Programma van 17 tot 22 juni 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#398

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Pur tout ce qui con­cer­ne i'Ad­mi­ni­stra­ti­on, la Rédac­ti­on, la Pu­bli­cité de CI­NE-RE­VUE, s’adres­ser à P Édi­teur, M. J. ME U WISS EN, 70 et 72, rue Char­les De Cos­ter. — Téléphone L. 7678.

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2« Année. — N« 12. — 1022.

VI h VoVMi

Théodore Kos­loff est un homme am­bi­ti­eux. Il est heu­reux, ce­pen­dant, que son am­bi­ti­on ne puis­se être comparée à celle de Mac­beth, le héros de Sha­ke­spe­a­re, que tour­men­tait un même sen­ti­ment. Ce n’est point grâce aux bon­nes oeu­vres des au­tres que Kos­loff espère at­t­eind­re les som­mets de la no­to­riété. Il possède des idéals élevés, et j’en sais beau­coup qui s’avan-ta­ge­rai­ent fort én adop­tant sa pensée clai­re, sa méthode déter­minée d’at­t­eind­re les buts pro­posés.

Lorsque donc cet am­bi­ti­eux jeune homme eut at­teint sa huitième année, un grand désir le prit de de­venir dan­seur mime, et c'est dans sa ville na­ta­le même — à Mo­scou — qu'il fit par­tie du corps de bal­let du Théâtre Impérial. Il passa dix ans sur les plan­ches, sui­vies de cinq au­tres au Théâtre Impérial de Pétro­grad. La première ap­pa­ri­ti­on qu'il fit à Paris fut au­Bal­let du Grand Opéra. Ses per­for­man­ces lui avai­ent dès lors con­quis une telle no­to­riété

qu’en 1910, à son arrivée en Amérique, il avait la réputa­ti­on •d'être le pre­mier dan­seur mime mas­cu­l­in du monde.

Cette am­bi­ti­on plei­ne­ment sa­tis­fai­te, notre ar­tis­te chorégrap­he cher­cha un autre et plus ample champ d’ex­pres­si­on. Grâce à ses re­la­ti­ons ami­ca­les avec Cecil B. de Mille, « su­per­vi­sing - di­rec­tor » des Pa­ra­mount -pic­tu­res, il s’intéressa bientôt aux pro­duc­ti­ons de l’in­ven­ti­on nou­vel­le. Dans le but de faire son ap­pren­tis­sa­ge, il se fit ac­cep­ter comme mem­bre du stock du stu­dio Lasky. Il va sans dire qu'avec son cœur d'ar­tis­te, et sa compréhen­si­on très précise de la pan­to­mi­me, le tra­vail chorégrap­hi­que qu’il four­nit pour l’écran, fut dès le début des plus re­mar­qua­ble.

M. De Mille d'ail­leurs, avait trouvé en Kos­loff un col­la­bo­ra­teur d’une gran­de compétence, au­quel au­cu­ne ques­ti­on d’art n’était étrangère.​Il s'aida donc de l’in­spi­ra­ti­on, de Kos­loff, et en­sem­ble, ils éta­blim­roi­oH Kgi­o­fi

Théodore Kos­loff, aux côtés de Lord Wil­son et de May Mc Avoy (h gau­che, le sabre à la main) dans une Pa­ra­mount-pic­tu­re.


Vue prise du­rant le voy­a­ge de l’ex­plo­ra­ti­on de Shac­kle­ton au Pôle.

rent, ha­g­ards et blêmes, vers un salut in­cer­tain, lui, ferme au mi­li­eu de la com­mo­ti­on générale,

gar­nit son ca­ne­vas et s’en va pour l’édi­fi­ca­ti­on et l’in­struc­ti­on du monde, pren­d­re des vues de ces spec­ta­cle gran­di­o­ses dans leur ter­ri­ble déploi­e­ment? »

Le film d’ac­tu­a­lité con­sti­tue, pour l’his­toi­re, une aide in­com­pa­ra­ble. Plu­si­eurs vil­les ont déjà con­sti­tué des bi­bli­othèques où se re­trou­vent les scènes et les ma­ni­fe­sta­ti­ons dont la cité doit, à juste titre, s'en­or­gu­eil­lir. (Bruxel­les est une de cel­les-là.)

Ainsi que nous l’avons dit ci-des­sus, 1

Un avion allié tombé dans la forêt de Hout­hulst, et re­trouvé par les Bel­ges.

I/ou­vain, d’Ypres, de Reims, après up bom­bar­de­ment, sa­crilège.

Dans les do­cu­ments de l’armée belge — plu­si­eurs pris au péril de la vie des opéra­teurs — nous re­trou­vons nos jass, tou­jours avec le sou­ri­re, lut­tant pour la défense du sol natal. Voy­ez-vous ces pa­trouil­leurs ren­trant d’une sor­tie de re­con­nais­san­ce dans le « no man’s lancf », sep­tem­bre 1918. Ici, un avion allié tombé dans la forêt d’Hout­hulst, lors d’une des of­fen­si­ves et que les Bel­ges ont re­trouvé. Puis, un

états-ma­jors alliés, de 1914 (à 1918, ont re­cu­eil­li des films des plus intéres­sants; cer­tains con­sti­tu­ent un vrai réqui­si­toi­re conti« le mi­li­ta­ris­me al­le­mand.

Ici, nous re­trou­vons le Kai­ser, au mo­ment de sa splen­deur, pas­sant en revue les trou­pes qui al­lai­ent pénétrer en Bel­gi­que et en Fran­ce. Voici en­co­re le sci­eur de bois d’Ame ron­gen au mi­li­eu de son état-ma­jor, les rui­nes de

M. Mauri­ce Ren­ard et Al­fred Ma­chin en po­si­ti­on de prise de vues par le ser­vi­ce cinéma­to­grap­hi­que de l’Armée Française dans les tranchées de la Somme.

poste d’écoute en première ligne, Ypres, 5 juil­let 1918. Là, un as­saut d’in­fan­te­rie belge près de Mer­c­kem, avril 1918. Plus loin, des pa­trouil­leurs, en ram­pant, s’avan­cent dans le ter­rain hérissé d’obsta­cles. Dans le loin­tain, on aperçoit un poste al­le­mand, sep­tem­bre 1918.

Au­jourd’hui fi­gu­re presque tou­jours sur le film le nom de l’opéra­teur.

Ce n’est que jus­ti­ce. Mauri­ce WIDY.

Les pa­trouil­leurs ram­pant sur le ter­rain hérissé d’obsta­cles

Ah! que d’amours de jeu­nes fil­les avons-nous vu naître, con­qui­ses par le port al­tier de nos bra­ves, sanglés dans l'uni­for­me d'or­don­nan­ce; mais ô com­bien re­ve­nues, désen­chantées, après qu’il leur fut ap­pa­ru que * l’habit ne fait pas le moine », ni les bou­t­ons de métal, le gu­er­ri­er et le mari modèle.

Ce fut le cas de la toute char­man­te Flo­ren­ce

Lan­ham, qui, jeune, jolie et for­tunée, s’en­nu­y­ait pour­tant à mou­rir auprès dé ses pa­rents, dans un des plus somp­tu­eux hôtels de New-York; aussi, quand vint la gu­er­re, vou­lut-el­le s’en­ga­ger comme in­fir­mière sur le front français! Dans un vil­la­ge de l’arrière, la jolie Flo­ren­ce fit la con­nais­san­ce du beau ca­pi­tai­ne Sam Gin­niss. Quel­ques jours plus tard, comme cela ar­ri­vait fréquem­ment à cette époque d’ex­cep­ti­on, l’aumônier bénis­sait l'union de ces jeu­nes gens qui se con­nais­sai­ent à peine. Vint la fin des hos­ti­lités: Flo­ren­ce re­gag­na sa pa­trie où elle re­prit sa vie d’antan, sans tou­te­fois avou­er à sa fa­mil­le son ma­ria­ge rapi­de avec un homme dont elle sa­vait tout juste le nom! Ce si­len­ce per­mit à, Wil­li­am Art­kwright, que l’on ap­pe­lait Billy dans l'in­ti­mité, de faire une cour as­si­due à Flo­ren­ce. Très riche, préoccupé uni­que­ment de sa toi­let­te, le jeune homme avait été agréé comme fiancé de leur fille par M. et Mme Lan­ham!

Un soir, à l’im­pro­vis­te, un in­con­nu de­man­da à voir Mme Gin­niss. Il lui fut répondu qu’on ig­no­rait ce nom dans la mai­son de M. Lan­ham. L'in­con­nu fut fi­na­le­ment au­to­risé à re­met­tre à Miss Flo­ren­ce un mes­sa­ge ap­porté de Fran­ce. Et à sa pro­fon­de stupéfac­ti­on, Flo­ren­ce se trou­va eh présence de Sam, son mari, qu’elle croy­ait mort. Alors s’éveil­la dans l’es­prit de la jeune fille un cu­ri­eux sen­ti­ment. Elle avait connu au­tre­fois un bril­lant ca­pi­tai­ne fort bien ha­billé, et elle se trou­vait main­te­nant de­vant un homme vêtu très sim­ple­ment, beau­coup trop même à son gré! Elle en eut honte!

Sam eut vite com­pris ce que sa femme pen­sait de lui, la jeune fille ayant fini par lui avou­er qu'elle n’os­e­rait ja­mais le présen­ter à ses pa­rents qui étai­ent des gens si dis­tin­gués. A quoi Sam répo;. lit u’il ne sau­rait faire aucun mystère de la pro­fes­si­on e son père qui était cor­don­nier! Cet aveu ne pou­vait que con­fir­mer Flo­ren­ce dans sa déci­si­on.

STEL­LA FILM prépa­ra­ti­on complète au cinéma

62, Rue du Lom­bard, Bruxel­les Jules RAU­COURT. ex-lea­diDg man de la “Fa­mous Play­ers-Pa­ra­mouüt,, |


voi du maître d’hôtel de la mai­son pour se faire en­ga­ger par les pa­rents de Flo­ren­ce! La jeune fille eut donc à sup­por­ter le perpétuel con­tact de son mari do­mes­ti­que dans sa prop­re de­meu­re!

Après s’être fait met­tre au cou­rant du métier par son prédéces­seur, ce qui donna lieu à des scènes du plus haut co­mi­que Sam, sous le nom de Wat­kins, de­vint le modèle des maîtres d’hôtel! Mais un soir de grand dîner, le nou­veau ser­vi­teur fut re­con­nu par un invité, le co­lo­nel In­er­ney, qui avait eu sous ses or­d­res le ca­pi­tai­ne Sam Gin­niss.

Le co­lo­nel de­vi­na ce qui se pas­sait et, d’ac­cord avec une amie de la mai­son, résolut de récon­ci­lier le ménage Sam-Flo­ren­ce! Le co­lo­nel of­frit une place d’ingénieur à Sam, qui ac­cep­ta sous réserve d’une récon­ci­li­a­ti­on avec Flo­ren­ce. '

Cel­le-ci, agacée par la présence de Sam chez elle et ne vou­lant pas céder, résolut de se faire en­le­ver par son fiancé Billy et

par­tit av ri en Flo­ri­de, suivi d’ail­leurs par Sam, le co­lo­nel et l’amie, hi*ne Smy­the. Pour ex­ci­ter la ja­lou­sie de Flo­ren­ce, Sam flir­ta ferme,, sous les yeux de la jeune fille, avec Mme Smy­the qui se prêta ai­ma­ble­ment à la su­per­che­rie.

Dans la crain­te de per­d­re son mari, Flo­ren­ce s’avoua vain­cue. La jeune fille congédia son fiancé et, tom­bant dans les bras de son Sam bien-aimé, lui de­man­da un par­don bien vite ac­cordé.

Tho­mas Meighan, l'in­ter­prète prin­ci­pal de cette très bonne comédie, y joue ses rôles d’of­fi­cier, d’nomme or­di­nai­re, et de maître d’hôtel, avec le ta­lent que nous lui con­nais­sons. Il ex­cel­le sur­tout dans son in­car­na­ti­on de do­mes­ti­que im­pro­visé: le pas­sa­ge où il débute à l'of­fi­ce est par­ti­cu­lièrement réjouis­sant. Disons d’ail­leurs que les au­tres ar­tis­tes con­tri­buent tous pour leur

Sam, qui ai­mait sa femme et sa­vait bien être payé de re­tour, se ren­dit comp­te qu’un faux or­gueil était la cause

part à ani­mer cette amu­san­te pro­duc­ti­on, dont la photo est sans défaut, la mise en scène bien con­di­ti­onnée, l’ac­ti­on

ini­ti­a­le de ce mal­en­ten­du. Et lui, ingénieur dis­tin­gué, pour don­ner une leçon d’hu­mi­lité à son épouse, pro­fi­ta du ren­ron­de­ment menée, grâce à un scénario fer­ti­le en déve­lop­pe­ments d’un amu­sant imprévu. EMKA.


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ABEL GANCE

tffWflS­WaWs «I de* ar-tis­tes, le cinéma­to­grap­he aura bientôt été élevé à la dig­nité d’un art, c'est par dés ten­ta­ti­ves sem­bla­bles à cel­les de M. Abel Gance: « J’ac­cu­se » et « La Roue », que ce résul­tat aura été at­teint.

Car il est en­co­re trop d'es­prits re­tors pour lesquels le spec­ta­cle de l’écran est resté entaché d'une irrémédia­ble inféri­o­rité, et, soit ig­no­ran­ce, soit par­ti-pris ou rou­ti­ne, ils ne peu­vent ad­met­tre que oette in­ven­ti­on, toute

méca­ni­que à ses débuts, ait pu faire des progrès appréci­a­bles, pro­p­res à en faire goûter les pro­duc­ti­ons par les clas­ses cul­tivées.

Il est ce­pen­dant indénia­ble que, dans plu­si­eurs cen­tre cinégrap­hi­ques, en Fran­ce, en Suède, en Al­le­mag­ne et aux Etats-Unis, des réali­sa­teurs de films se'soi­ent ap­pli­qués à réha­bi­li­ter le tra­vail de stu­dio, par la résen­ta­ti­on d’œuvres de .va­leur, tra­duisant par l’image animée une pensée phi­lo­so­p­hi­que ou so­ci­a­le, et ce avec des moy­ens de tech­ni­que d’in­ter­préta­ti­on dont ne peut dis­po­ser aucun autre art. Nous avons vu, au cours de précéden­tes chro­ni­ques, l'ef­fort qui fut tenté dans ce sen er. Amérique, non sans succès; nous avons dit la haute con­cep­ti­on qu’avait du cinéma le grand Sjo­strom; nous avons dit ce qui était tenté par les Del.​luc, les Dulac et quel­ques-uns des nôtres parmi les meil­leurs ani­ma­teurs. Dans cette lignée de vrais ar­tis­te« de l’écran, Abel Gance oc­cu­pe, à bon droit, une des pla­ces les plus en vue.

Hugo et S,hakes[veare, Ibsen, Spi­u­o­sa, Nietzd­he et Con­fu­ci­us: ce sont les œuvre« de ce« géants que hanta la cu­ri­o­sité cher­che­u­se de Gance avant qu’il se dévouât aux. pro­duc­ti­ons du stu­dio. Il n’y a rien là de pa­ra­doxal: le cinéma est digne de s'in­spi­rer du génie des grands cer­veaux de tous les temps, comme ceux-ci se doi­vent d’aider à l’évo­lu­ti­on dans le sens ar­tis­ti­que d’une des plus ex­tra­or­di­nai­res des in­ven­ti­ons mo­der­nes. (

La gu­er­re a in­spiré à Gan­ce-: « J’ac­cu­se »;

La prépa­ra­ti­on mi­nu­ti­eu­se d’un pre­mier plan dans une Pour la prise de vues on avait monté sur wa­gons une sta­des scènes de mou­ve­ment du film. Une rixe ou ca­ba­ret tion élec­tri­que complète et au­to­no­me ca­pa­ble de four­nir les des "Gu­eu­les noi­res». mil­liers d'ampères néces­sai­res à l'éclai­ra­ge des décors. On

voit ici le dépla­ce­ment d'un de ces wa­gons.

Par une fenêtre de la mai­son de Sidif. Les décou­ver­tes. Au pre­mier plan, le poète Bi­ai­se Cen­drars, 1 as­sis­tant d Abel Gance dans la Æoue.

c’est une œuvre d’unie sin­gu­lière puL- tance évo­ca­tri­ce et qui unit la per­fec­ti­on ma­te­riel­le à des moy­ens d’ex­pres­si­on peut-être ja­mais at­teints de­puis; et c’est une œuvre qui se déroule comme une fresque mou­van­te, animée par des sen­ti­ments hu­mains.

Dans quel­ques mois, une pro­duc­ti­on née du souci de réali­ser un- pro­jet long­temps ca­ressé, paraîtra a l’écran. Abel Gance a voulu, dans un film, « op­po­ser le ma­chi­nis­me mo­der­ne à l’art an­ti­que ». « La Roue » est le nom de cette réali­sa­ti­on, dont le scénario, dans la pensée première de son au­teur, de­vait se dérou­ler, d’une part, dans le nou­veau con­ti­nent, de l’autre, au mi­li­eu des ri­ches­se« archéolo­gi­ques d’Ii­a­lie. Mais la lec­tu­re du « Rail » de Pier­re Hamp, décida Gance à pren­d­re pour per­son­na­ge prin­ci­pal — si l’on peut dire — la lo­co­mo­ti­ve. Puis, par ia « Bête hu­mai­ne ». de Zola, il con­nut cette sorte de sen­ti­ment qui lie ll­hom­me à la ma­chi­ne qu’il ailme et la lui fait con­sidérer bientôt comme un être sen­si­ble.

La prépa­ra­ti­on d'une scène co­mi­que du film. Miss Ivy Close, la ve­det­te de la pro­duc­ti­on.

Créer des con­tras­tes vi­o­lents des deux cou- U leurs qu’offre l’écran, ce fut un des buts de Fau­teur. Le noir lui était four­ni par le char­bon, la fumée, les ma­chi­nes; le blanc par les cimes nei­geu­ses, les va­peurs diapha­nes, les nuées qu’ir­ra­die le so­leil. Pour cadre à ces éléments, le bal­last d’une ligne de che­min de fer, avec ses dépôts de lo­co­mo­ti­ves, ses gares som­bres, ses rails bordés de cendrée; et tout cela se déta­chant en arêtes vives sur un fond d'im­ma­culée blan­cheur, le Mont Blanc.

Par­lons de la manière dont fut tourné cette œuvre, née sur le sol français, avec de in­ter­prètes français, parmi lesquels nom­bre’ de bra­ves gens pris sur le vif, dans l’exer­ci­ce ' de leurs oc­cu­pa­ti­ons ha­bi­tu­el­les, à l’en­tour des gares ou au long des rails. Abel Gance, ayant en effet be­soin d’une fi­gu­ra­ti­on aines dante, n'hésita pas à faire appel à une corn

La mai­son de Sidif. Le prin­ci­pal décor de la première par­tie. On dis­tin­gue le pla­teau mo­bi­le qui per­met les éloig­ne­ments et les rap­pro­che­ments pro­gres­sifs pour les gros plans.

pag­nie de chemins de fer, la P.-L.-M., qui lui per­mit, avec la meil­leu­re grâce, d’user de son per­son­ne et de son matériel. Je ne sais si MM. de Kem­pe­neer, Flon ou Du Ples­sy ont ja­mais fait sem­bla­ble de­man­de à l'une de nos ad­mi­ni­stra­ti­ons, mais on ne prévoit ce qui au­rait été répondu à nos met­teurs en scène bel­ges çn pareil cas. Quoi qu’il en soit, il fut per­mis à M. Abel Gance de s'in­stal­ler à de­meu­re dans la gare des mar­chan­di­ses de Nice, à proxi­mité du grand dépôt, et d’édifièr son décor entre les voies mêmes du che­min de ter, les trains pas­sant con­stam­ment à portée de main de« opéra­teurs. Le per­son­nel de la com­pag­nie four­nit une fi­gu­ra­ti­on « vraie »; des per­spec­ti­ve« de rails, des mou­ve­ments de con­vois pris sur le vif achevèrent de créer une at­mos­phère pit­to­resque et réelle. Les pri­ses de vues à Nice durèrent six mois, après quoi, c’est


Une prise de vues dans le décor du ca­ba­ret entre les voies ferrées, à Nice.

Le décor du ca­ba­ret. Vue mon­trant les décou­ver­tes vraie! sur la vie in­ten­se du rail. Tou­tes les scènes du film ont ainsi été tournées dans les lieux exacts de l’ac­ti­on.

dans la mon­tag­ne que vin­rent s'in­stal­ler opéra­teurs et ar­tis­tes.

Au col de Volaa fut con­struit le der­nier décor. L’extérieur était une de ces ca­ba­nes tra­pu­es, au toit fait de blocs d’ar­doi­se; pour arrière-plans, d'ad­mi­ra­bles décou­ver­tes » que rien n’en­tra­vait; car où cela fut jugé néces­sai­re, ne fit-on pas dépla­cer les po­teaux télégrap­hi­ques et démolir uue gare de fu­ni­cu-fai­re? En eût-on pu faire au­tant, en Bel­gi­que, au nom du Septième art?

Aux gla­ciers des Bos­sons, comme à celui de Bi­an­nas­say, on tour­na à de ver­ti­gi­neu­ses al­ti­tu­des, où nul ap­pareil de prise de vues n’avait en­co­re mis le pied. Le met­teur en scène, en ces ave­n­tu­res péril­leu­ses, avait tenu là ne s'en­tour­er que de col­la­bo­ra­teurs mas­culins, à l’ex­cep­ti­on tou­te­fois de miss Ivy Close, dont â’éloge spor­tif n'est plus à faire. La jolie in­ter­prète fail­lit d’ail­leurs être vic­ti­me de son au­dace, un jour que, tombée dans une cre­vas­se, elle au­rait été entraînée jusqu’au bas de la côte ou en­se­ve­lie dans les nei­ges, si un guide ne s’était porté à son se­cours.

On tenta même de gra­vir le Mont Blanc et

de bra­quer l’ap­pareil de prise de vues à son som­met. Abe! Gance, miss Ivy Close et M. de Gravon­ne, outre les opéra­teurs et les gui­des, quittèrent Cha­mo­nix pour gra­vir la fi ère ' crête du miont. Mais la tempête, la hau­teur des nei­ges, le froid et sur­tout l'avalan­che qui man­qua d’en­se­ve­lir la pe­ti­te trou­pe, déter­minèrent les gui­des là re­non­cer à l’expédi­ti­on, qui n’alla pas plus avant que le « Petit. Pla­teau ».

Cent cin­quan­te mille mètres de pel­li­cu­le avai­ent été im­pres­si­onnés, con­sti­tu­ant 1,755 plans ou frag­ments de scène. Après le tra­vail d'as­sem­bla­ge, néces­si­tant une sélec­ti­on mi­nu­ti­eu­se et sévère des scènes, on ne garda que trois mille mètres de film. Mais aussi, par cela même qu’il avait été pos­si­ble de choi­sir dans une matière aussi abon­dan­te, les quel­ques / mil­liers de mètres re­te­nus con­sti­tuèrent une' œuvre uni­que, d’une rare beauté, d’une in­tens’ sité ex­tra­or­di­nai­re. Gance, une fois de plus, avait montré au monde ce que peu­vent l’ima­gi­na­ti­on et le tra­vail français mis au ser­vi­ce du plus glo­ri­eux des arts et des in­ven­ti­ons mo­der­nes. MAR­NIX.

CHAM­PAG­NE CA­ZA­NO­VE

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Oïl. de CA­ZAK­T­OVZ

Fondée à AVIZE en 1811

Agent général dépo­si­tai­re pour la Bel­gi­que et le Congo:

Léon de BUE­GER RlŒ:.Tïï““

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LE VRAI DANGER. - LE VRAI REMÈDE.

Quel­qu’un, que j’ap­pel­le­rai l’in­dis­cret, con­tait l’autre jour cette his­toi­re dans un cer­cle d’amis:

« Con­nais­sez-vous « Way down East? » C’-w la dernière pro­duc­ti­on de Grif­fith qui

s’élève aux régions les plus se­re­mes. C'est un film en tous points re­com­man­da­ble aux pen­si­on­nats de de­moi­sel­les. Et l’on pou­vait espérer que les mem­bres de la Com­misi­on de contrôle des films al­lai­ent, à l’una­ni­mité, don­ner

ait été présentée en Bel­gi­que. Si vous n’avez pas vu « Way down East », vous avez admiré tout au moins quel­que autre œuvre du grand met­teur en scène améri­cain: « Le Lys brisé », .« Le Roman de la Vallée heu­reu­se », « Une Fleur dans les Rui­nes » ou « La Rue des Rêves ». Vous savez que Grif­fith, idéalis­te pro­tes­tant, pu­ri­tain même, n’est pas sett­le­ment un créateur de pure beauté, mais en­co­re un mo­ra­lis­te, qui voit dans le ciné un moyen de pro­pa­gan­de pour les précep­tes sacrés. Vous savee qu’il com­bat les cu­ri­o­sités mal­sai­nes sur quoi trop de scéna­ris­tes spécu­lent. Vous savez qu’il prend soin de ca­cher, chez ses In­ter­prètes fémi­ni­nes, ce que d’au­tres mon­trent trop vo­lon­tiers.

Dans « Way down East », son idéalis­me

beux jobs ta­bleaux de „ La Rue des Rêves „ • de Grif­fith.


iâ à cette pro­duc­ti­on le « visa » libéra­teur. Ils n’ont pas déçu cette espérance. Mais voici que M. le prési­de­nt de la dite com­misd­son s’avise de con­tem­pler le chef-d'œuvre de Grif­fith, car il «’agit d’un chef-d’œuvre. Quel­le mu­si­que, mes amis! M. le prési­de­nt est de­venu tout rouge, — du moins, je le sup­po­se, — puis il a fait an­non­cer qu’dl in­ter­jetait appel con­tre l'avis fa­vo­ra­ble de la com­mis­si­on qu’il préside. Vous don­ne­riez gros, sans doute, pour sa­voir ce qui a choqué ce docte ma­gi­strat dans le pau­vre « Way down East »? Je vais vous le dire pour rien, il y a dans ce film un ma­ria­ge simulé, que l’au­teur désap­prou­ve na­tu­rel­le­ment. M. le prési­de­nt ne peut souf-

Grif­fith.

frir cela. Il esti­me que mon­trer aux. en­fants un ma­ria­ge simulé, « même en Je désap­prou­vant et même en en mon­trant les fu­nes­tes conséquen­ces, c’&st por­ter at­tein­te à une in­sti­tu­ti­on, c’est saper les bases de la fa­mil­le. De­vant cette trou­vail­le mi­ri­fi­que, on peut se de­man­der si M. le prési­de­nt connaît la loi qu'il a char­ge d’ap­pli­quer... »

L’In­dis­cret a rai­son. Et si la sec­ti­on d’appel de la Com­misi­son de contrôle n’a pas en­co­re pris de déci­si­on, on ne peut qu’espérer de la voir ven­ger « Way down East », sous peine de cou­vrir la com­mis­si­on tout entière d'un ri­di­cu­le défi­ni­tif. Quel­que opi­ni­on que l'on ait sur la ques­ti­on du contrôle, — et le contrôle nous" paraît néces­sai­re — il est cer­tain qu’à présent on trans­gres­se l’es­prit de loi. O1

con­sidère comme dange­reu­se des représenta' tions aux­quel­les le légis­la­teur n’a nul­le­ment songé, lui qui vou­lait seu­le­ment éviter aux jeu­nes gens des vi­si­ons vrai­ment démo­ra­li­sa­tri­ces.

Mais mon ami 1 In­dis­cret est doublé d'un homme de goût et qui ne man­que pas de cul­tu­re. C'est pour­quoi il con­ti­nua:

« A la même 'heure où un juge trop zélé récla­mait l’in­ter­dit con­tre « Way down East », on pro­jetait dans une salle de la ca­pi­ta­le un film in­spiré, nous as­su­rait-on, de l’his­toi­re an­ti­que. Le titre im­por­te peu, puis­que ce que je dirai de cette « œuvre » peut s'ap­pli­quer à beau­coup d'au­tres. Qui­con­que a lait ses clas­ses, de­vrait être choqué des li­bertés ex­ces­si­ves qu’un met­teur en scène améri­cain a pri­ses, en l'oc­cur­ren­ce, avec les en­seig­ne­ment de l’his­toi­re: dan­ses et décors « orien­taux >' rap­pe­lant les fan­tai­sies d’un bar améri­cain, ana­chro­nis­mes dans les cos­tu­mes, con­tre-vérités dans les faits. C'est ’à croi­re que dans toute l’Amérique il ne s’était pas trouvé un pro­fes­seur d’his­toi­re pour met­tre les cho­ses au point. Mais la vérité est plus sim­ple. Le met­teur en scène se sou­cie du passé comme d’une vieil­le noix. Sur dix lig­nes du pre­mier traité venu, Al a écha­faudé un scénario où il a ac­cu­mulé les at­trac­ti­ons sen­sa­ti­on­nel­les, sans autre souci que le « bluff », à quoi la foule se lais­se tou­jours pren­d­re. Mais les jeu­nes gens? Ceux qui font leurs études? Ou ceux, en­co­re plus dig­nes d’intérêt, dont le ciné pour­rait être l’école? N’y a-t-il pas un danger réel là leur mon­trer des films qui détrui­sent leurs con­nais­san­ces ou leur en in­cul­quent de faus­ses? Voilà les films à pro­scri­re, au même titre que ceux que l’on in­ter­dit au­jourd'hui. »

En­co­re une fois, l’in­dis­cret a rai­son. Mais de même que le danger n’est pas tou­jours où On le mon­tre, le remède n’est pets tou­jours celui qu’on nous pro­po­se. Eta­blir un contrôle ou une cen­su­re des films, c’est faire be­sog­ne néga­ti­ve, il est tout aussi ur­gent de met­tre à la portée des en­fants des films in­struc­tifs et édu­ca­tifs. Par­lant de l'édu­ca­ti­on ar­tis­ti­que, par exem­ple, au der­nier Congrès du cinéma ap­pli­qué à l’en­seig­ne­ment, M. Adrien Bru-neau pro­nonçait ces pa­ro­les ex­cel­len­tes:

« ... Le « cinéma », si les édu­ca­teurs aver­tis et les ar­tis­tes sincères le veu­lent, peut ac­com­plir ce pro­di­ge de re­fai­re, très rapi­de­ment, l’édu­ca­ti­on du goût du peu­ple en même temps que celle de nos en­fants, car l’une ne sau­rait mar­cher sans l’autre...

» Trop sou­vent, le cinéma par la faute de se« tra­fi­quants, démo­ra­li­se; mon­trons qu'au

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lieu de di­mi­nu­er l’in­di­vi­du, il peut l’en­noblir, c'est-à-dire la ren­d­re meil­leur par la compréhen­si­on de la beauté, et lui re­don­ner le goût du tra­vail par l’élar­gis­se­ment du champ de ses con­nais­san­ce«.

» Le film doit être dis­tri­bu­teur de joies sai­nes, vul­ga­ri­sa­teur de sci­en­ce et pro­pa­ga­teur d’art ou ne pas être. »

Ce sont là, di­rez-vous, des vérités élémen­tai­res. Ce sont de« vérités qu’il faut répéter sans cesse. Notre récente enquête a montré le peu que l’on fait, en Bel­gi­que, pour l’en­seig­ne­ment par le cinéma. Tout l’ef­fort du légis­la­teur et des ad­mi­ni­stra­ti­ons s’est porté sur le contrôle, dont nous ne con­tes­tons pas la néces­sité, mais qui, nous le répétons, est une œuvre néga­ti­ve. Ce contrôle s’exer­ce sur des films qui peu­vent con­sti­tu­er un danger pour l’en­fan­ce. Il néglige forcément l’autre danger: celui du film qui pro­pa­ge l’er­reur ou le mau­vais goût. Que Ton voie donc le vrai danger; que l’on pra­ti­que le vrai remède. Et que M. le prési­de­nt de la Com­misi­on de contrôle n’ait pas de sueur froi­de en son­g­e­ant à « Way down East ».

FRED.

Pour tout ce qui con­cer­ne l'Ad­mi­ni­stra­ti­on, la Rédac­ti­on, la Pu­bli­cité de Ciné-Re­vue, s'adres­ser à l’édi­teur, M. J. Meu-wis­sen, 10-12, rue Char­les De­cos­ter, Bruxel­les. Tél. L. 1678.

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Dans le décor en­chan­teur d’un de ces jardins ja­po­n­ais qui font l’or­gueil de l’Em­pi­re du So­leil Le­vant, une orp­he­li­ne a gran­di, élevée par son oncle, sa­mu­raï de vieil­le sou­che, dont l’au­then­ti­que no­bles­se se drape dans une fierté em­prein­te d’une cer­tai­ne mélan­co­lie.

C’est que le comte Eeyo Fu­ji­ta His­hu­ri dont la si­tu­a­ti­on de for­tu­ne est très obérée n’a pour­tant ja­mais voulu se décider à ven­d­re le do­mai­ne an­ce­stral. Sa nèce Asuti n’a ja­mais connu ses pa­rents: son tu­teur s’est reposé de tous les soins de son édu­ca­ti­on sur une vieil­le nour­ri­ce aidée de la gra­ci­eu­se Matsu, con­fi­den­te plutôt que ser­van­te de la jeune fille. De cel­le-ci il a fait une de ces fleurs rares qui or­nent de leur char­me étran­ge le foyer mystérieux des der­niers représen­tants de l’Aris­to­cra­tie pri­mi­ti­ve du Japon.

Dès long­temps, le comte a pro­jeté d’unir Asuti à l’un do ses amis gros négo­ci­ant, par­ve­nu au faîte de la for­tu­ne et sur qui le rusé sa­mou­rai comp­te pour réédi­fier la si­en­ne. Mais la fra­gi­le fleur du Le­vant n’éprou­ve que froi­deur à l’égard de ce préten­dant trop vul­gai­re pour elle. N’a-t-el­le pas con­servé au cœur le sou­ve­nir d’un petit ca­ma­ra­de d’en­fan­ce. Ito Aoki, dis­pa­ru de­puis deux ans.

Et pour­tant, ce soir même, le ma­ria­ge avec Ha-kar­ni doit se faire. Asuti, selon l’usige orien­tal n’a eu qu’à s’in­cli­ner de­vant la déci­si­on de son oncle et tu­teur. Seule Matsu a reçu la con­fi­den­ce de la détres­se où se débat la pau­vre pe­ti­te fleur du le­vant.

Déjà les invités, guidés par le bonze d’une pa­go­de voi­si­ne, sont réunis dans le grand salon de cérémonie de­vant l’autel de Vis­h­nou. Au mi­li­eu d’eux par fa­veur spéciale, un sa­vant doc­teur améri­cain, le Dr Ni­block, chef d’une mis­si­on archéolo­gi­que, très dési­reux d’as­sis­ter à une cérémonie de ce genre, avant de re­gag­ner la Ca­li­for­nie où il doit ex­po­ser le résul­tat des fouil­les dirigées par lui et, aussi, en­tre­pren­d­re à re­con­quérir le cœur d’Ethel, sa fiancée qui, man- . quant de con­fi­an­ce, vient de re­pren­d­re sa pa­ro­le.

Le prêtre, ayant de­mandé son ac­qui­es­ce­ment à Ha­kami et à lui seul, pro­non­ce les prières ri­tu­el­les: puis il présente à Asuti la coupe d’eau de vie de riz ou « saki » dont l’ac­cepta­ti­on doit scel­ler le ma­ria­ge dès que ses lèvres en auront ef­fleuré le bord... Mais à ce mo­ment tout un ave­n­ir som­bre ap­pa­raît à l’es­prit de la jeune fille. Avec un petit cri de co­lom­be blessée elle lais­se choir la coupe et s’ef­fond­re évan­ouie.

Pro­gram­me Un 17 ou 22 juin

UN HOMME D'AUDE

Comédie en 2 par­ties in­ter­prétée par Art-ACORD

CLAP­HAM LE LOUP

Drame en 2 par­ties

)\suti, /leur du üevanl

Comédie en 5 par­ties ec TSURU AOKI, Mme Ses­sue Haya­kawa dans le rôle prin­ci­pal

Pro­gram­ma ton 17 lot 22 juni

CI­NE­MA

STOUT­MOE­DIG MAN

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Ver­tolkt doof Art-ACORD

CLAP­HAM DE WOLF

Drama in 2 dee­len

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met TSURU AOKI, Mme Ses­sue Haya­kawa £ in de hoofd­rol

SE­MAI­NE PRO­CHAI­NE

La char­man­te ac­tri­ce 3±j"V~.A_ UST­CDs7~dans

”TES PERE ET MERE HO­NO­RERAS,,

Fine comédie en 5 par­ties

Trans­portée au plus vite vers son ap­par­te­ment elle v reçoit les soins du Dr Ni­block. Asuti par­vient à se faire com­pren­d­re du doc­teur qui pre­scrit de re­met­tre à plus tard la cérémonie et de n’ad­met­tre au­cu­ne vi­si­te auprès de la ma­la­de.

Elle en pro­fi­te pour s’en­fuir et rejoind­re Ni­block, le sup­pli­ant de l’ame­ner avec lui en Amérique.

Il a com­pris la si­tu­a­ti­on. Mais il ne peut sa­tis­fai­re le désir de la jeune ja­po­n­ai­se qu’en fai­sant d’elle, sa légi­ti­me épouse. Il se marie donc avec elle par de­vant le con­sul, aver­ti de son in­ten­ti­on de faire rési­lier cet acte dès leur arrivée en Ca­li­for­nie. Après quoi ils s’em­bar­quent tous deux non sans avoir déjoué les, in­tri­gues d’Ha-ka­mi.

En Amérique, le Dr Ni­block n’a pas de peine à faire ad­met­tre Asuti au foyer que sa sœur di­ri­ge avec une haute maîlrise de femme du grand monde: il ex­pli­que les faits et de plus, mar­que bien sa vo­lonté de voir honoré celle qui porte son nom, quoi­que par l’effet d’un ma­ria­ge blanc..

Il éprou­ve plus de dif­fi­cultés à faire com­pren­d­re la chose à son ex-fi­ancée Ethel. L’an­non­ce des succès de l’expédi­ti­on vient de ren­d­re à cel­le-ci une vue plus clai­re de son état sen­ti­men­tal à l’égard du sa­vant archéolo­gue et elle se pro­met de faire tout pour re­pren­d­re avec lui les pro­jets précédem­ment formés.

Une cir­con­stan­ce va l’y aider.

Asuti a la sur­pri­se de irou­ver chez le doc­teur Ni­block son cher Ito Aoki; il est le portégé de Ni­block qui l’a amené du Japon lors d’un précédent voy­a­ge pour en faire dans la suite son secrétaire, une fois ter­minées ses éludes à l’Uni­ver­sité de San-Fran­cis­co. La jeune mariée sa­chant dans quel­les con­di­ti­ons s’est faite son union légale avec Ni­block, forte d’ail­leurs de la pro­mes­se de ce­lui-ci de lui ren­d­re sa li­berté dès l’arrivée en Amérique, la jeune femme sup­plie Tto de re­pren­d­re avec ele la réali­sa­ti­on du rêve ébauché au­tre­fois. Il résiste cou­ra­geu­se­ment ne vou­lant pas bri­ser le bon­heur de son bien­fai­teur.

Au reste ce­lui-ci hésite main­te­nant. N’a-t-il pas pris, de­puis quel­ques jours, tous les témoig­na­ges de gra­ti­tu­de d’Asùti pour tes mar­ques d’un réel sen­ti­ment d’amour? Et dès lors est-il bien en droit de récla­mer l’an­nu­la­ti­on du ma­ria­ge?...

Mais d’ac­cord avec Ethel, Asuti com­bi­ne un stra­tagème pour for­cer la main à son « mari ». Elle feint une con­ver­sa­ti­on édi­fi­an­te de ses sen­ti­ments avec le jeune étu­di­ant, cer­tai­ne d’être aperçue de Ni­block.'

Le lour a réussi et Ni­block rend la li­berté à la jeune Ni­pon­ne.

Et dès lors les deux cou­ples peu­vent re­pren­d­re leurs mar­che vers l’ave­n­ir, vers le bon­heur...