Bron: FelixArchief nr. 1968#271
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CINÉ-REVUE —
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NOTRE VEDETTE
Elena TARZIA
Elèna Tarziu — joli et gracieux pseudonyme sous lequel se cache une jeune fille du meilleur monde — nom presque inconnu en Belgique à l’heure actuelle, mais qui dans quelques jours deviendra populaire.
Elle nous vient du théâtre, et c’est dans son joli pays, l’Italie, qu’elle fit ses débuts au théâtre Royal de Florence, où elle créa un grand nombre de pièces qui lui valurent d’éclatants succès.
Mais c’était surtout la pantomime qui l’attirait.
Quant au mois de mai de l’année dernière elle jouait au Casino de Monte-Carlo, M. Paul l’Ion, l'ayant remarquée, lui proposa de tourner le premier rôle de son nouveau film qu’il allait réaliser aux environs de Nice. C’est ainsi qu’Elèna Tarzia débuta il y a un an au Cinéma à côté des artistes français: Henri Myrial, Albert Fleutet et Louis Monfils, dans le beau film artistique Un Homme a passé par là, une adaptation du roman du célèbre écrivain français Charles de Bernard. Depuis elle a tourné La Dernière étreinte, de Pierre Fauré.
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par Paul ANDRÉ.
LA VOGUE DE LA DANSE — L’INDUSTRIALISATION DES ARTS ISADORA DUNCAN L’INI/AITABLE
Je crois que rarement on a autant dansé, ni surtout accordé autant de faveur curieuse et de sympathie admirative à la danse qu’on ne le fit à Bruxelles, aux cours de ces dernières semaines.
Je parle ici non pas de la danse considérée comme un délassement mondain ou galant auquel se complaisent les jeunes couples; mais j’envisage la danse expression d’art, forme animée de la beauté. En d’autres termes, il s'agît, comme on dit en langage sportif moderne, de la danse des « pro-y jssionnels „ et non de celle des “ amateurs ». A tout prendre, la danse ne peut-elle, surtout de la façon dont certains la pratiquent aujourd’hui, être considérée comme un sport?
Dois-je rappeler quelques-unes des exhibitions callisthéniques qui ont requis l’attention du public? Des « ballets suédois », qui avaient d’ailleurs fait fiasco à Paris, sont venus obscurément trouver chez nous une égale et légitime indiffé-
rence. Passons: ce spectacle fut sans originalité ni intérêt.
Mais il y eut une savoureuse séance de ce qu’on appelle modestement de la « gymnastique rythmique » et qui est l’application, savamment réalisée par Mme J. Roggen, des méthodes d’expression par le geste, la marche, la cadence, l’attitude, le mouvement harmonieux imaginées par le suisse Jacque-Dalcroze.
Et puis, ce furent les triomphales apparitions d’Isadora Duncan.
Triomphales... Pour qui a assisté à ces “ concerts de danse » qui soulèvent d’enthousiasme des salles chaque fois bondées, le mot n’a rien d’excessif.
L’art dTsadora Duncan, comme aussi, bien entendu, ses façons de grâce souriante, ses onduleuses, ses savamment modestes, ses câlines salutations au public, l’offrande de ses bras chargés de fleurs, tout cela appelle, suscite, impose l’acclamation. On ne s’est pas fait faute de la multiplier, de la prodiguer.
Dans ce succès bruyant, dans ces ovations je dirai presque amoureuses d’une foule éperdument conquise, il y a un phénomène en quelque sorte physique, quelque chose qui tient de la suggestion, de l’emprise d’une force à quoi l’on ne songe pas même â résister et dont, longtemps seulement après qu’on en a subi, envers et malgré soi, la domination, on se prend à tenter de raisonner et de railler la maîtrise.
Mœ* Isadora Duncan exerce par sa personne même, par la vibrance, l’ardeur, la forme, l’attitude de son être, cette souveraine toute-puissance
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qui conquiert et assujettit une foule. Mais son art, lui aussi, a une part dans cette action. Si l’on s’émerveille devant la danseuse, on admire également sa danse. Le prestige de l'artiste se complète par l’impression que produit ce qu’elle fait.
De tous les arts, la danse, qui en est peut-être le plus ancien, est celui qui a conservé le mieux intacte sa forme expressive personnelle.
Alors qu’il ne savait peut-être pas encore parler, l’homme a certainement dansé. C’est-à-dire que, pour communiquer sa pensée à son semblable, les sons de sa voix étant incapables de le faire comprendre, il a fait des gestes, il a pris des attitudes, il a mimé ses sentiments.
Il bégaie à peine que déjà l’enfant danse. Dans les jeux des fillettes et des gamins, les rondes, les pas cadencés sont de lointaines traditions.
Le folklore enregistre dans toutes les contrées
du monde des danses pittoresques ayant la caractéristique d’une région aussi précisément que le langage ou le costume.
La danse fit partie des rites de la plupart des religions; mais elle exprima aussi les sentiments les plus profanes. Elle fut sacrée et elle fut perverse. David dansa devant l’arche; mais Salomé dansa devant Hérode...
La danse eut une personnification en Terpsichore la Muse; Carpeaux la matérialisa dans un poème de bronze qui est une des réalisations plastiques les plus exaltantes qui soient.
Or il est rare et il est merveilleux de constater combien, parmi tous les arts, celui-là, qui se présente probablement comme le plus ancien et le plus universel, est peut-être le plus immuable.
Ou, pour mieux m’exprimer, je dirai: le plus respecté.
On atout frelaté, on a tout » perfectionné », on a tout « machiné ». La danse seule me paraît avoir échappé au pér i de l’appropriation scientifique.
La peinture est imitée par cent procédés de reproduction chromolithographiques.
La gravure est travestie par la photographie et tous les dérivés de ses applications techniques.
La musique devient scienlifique quand l’orgue ou le piano mécanique, le gramophone et d’autres ingénieuses découvertes se substituant à la virtuosité et à la personnalité expressive de l’exécutant.
Le phonographe, qui est sans âme, remplace le chanteur qui met sa douleur, son ivresse ou sa joie dans les sons sortis, harmonieux et vivants, de sa gorge.
L’industrie supplante — ou s’y ingénu- en tout cas de son mieux — l’art personnel du sculpteur.
L:homme trop savant a tout asservi: la lumière, la chaleur, la couleur, le son, le mouvement et les a disciplinés dans la réalisation de ses singeries d’art.
Il n’a cependant jamais « imité » la danse.
On copie un Raphaël, un Rubens, un Corot. On fait des répliques — au moule — de la “ Victoire de Samotbrace », d’fine figurine de Tariagra ou d’un vigoureux puddleur de Meunier. On fait jouer, impeccablement, par le pianola perfectionné, les plus sublimes page de Bach, de Beethoven.ou de Franck.
Je n’ai jamais vu « danser » par un procédé mécanique. Ni la chambre noire, ni le four à fusion, ni l’électricité, ui les cent métiers dans lesquels s’illustre l’ingéniosité des hommes n’ont pu traduire1 artificiellement les Pyrrhiques, qui étaient les danses guerrière des anciens Grecs, ni le Chord ion, ni la Cargatis qui étaient leurs danses religieuses, ni les danses théâtrales d’un Bathyble ou d’un Py-lade à Rome, ni la Sarabande, la Pavane, la Garotte, le Passe-Pied, et toutes les bourrées villageoises, les farandoles et les villanelles qui furent la joie gracieuse des fêtes françaises, ni plus tard la valse ni le quadrille, et ailleurs les boléros et fandangos, la saltarelle et la forlane, la gigue, la polonaise et la czarda, et enfin aujourd’hui les foxtrotte eux-mêmes et les tangos et les shimmies...
La Danse demeura jusqu’ici un art souverain de personnalité et d’expression. Par l’attitude et le geste, qui sont ses moyens d’extérioriser des sentiments, elle parle aux sens des spectateurs. Elle leur dit, elle leur souligne, plutôt, elle leur précise ce qu’il passe de rêve, d’amex-tume, de volupté, d’exaltation, de furie ou d’extase dans les harmonies d’une musique par elle artistement commentée.
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C’est parce qu’elle sait admii-ablement réalisercette communion du sentiment inclus dans une page de musique et de la mimique qui le tx-a-duit qu’Isadora Duncan conquiei't presti-gieusement la foule.
Son art est souve l'ainement éloquent; même, et surtout, pour celui à l’oreille, et par conséquent au cœur, duquel la divine harmonie des sons demeure silencieuse, la « danse » expressive d’Isadora Duncan parle un langage de clarté pi-enante.
Et je ne vois pas bien comment un appareil mécanique pouiTait jamais arriver à en reproduire la merveille!
L’ART MIMIQUE
«Le inime doit parler aux yeux un langage plus . » puissant que la parole, plus véhément qne l’élo-» quence même, aucune langue ne pouvant en » égaler la force et la chaleur. » i Ainsi s’exprimait Marinontel. Or, n’est-ce point v ià toute la définition de l’art cinégraphique?
Pour trouver les origines de la pantomime, il faudrait remonter sinon au chariot de Thespis et au grec Susarion, du moins au syracusain Sophron, auteur de pièces dialoguées, sortes de revues locales auxquelles il donna le nom de mimes, alors qu’il s'intitula lui-même pantomime, exactement l’inverse de ce que nous entendons sous ces mêmes dénominations.
Vers 250 ayant l’ère chrétienne. Part mimique fut importé à Rome par l'affranchi Livius A nto-nicus dont les œuvres comportaient trois parties distinctes: le diverbium. ou dialogue, le canticum joué par un seul acteur à la fois danseur et chanteur, que l’hister accompagnait sur la flûte; enfin, le choricum chanté et dansé par le chœur.
C’est du canticum que devait fortuitement naître la pantomime romaine. Un jour, Livius devint, en plein théâtre, subitement aphone; il demanda l’autorisation de mimer son rôle et il le fit avec une telle chaleur, une telle vérité que, non seulement il souleva l’enthousiasme de la foule, mais que le diverbium disparut comme inutile. Le canticum devint alors la danse italique aux trois pas grecs, connus sous les noms de cordace, d'Emmelis et de Sycinnis.
L’art de la pantomime était encore appelé
saltatio, opxr, tç -xutvu'.uoî et musica muta parce que tous les mouvements des acteurs étaient rythmiques, comme ceux de nos danseurs de ballet. Sous Auguste, Part de la pantomime atteignit son plus haut degré de perfection. Les plus célèbres mimes de cette époque étaient Bathylle, affranchi et favori de Mécène, Pylade et Hylas. Grâce à ces grands artistes, le goût de ce genre de spectacle se répandit rapidement par toute l’Italie. A Rome même, la passion en devint si effrénée que l’on vit Cicéron défier le mime Roscius et les patriciens, voire les empereurs participer aux représentations; la femme apparaît sur la scène et parfois s’y produit dans un état de nudité complète: les spectacles dégénèrent en saturnales sans nom; on en vint à concéder aux mimes, non seulement les honneurs réservés aux héros, mais le pouvoir de conjurer les calamités publiques; alors qu’elle expulsait les étrangei’s et les bouches inutiles en temps de famine, Rome conservait et nourrissait princièremnnt ses histrions.
Aussi bien, l’empereur Tibère voulut assigner certaines limites à ces abus. A cet effet, il interdit aux sénateurs de fréquenter les maisons des acteurs de pantomime et, aux chevaliers, de se montrer avec eux dans les rues, et d’assister à leux-s représentation ailleurs que dans les théâtres publics, car, les citoyens riches engageaient souvent des m'mes des deux sexes, pour aruuser leurs convives pendant les festins. Mais après Tibère, ces acteurs reprirent tout leur ascendant, car Caligula était si passionné pour ce genre de spectacle, qu’il fit son favori du mime M. Lepidus Mnester. Enfin, Néron, non content de protéger
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ces acteurs, descendit jusqu’à partager leurs rôles et à jouer avec eux en public.
Il nous est difficile de nous faire une idée de l’art si vanté de la pantomime romaine. Sur le théâtre los mimes portaient toujours un musqué de sorle que le jeu de la physionomie était complètement annulé, et malgré cela, disent les anciens, ils exprimaient toutes les actions, tous les sentiments, toutes les passions, d’une manière plus admirable, plus exacte, plus intelligible qu’on ne saurait le faire par la parole ou l’écriture. A l’exception des traits du visage, toutes les autres parties du corps entraient en action, particulièrement les bras et les mains, d’où les expressions connues: rnanus loquacissimœ digili clamosi, etc. Une circonstance, il est vrai, favorisait beaucoup le jeu des mimes: c’est qu’ils ne représentaient jamais que des personnages mythologiques, déjà parfaitement connus de tous les spectateurs, ef le plus souvent que les légendes d’amour qui abondent dans la mythologie gréco-romaine. En outre, il parait qu’il y avaitçertains gestes et mouvements dont la signification était, pour ainsi dire, convenue et que comprenait tout le monde.
Le costume des mimes variait nécessairement selon les personnages qu’ils représentaient, mais dans tous les cas, comme celui de nos acteurs de ballet, il .était ajusté de manière à faire valoir tous les avantages physiques de la personne qui le portait.
A la décadence de l’empire romain et au moyen-àge, la pantomime se conserva parmi les amusements du peuple, mais la grossièreté des acteurs qui s’y livraient, nécessita fréquementdes mesures de repression. Les anciens écrivains chrétiens nous représentent, en effet, ce genre de spectacle’ comme une école de débauche et de luxure, et ce qu’ils en disent n’a rien d’exagéré, car déjà nous voyons Juvénal peindre des plus vives couleurs les effets déplorables produits par ces représentations où tout parlait aux sens, d’une façon pour ainsi dire, irrésistible.
La vraie pantomime théâtrale ne fit son apparition en France qu’en 1577 avec la première troupe d’acteurs italiens. Par arrêt du Parlement, les confrères de la Passion obtiennent l’exil des Italiens, mais Henri IV les rappelle rue de la Poterie et, en 1(545, Louis XIII fait venir l’illustre Scaramouche comme amuseur ordinaire du Dauphin.
A côté de Scaramouche brillait Dominique Locatelli, le fameux Arlequin « au vêtement bigarré de certains perroquets, au masque noirci et lustré du grillon des champs » pour lequel Santeul écrivit la fameuse devise « Castigat ri-dendo mores. »
La pantomime figurait, en 1670, dans les Amants magnifiques pièce que donnait Molière. Au xvni' siècle, on la trouve à la fois au Théâtre Italien, où- brillait, en 1678, un mime nommé Roger; à l’Opéra français où Novarre créa, en 1772, le ballet-pantomime, perfectionné depuis par Gardel; sur les petits théâtres de la Foire et sur ceux des boulevards auxquels le chant et le
dialogue étaient interdits: dans ces derniers, les acteurs joignaient à la pantomime l’emploi d’écriteaux expliquant aux spectateurs ce que le geste seul n’aurait pu faire entendre. La pantomime pure s’est maintenue longtemps à Paris aù théâtre des Funambules.
Bien que les ballets-pantomimes soient restés en vogue sur les scènes d’opéra et de féerie, ’art mimique aurait disparu devant l’art de la diction, si le cinématographe n’était venu le ressusciter, et ce n’a pas été un mince étonnement pour les comédiens les plus goûtés du public, de découvrir eux-mêmes leur inexpérience de l’art du geste et de l’attitude. Doum-ix.
La Chambre devant l ÉcraL
Pour sauver le film français.
Les députés français sont conviés pour le 15 juin à une grande séance de démonstration cinématographique, organisée par la Confédération des travailleurs intellectuels (C. T. I.). Il s’agit de faire à lafoisla preuve des merveilleuses possibilités du film français, injustement décrié, et de l’impossibilité que lois, ordonnances, taxes et autres tracasseries mettent au développement d’une industrie (devenue un art) essentiellement française. Il est temps d’agir quand le film allemand cherche à accaparer les écrans du monde; voire en Amérique où il est camouflé, à la française, tout en discréditant notre pensée, nos mœurs, notre vie nationale.
M. José Germain, délégué général adjoint, recevra an nom de la C. T. 1; une allocution sera prononcée par M. Robert de Fiers, à la veille de sa réception à l'Académie. M. Louis Forest présen tera les démonstrations; deux nouvelles créatiol de nos laboratoires: le ciné parlant avec synchronisme absolu et cinématographie des couleurs. On retracera, en outre, la carrière du septième art, des vues primitives à la dernière réalisation du théâtre et de la physique harmonieusement associés. Souhaitons que nos parlementaires n’aient alors ni “ visages voilés » ni “ âmes closes » et ne se séparent pas sans jurer de sauver, par de saines lois, cet unique instrument de culture et de propagande.
A ''propos du Cinéma industriel
Depuis 1920 il existe une encyclopédie scientifique, industrielle et instructive, embrassant les sujets les plus divers. Voici quelques sommaires de ces documentaires: Fabrication de papier, types d’Alsace, les chrysanthèmes, le verre à vitres, la porcelaino, les phosphates Tunisiens.
La maison Pathé assure qu’uue méthode spéciale servie par un matériel aussi perfectionné que possible, permet d’aborder les problèmes les plus difficiles tels que celui du radium du laboratoire Pierre Curie.
— CINÉ-REVUE
POLA NEGRI
La belle protagoniste du film allemand: “Madame Dnbarry „ a été ces jours-ci l’objet de la chronique locale berlinoise A un moment donné, elle n’avait plus de bonne presse. On racontait même qu’elle allait tourner à Berlin et accepterait l’engagement offert par une société polonaise nationaliste en dépit du contrat qui la lie à l’ü. F. A. jusqu’à octobre, puis à partir de cette date au groupe Famous Players (E. F. A.).
Pola Negri est, en effet, d’origine polonaise et la
célèbre épouse du commandant comte Dombski; on lui reprochait — et il paraît même qu’une petite scène eût lieu à ce sujet au Studio de Tempelhof — d’avoir accompli son voyage àVarsovie rien que dans un but politique, même chauviniste, qu’elle aurait remis de fortes sommes au comité d’élection d’un monument pour le poète national Frédo, àinsi que pourd’autres œuvres nationalistes enllaute Sibérie.
Une patriote polonaise qui tourne en Allemagne un sujet d’histoire française, ce n’est pas banal!
DU THÉÂTRE AU CINÉMA
La première réunion du Ciné-Club de Belgique a eu lieu dimanche dernier 5 juin, au Grand Cinéma Royal, Porte de Namur. Tous les admirateurs du 7me art semblaient s’y être donné rendez-vous. Monsieur Maurice Widy, ouvrit la séance par un avant-propos qui, en quelques mots bref, pleins d’humour et de bonhommie, retraça la marche du cinématographe en Belgique. Puis, il laissa la parole à la charmante artiste Suzanne Henry, qui, en qualité de spectatrice, nous parla du Cinéma et de ses artistes. Ce fut un très gros succès, Les films de Douglas Fairbanck, Mary Pickford, Fatly, Chariot, etc., qui sont passés au cours de la causerie étaient des mieux choisis. Bref, réunion charmante dont chaque spectateur emporta un éternel souvenir.
Aperçu dans la salle: M“” Sarah Clèves, du Molière, Arthur Devère, George Ketterer, metteur en scène de la S. K. A P. M., Lévy, de la Ci0 belge des films cinématographiques, Raphael Rens, de la Revue Belge du Cinéma, Dubois de [’Universal Film, Maryse Talbot et le metteur en scène Paul Flon, Jacquemain, du Film Belge, Muguette Wills, M. Cerf.de la Maison Pathé, M. Hacliin, M. et Mme William Leypart, de la William Elie Film, Jules Jourdain, président de la Fédération belge du Cinéma, M. Meuwissen, de Ciné-Revue, Marcel Ketterer, de la Cinématographie Française, le Cinéma Belge, de Valé-riola, de Ciné-Nouvelles, les représentants de la presse périodique belge, et tant d’autres dont le nom m’échappe.
Un film de propagande allemande.
On nous signale un film de propagande allemande qui date de 1917, et qui montre comment les Boches voyaient la victoire:
Ce film, spécialement composé pour la troupe, n’était pas destiné, on le conçoit, à passer la frontière et à être déroulé devant un public français. C’est une suite de dessins animés; certains d’entre eux sont suggestifs et viennent à leur heure, au moment où l’on crie misère outre-Rhin. Us nous donnent un aperçu de la destinée qui nous attendait si nous avions été vaincus.
Le premier dessin représente la carte du monde « d’ou va sortir une grosse farce ». Ils ont le cynisme d’appeler «farce» la catastrophe qu’ils ont déchaînée. Cette carte se transforme du côté droit en un gros ours blanc, la Russie, qui s’enfuit bientôt; puis, sur la gauche, apparaît un John Bull représentant tous les Alliés. En face de lui, l’épéeau poing, s’agite l’Allemand, minuscule à côté de son adversaire, mais « combien courageux! » dit le texte filmé. Ce feldgrau est appelé « le petit scélérat gris». Cela prouve que, dans l’intimité, les Allemands savent se qualifier très exactement. Et voila le « petit scélérat gris » qui pique au ventre John Bull. Par la blessure, on voit des monceaux d’or s’écouler aux piedR de l’Allemand. Puis John Bull s’écroule C’est sur cette encourageante perspective que s’achève la projection.
Pour tout ce qui concerne /'ADMINISTRATION, la Rédaction, la Publicité de CINÉ-REVUE, £adresser à l'Éditeur, M. J. MEUWISSEN, rue Charles De Coster, 10 et 12. — Téléphone L. 1678.
dNÉ-REVUE —
Les Etablissements Gaumont nous avaient conviés au Cinéma figent à une grande première qui était en tous points réussie.
Un excellent comique Zidore dans ses mitarnor-, phoses avec le très bon Biscot, puis la pièce de résistance: l’Ami des Montagnes, d’après le roman de Jean Rameau avec Nox, comme principal interprète et Mme Brindeau et Ninove.
ïoyal - Zoologie Cinéma
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Programme du 18 au 28 juin j Programma van 18 tot 23 Juni
Gaumont-Journal
Gaumont-W eekblad
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8° épisode: JPtinni les loups
La Vengeance
lts MW ÇMSXZS
8e episode: rlTiisscljeu de wolven
de Jacob Vindas
Drame en 4 parlies (Svenska film)
De Wraak
van Jacob Vindas
Drama in 4 deelen (Svenska film)
Les deux Gamines
Huitième Episode: PARMI LES LOUPS.
Le taxi qui ramène le père Amèdée et son neveu s’ariête aux fortifications. Maugars quitte son onole pour aller surveiller les faits et gestes de Manin, qu’il s’agit de ne pas perdre de vue. Quant au fripier, il se rend chez Chambertin, à qui il demande tout net 50 000 fr. en échange des deux gamines qu’il a séquestrées__ 50,000 fr.... Chambertin ne les a pas. Il téléphone bien vite à M de Bersagne,
qui vient le retrouver avec la somme, et tous deux, accompagnés du père Amédée, débarquent à la villa où, la veille au soir, ont été enfermées Ginette et Gaby.
Surprise! .... les deux gamines ne sont plus là, et le fripier, hors de lui, ne retrouve que Mlle Bé-nazer, furieuse comme une tigresse en cage, et dans quel état! . . Sans s’attarder à contempler une scène qui promet pourtant d’être drôle, Chambertin et M. de Bersange filent prévenir Manin du nouveau danger qui le menace. Quant au père Amédée et à sa nièce, ils quittent, après un débarbouillage soigné, leur villa pour se rendre à Paris. Et voilà qu’ils s’arrêtent, pour reprendre que’ques forces, juste à l’auberge du bord de la route où Ginette et Gaby, après une angoissante nuit passée toute èntière à la belle étoile, ont demandé un gîte. Tandis qu’à la terrasse ils continuent à s’injurier, un contrevent s’entr’ouvre, et Ginette, qui a été réveillée par la voix redoutée de la terrible vieille fille, risque prudemment sa tête oharmante et tend son oreille attentive...
Les deux Gfamines
Achtste Episode: TUSSCHEN DE WOLVEN.
De taxi met welke vader Amedée en zijn neef terugkeeren, houdt bij de vestingen stil. Maugars verlaat zijnen oom om den handel en wandel van Manin gade te slaan, want het komt er op aan dezen niet uit het oog te verliezen. Wat de oudkleerkooper beu eft, hij gaat naar Chambertin wien hij 50.000 fr. vraagt tegen teruggave der twee meisjes welke hij opgesloten he*4'fc. 50.000 fr.! Chambertin heeft ze niet. Snel telefoneert hij naar Mr. de Bersange, welke hem komt vinden met het nood ge geld, en beiden vergezeld van vader Amedée, komen aan de villa waar Ginette en Gaby, den vorigen avond opgesloten werden.
Verrassing. ... de twee meisjes zijn niet me r daar on de oudkleerkooper buiten zich zelve, vindt slechts M"j Benazer, woedend als een opgesloten tijgerin, en in welken toestand. . .. Zonder zich op te houden om een tooneel te aanschouwen dat nochtans belooft pittig te zijn, vertrekken Chambertin en Mr de Bersange, om Manin te verwittigen van het nieuwe gevaar dat hem bedreigt. Vader Amedée en zijne nicht verlaten hunne villa om naar Parijs terug te keeren. Om een weinig op hun verhaal te komen houden zij juist stil in de herberg waar Ginette en Gaby, na een bangen nacht onder den blooten hemel doorgebracht te hebben, eene schuilplaats re zoeken. Terwijl zij voortgaan met elkaar uit te schelden, gaat een bovenvenster open en Ginette, welke ontwaakte door de verschrikkelijke en gevreesde stem der oude dochter, steekt voorzichtig haar bevallig hoofdje buiten en leent aandaohtig het oor.. . .
— CINÉ-REVUE
Ce film de premier ordre, quant aux pleins airs lumineux a été tourné parmilesplusbeauxsites des Pyrénées.
Le roman est connu et le film le suit avec beaucoup de constance, il allonge quelque peu le dénouement pour le rendre plus saisissant et plus pathétique encore. II peu être vu par tous, ce qui est la caractéristique des romans de l’excellent conteur
Jean Rameau, et ce qui actuellement contribuera eucore à Bon succès.
Rappelons brièvement l’émouvante histoire de Laurent Lucq, l'ami des montagnes, le savant qui à 45 ans épousa la jolie Passériue de Cazaubon pour lequel il éprouve un amour qui lui fait oublier même ses montagnes chéries. Ils sont infiniment heureux jusqu’au jour où ils rencontrent le jeune ingénieur Marcel Puymaurens, qui s’éprend des charmes de Passerine. Elle ne reste pas insensible à cette passion discrète, entrainée par la jeunesse de Marcel. Mais elle reste fidèle à son mari qui l’éloigne de son séducteur .A Paris, Passérine ne peut
oublier celui qui a fait vibrer son cœur, elle s’étiole et s’éteindx-ait de consomption si uaurent Lucq pour la sauver ne la ramènait aux Pyrénées où elle retrouvera Marcel.
Un drame effroyable surgit, le jeune ingénieur est précipité dans un torrent lors d’une promenade dans les grottes avec Laurent Lucq. et lorsqu’on le sauve, il dit à Passérine que l’auteur de l’attentat est son mari. Passerine veut le quitter, mais elle apprend tout le dévouement dont il l'a entouré, elle dit adieu à Marcel et consacrera son existence à l’homme qui l’a adoré au point de vouloir lui sacrifier son honneur et sa vie. F. R.
A-u. ~FMlm des Jours
Par Paul Max
A hUIS-CLOS
Cela se passe dans la salle d’audiences d’un tribunal correctionnel: à Liège, par exemple... ou à Pudeur la Ville... ou à TartufTe-les Bains... ou où vous voudrez, cela n’a pas d’importance.
La salle est plongée dans une obscurité totale... Seule, une petite lampe rouge est placée sur le comptoir où l’on vend quotidiennement dp la justice soigneusement pesée par une caissière aveugle et menaçante...
Car il faut vous dire que cette salle, quoique plongée dans l’obscurité, n’est pas plongée dans
le silence de la solitude... 11 y a, au contraire, beaucoup de monde, dans cette salle obscure: des juges, des avocats, des magistrats cherchent un siège, qu’ils soient de la magistrature assise ou même de la magistrature debout. C’est pour éviter que ces magistrats ne se cassent la figure sur un banc, sur une barre ou sur un dossier que l’on a placé cette petite lampe rouge, seule étoile dans cette nuit profonde.
Pourquoi cette obscurité, pourquoi cotte lampe rouge? les gens de robe vont-ils se livrer à l’innocent passe-temps qui consiste à plonger des pla-
ques ou des bobines dans desjcuvettes variées et mal odorantes afin d’y voir apparaître en noir ce 'qui est blanc et en blanc ce qui est noir?
Nullement.
Les gens de robe se sont réunis pour assister à la « présentation » d’un film, tout simplement.
Une audacieuse maison d’éditions cinématographiques a tiré un scénario des a Contes de Boccace ».
Ce scénario mis à l'écran, l’audacieuse maison d’éditions a manifesté le désir de récolter le fruit de ses peines en offrant aux foules émerveillées la projection de ce film,
Mais la Pudeur veillait:
— Eh, eh... Boccace... n’était-ce pas ce jeune écrivain licencieux qui écrivit un certain Déca-meron sévèrement exclu des pensionnats de jeunes filles?
— Précisément!
— Un film tiré de ce livre ne peut être que très léger.
— Plus que léger: libidineux.
— Pornographique!
— Nous allons le voir! »
Et la magistrature debout et assise s’est installée dans les fauteuils du président, des assesseurs, du ministère public, sur les bancs des témoins, voire môme sur celui des accusés pour assister à la « présentation » des « Contes de Boccace ».
J’ignore comment ce public d’élite a accueilli le nouveau film, mais je trouve assez ingénieuse cette façon d’assister gratuitement aux péripéties des nouveautés de l’écran.
Par ces temps de vio chère, il n’y a pas de petites économies, et les magistrats qui, par profession, jugent les choses et les événements à leur exacte valeur, ont trouvé là un excellent moyen de se distraire à bon marché.
« C’est pour sauvegarder la morale publique, croyez-vous? »
Allons donc: c’est pour aller au cinéma à l’œil.
Car il est bien plus immoral de s’intéresser à un film licencieux en petit comité qu’en masse, cela n’est pas douteux.
Pourquoi la vision soudaine et inattendue d’une personne toute nue provoque-t-elle notre stupeur et, — si vous voulez, — notre indignation?
Précisément parce qu’elle est soudaine et inattendue.
Si tous les messieurs et toutes les dames s’habituaient résolument à ne plus sortir que dans cette tenue, plus personne (sauf lés tailleurs et les couturières) ne s’en apercevrait!
C’est pourquoi il est absolument certain que les magistrats qui se sont enfermés dans une salle obscure, ornée d’une petite lampe rouge, pour assister à la première projection d’un nouveau film, se sont tout simplement offert un spectacle gratuit.
Et vous verrez qu’ils continueront.
Après ce film, ils en feront projeter d’autres... Puis ils exigeront qu’on leur présente toutes les nouvelles pièces...
Et tout le monde voudra être magistrat!
Les Jolies Modes
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= PARAIT LE 5 DE CHAQUE MOIS
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Dit blad verschijnt In de Vlaamsche taal onder den titel van De Nieuwste -:- Modes van Parijs.
CINE-REVUE —
MATHIAS SANDORF
UN GRAND SUCCÈS PARISIEN
On vient présenter à Paris, un film en neuf épisodes, Mathias Sandorf du célèbre roman de Jules Verne.
Romuald Joubé de la Comédie-française M”» Yvette Audreyor la délicieuse artiste que nous avons déjà vue dans de nombreuses créations et Jean Toulot un maître de l'écran en sont à côté d’une troupe parfaite les principaux interprètes.
Nous nous souvenons tous encore des aventures de Mathias Sandorf, le magnat hongrois qui à la tète d’une conspiration rêvait en 1867 de secouer le joug qui pesait alors sur la Hongrie.
Arrêté à la suite d’une dénonciation il voit ses ami mûrir à ses côtés, tous sont convaincus qu’il . péri lors de l’évasion qu’il a tentée en se jetant à la mer, mais Sandorf a pu se sauver joindre une île fabuleuse AnleKrita, dout il exploite les trésors qui vont servir à sa vengeance.
Et nous assistons au cours de ces neuf épisodes aux exploits du courageux patriote et finalement à son succès et au châtiment des coupables.
Voilà du bon Ciné-Roman, on y trouve toutes
— CINÉ-REVUE
les péripéties chères à ceux qui suivent palpitants, les extraordinaires aventures que nous sommes accoutumés de rencontrer dans les films en épisodes et bien que l’action se passe en 1867 et n’ait pas pour en corser l’invention, les dirigeables, les aéroplanes et les sous-marins, elle a plus de vraisemblance, se rapproche mieux de la réalité, ses héros sont plus humains, le fil de l’intrigue est moins tenu et n’a pas été créé pour le seul besoin de l’exhibition cinématographique, mais fut le moyen et non le but.
Le public assiste aux préparatifs de la conspi-
ration destinée à renverser le tyran de Hongrie, à la fuite mouvementée des conspirateurs, en pleine tempête. Il ne manque rien et les clous abondent; le yacht mystérieux, l’île lointaine, la résurrection du jeune Bathory, opérée par la puissance magnétique de Antekritt et le châtiment des coupables sautant sur un ilôt miné par Sandorf.
Ajoutez a cela le grand talent de Joubé, la pré cision habituelle de Jean Toulot, le charme délicat et émouvan! d'Yvette Andreyor et l’excellence en général de l’interprétation.
Ciné-Revue tient à la disposition de ses lecteurs et abonnés les séries de vedettes d’Ecran éditées par Filma, à Paris.
La série de 30 cartes se vend 7 fr. 50, les cartes peuvent être obtenues séparément au prix de 30 centimes.
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sont les triomphateurs
La première série comprend: N»
1. Yvette Andréyor
2. Andrée Brabaut
3. Gaby Deslys
4. France Dliélia
5. Huguette Duflos
6. Lillian Gish
7. Pina Ménechelli
8. Pola Négri
9. Réjane
10. Elmire Vauthier
11. Fannie Ward
13. Pearl White
14 StaciaNapierkowska 15. Pearl White (et son fétiche)
16. Chariot (Charlie
Chaplin)
17. Chariot (2e pose)
19. William Farnum
20. Fatty
21. Eddie Polo
22. Georges Lannes
23. Le Bargy
24. Georges Melchior
25. Signoret
27. Tom-Mix
28. Jean Toulout 29 Tsin-Hou
30. George Walsh
La deuxième série comprend:
31. Catherine Calvert
32. June Caprice
33. Dolores Cassiuelli
34. Grace Darmond
35. Huguette Duflos (2e pose)
36. Lillian Gish (2*pose)
37. Corinne Griffith
38. Alice Joyce
39. Desdemona Ma//.a
40. Mary Miles Mil U-i
41. Mae Murray
42. Nita Naldi
43. Marie Osborne
44. Robinne
45. Renée Sylvair-
Ecrire à Ciné-Revue, 10, Tél. L. 16.78.
46. Léon Bernard
47. Candé
48. Donal Crisp
49. William Duncan
50. Romuald Joubé 5t. Henry Krauss
52. Lagrenée
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54. Max Linder
55. Mathot
56. Antonio Moréno
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Tertio Öfficip(J
Sous cette rubrique, noUs traiterons uniquement les questions se ràpportant à l’industrie cinématographique et aux intérêts professionnels.
La Direction entend n’assumer, au sujet des articles insérés sous cette rubrique, DE RESPONSABILITÉ D’AUCUNE SORTE.
Les communications reproduites ici engorgent UNIQUEMENT leurs signataires.
(Extrait du Moniteur bei.ce du 13 août <930 ) Sut/? u fit
c) D’un système d'enroulement automatique des films;
d; De carters formés par des boites métalliques solides, bien closes, enveloppant les bobines do dérouleur et de l’enrouleur pendant le fonctionnement de l’appareil. La sortie de la boite métallique du dérouleur et l’entree de la botte métallique de l’enrouleur seront munie* d’un dispositif d’une efficacité assurée, enpêchant toute propagation du feu à l'intérieur des carters.
Art. 49. En dehors du temps sjrlciement nécessaire à leur project! >n et à leur bobinage, les films seront enfermés dans des boites métalliques s Jldes et bien closes. Il ne pourra jamais y avoir plus de deux > ouleaux de films dans la cabine de projection.
Art. 50. Les films projetés seront immédiatement emportés hors de la cabine de projection. Le rebobinage s'effectuera dans un local spécial séparé de la cabine de projection et ne communiquant pas directement avec la salle de spectacle. -
Ce local sera constitué et fermé comme la cabine de projection, sauf en ce qui concerne les dimensions minima, et bien ventile.
Art. 51. L’emploi de toute source de lumière autre que l’électricité est interdit.
Le rhéostu sera construit de façon que le courant ne puisse allein ir \ en aucun cas, alors même qu’un contact accidentel des crayons se produirait, une intensité dé.tassant cinq ampères par millimètre carré de la section du conducteur formant résistance.
Le rhéo-tat, monté sur un support Incombustible et Isolant, sera entouré < d’une enveloppe incombustible et perforée permettant la libre circulating de l’air. Un e-pace de 6 centimètres au moins sera réservé entre le rh ostatet la cloison de la cabine Les coupe-circuits seront munis d’enveloppes protectrices incombustibles.
Les conducteurs établis à l’intérieur de la canine seront placés dans les tubes isolants armés; leur longueur sera aussi réduite, que possible.
Les fils souples ou mobiles ne pourront être utilisés qu’aux endroit où il est Impossible de placer un conducteur fixe. Ils devront être recouverts d’au moins deux couches de caoutchouc vulcanisé et munis à l'exiérieur d’une.forte gaine, en cuir, holant chaque pôle
L’emploi de fils nus est Interdit.
Art. 53. Pendant le fonctionnement de l’appareil cinématographique, l’opérateur stf tiendra continuellement dans cabine près du projecteur; un torchon humide s’v trouvera a sa portée.
Un aide chargé du rebobinage éventuel des films, se trouvera constamment à sa disposition. L’opérateur et son aide devront être 4gés de plus de 31 ans.
Dans les établissements où l’on utilise deux postes de projections, un second aide* âgé d’au moins 18 ans, peut être admis dans la cabine, sans toutefois participer a la manœuvre du projecteur.
Art, 55. La cabine, ainsi que le local destine au rebobinage des lilras, ne contiendront que le matériel strictement nécessaire, et celui-ci ne comprendra que des objets totalement Incombustibles.
Il est formellement Interdit d’introduire dans ces locaux des objets en ignition ou susceptibles de produire du feu.
Art. 54. Toutefois, quand les appareils servant ît produire les projec-ions lumineuses seront utilisés à titre temporaire, de un jour à deux mois, et que p >r su'1 e l’autorisation requise doit être délivrée con'or-méinent aux disposliions de T«rrêié royal du 26 Juin 1908, déterminant le régime spécial applicable aux établissements classés à ériger à titre temporaire, la prescription de l’article 44 n’est pas a pllcnble et celles des articles 42 et 45 pourront être remplacées par les suivantes:
lu L’appareil cinématographique se>a Installé dans une cabine entièrement construite en matériaux incombustibles, à moins que des plaque* ne tôles joinilv-s n’en recouvrent complètement l’intérieur;
2' Des bouches d'air seront aménagées a I« partie inférieure de la cabine et une ouverture sera peccée dans le plafond au-des-us de l’appa-re'n cinématographique. Les bouches pratiquées à la parlle Inferieure formeront en totalité une surface ouverte de 10 décimètres carrés au moins; dies seront munies de toiles mt*ialil lues. L'ouverture percée dans le plafond aura un- surface d’un metre orré au moins, elle sera recouverte d’uue toile métallique solidemci t fixée sur un cadre métallique (oignant parfaitement les faces adjacentes de la cabine.
Les toiles métalliques utilisée-« seront en cuivre ou en fer galvanisé; elles a-.ront au moins 144 mailles nar centimètre carré;
5U Aucune des dimensions de la cabine ne pourra être inférieure à 2 mètres.
Ar. 55. i.es établissements permanents où II est fait usage ce films Ininflammables sont dispensés de l’observation des prescriptions énumérées aux article- 42, 43, 44, 45, 46. 47. 48. 49, 50, 53 et 55 du present arrêté, sauf à ce conformer aux Conditions spéciales suivantes:
1° Le directeur responsable notifiera a Notr • Ministre de l’Industrie, du Travail et du Ravitaillement, ainsi qu'au bourgmestre de la commune la date à partir de laquelle aucun film inflammable ne se trouvera plus dans son etablissement;
2° L’exploitant devra se soumettre à toutes les mesures de contrôle-jugées nécessaires par les fonctionnaires visés 4 l’article 14 de l’arrêté royal du 29 janvier 1863, concernant la police des établissements dangereux, insalubres ou incommodes. U devra, nola'mment, tolérer la prise d'échantillons de lliinsafin de verifier pratiquement leur ininflamoublllté;
3° L « présence d’un film inflammable, Indépendamment des poursuites judiciaires éventuelles, entraîne de plein droit le retrait de l’autorisation d'exploiter l'établissement e sa fermeture immédiate.
SECTION II. — Kinxino* et vélodromes couverts.
Art. 50. Les articles 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 22, 24. 25, 26, 27. 31, 32, 53 et 31 cl-dessus, ainsi que les dispositions générales de la section IV o-après, sont applicables aux rlnkings et aux • vélodromes couverts.
SI5CTION III. — Salles nu danse et casés ou l’on danse.
Art. 57 Les artlc.es 5 (a.inéa ), 0. 7. 8, 9. 10, 11, 12. 15, 10, 19, 24, 25, 26 (l*r alinéa:, 32 et 53 ci-des->us, ainsi que tes dispositions générales de la section IV ci-après, sont applicables aux salles de danse, ainsi qu’aux cafés où l’on danse.
SECTION I.V. — Dispositions générales.
Art. 58. Le présent réglement sera affiché à l’eulrée de tout établissement où 11 est applicable.
Les dispositions du chapitre C de la section I seront alficitées dans toute cabine de projection.
Aux endroits où la présence de surveillants à poste fixe est prévue, des instructions précises et détilllécs, concernant leur mission, seront également affichées.
Art. 59. Le bourgmestre fera procéder, chaque mois, à la visite complète de l'établissement et à l’e-sai de tous les dispositifs de securité.
Le jour et l’heure de cette visite seront, au préalable, portés à la connaissance de l’inspecteur du travail, chef du district.
Les inspecteurs du travail à l’administration centra e pourront, à tout moment, fane procéder aux essais et aux verifications nécessaires pour s'assurer de la stricte observation des prescriptions du présent arrêté.
Art 60 Dans chaque étab issement, il sera régulièrement tenu un registre d’o'iservation*, dont le modèle sera déterminé par un ar/êté ministériel.
Ce registre contiendra nolaminetit:
1" Les résultats des essais journaliers d'isolement et des Inspections de détail des circuits et des appareils électriques;
2° Le v sa Journalier de l’exploitant de I • salle de spectacle ou de son préuose respons-bl«
Un registre spécial comprendra la mention et le résultat des inspections faites par l’autorité communale.
Art 61. Le Ministre de ITidustrle, du Travail et du Ravilaillement peut accorder des dérogations temporaires aux éiahllssemeuis regu'ière-ment autorisés avant te 11 mars 1914 en ce qui concerne l’observation de certaines prescriptions des articles 2. 3. 5, 8, 9. 14, 35 et 36 du du present arrêté, fl peut egalement accorder des dérogations à l’article 33 en ce qui concerne tous les établissements. Ces déroga Ions'* sont accordas sur le vu d’un rapport du service de l’Inspection du travail et moyennant l’observation des conditions supplémentaires de sécurité qui seront jugép.s nécessaires.
An. 62. Les bourgmestres sont chargés de la surveillance permane.nle des salles de spectacles, rlnkings, vélo Ironies couverts, salles de danse et cafés où Ton danse. Ils devront exécumr sans délai les décisions de l’autorité supérieur relative« à ces ••tabilssemenis.
La haute surveillance de ces mêmes etablissement* est exercée par les inspecteurs du travail.
Art. 63. La constatation et U répression des Infractions aux dispositions du présent arrête auront lieu e •nfunnément à la loi du 5 mai 1888, re ativn à l’inspection des etablissements dangereux, insalubres ou incommodes.
Art. 6t. L’arrête royal du!" mars 1914 est abrogé.
Art. 6*J. Noire Ministre de l’Industrie, du Travail et du Ravitaillement est chargé de l’exécution du présent arrête.
bonne à Bruxelles, le 9 août 1920. ALBERT.
Far le Roi:
Le Ministre de l’Industrie, du Travail et du Ravitaillement,
J. Walters.
A Messieurs les Scénaristes Débutants(1)
Tableau 90.
Cabane de bûcherons au cœur d’une forêt sombre, une table boiteuse, des escabeaux, des volets déjetés aux fenêtres, portes branlantes, sol raboteux, àtre aux moellons roussis...
1. — Autours de la table où se trouve fichée une torche fumeuse, les bandits font cercle, Bandeau Noir au centre. Ils semblent fiévreux et l’inquiétude est peinte sur leurs rudes visages sous la lumière falote du flambeau.
2. — Deux coups espacés contre la porte de Thuis les font tressaillir.
3. — Avec précaution, La Brute entr’ ouvre l’entrée, revolver au poing.
4. — Un individu barbu à face patibulaire pénètre dans la salle basse et après une brève hésitation se dirige résolument vers B. N.
Écran: “ Eh bien? »
L’autre répondit:
- Écran: “Voici«, et il lui tendait une enveloppe cachetée.
Écran: “ Parfait! Bien travaillé, mon garçon! « fit-il.
.L’autre sourit avec satisfaction.
5. — B. N., tremblant d’uiye joie cynique, brise les ca viets de cire et retire le plan de la large enveloppe. Il le déplie.
Ecran: « Malédiction ». rugit-il.
Le papier était vierge de tout signe.
0. — B. N. sortit de sa poche son “rigolo». Détonation. Le messager roula à terre. Froidement B. N. remit son revolver en poche, poussa du pied le cadavre de son complice et sortit suivi de tous ses hommes.
Fermeture à l’iris.
Si vous avez mené à bien toutes ces opérations délicates, vous avez droit à tous les éloges, car vous aurez fait preuve d’un courage sans pareil. Mais où placer nos scénarios? me demandez-vous encore. Question embarrassante.
(1) Suite et fin, voir le n° 9.
En France, il est superflu de présenter une oeuvre, en Belgique... n’en parlons pas! en Suède, à la rigueur, mais en Amérique seulement vous “ pourriez » réussir. Or cela nécessite nouveaux travaux, donc nouveaux ennuis. Il faut envoyer aux directeurs de compagnies cinématographiques ou aux acteurs susceptibles de les accepter pour en interpréter le rôle principal, il faut, dis-je, envoyer un rçsumé succinct, dactylographié et de plus eu langue anglaise.
Voyez le plaisir! Ce n’est que trop rarement que vous parvient, après des mois peut-être, l’acceptation de votre envoi qu’accompagne l’offre d’achat. Souventes fois ce n’est qu’un refus bref et laconique. Ordinairement, pas de réponsé! Oncques vit-on autant de refus que dans la carrière scénariste.
Cependant que ce refus ne vous afflige! Remettez-vous au travail sans défaillances. Sarclez les herbes folles qui sous le rideau de leur végétation exubérante voilent l’idée maîtresse de votre œuvre, qui peut-être est de valeur indéniable. N’hésitez donc pas à supprimer ce qui alourdit l’action, à remanier cela même et surtout cela qui vous paraissait sans défaut, afin de le rendre parfait.
Suivez en cela le conseil que vous dicte Boileau: (Art Poétique, Ch. I)
“ Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, » Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, » Polissez-le sans cesse et le repolissez;
» Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. Appliquez-y sans cesse tous vos efforts et placez vos espoirs en ce dicton populaire:
» Tout vient à point à qui sait attendre! ».
Et maintenant, â l’ouvrage, Messieurs les scénaristes!
Rob. d’ERPKYRK
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Citation '/cuufon tâixip jKoU. /jasiveL
Chiffons légers, batistes, linons, nan-souks, de combien d’attraits vous parez-vous pour tenter notre coquetterie toujours vivace et jamais lasse!... Vous faites les chemises légères et indécentes qui ne sont plus qu’un voile léger.
Voile, à peine..., tulle plutôt, gaze!... N’a-t-on pas fait, ne fait-on pas encore des chemises de tulle, tulle chair incrusté de dentelle noire, tulle-bis travaillé de fronces ou de plis! O mes aïeules, qu’en diriez-
chemises d’épaisses toile, fermées pudiquement au cou, iVie laissent rêveuse et un peu effrayée!
Donc, légères et courtes, tel est le mot d’ordre pour les chemises. La broderie, trés fine, met sa note distinguée parmi les incrustations de Valenciennes, les entre-deux de tulle et les motifs faits de jours à iils tiré«.La forme Empire reste la préférée. i'cuchint tVcé le linge de couleur est abandonné pour les tissus blan s facilement lessivables.
Les petites culottes se lont généralement froncées dans un caoutchouc. Les jambes en sont larges, bordées d’un ourlet à
jours, d’une dentelle ou d’un ou de plusieurs volants de tull*v uni. Broderies, incru.sf tâtions de motifs les* assortissent aux chemises.
La eombinaison-ju-pon reste dans la catégorie des vêtements courts. Elle est souvent en pongé ôu en crêpe deChine, iï moins qu’elle ne soit en voile de soie ou de coton. Des bro 'eries de couleurs, paysages, fleurs ou personnages, le plus souvent chinois ou japonais, font une garniture originale.
Enfin, la chemise de
nuit devient elle-même précieuse, par les tissus qui composent les jolis modèles et par la fantaisie qui s’y déploie. SI ou ne la choisit pas blanche, c’est de la délicate nuance chair qu’on réclame le concours. On y allie, alors, le nattier ou le noir qui viennent soit en ruban, soit en broderie, rehausser la fine nuance du rose. Pourtant je ne puis blômer la jeune femme qui, quittant les sentiers battus, s’est, ait iu.re des chemises de nuit en pongé citron bordé de non La coupe est celle d’une tunique grecque descendant au-dessous du genoux. Le chiffre se détache en noir sur le milieu du devant. Louisa tl’A-r.vjÈHK.
CINÉ-REVUE —