Source: FelixArchief no. 1968#859
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ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA
Le Conquérant
.lim in y Perry, de la firme Dawson et Bciry, altend le consentement de l’oncle de Betty Carson Q)
pour épouser cette dernière. Madame Dawson, feinme de son associé a décidé de taire à son mari la >1
surprise agréable d’engager dans la firme Æo.ooo 0
dollars qui permettront d’ouvrir une succursale “!
en Punésolie. Jimmy est du complot. Malheureu-
sement leurs rencontres clandestines font jaser et gj
Dawson soupçonne sa femme el son associé de *«
relations coupables. Les circonstances aidant, Daw- 9
son les surprend deux fois dans des conditions
equivoques. Madame Dawson, blessée par ces
soupçons continuels «retourne chez sa mère» et demandera le divorce. Dans l’espoir d’éloigner Jim- V
iny de sa femme, Dawson parvient à l’entraîner V
malgré lui sur ie paquebot qui les amène en Puné- Q
sotie. «Vous y dirigerez la succursale», répond-il aux récriminations de Jimmy qui songe à sa flan- jjj cée. Or, Dorothy Dawson, dans l’espoir de faire q comprendre raison à son mari, s’est, également cm- «J» barquée à bord de ce même paquebot. Jugez de
leur stupeur, lorsque Jimmy et Dorothy se ren- contrent; Les choses se compliquent encore en », Punésolie, dont le président espère rançonner les deux Américains. Jimmy d’abord enlevé par des bandits, finit par devenir leur chef pendant que Dawson se fait jeter en prison pour lèse-majesté. Q Les trois héros ont toutes les peines lu monde *»* pour quitter la Punésolie et Jimmy ne rentre aux Etats-Unis que juste à temps pour empêcher un rival trop zélé d’épouser son grand amour: Betty «$« Carson, 9
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Yvan I
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PROGRAMME du 14 au 18 DECEMBRE
• La fille du tambour Major J. Offenbach
(ouverture)
• Le Cid....J. Massenet
(fantaisie)
Pour tuer l’Amour
comédie dramatique interprétée par
Ikwei. CARMEN et Virginia VALU
Conquérait
vaudeville interprété par
Gareth HUGHES
Pendant la Pause
Récital pour Orgue
PROGRAMMA van 14 tot 18 DECEMBER
De Dochter van den tambour Major J. Offenbach
(openingstuk)
De Veroveraar
De Cid....J. Massenet
(fantasie)
4 Om de liefde te dooden
dramatisch tooneelspel vertolkt door
Jewel CARMEN en Virginia VALEI
é Veroveraar
blijspel vertolkt door
Gareth HUGHES
Tijdens de Poos
Récitaal voor Orgel
Sems
pre laine
JEAN MOSJOUKINE et Mme NATHALIE LISSENKO
dans le dernier et plus grand succès
Le Lion des Mogols
Merveilleuse réalisation cinématographique par JEAN EPSTEIN
Prochainement le grand film d'art
” OTHELLO”
ou (Le More de Venise)
d’après la célèbre tragédie de W. SHAKESPEARE
Jimmy Berry, der firma Dawson en Berry, is verloofd met Betty Carson. Inliisschen wil Mevr. Dawson haar man de aangename verrassing bezorgen een bijhuis in Punesolië te stichten én wil daarvoor io.ooo dollar in de zaak beleggen. Berry is in dit «komplot» gewikkeld, doch de geheimgehouden bezoeken van Mevr. Dawson doen de tongen losgaan en wanneer, met hulp van het toéval Dawson zijn vrouw en zijn vennoot in een dubbelzinnige toestand verraste, zal zijn vermoeden zich uiten in heel bitsige woorden, welke Mevr. Dawson niet langer wenscht te hooren en zij vraagt de echtscheiding aan. In de hoop hem van /iin vrouw te verwijderen, lokt Dawson Berry op een schip die hen naar Punesolië voert. «Gij zult e" het bijhui’s bestureu», is het antwoord op Berry’s protest.
Doch... Mevr. Dawson wil haar man terug brengen tot de gezonde rede eh scheepte zich in... op hel zelfde schip.
Men kan gemakkelijk Dorothy en Jimmy’s verbazing raden wanneer beide elkaar ontmoeten.
De zaken worden in Punesolië hoe langer hoe meer ingewikkeld. Inderdaad Punesolië’s President wdl de twee Amerikanen een niet onaardig sommetje als losgeld doen betalen. Jimmy, eerst ontvoerd door bandieten, wordt ten laatste hun opperhoofd, terwijl Dawson zich in het gevang werpen laat voor majesteitschennis. De drie helden onzer avonturen hebben alle moeite der wereld om Punesolië te verlaten en Jimmy komt in Amerika terug op het kritische oogenblik dat een te vlijtige mededinger zijn bruid voor zijn neus ging wegkapen.
En iedereen is tevreden I
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111 NOTRE VEDETTE lit
George ARLISS
La vogue dont jouit George Arliss en Amérique, est pour le moins égale à celle qu’ont acquises chez nous Antoine et Gémier.
Comme tant d’autres comédiens, il a été sollicité par de grandes firmes cinématographiques; comme tant d’autres, il a passé par l’épreuve du « Camera »; mais, comme bien peu de ses collègues* il s’est ré-vélé merveilleux acteur de l’écran.
Il nous a été donné de voir l’un de ses premiers films: L’Esprit du Mal.
Arliss y personnifie le mauvais génie semant la désolation sur son passage, pour jouir lâchement des ravages moraux dont il est la cause.
Il séduira des jeunes filles, il brisera des fiançailles et se délectera d’avoir désemparé de pauvres âmes naïves.
Dans des fêtes somptueuses d’innombrables femmes jetteront leur cœur à ses pieds, rampant vers l’Idole de la corruption qui trouble les esprits novices, par l’appat des révélations bienheureuses.
Cependant la droiture fera bientôt justice de ce vampire aux instincts démoniaques. Peut-il y avoir meilleure leçon pour la jeunesse frivole de notre époque que L’Esprit du Ma!?
D’après cette esquisse. George Arliss vous apparaîtra sous les traits d’un jeune premier aux allures don juanesques, d’un Valentino sardonique ou d’un Von Stroheim qui aurait plus de souplesse, et vous serez sans doute fort étonnés d’apprendre, si vous ne l’avez déjà vu au cinéma dans Fantaisie de Milliardaire par exemple, l’un de ses succès, que cet artiste a dépassé la cinquantainé, et que dans les œuvres qu’il interprète, il tient des rôles où il accuse son âge réel.
Et c’est là précisément que réside le principal mérite de sa très marquante personnalité, malgré l’outrage des ans, il réussit pleinement dans L'Esprit du Mal à rendre vraisemblable le fatal amour qu’il inspire à ses victimes.
Sa manière précieuse, son regard ironique, sa belle assurance en font un des types les plus remarquables de l'écran.
Dans un film intitulé Disraëii,\\ se révèle l’homme d’affaires tenace qui tient tête à toute la grande Bretagne pour le triomphe d’un projet: le percement du canal de Suez qui doit ouvrir la route des Indes à la Colonisation Anglaise.
Ce ministre, marié, qui mène une vie absorbée par le travail, est à ce point admirable dans la lutte gigantesque qu’il a entreprise contre la coalition des politiciens bornés et des financiers peureux, qu’une toute jeune fille s'éprend de lui, et tandis que le contemplant de ses yeux pleins d'amour, elle s’offra tout autant que les fleurs qu'elle a cueillies à son intention, il lui dit, en lui montrant des jeunes gens qui prennent leurs joyeux ébats: «Voyez donc cette belle jeunesse qui vpus appelle I ».
1) faut tout le talent, j’allais dire: le genie de
George Arliss dans The Rulieg Passion.
4 George Arliss pour faire admettre une scène d’une telle délicatesse. Il faut que le public, lui-même, subisse l'ascendant de l’interprète, pour qu'ils comprennent les sentiments complexes qui sont en jeu.
Dans Raison de Vivre, George Arliss s’affirme une fois encore, l’un des maîtres du Cinéma.
Voici un bref résumé de l'action.
Un des plus grands virtuoses des temps modernes, donne une série de concerts magistraux.
Les auditrices le sollicitent de toutes parts. Indi-férent à leurs hommages, il finit pourtant par s’éprendre de l’une d’entre elles. Malgré leur différence d’âge, ils s'unissent pour la vie.
Lors d’un récital de piano organisé en l’honneur
Dans l'intervalle, Arliss, craignant de s’attendrir, est allé se réfugier dans la Chapelle qui vit ses débuts.
Titubant, il pénètre dans le lieu Saint mais, à bout de forces, (son jeu est ici remarquable) il tombe.
Réussissant à se relever, il heurte des livres, et... miracle 1 il entend le bruit de leur chûfe!
La commotion provoquée par soné tourdissement, lui a rendu la faculté de percevoir les sons, que la détonation lui avait ravie...
Il faut voir avec quel art admirable de justesse, il exprime l’enthousiasme de cet être qui se possède à nouveau.
S’installant alors devant les grandes orgues, il
Une scène de L'Esprit du Mal, avec George Arliss.
du président de la République des Etats-Unis, soudain une formidable explosion se produit (attentat ou accident?), et le musicien s’aperçoit qu'il n’entend plus... La détonation l’a privé de l'ouïe.
Désormais il ne pourra plus se livrer à son art et sa femme qui possédait en lui un surhomme, passera sa vie en compagnie d'un infirme.
Un jeune homme, qui avait nourri l’espoir d’épouser la compagne du grand musicien, lui conseilla: « Réfléchissez 1 Vous ne pouvez plus aimer cet homme. Ce qui vous a séduite en lui n’existe plus! ».
Arliss a saisi cette phrase. Il pense: « — Ce jeune homme a raison, je ne suis plus rien! »
Et lorsque sa femme l’embrasse de tout cœur, il lui dit dans une poussée de sublime abnégation: « Je me suis refait une existence... je he t’aime plus! »
improvise un hymne d'allégresse, d'un lyrisme débordant.
Sa femme pénétra dans la chapelle, voit son mari au jubé, elle s’enivre des accents mélodieux qu’une inspiration divine suggère au compositeur.
Et, tandis qu’elle implore la vierge de lui faire retrouver l’amour de son époux, celui-ci s’aperçoit qu’il n’est plus seul.
Tous deux, vibrant d’une indécible émotion, s’embrassent devant l’autel. Cette dernière scène est poignante au suprême degré.
Voilà une œuvre admirable tant par son intrigue profondément humaine que par le jeu fouillé des interprètes.
N'est-ce pas que ces scénarios bouleversent un peu les conventions de l’écran et du théâtre, qui semblent vouloir qu’en toutes circonstances, ce soit le godelureau souvent sans scrupules qui ait le dernier mot? ’ Jean CAMERA.
ENCORE UN CHEVAL A L'ECRAN I
On sait que certains artistes français ont réussi à se créer en Amérique une situation assez enviable, mais que l’année dernière, ils ont été victime d’un chômage prolongé.
Certains ont fait du Théâtre, d’autres ont monté des numéros de music-hall, d’autres encore ont interprété des sketchs, plus ou moins réussis. L'un d'eux a trouvé mieux, il s’en est allé dans l’Ouest, et quoique n’étant pas un cavalier accompli il s'est amusé à vouloir dompter des chevaux sauvages,
tel un simple cow-boy habitué à ces sortes de prouesses.
Léon Bary, qui fut, il y a quelques années, le * Ravengar » d’un film à épisodes connu, avec le culot du vrai « titi » parisien, s'imagina qu’il n’avait qu'à courir après un cheval sauvage, pour réussir à s’en emparer.
Le petit jeu dura dix-sept jours, et c’est seulement après ce temps qu’il put arriver à capturer un superbe cheval tout noir, qu’il baptisa immédiatement « César ».
Du captif, il se’ fit un ami obéissant au sifflet comme à la parole. Il fut tellement étonné de la réussite de son audacieux projet, qu’il eut l'idée de tourner un film dans lequel seraient reproduites
toutes les phases de la capture de ce cheval, depuis son dressage jusqu’aux... témoignages de son amitié.
C’est ainsi qu’il fut amené à faire un film à deux, le cheval et lui.
Le travail fut long, car le dénommé « César », (quoique Empereur), était fort capricieux, et malgré son origine (les Etats-Unis), il ignorait tout et paraissait ne rien vouloir savoir du Cinéma.
Il ne fallut pas moins de trois mois pour habituer
l’animal à supporter la présence de l’opérateur et de son appareil.
Léon Bary aussi entêté que son ami « César », voulait y arriver quand même et il y arriva.
Ce film, présenté dans un des principaux établissements de Los Angelès, a obtenu un tr.ès vif succès. Il a battu les records de recettes dans les cinémas de New-York par son originalité.
Quant à « César », il a suivi son maître* dans les studios d’Hollywood, où Léon Bary a repris son travail. Et, chose curieuse, on peut voir tous les matins l’artiste de Cinéma arriver au Studio monté sur son superbe cheval noir. César est d’ailleurs choyé par tous, et se nourrit ainsi très agréablement de morceaux de sucre et de pastilles de chocolat.
Un extrait de La Sœur Blanche de Griffith.
Fr. Martin et M« Tumanoff dans Le Gamin de Bruxelles.
PETITES NOUVELLES
FrancU Martin à l’œuvre
On parle beaucoup du prochain film de notre vaillant compatriote, qui s’est assuré la collaboration de Mme Tumanoff pour l'interprétation du Gamin de Bruxelles. Nous donnons ici une photo extraite de la bande, nous plaisant à la comparer à un joli groupe extrait du film La Sœur Blanche. Le mieux que nous puissions souhaiter à M. Martin, est que sa production belge ressemble aux œuvres du grand Griffith, comme la photo extraite de The White Sister semble la sœur du groupe pris parmi la collection du Gamin de Bruxelles.
Les deux Circés
Circé T Enchanteresse, le film interprété par Mae Murray, d'après un scénario de Blasco Ibanez, sous la direction de son mari et metteur en scène Robert Z. Léonard, n'a rien à voir avec la Circe dont Homère conta les aventures dans l’Odyssée, comme on semble le croire dans certains milieux cinématographiques. D’après M. Leonard, son héroïne est une sorte de femme fatale, connue sous le surnom de Circe dans les capitales d’Europe et dont l’indifférence cruelle est le seul point commun uvec la magicienne Dnnte, interprété-par M, Amletto de 1 antiquité, Noselli.
Encore une française aux U. S.
Mademoiselle Marguerite de la Motte, que nous avons pu admirer dans le rôle de Constance dans Les Trois Mousquetaires, paraîtra dans le rôle principal d’un grand film américain intitulé Désir, qui sera représentévers le printemps. I ' Décidément, les artistes français commencent à être très prisés en Amérique.
Chevaux couleur
« gazon frais ».
Le grand film « biblique » So This is Marriage que tourne le metteur en scène Hobart Henley est réalisé entièrement par la Metro Goldwyn en couleurs. Dans cette nouvelle production on verra, paraît-il, des danseurs du temps du roi David avec des chevaux couleur de « gazon frais ». Le metteur en scène prétend être absolument certain de ce détail historique.
L'effet à l’écran en sera curieux.
“ Peter Pan „
La distribution des rôles pour le film Peler Pan est terminée. Un des premier rôles de cette production sera joué par une débutante, miss Mary Brian. Pendant longtemps on avait cru que Maty Piçkford interpréterait le rôle de Peter Pan. Ce n’est que tout dernièrement que l'épouse de Doug fit savoir qu’elle ne paraîtrait pas dans ce film.
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•| Ce que nous verrons |
sur T écran
Monsieur Beaucaire
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Quand il fut finalement décidé que Rudolph Valentino retournait à la Paramount après une longue absence à l'écran, absence mondialement regrettée, il fallut que la compagnie se mit à la tâche pour choisir un sujet en rapport avec cet évènement.
Eh se remémorant les grands succès de Valentino, il semblait désirable que le film eut combiné, si possible, l’intérêt d'amour du film LeSheilc, le romantisme d’Arènes Sanglantes et le spectacle des Quatre Cavaliers de Y Apocalypse.
Ainsi fut choisi Monsieur Beaucaire, Yhistoire de Book-Tarkington, poursonromanesque, son cadre coloré et à grand, spectacle de la Cour du Roi Louis XV de France,
Sidney Cloott qui avait atteint dernièrement les derniers échelons de la
lerfection avec The Green Goddess (les Déesses ’ertes) et « Little Old New-York » fut nommé directeur. Le travail d’adaptation de l’histoire de Tarkington a été placée dans les mains capables de Borrest Halsey.
Monsieur Beaucaire est incontestablement une des plus grandes romances qui aient jamais été écrites. La plus grande partie de l’action se passe à la Cour du Roi Louis XV de France et à Bathe, Angleterre, le rendez-vous favori de la noblesse anglaise à cette époque. Les personnages représentés sont tous ceux qui marquèrent véritablement dans l’histoire, tels que Mm« de Pompadour, le Duc de Richelieu, Lord Chesterfield, etc.
Ce film a pour sujet l’histoire du jeune et séduisant Duc de Chartres,
qui, refusant de se marier seulement pour la forme avec la charmante Princesse de Bourbon-Conti, ceci sur l'ordre royal, encourut la disgrâce du roi ainsi que celle de Mme de Pompadour, la grande puissance à la cour, et fut forcé de fuir le pays.
Arrivé en Angleterre, il se fit passer pour un barbier sous le nom de Monsieur Beaucaire. Ayant fait la connaissance d’un noble anglais de descendance française, qui ignore qui il est et pour quelle raison il est en Angleterre, il est introduit à la cour anglaise. Présenté à la fascinante Lady Mary Carlisle, il la captive, mais ce n’est que pour la voir sé retourner contre lui quand elle apprendra qu’il est un imposteur.
Un message du Roi Louis XV lui enjoignant de retourner en France, pour être pardonné, le ramène à la Princesse qu’il aime réellement.
Ce sera le point de départ d’une suite de trois amours séparées et distinctes dans lesquelles il est dit que Valentino n’a rien perdu de son habilité à provoquer l’amour, habilité qui lui valut la réputation de star le plus fascinateur de l'écran.
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Une aventure de Gloria Swanson
On croit toujours que les grandes * stars », dont les noms, pareils à des litanies, sont sur la bouche de chacun, ont une vie tranquille, calme, sans souci qf sans peur.
Détrompez-vous, ami lecteur, car le plus grand ennui qu elles éprouvent est celui de se sentir en butte à une admiration parfois... outrée, insistante, de l'a part d'adorateurs, qui, parodiant la légende du ver de terre et de l’étoile, veulent rééditer, mais à leur avantage, cette gracieuse fiction.
Habituellement, quand un homme a été évincé par une femme, et ce, plus d'une fois, il ne s’en
Gloria Swanson.
vante pas, il ne va pas crier son infortune sur tous les toits.
Mais il y a des exceptions en tout et un amant transi qui ne trouva auprès de la grande actrice Gloria Swanson que refus et dédain clame ses malheurs par la voix toute puissante de la presse d’Outre-Atlantique.
Cet homme est le Baron Willy Sébastien Kno-bloch Droste, fils du Comte Guillaume Droste, président de la Chambre Allemande de Commerce Etranger. Le Baron Willy, ainsi qu’il le raconte lui-même, vint en Amérique, il y a quelques mois afin, d’y faire fortune. Il avait souffert, ses parents ne lui avaient pas toujours montré une figure avenante...
surtout lorsqu il voulut se faire danseur et son père, pour le punir d’avoir eu des idées aussi profanes lui fit quitter le vieux château ancestral de la Forêt Noire...
Mais laissons la parole au peu glorieux conquistador:
« Une après-midi (cela se passe en Amérique) je prenais le thé à la Plaza, je vis mon idéal assise deux tables plus loin que la mienne. Ses cheveux étaient splendides; son sourire était tendre. Elle me regarda un instant, un seul et il me sembla que mon cœur allait rompre son enveloppe de chair. Immédiatement, je me dirigeai vers sa table et lui dis: « Belle dame, je vous aime obscurément depuis, des années et je viens enfin de vous rejoindre. Jef suis sûr que vous comprendrez l'état de mon âme. Je suis le Baron Droste. La vie est trop courte pour qu’on la mêle de convention. Voulez-vous danser? »
A ce moment, le jeune homme qui l’accompagnait vint vers moi, il entendit l’exclamation de la dame: « Oh! Quelle impertinence! » et s’adressa à moi comme si j’étais un individu quelconque:
« Regarde-moi, gamin, me dit-il, sors d’ici, ou j’userai de... persuasion. »
Devant ce jeste de menace, je me retirai, mais grâce au garçon je connus le nom de ma divinité. Elle était célèbre. C'était Gloria Swanson, la grande actrice. De bons amis me donnèrent une lettre d'intrôduction et j'allai pour la voir en son hôtel.
Elle me reçut dans son parloir, son chaperon était présent... Vous comprenez qu’il est difficile de parler amour devant une vieille dame à l’air vinaigré et qui vous regarde avec défiance...
Celle que j’adorais dit: « Il est fou... » et se retira. On voit jusqu’à présent que le beau baron allemand n’avait guère eu de succès auprès de l’actrice, mais il ne se découragea pas... il emprunta l’uniforme d’un portéur de dépêches et se représenta en l'hôtel de l’artiste. Il pénétra ainsi jusqu’à la porte de la salle de bain, frappa, et entra.
Gloria Swanson, qu’il venait de surprendre,, poussa un cri perçant et courut s’enfermer, rageuse... \ Ici, l'Allemand ajoute avec une candeur peu commune: « C’est alors que j’eus la conviction qu elle ne voulait pas de moi pour époux... »
Peu de temps après il fit la connnaissance d’une comtesse russe qui sut le consoler tellement bien qu’il déclara à qui voulait l’entendre qu’il était bien guéri de sa flamme pour l’inhumaine qui n’avait pas pu comprendre sa grande âme.
« Ils sont trop verts... » a dit le fabuliste un jour...
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