. Elle a senti pas­ser sur elle quel­que chose comme un souf­fle froid. Mais elle ne voit rien. Elle ne voit pas le Dou­ble qui se préci­pi­te et voud­rait l’écar­ter du Christ. Elle se pros­ter­ne.

Hélas! elle rie trou­ve pas de prière. Il lui sem­ble qu’elle est aban­donnée de Dieu et des hom­mes. Et une gran­de an­gois­se l’en­ve­lop­pe comme le froid d’une som­bre nuit sans étoi­les.

Daisy est sor­tie du tem­ple.

Elle non plus n’a pas deviné la présence de celui qu’elle ai­mait.

Elle sort, toute à sa dou­leur in­con­solée.

Elle mar­che comme dans une sorte de som­meil hyp­no­ti­que.

Elle écoute à peine Har­vey qu’elle a ren­con­tré et qui lui dit:

— Ma­da­me, n’ôubi­iez pas que Jim, votre mari est en pri­son. Il va pas­ser en ju­ge­ment.

Vous seule pou­vez le sau­ver d’une con­dam­na­ti­on si vous dévoil­ez, en vous ac­cusant, le mo­bi­le du meur­tre.

— De quoi vou­lez-vous, cfue je m’ac­cu­se, Har­vey? répond Daisy.

—Vous le savez, Ma­da­me, vous le savez très bien, re­prend gra­ve­ment l’écri­vain. Vous seule pou­vez le sau­ver.

(A sui­vre) Jean BLAI­SE.

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Ar­mand du Ples­sy, en­touré de quel­ques in­ter­prètes de La Garçonne

" La Garçonne " à l'écran

— Non! ce n'est pas pos­si­ble!

— Il paraît que si. C'est non seu­le­ment pos­si­ble, mais on tour­ne le trop fa­meux roman de Vic­tor Mar­gu­e­rit­te au stu­dio d’Epi­nay, et c’est un de nos com­pa­tri­otes, M. Ar­mand du Ples­sy, qui a été chargé par M. Mo­ri­aud de la dif­fi­ci­le mis­si­on de met­tre en scène cette oeu­vre dont nous ne vou­lons rien dire d’autre sinon qu elle a déchaîné en Fran­ce le scan­da­le que l’on sait.

M. Ar­mand du Ples­sy, qui a tourné déjà plu­si­eurs films intéres­sants et dont la carrière cinéma­to­grap­hi­que s’avère plei­ne de pro­mes­ses, a-t-il tort ou rai­son dans le cas présent f

Sans être prude le moins du monde, on peut craind­re que notre com­pa­tri­ote n’ait com­mis là une er­reur fâche­u­se.

Non que nous le soupçon­ni­ons de cher­cher, ce fai­sant, quel­que succès de scan­da­le. Il soulèver­ait, tant en Fran­ce qu’en Bel­gi­que, un vaste toile de pro­te­sta­ti­on. Et il cau­se­rait un tort énorme à l’art cinéma­to­grap­hi­que.

Mais l’en­tre­pri­se est gros­se de dangers, et l’on sait assez com­ment les meil­leures in­ten­ti­ons sont dénaturées par la pas­si­on.

Tout eh re­gret­tant l’ini­ti­a­ti­ve de notre com­pa­tri­ote, nous ne pren­drons pas fait et cause dans le débat, réduisant pour le mo­ment notre in­ter­ven­ti­on à notre rôle d’in­for­ma­ti­on.

De ce point de vue, nous pou­vons an­non­cer la dis­tri­bu­ti­on des rôles que voici:

Mo­ni­que, Fran­ce Dbe­lia; Mme Ambrât, Renée Car/-, Mi­chel­le, Su­zan­ne Balco; Gi­net­te. Ma­ri­se Dor­val; Mme Le­rbier, Maggy De/val; Lady Spring-field, Stel­la Sea­ger; Hélène Suze, Ninon Bal­za­ny Lu­ci­en­ne, Hélène Pe­tit-, C\éo,Mu­zan­ne; etc.

Régis Bois­se­lot, Tou­lout; Blan­chet, Maupré-, Lu­cien, Jac­quet-, M. Le­rbier, De­neub­qurg: Peer Rys, le dan­seur Ger­lys; Max de Laume, Rau­court-, Vi-gna­bos, Le­c­ler­cq-, baron Plom­bln, De­vers; le pein­tre, Rau­court; (on re­mar­que­ra que notre com­pa­tri­ote tient deux rôles différents dans le film) le mar­quis d’En­tra­gues, Mit­chell; Pier­re des Sou-zai­es, Eric Moul­ton; M. Ambrât, De/monde; l’In­con­nu, Del vigne; etc,

La pho­to­grap­hie sera l’œuvre de M. Em. Re­pe­lin.

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UNE LEÇON DE ’’ONE STEP”

Théodore Burke, un des plus mo­des­tes rou­a­ges des « Aciéries Gar­ton », s’est épris d’une jeune fille nommée Je­an­net­te Muir.

le­an­net­te est orp­he­li­ne, elle vit avec son grand-père, Augus Muir, un vieux méca­ni­cien qui ne possède plus main­te­nant qu'un très petit ate­lier.

Augus Muir a voué à Wil­li­am Gar­ton une haine ter­ri­ble que les années n’ont fait qu’aug­men­ter.

Un jour, Théodore Burke est gra­ve­ment blessé en sau­vant la vie de son pa­tron. Wil­li­am Gar­ton veut témoig­ner sa re­con­nais­san­ce d’une façon écla­tan­te à son sau­veur. Sa­chant qu’il est sans fa­mil­le, il le fait trans­por­ter dans son prop­re ap­par­te­ment et, lorsqu’il est enfin guéri grâce aux soins as­si­dus dont il a été l'objet, il lui pro­po­se de l’adop­ter.

Le voilà, trans­mué en un élégant gent­le­man.

Sa première vi­si­te est pour Je­an­net­te; il ar­ri­ve chez elle dans une luxu­eu­se au­to­mo­bi­le et lui offre un mag­ni­fi­que bra­ce­let, puis se tour­nant vers le grand-père, il lui fait ca­deau d’une su­per­be pipe d’écume.

Le vieil­lard s’étonn, e du chan­ge­ment énorme qui s’est produit dans la si­tu­a­ti­on du jeune homme et lorsqu'il ap­prend qu’il est de­venu le fils adop­tif de l’homme qu’il liait de tou­tes ses for­ces, il lui rend ses ca­deaux et le chas­se de chez lui.

Burke, ne se sen­tant pas le cou­ra­ge de res­ter plus long­temps sans voir celle qu’il aime, va at­ten­d­re le­an­net­te à la sor­tie de sa mai­son et l’emmène à l'insu de son grand-père, faire une pro­me­na­de en au­to­mo­bi­le.

Je­an­net­te en­tre­ra le lend­emain aux « Aciéries Gar­ton » en qua­lité de secrétaire de Théodore et ra­con­te­ra un petit mens­on­ge à son grand-père.

Resté seul avec le­an­net­te, Théodore esquis­se de­vant elle un nou­veau pas de «One Step» qu’on lui a en­seigné la veil­le, et vou­lant le lui ap­pren­d­re, il l’en­la­ce et se met à dan­ser avec elle.

Tout à coup la porte s’ouvre et Wil­li­am Gar­ton ap­pa­raît. Il venait jus­te­ment par­ler à son fils ad­op­lif d’une riche et jolie héritière qu’il veut lui faire épou­ser. 11 s’arrête, médusé par le spec­ta­cle qu’il voit, et très fâché il an­non­ce à le­an­net­te qu’elle'ne fait plus par­tie.de la mai­son. Théodore prend la défense de celle qu’il aime et ne pou­vant faire re­ve­nir Gar­ton sur la me­sure qu’il vient de pren­d­re, il décide de quit­ter la mai­son de son bien­fai­teur, préférant l’amour de le­an­net­te à la for­tu­ne.

Rentrée chez elle, la pau­vre pe­ti­te est obligée de ra­con­ter sa mésa­ven­tu­re à son grand-père et ce­lui-ci fu­ri­eux, prend son cha­peau et sa canne et s’en va chez son en­ne­mi.

Mais Théodore ren­con­tre le vieil­lard et il va immédia­te­ment rejoind­re Je­an­net­te. Tous deux par­tent alors en cou­rant pour rat­tra­per le vieil Augus Muir et l’empêcher de com­met­tre quel­que folie.

Mais les deux hom­mes re­vi­en­nent à de meil­leurs sen­ti­ments, ils rejoig­nent les deux jeu­nes gens dans l’an­ti­cham­bre et. tan­dis qu'ils se récon­ci­lient, Théodore et le­an­net­te se don­nent leur pre­mier bai­ser de fiançail­les.

hi­i­piw il» I an 10 mai

Say it with Music

Fox-Trot

. I. Ber­lin

Revue sci­en­ti­fi­que

The Mis­sou­ri Waltz . S. Cha­pe­lier

Fleur du Mal

Comédie dra­ma­ti­que in­ter­prétée par:

Mlle Ro­bin­ne et Mr Alexan­d­re

de la Comédie Française

Une leçon de ’’One Step”

Comédie gaie avec Ch. Ray dans le rôle prin­ci­pa­le

van 0 loi 10 ïci

1. Say it with Music . .

Fox-Trot

2. f ~ INËTÛ

We­ten­schap­pe­lijk

3. The Mis­sou­ri Waltz . S. Cha­pe­lier

4. Bloem der On­deugd

Dra­ma­tisch tooneel­spel ver­tolkt door:

Mej Ro­bin­ne en Mr Alexan­d­re

der Comédie Française

6 Eene les van “One Step”

Tooneel­spel met Ch. Ray in den hoofd­rol

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Deux films à grand Succès

Her­bert RAWL­IN­SON et Vir­gi­nia VALLI dans

LE SAC NOIR

Comédie dra­ma­ti­que

Les­ter CUNEO dans

TRAQUÉ DANS LES AIRS

Grand drame d’Ave­n­tu­res

EENE LES VAN ’’ONE STEP”

Augus Muir, die door Wil­li­am Gar­ton’s groot­ka­pi­taal tea onder ging in zijn staal­han­del, cn 3» daar­voor zijn rijke me­de­din­ger een on­ver­zoen­ba­ren ** haat toe­draagt, bezit een ver­ruk­ke­lij­ke klein­do­chi ter, Je­an­net­te, voor wie een van Gar­ton’s wcrklie-

1 Ber­lin ** c'en — The­o­door Burke — een vu­ri­ge lief­de beeft op­ge­vat.

V Op ze­ke­ren dag wordt deze The­o­door Eurke zwaar ge­kwetst met zijn pa­troon van een ge­wis­sen •3» dood te red­den. Wil­li­am Gar­ton, die in de ziel wel een goed mensch is, wil zijn dank­baar­heid schit­te­rend be­tui­gen, en we­tend dat Burke een wees is, stelt hij hem voor hom als zijn zoon aan te nemen, wat, na een ze­ke­re aar­ze­ling, aan­ge­no­men wordt.

En nu wordt Burke in een gent­le­man om­ge­too-verd en na een maand noes­te stu­die tot dienst-over­ste be­noemd.

Wan­neer ech­ter Augus Muir ver­neemt wat er met The­o­door ge­beur­de, jaagt hij hem uit zijn huis hem ver­bie­dend nog ooit Je­an­net­te weer te zien. Maar die schei­ding, na eeni­gen tijd, wordt hem toch te zwaar, en hij gaat haar af­wach­ten aan haar huis. Tij­dens een au­to­rit ver­telt zij hem dat groot­va­der ziek en zij zon­der werk is, en er wordt, be­slo­ten dat zij ’s an­der­daags bij hem als se­cre­ta­res­se in dienst zal komen; een over­een­komst waar­van groot­va­der na­tuur­lijk on­kun­dig moet blij­ven.

Den vol­gen­den dag, in het bu­reau, toont hij haar een nieu­we stap van de « One Step » dien hij den voor­avond heeft aan­ge­leerd. De ver­lei­ding wordt te sterk, hij krijgt als een voor­loo­per van den dans­waan­zin, grijpt haar vast en be­gint rond te zwie­ren.

Maar op dat oog­en­blik ver­schijnt plots Wil­li­am Gar­ton, die juist zijn ...​zoon spre­ken wou over een rijk en schoon « boon­tje in ’t zout » waar­mee deze huwen kon... Je­an­net­te wordt uit den dienst ont­sla­gen, en daar The­o­door’s tus­schen­komst ter ver­de­di­ging van het meis­je nut­te­loos blijkt, be­sluit hij het huis van zijn wel­doe­ner te ver­la­ten. Groot­va­der ver­neemt in­tus­schen do waar­heid, en woe­dend trekt hij op zijn vij­and af. The­o­door die den... ra­zen­den grijs­aard heeft ont­moet, snelt met Je­an­net­te naar Gar­ton. Na de twee man­nen, die zich reeds te lijf gin­gen, van el­kaar ge­schei­den te heb­ben, vra­gen de twee ver­lief­den om bij el­kaar te komen... voor eeu­wig. Het oog­en­blik is voor­waar slecht ge­ko­zen, en zij loop­en dan ook een kor­da­te wei­ge­ring on. Maar even kor­daat be­slui­ten zij dan maar over die toe­stem­ming heen te stap­pen. want zij wil­len niet dal de gekke twist der ou­ders hun geluk ver­nie­ti­ge.

De twee man­nen komen tot be­te­re ge­voe­lens, en ter­wijl zij zich ver­zoe­nen, be­zoe­nen de twee be­min­den. in een ver­lo­vings­kus, hun over­win­nen­de lief­de.

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