Source: FelixArchief no. 1968#789
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Nantes
0 PROGRAMME du 29 MAI au 4 JUIN
Après avoir mené i’exïsteiîcé la plus rude, un homme, « Nantas», doué d’une force de volonté peu ordinaire vient s'échouer à Paris où il espère trouver la fortuné et là gloire.
Or, un jour, comme il sentait le découragement 1 envahir, il reçut une visite inattendue. Une dame, vient lui proposer un marché étrange. Cette dame, gouvernante chez le baron Danvilliers, .vient proposer à Nantes d'épouser Fia vie, la fille du lijiTon, pour pouvoir donner un nom à l’en-v faut qui naîtra un jour. Le baron Danvilliers igno-Vre.la situation:' dé'sa fille et c’est pour lui éviter le déshonneur que Flavie s'est décidée à suivre ce conseil. Et .Nanlas accepte, .car çé qu’il voit dans ce't évènement, c’est non, pas la fortune de la jeune fille, mais la moyen de devenir quelqu’un. Lorsque Nanlas sé présenta au baron Danvilliers, une, Scène .courte • mais, pénible pour Nantas eut lieu. Le mariage së fit rapidement et cette même amice, un enfant naissait, quë la mère garda jalou-sémehf'eloigné de Nantas.
Sous l’impulsion de Nanlas, l'hôtel du baron •wh.angea; d’allure et devint rapidëmfent la puissante Témque, Nantas.; Le baron.a de l'admiration pour -son gendre, homme fort, puissant, décidé, mais il ignore tout le drame secret de la petite famille.
Cet homme qui semble arrivé à l’apogée de sa gloire souffre chaque jour de l’indifférence de sa femme 'et de celui que l’on croit:son enfant. Sa souffrance fait place à une jalousie féroce et il chargera l’éqùîvoiiue Madame Chuin d’espionner Flavie qu’if . suppose avoir un amant. Célle-ci jouera alors un double rôle peu digne en introduisant; secrètement 1 indélicat Desfondettes l dans la maison. Au cours d’une réunion financière, Desfondettes qui veut aller au rendez-vous préparé par la Chuin s en \â et Nantas qui s’est juré d’être chez lui à l’heure indiquée par l’indélicate gouvernante est pris entré son devoir, d’homme politique et son honneur qu’il croit menacé. Le temps passe et lés discussions s’éternisent lorsque fou de colère et de jalousie Nantas peut enfin quitter la séance et courir à son domicile. Il j trouve Flavie,, l‘air... innocent,... 11 veut savoir, il accuse,, il menace et1. Flavie, d’abord outrée de cet, ‘infâme soupçon, lui ordonne de voir lui-même ' dans son appartement privé. Tremblant, Nantas suit sa femme à traversées pièces lorsque tout-à-coup derrière un rideau tous deux trouvent . Desfondettes attendant. Le coup est rude; mais Nantas se ressaisit. Flavie a surpris le. secret < de; la combinaison échafaudée par Madame, GKuin| été Desfondettes et chasse la gouvernante. Alors dans l’âme de la jeune femme un nouveau sen liment se fait jour. Elle décide d’avoir une explication avec Nantas, Mais le bureau est vide et sur la table une lettre à sa femme dit qu’il préfère la mort à'cèfte vie et désigne l’endroit où bon trou-
1. Marche Lorraine . . . u
2 PATHÉ - REVUE
L. Ganne
PROGRAMMA van 29 MEI tot 4 JUNI 0
1. Marche I orzaine ....
2. PATHÉ - REVUE
. L. Ganne
NANTAS
d’après l’œuvre de naar het werk van
Emile Zola
et interprété par eu vertolkt door
Lucienne Legrand et Donatien
Pendant la Pause
Récital pour Orgue
Tijdens de Poos
Récitaal voor OroeJ
Semaine prochaine programme sensationnel
Semaine du Rire î
MAI LINDER
comique nçais ds sa. dernière création
aux
d'après le vaudeville de Valabregue et Hennequin
vera son corps. Flavie s'élance comme une folle, l’orage gronde, la pluie tombe à torrent et lorsque la jeune femme toute ruisselante de l’orage arrive à la mansarde, Nantas s’apprête à se servir de l’arme qui le délivrera de sa douleur.
Nantas
Bezield met ccn onwrikharen .'vil om hooger-op té klimmen in de samenleving, komt Nantas naar Parijs, lia een ruw en ondankbaar bestaan. Doch hoé hij ook zoekt, werk kan hij niet vinden ert op zijn zolderkamer wordt hij door wanhoop aange-gfepen. Op dit óogenblik krijgt hij het bezoek van .Mm. Chuin, di'e als goevernante van Ftavie Danvilliers hem een schandelijk voorstel komt doen: hij /al aan den baron Danvilliers de hand zijner A* dochter vragen, wijl hij zal doorgaan voor den A* verleider van het meisje, wanneer in werkelijk- V heid hel een zekere Desfondettes is, een gehuwd A* man die 'als zoodoende zijn 'fout niet kan goed- V maken. J Ç A
Na innerlijken strijd neemt Nantas aan en zal V @ o\er zich voelen komen de vloed van beleedigin- A* gen vanwege den baron, doch erger, het mis- y C1 1>rijzen van Flàvie zelf, die voor hem een vreem- Ç A* . delinge zal blijven... Hel huwelijk wordt vil (rokken en jnren gaan voorbij, Nanlas heelt zich door taaien moed en onbrokbare wilskracht opgewerkt lot oen der meest ge/.agh('tVT)ehtle*fiiianciers ven- V het land en brengt het zelfs lot minister. Baron l>ah\illiers is nu fier over zijn schoonzoon doch FlaNie blijft onvermurwbaar-, wil zelfs niet dat hij het kind van den andere stifeeli... Zij heeft haar vrijheid van handelen bewaard. Nantas is ja-loersch. Mij draagt Mvr. Chuin op hem hel bewijs te leveren van de trouw, of de ontrouw zijner vróuw .Doch dezelfde, MvrVThuin zal ook voor Desfondettes een sartienkomst mei Flavie. bewerkstelligen, tcrNvijl Zij dit. retiriez-vous' 'aâiv N'an-tas vcKopenhaarl. | | | . # $ à I
Nantas vindt Desfondettes in Flavin's Vertrekken, maar hij is sterk, beloofde zijn vrouw hare vrijheid te eerbiedigen en zich hernemend keert lii j terug naar zi jne werkkamer. Doch daar geeft bij vrijen teugel aan zijne tdémilooze smart. Dan ontwaakt hij Flavie reen nieuw gevoel: medelij- ». den, waarin reeds' een 'eeTstb-'sIrftal van" licfd°> pin-, A* kelt. Zij w il ëeif Uitlegging hebben inel- haar- man,.... -
Doch zij vindt in zijn kamer, slechts, een tragisch lic'richf dat hi j; niet Tanger dezen toestand kan verdragen en liever den doocl kiest op die zolderkamer dewelke hij ziele nog steeds herinnerde.
In de verschrikkelijkheid van een gierenden storm, snelt Flavie er heen en dringt juist in de kamer op het oogenbTik dat Nantas een einde wou maken aan zijn rtroevig leven; liet leven zonder liefde.
Voortaan zal in het Hotel der Danviliefs' vreugde en onvermengd geluk heerschen.
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“ La vraie critique n’a jamais blessé ni l’artiste ni le public Telle est l’opinion de Georges Melchior, — élève de Paul Mounet, qui promit et qui tint ses promesses.Tout comme Fairbanks imposa sa personnalité avec sa magistrale création de Zorro, Melchior se fit à l’écran une seconde personnalité grâce à son rôle de Saint-Avit, dans l’Atlantide. 11 vrai que le grand Doug eut l’heur d’être le protagoniste principal du film où il sut si bien faire montre de ses quai tés de mime d’interprète, de spadassin et d’acrobate, tandis que dans l’œuvre tirée du roman de Benoit, les re-# gards se portent tout naturellement sur l’héroïne, pivot de l’action. Malgré cela, Melchior tout comme Angelo d’ailleurs, incarnant Morange — s’est identifié avec son personnage, au point que, pour le lecteur du roman comme pour le cinéphile,
Saint Avit et Melchior ne semblent plus réaliser qu’un seul et même type.
Non que cette œuvre fut la seule qui permit de juger des excellentes qualités du jeune
Georges
Melchior
premier, — un des meilleurs dont puisse s’enorgueillir la cinématographie française. Il s’en faut de beaucoup. Au théâtre, comme à l’écran, Melchior interpréta et créa
nombre de rôles, qui — s’il avait eu la chance de naître dans l’autre hémisphère — aurait rendu son nom également célèbre, des deux côtés de l’Atlantique, que Holt, Navarro ou le beau Rudi.
Mais voilà: Melchior est Français, et comme tel, quelque peu casanier.
Heureusement pour nous, en somme, et tant pis pour ces messieurs Yankees chez lequel son nom n’éveille aucun écho, sans doute.
Les premiers films de notre héros furent — on s’en sou-
En haut: Georges Melchior dans “ Les Hommes Nouveaux rôle dü capitaine de Chassagne.
Au milieu: Notre vedette dans son cabinet de travail; à’ sa droite, sa poupée fétiche aux gros yeux ébaubis 1
En bas: Georges Melchior met les premiers beaux jours à profit pour faire de la bécane.
Toute une serie de portraits de notre heros: certains (ceux du haut) à la campagne, ou en voyage (à gauche, au milieu), entouré de petits Algériens, d’autres dans des rôles d’envergure, comme Lieutenant de Saint Avit (au milieu), dans Les Roqueoillard (à droite), et enfin, admirant sa propre photo, dans le rôle de Henri Hervais, du Lac d‘Argent
vient — ‘Pâques Rouges, L’Agonie de Bysance, Manon de Montmartre, Amoureuse Aventure,
L’Affranchie, Le Canon sur Paris, La Fille du Caissier ', le 13e Convive, etc.
Melchior se fit surtout admirer dans une magistrale création de Fandor, le populaire et sympathique journaliste, dans Fantomas. Autant de films, autant d’excellentes écoles de perfectionnement pour le jeune interprète; ces bandes, parmi les meilleures du cinéma d’avant-guërre, étaient, en effet, signées des noms aujourd’hui à bon droit célèbres: Feuil-lade, Le Somptier, Ravel, Fescourt et Lacroix.
Puis vint la guerre, autre film aux innombrables épisodes déroulant sa bande dans des
décors de charniers, de boues, de tempête de fer et de feu; dans la Woe-vre, entre deux attaques forcenées, Melchior trouve moyen de maintenir le contact avec les Martini, les Rochefort, les Gaubert, les Baroux; et même il joue une revue; La fVocvre Joyeuse, tandis qu’à une portée de canon, la bataille fait rage.
Enfin, l’armis'ice, puis la paix et la démobilisation libèrent tous ces jeunes hommes, ardents dans la lutte, et qui le seront autant dans le Struggle for life. De grosses difficultés retardent d’abord Melchior, mais un engagement au Théâtre des Arts le rend aux occupations artistiques. (Voir suite, page 13.)
LE BAISER VOLÉ
Le programme annonçait une artiste inconnue dans son répertoire de danses inédites. Roland Buriel était venu à cette fête de bienfaisance, un peu par désœuvrement, parce qu’il faut bien passer ses soirées quelque part, beaucoup aussi parce que le nom: “ Francine Lerys „ de cette danseuse, annoncée comme une future-star de la chorégraphie, l’intriguait.
Serait-ce la petite Francine de son enfance?
Il n’était pas possible
Et pourtant?
11 se rappelait ces jours bénis, le coin pittoresque de la banlieue parisienne ou il passait les mois d’été avec ses parents, la délicieuse apparition dans le jardin voisin de cette enfant charmante, fleur de jeunesse parmi les fleurs des parterres, oiselle frissonnante au milieu de ses frères les oiseaux des arbres, les longues et de plus en plus tendres conversations par dessus le mur, puis un soir, tandis que la lune complice riait de toute sa face de Pierrot enfariné, ce baiser volé... '''
Oui, ce baiser volé qui avait été pour lui quelque;hose de nouveau, quelque chose d’autre que tous les baisers donnés et pris jusque là, quelque chose comme une révélation d'une sensation divine, inoubliable, dont il frissonnait encore.
Peut-être au fond ce baiser ne restait-il au fond de sa sensibilité qu’à cause de ce qui avait suivi.
Le grand-père de Francine était survenu, avait surpris l’innocent baiser, avait éclaté en une colère pleine de cris, d’imprécations et de menaces. Francine avait disparu. Baiser sans lendemain.
Car Francine était élevée à la dure par des grands-parents et une gouvernante de l’âge du corset de fer. Et depuis lors, enfouie en quelque province, Francine était séquestrée sans doute.
En haut: les longues et les plus tendres conversations par dessus le mur, puis un soir, tandis que la lune complice riait de toute sa face de Pierrot enfariné, ce baiser volé...
Dans le médaillon: laissée sans soutien, sans ressources, elle avait dû regagner Paris et se résigner, pour vivre, à travailler comme couturière à la journée.
En dessous: l’ancien homme d’affaires de sa famille, — k présent cloué sur son lit par la goutte — l’avait prise en pitié et la considérait un peu comme sa fille.
— Bah I s’était dit Roland, j’oublierai. Il n’avait pas oublié.
Et voici que sur l’affiche de cette fête de bienfaisance, il avait non sans surprise reconnu le nom de sa petite amie au baiser volé.
— Est-ce bien elle? s’interrogeait-il.
On annonça:
— La danse des fées, par Mademoiselle Francine Lerys.
Elle parut. C’était bien elle. C’était bien son beau visage lumineux, qu’éclairait encore le sourire de l’artiste; pourtant une ombre, à peine sensible, pareille au velouté d’une pêche mûre, noyait ses yeux, comme si de précoces chagrins les eussent empli de gravité.
Roland la regardait danser. Il entendait autour de lui les chuchotements d’admiration pour l’art divin dans sa fraîcheur et sa grâce que déployait la danseuse. Elle passait, dans un envol de gazes blanches et bleues, simulant l’apparition des fées dans la forêt, leurs plaisirs innocents, leurs rondes charmantes, leurs amours immatériels Elle évoquait le printemps clair et l’automne somptueux.
Pour Roland, elle évoquait surtout ce soir au clair de lune, ce beau soir doux et grave, comité le premier soir du premier jour du monde. ,
Ce fut un triomphe.
FILMÉ
Quelques instants après, tandis que la jeune fille toute frémissante recevait les compliments dans le petit salon qui lui servait de loge, le jeune homme entra:
— Francine!
— Roland!
Les deux exclamations se croisèrent.
Elle n’avait pas oublié - non plus le beau soir dont elle gardait dans son souvenir l’image attendrie pour s’y réfugier aux heures pénibles de l’existence..
Car elle avait souffert.
Elle contait maintenant sa vie, sa retraite d’abord dans cette vieille demeure provinciale ou elle subit la discipline sévère de ses grands-parents, puis la mort de ces deux vieux qu’elle aimait tout de même, parce qu’elle n’avait qu’eux, ensuite, laissée sans soutien, sans ressources, elle avait diT regagner Paris et se résigner, pour vivre, à travailler comme couturière à la journée.
Elle avait rencontré des sympathies.
Un vieux magistrat chez qui elle avait travaillé l’ancien homme d’affaires de sa famille à présent cloué au lit par la goutte qui avaient bien voulu se souvenir de ses parents, l’avaient prise en pitié, l’avaient aidée, la considérant un peu comme leur fille.
Cela lui avait permis d’étudier.
Elle dansait avec grâce. On le lui disait jadis. Elle avait eu comme chanteuse et comme danseuse de petits succès de fillette dans des fêtes de famille. Elle avait songé à développer ces talents. Elle avait donc étudié les danses grecques au flanc des vases et des poteries; elle avait suivi les progrès des rythmes slaves et compris leur rêve lointain.
— Vous n’avez donc point oublié, Francine, ce baiser volé?
— Oublié? Oublie-t-on une brûlure qui se ravive sans cesse et vous impose une souffrance renouvelée? oublie-t-on le frémissement complet où a passé toute l’âme, une âme nov--velle, hier inconnue, soudain révélée!
.— Alors, puis-je vous demander de mettre pour toujours votre main dans la mienne?
- C’est le bonheur, dit-elle.
— Et il ne sera pas volé, celui-là, répondit Roland en baisant la main qu'on lui abandonnait.
Jean BLAISE.
On dit, on prétend, on assure que:
* * * Un film, d’ailleurs fort intéressant, de vulgarisation et de propagande commerciale, vient de sortir en Allemagne, qui traite de l’industrie diamantaire d’Outre-Rhin. Toute une partie est consacrée à la taille et à la présentation technique des pierres précieuses.
L’on se demande comment l’industrie diamantaire d’Anvers, qui est une des plus importante — si pas la plus importante du monde entier, n’ait pas encore songé à faire tourner un film analogue qui intéresserait au plus haut point le public des cinémas.
Un aussi puissant groupe d’industriels, qui peut se permettre d’organiser, exclusivement à ses frais, un somptueux “ cortège de bijoux „ comme il en est sorti un à Anvers en 1923, pourra certainement se payer un film appelé à attirer l’attention sur la si intéressante industrie diamantaire anversoise.
Mais, pour Dieu, qu’on n’en charge pas, comme c’est l’habitude, des opérateurs débutants, ou d’occasion, mais des gens rompus au métier.
* * * Un mariage chasse l’autre; le bruit fait autour du mariage, en France d’une “ star „ est à peine éteint que l’on annonce
celui de Pola Negri. Celle-ci 'ne viendrait ces temps-ci en Europe que pour cela et elle y convolerait en justes noces avec un Américain très riche, étranger au cinéma. Il ne s’agit plus maintenant que de savoir
laquelle des deux stars divorcera la première et avec le plus de bruit!!!!
* * * En tout cas Rin. Tin-Tin pourrait rendre des points à maint acteur bipède.
Les journaux ont conté l’histoire de Rin-Tin-Tin, c’est sur le front franco-américain de Saint-Mihiel, en 1918 qu’un Sammy, Lee Duncan, découvrit deux jeunes chiens loups abandonnés. Il les fit adopter par le 1 33e Aero-Squadron qui les baptisa: Nénette et Rin-Tin-Tin. en souvenir des porte-bonheur que les maraines de guerre envoyaient à leurs protégés au front Nénette mourut pendant la traversée de France à New-York et Rin-Tin-Tin fidèle à son nom de porte-bonheur amènera de grosses recettes aux exploitants de cinémas qui arriveront. avec ce film, à battre tous les records.
Elle avait eu, comme chanteuse et comme danseuse, de petits succès de fillette dans des fêtes de famille.
1,e bonheur et son couronnement f
VEVYRIS
CwW-EÎ
Caricatures et dessins envoyés par nos aimables lecteurs
“ CINÉ-REVUE „ AU ' DANEMARK
Or, donc, il m’advint de rencontrer H. Bloch Jes-persen directeur général de la “ Nordisk Films Kompagni „ et de souper en sa compagnie au “Krog’s Fiske Restaurant,,.
Le lendemain de ce jour mémorable, ce cher directeur me fit visionner quelques passages de David Copperfield et Little Dorrit; dans la pénombre de la salle de projection, j’aperçois deux silhouettes dont une connue, évidemment? Gunnar Tolnaes, qui se présente à moi avec une voix de stentor. Mon Dieu, sa voix n’est pas d’un
homme, elle est d’un haut-parleur, tant elle résonne. Gunnar entraîne un homme timide en apparence, c’est A. W. Sandberg, le Griffith danois...
Les scènes de David Copperfield et Little Dorrit, dont les thèmes sont tirés des œuvres de Charles Dickens, sont merveilleuses.
Inconscience: les yeux cherchent et ne trouvent pas, un fruit et du vin les éclairent d’une lueur de convoitise. Karen Casperôen, surtout, est pitoyable dans le rôle de Maggy, je suis endurci, et cependant, les larmes m’en viennent aux yeux.
Innocence: oh I la belle attitude lors de l’arrivée dans la salle-à-manger; timide, le pas ingénu, Karina Bell, au jeu très fin, fait son apparition.
Bonhomie: le chapeau se lève, le corps voudrait s’enlever vers l’éther, la longue vue n’aspire qu’à ê re employée; j’ai aimé la scène, celle-ci aussi; la canne sous le bras, le chapeau sur l’oreille, la trogne enluminée, les gants à boutonner, tout très caractéristique: Frédérik Jensen.
Lumières, Tolnaes et Landberg m’enlèvent à Bloch Jespersen.
Dans les rues de Copenhague, nous discutons maquillage et mise en scène. Au Raadhuspladsen, Sandberg me confie: “ j’ai un excellent opérateur... „. Tolnaes
('interrompit: “ je me maquille très peu...
Martin Herzberg et Frederick Jensen, à l'avant-plan. (Scène extraite de David Copperfield.)
Scène de village de ‘David Copperfield.
Le personnage
interprété ici par ' erick Jensen.
Ah! nous l’avons échappé belle, car les quelques soixante chevaux de cette Mercédès, qui maintenant souple et sans bruit a disparu, n’aspiraient qu’à nous fouler sous leurs sabots de caoutchouc et à faire, Ile l’élite danoise... et française, de la chair à pâté, j
Nous entrons, donc, au Irifoustri Caféen, et nous nous asseyons; malheureusement l’olchestre de la maison ne permet pas à mes compagnons de »lacer un mot.
Les vagues assourdissantes de musique, où le pianiste essaye d’arrêter le trombone, qui a pris le mors aux dents, cessent pendant quelques minutes de faire résonner nos
pauvres tympans. Tolnaes profite de l’accalmie et dit: le ciné est parfois très ingrat et il est très difficile dans un film d’associer les qualités commerciales et artistiques.
L’incorrigible Sandberg l’interrompit aussitôt pour m’affirmer qu’il cherche avant tout à faire vrai; ainsi dans Mon Ami le Détective Privé, on peut voir Tolnaes prenant un bain forcé, mais aussitôt sorti de l’eau, ses vêtements — contrairement aux traditions américaines, qui veulent que le jeune premier saute dans le fleuve, démolisse le vilain, et réfepparaisse sur la berge la ligne bien faite, les vêtements secs et le pli du pantalon bien apparent — ne sèchent point comme par enchantement, car le secret du succès des films danois, c’est de rendre des détails humoristiques ou autres vraisemblables.
L’orchestre, décidément, a juré de m’empêcher de terminer mon interview aujourd'hui, car “ Yes, we have no bananas „ oblige Tolnaes à la voix mégaphonique et Sandberg, le parfait metteur-en-scène à se taire. Ils tirent tous deux de leur poche une pipe, la bourrent et l’allument, votre serviteur en fait autant.
La musique adoucit les mœurs..., paraît-il...
Et tandis que les bleues volutes tourbillonnent au-dessus des têtes, que l’orchestre, tour à tour tintamarresque et très doux, excite ou berce nos rêveries, — je pense à l’effort admirable fourni par ces Septentrionaux froids et flegmatiques, au bel exemple des cinégraphistes danois, dont l’art, la technique, l’esprit d’entreprise, ne le cèdent en rien à ceux de leurs confrères des grands pays producteurs.
Une collaboration franco-danoise: pourquoi non? Voici un pays où on nous comprendra, puisque depuis toujours on nous estime et on nous aime. L’idée vaut que l’on s’y arrête...
Karina Bell et Karen Casrçersen dans La ‘Petite ‘Dorrit.
Mai 1925.
R. RASSENDYL.
Encore une scène de La Detite Dorrit, un des meilleurs films danois.
Frederick Jpnsen dans David Copperfield.
On voit ici Karina Bell et Karen Caspersen dans La ‘Petite Dorrit
10
même des moyens spéciaux, employés à vieillir, épaissir ou amincir, voir même défigurer le visage, pour des rôles de composition, on ne saurait croire à quel point les acteurs d’écran — ceux, du moins, qui ont de la conscience et de la personnalité professionnelles — s’entendent à corriger, dans les
Le fond de teint.
Une opinion autorisée:
11 est un point au sujet duquel l’immense majorité des artistes d’écran sont d’accord: le maquillage est l’auxiliaire indispensable de l’interprète de films.
Ceux qui voudraient ne rien devoir aux poudres et Rimmels, sous prétexte que leur carnation s’adapte parfaitement à la pellicule, feraient fausse route; et de toutes façons, leur personnalité ne se renouvelant pas, les metteurs en scène auraient tôt fait de leur faire comprendre que leur entêtement leur ferme à jamais la porte du succès.
Un arni et un confrère dont j'eus l’heur de recueillir à ce sujet l’opinion autorisée — Philippe Hériatt, qui interpréta entr’autres La Chaussée des Géants, d’après l’œuvre de Benoit — traite de la façon suivante la question du maquillage au cinéma — Chacun sait à peu prè*s, dit-il, à quoi consiste le maquillage de studio: corps gras à étaler sur le visage pour qu'ils retiennent mieux les fards — fond de teint à distribuer et à „ fondre „ — poudre de riz — rouge, ou plutôt rose aux lèvres — aux yeux: crayon noir ou bleu, poudres compactes
bleues ou bistres, khôl, “ Rimmels — c est à ces lignes générales que se conforment presque tous les maquillages des acteurs d’écran.
Mais, dans les détails, quelle diversité! Sans parler
La poudre de riz et (ci-dessous, au milieu de la page) l'avivement des lèvres.
lignes, les proportions ou les volumes de leur visage, ce qui leur semble défectueux, discernement cent fois plus dé-nourvu de vanité, cent fois plus humble qu’on ne le supposerait d’abord chez des stars!, connaissance de soi et modestie souvent courageuse, qui ne sont pas, quand elles s’exercent, et avec justesse, des marques de cabotinage. Chacun de nous accommode donc le maquillage à ses conditions physiques. Certains, la finesse de leur épiderme le leur permettant, et les femmes surtout, se maquillent très peu, ou quasiment point. Mais d’une façon générale, la méthode employée se rapproche de ce que je vous indiquais tantôt. Et c’est dans la manière d’étaler, de mêler ou de juxtaposer les fonds de teint, dans celle d’appliquer la poudre, qu'interviennent mille
particularités, mille “ recettes „ gardées parfois jalousement par leurs inventeurs ou leurs initiés; ce qui est recherché, le plus souvent, outre d’améliorer ou de caractériser les traits que la nature a donnés aux acteurs, c'est de rendre le maquillage aussi peu visible que possible et aussi durable.
— Ne connaissez-vous point vous-même quelques secrets de ce genre?
— Mais, oui! Je suis personnellement redevable à mon éminent camarade Armand Tallier d’un remarquable procédé de genre, à lui confié par Maë Murray,
Les yeux sont-ils à point?
qu’une part considérable de la création du comédien muet, s’élabore de 8 h. 1/2 à 9 heures, chaque matin, entre les quatre murs de chaque loge de studio. Dites si vous n’apportez pas à votre maquillage tout votre soin, tout votre sens critique, toute votre sévère et minutieuse sollicitude, Mosjoukine et Eve Francis. Conradt Veidt et Janova, Jaque-Catelain et Marcelle Pradot, et vous, Georges Vaultier, Nathalie Lissenko, Pierre Blanchar? Je ne crois pas qu’il y ait un seul acteur d’écran à puissante personnalité, ni un seul acteur d’écran, jeune, — je veux dire né avec le cinématographe — qui méconnaisse la toute-puissance de cet allié magnifique que l’on peut enrichir et gouverner à son gré.
Le soir, après la journée de studio, le démaquillage est un moment plutôt déplaisant. Mais qui dira l’intérêt vif, la petite fièvre lucide, qui saisit l’acteur au moment matinal ou il se penche sur le miroir; pour parfaire ce que la nature l’a fait, pour se refondre au moule, pour s’enfanter à nouveau, mais plus beau ou plus jeune, plus imprévu?
— Bonjour ami, et merci de tes excellents conseils!
Philippe Heriat me quitte.
Et ma pensée se reporte vers sa magistrale interprétation de La Chaussée des Géants, qui le classe au premier plan des artistes de ciné. Sa science du maquillage ne se saurait nier. Dans Don Juan et Foust. notamment, ne s’est-il pas révélé comme un Lon Chaney français, avec en plus quelque chose de très spécial.
de très personnel qui n’est qu’à lui.
Certes, son opinion, concernant cette complexe question du maquillage à l’écran, valait d’être recueillie. Voilà donc qui est fait.
R. RASSEN DYL.
et qu’il rapporta d’Amérique en même temps, d’ailleurs, qu’une opinion peu flatteuse des milieux cinégraphiques américains. .
— Avez-vous des préférences pour certains fards?..
— Chaque acteur professe des -préférences exclusives pour telle marque de fond de teint ou
poudre, tel rouge à lèvres ou rayon pour les yeux; loin d’être nées d’un caprice, ces préférences ont leur fondement et leur nécessité: poudres grasses ou sèches, fonds de teint épais ou fluides ne conviennent pas également à toutes les natures de peau; le rouge à lèvres employé par celui-ci, dont la bouche est
naturellement pâle, sera excellent, et pour d’autres donnera ces bouches noires si déplaisantes à voir sur l’écran. Enfin, beaucoup d’acteurs préparent eux-mêmes leur poudre, .avec des ingrédients de teintes et de marques différentes, et quelques-uns font fabriquer spécialement leurs fards; Madame Eve Francis se sert d’une poudre blanche particulièrement lumineuse qu elle fait composer spécialement d’après une formule qu’elle possède.
Et que l’on ne juge pas ces singularités oiseuses, ces inventions insignifiantes. Personne, en effet, de ceux qui ont un peu pénétré la vie des studios, n’ignore l’importance capitale de cet élément de réussite.
Beaucoup, parmi les metteurs en scène et les. acteurs, savent
Philippe
Heriat.
ville
Le démaquillage.
Dans les hauts plateaux de la Sierra de Californie, une équipe fut chargée de tourner certaines scènes de The Thundering Herd, d'après l’œuvre de Zanc Grey, pour compte de la Paramount.
On voit ici, nu-tête, debout sur le traîneau, William K. Howard, directeur des prises de vues. Rappelons qu’à cette production prêtent leur collaboration, Jack Holt, Loïs Wilson, Noah Bury, Raymond Hattow et Charles Ogle, autant de favoris des cinéphiles de Californie et d’ailleurs.
outre des vedettes américaines et allemandes de premier ordre.
Jaque-Catelain reviendra immédiatement après à Paris, ou l’attendra le rôle du jeune Breton dans La Glu de Jean Richepin dont M. Marcel L'Herbier doit entreprendre la réalisation au mois d’août pour Ciné-France Film.
* * # Les Films Cosmograph viennent de se rendre acquéreurs du grand film français Le Cœur des Gueux, production Alfred Machin et Wulschleger, interprété par Maurice de Féraudy, Ginette Maddie, Desjardins, de la Comédie Française, le singe Auguste et le petit Cloclo. Nous croyons savoir que le grand artiste Auguste viendra tout exprès à Paris pour présenter lui-même son film
Lcatrice Joy, l’héroïne et la protagoniste du film The Dressmaker from ‘Paris, dont l’apparition sur nos écrans est annoncée pour la saison prochaine. Nous voyons ici la jolie vedette américaine, telle qu’elle nous apparaîtra dans certaines scènes de ce Couturier de Paris, dont la venue est attendue avec impatience, tant dans le monde cinématographique, que chez tous ceux et celles qui s'intéressent au mouvement de la mode
Ci-dessous:
. Betty Compson, qui collabora activement à la création de Peter Pan, fut chargée par son director, de remercier les braves Peaux-Rouges de Navaja, d’avoir bien voulu figurer en costume national, dans quelques scènes du délicieux conte fantastique, tiré de l’œuvre de J. M. Barrie.
* * * La réalisation du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde ayant été reportée à l’année prochaine, Jaque-Catelain vient de signer avec la Pan film, pour interpréter le principal rôle du célèbre opéra que Richard Strauss a tiré de l’œuvre de Hoffmansthal Le Chevalier à la Bose. Ce film sera réalisé à Vienne prochainement sous la direction de Robert Wiene, le metteur en scène du Docteur Caligari.
Pola Negri, qui s’impose par ses dernières créations et remporte un succès mérité dans Mon Homme, a bien voulu nous faire parvenir une de ses dernières photos inédites. On ne saurait nier le charme très spécial qui se dégage de cette jolie silhouette.
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GEORGES MELCHIOR
(Suite de la page 4)
11 a l’honneur de créer L’Ame en Folie, de François de Curel, Le Moyen Dangereux, de Marcelle Griette, et Le Tour de Cadran, de Nozière. C’est pendant la représentation de L’jlme en Folie que Jacques Feyder vient lui proposer de partir pour l’Afrique pour tourner L’ Atlantide. Et ce fut alors ce départ pour le désert, et comme les héros dont il allait incarner les rôles, “ ils s’acheminèrent vers leur destinée, ivres de l’attrait du sacré mystère „, mais non, comme dit Benoit “ dans la volupté que la certitude de ne pas réussir faisait plus âcre, plus immense „. Feyder, revè-nant du “ Pays de la Soif „, rapportait un film unique, en même temps qu’à tous ceux qui y avaient participé,
assurait une popularité immense.
Et, dès .lors, les rôles à succès se succèdent pour Melchior: Maurice dans Les Roquevillard, puis le capitaine Chassagne dans Les Hommes Nouveaux, de Farrère, enfin Le Lac d’Argent et Le Petit SKConsieur de Paris.
Dernièrement, Melchior prêtait son concours à un grand film où la grande Sarah tenait un rôle aux côtés de M*h»e Mary Marquet et de MM. Harry Baur et Fratinelli.
Nous ne pouvons, au cours d’un aussi court exposé, entrer dans les caractéristiques des divers rôles que créa l’interprète du Lieutenant de Saint-Avit, L’artiste est de ceux dont le type plaît le plus au public: nez droit, front haut et large, menton volontaire — avec cela une souplesse élégante, sans rien du dandy efféminé. Et que dire de son jeu expressif et sobre, à jamais dans la mémoire de ceux qui vécurent intensément pendant les représentations de L’Atlantide ou des Roquevillard!
Car il-nous faut nous borner: à peine quelque place nous échoit-elle encore pour écrire quelques anecdotes vécues par no re sympathique étoile.
On sait que Melchior est très connu et très aimé du public français autant qu’étranger. La petite aventure que voici le démontre: Un soir à l’Albertum de Bruxelles, un petit “ ketje „, haut comme trois pommes, demanda à voir personnellement l’interprète du lieutenant de Taint-Avit; le portier, cerbère implacable, refusa l’entrée, .nais ce petit Belge, très malin, se glissa à l’intérieur de la salle en se cachant derrière un monsieur pansu au teint enluminé par le “ faro se jouant des difficultés, il entra dans la loge de Melchior et d’un air pénétré, il lui dit qu’il le cherchait depuis long emps. Notre artiste étonné lui en demande la raison, et ce “ ketje „ de* lui répondre: “Je vous ai vu dans L’\fltlantide et j’ai dessiné votre portrait, je vous cherchais pour vous le donner,,. Très ému. Melchior embrassa ce petit allié et le fit conduire dans une des plus belles loges du théâtre, et après le spectacle il le ramena à ses parents.
Un autre jour, notre ami se trouvait à la campagne et suivait en vélo, les malicieux crochets d’une route
provinciale, où l’air fleurait bon, le fumier, le foin, la poussière, etc.. Arrivé à un crochet, il aperçut un jeune sportsman occupé à réparer sa bicyclette. Obligeant, Melchior sauta de sa machine et aida le jeune homme à remettre sa bécane en état de marche, puis sans se faire connaître il disparait. Quelques temps après, notre ami reçut une charmante lettre de remerciements et un petit souvenir: le jeune sportsman avait reconnu Melchior à l’écran.
Georges Melchior est un sincère, qui a foi dans les possibilités du cinéma. Ses notes sans prétention, mais frappées au coin d’une énergique volonté et d’un bel enthousiasme, disent sa manière de juger des choses du Vile art:
“ Ce qu’il faut avant tout, c’est la sincérité, n’être jamais satisfait de soi, car on peut toujours faire mieux: travailler encore et toujours. Plus votre nom est connu, plus il faut s’efforcer de prouver que cette popularité est méritée.
„ Il faut aimer la critique, ne demander aucune indulgence; la meilleure critique d’ailleurs est celle qu’on peut exercer soi-même — si l’on est de bonne foi — en se regardant à l’écran.
„ Maintes fois, j'ai éprouvé une rage sourde de ne pouvoir anéantir certains bouts de film qui me paraissaient franchement mauvais... Impossible de le faire!... C*est le châtiment...
„ Pour chaque création, je ne laisse rien au hasard, j'étudie chaque situation, je cherche la psychologie et j’en déduis les conséquences.
„ 11 faut jouer sobre, vrai, ne jamais penser qu’un objectif épie vos gestes. Le cinéma est un grand art. „
Cette courte profession de foi de M. Georges Mel-chipr est bien celle que nous étions en droit d’attendre d’un des meilleurs artistes dont s’enorgueillit à juste titre l'écran français. MARCO.
* * * Wesley Barry, qui fut le sympatique „ Grain de Son “ de nombreux films d’enfants est maintenant un adolescent, un peu grêle mais toujours sympathique. 11 interprète pour les “ Associated Exhibitors „ un film intitulé {Battling Bunyan où il joue le rôle d’un petit mécano américain qui monte sur le ring et affronte un champion célèbre pour les beaux yeux de sa belle et la conquête de la fortune.
* * * Un mariage chasse l’autre: le bruit fait autour du mariage, en France d’une “ star „ est à peine éteint que l’on annonce celui de Pola Negri. Celle-ci ne viendrait ces temps-ci en Europe que pour cela et elle y convolerait en justes noces avec un Américain très riche, étranger au cinéma. Il ne s'agit plus maintenant que de savoir laquelle des deux stars divorcera la première et avec le plus de bruit!!!!
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