Programme de 29 nov. à 5 déc. 1935



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#689

Ce texte a été généré automatiquement sur la base des pages numérisées, en utilisant la technologie ROC. En raison des polices de caractères historiques utilisées dans les livrets de programmes, les résultats ne sont pas sans fautes.

Consultez les images de ce livret de programme



Een SP VOOR: a Onderneming Onderkoud Herstelling V ernieuwing 1 ECIALIST WW sinds 1907 1 VAN DAKEN TORENS |,N SCHALIËN

PnDolfe} 'nïïS SÄ OUDE-GOD

ATjpyjJE RS DE CONSTRUCTIONS

METALLIQUES

AittUWS

-Anvers

LE. CHASSIS METALLIOUE

FERAL

NV-ERS

AX/e de fa. Çbnjh /uf/o rj

»tel.555.30

PROGRAMME 7 STEELWIJZER

2 Mardi it Dinsdnn

Vendredi qq Samedi »ta novembre Dimanche -| Lundi Vrijdag Zaterdag November Zondag A Maandag

Jeudi

décembre

1. Gaumont-Journal

• Actualités sonores

{ 2. Villages Hongrois

Dinsdag Donderdag December

1. Gaumont-Nieuwsberichten

Aktualiteiten op den klankfilni

2. Hongaarsche Dorpen

DOCUMENTAIRE

DOKUMENTFIDM

LA BANDERA

par

JULIEN DU VI VIER

inspiré du roman de IM ERRE MAC ORLAN. Dédié à la Légion Etrangère Espagnole.

DISTRIBUTION:

Aïscha la Slaoui .... Annabella

Planche à Pain .... .... Margo Lion

La Fille.... Viviane Romance

Pierre Gilieth .... Jean Gabin

Fernando Lucas .... .... Robert Le Vigan

Marcel Mblot.... Aimos

Le Capitaine Weller.... .... Pierre Renoir

Le Segovien ••• .... .... Charles Granval

Le Légionnaire Muller .... Gaston Modot

Le Sergent.... Gastro Blanco

Le Tatoué.... ••• ••• Robert Ozanne

Gorlier .... .... Florencie

Le Légionnaire Weber .... .... Little Jacky

I Max BOLSIUS

Les plus belles VOITURES d’Enfants

Courte RUE PORTE AUX VACHES 11

STYLE - ELEGANCE - CONFORT - SOUPLESSE


LA BANDERA

C’est le matin, à l’aube, dans une petite rue de M'ontmartre troublée par les rires de deux joyeux noctambules. Une petite porte s’ouvre et un homme apparaît dans l’ombre. Une jeune femme aimablement ivre se pend à son bras; l’homme excédé la repousse et s’enfuit. La jeune femme déconcertée le regarde fuir et porte machinalement la main à sa robe blanche. Elle s’aperçoit avec horreur que l’homme en la repoussant a laissé des taches de sang.

Ainsi commence l’histoire du criminel Gilieth qui a tué peut-être parce qu’il était juste de tuer. Gilieth n’est pas antipati-que: c’est un homme courageux mais primitif; son histoire est simple. A, sa manière ‘ c’est un chef.

Quand Gilieth eut atteint Barcelone, où il voulait se cacher, il se sentit traqué par la police. Ein errant dans le quartier chinois, il se lia avec deux Français, deux Français assez peu recommandables d’ailleurs.

Gilieth, content de retrouver des compatriotes, les suit à la Criolla, un grand dancing, étrangement peuplé de filles, de matelots et de hors-la-loi de tout genre. Oh boit. Les deux hommes profitent du tumultueux spectacle pour voler le portefeuille et les papiers de Gilieth qui, impuissant devant ce désastre, ne peut naturellement se plaindre à la police. Il rentre dans son hôtel complètement découragé. Le logeur le met à la porte car il ne peut

plus payer sa chambre. La misère commence: elle pèse de son talon de fer sur la nuque de Gilieth qui erre à l’aventure comme une épave. Dominé par la faim, il sent que son énergie va l’abandonner et qu’il sera sans forces pour lutter. A la suite d’une bagarre humiliante devant une assiettée de soupe, il va de rue en rue et finit par s’arrêter devant une affiche de recrutement pour la Légion espagnole. Il s’engage. Au bureau de recrutement il rencontre deux Français, IVllulot et Lucas qui, eux aussi, vaincus par la misère, demandent un abri sous les plis d’une « Bandéra »(drapeau) de la Légion espagnole. Les trois hommes, liés par un destin commun, sont dirigés vers Ceuta et de là vers le camp de la Légion à Dar Riffien.

Gilieth a déjà suivi -— peut-être à la Légion française. Mulot est un ancien clairon de Joyeux. Lucas, seul, est soldat pour la première fois. 11 est aimable et bon compagnon, cependant Gilieth se méfie de lui. Un hasard qui lui permet de jeter un coup d’œil sur les papiers de Lucas augmente sa méfiance. Pour se libérer de cette présence inquiétante, Gilieth demande à changer de compagnie. 11 part pour le Sud avec son ami intime. Mulot. Dans le Sud, Gilieth fait connaissance dans un café maure d’une jolie Marocaine, Aïscha. Il ne tarde pas à être épris; la fille l’aime également. Gilieth épouse Aïscha dans le décor du

ÉCONOMIE,

Hygiène, Confort,

avec les

ipiAïF.i'KS“inû/u» CHAUDIÈRES SIJLHL

pour

CHAUFFAGE CENTRAL

par Eau chaude ou par Vapeur.

Demander, la Broct;;::?o spéciale envoyée franco sur àcnncde.

Chauffage centrai

Distribution d'eau chaude

Installations

sanitaires

Louis VERANNEMAN

43. Rue du Pavillon

ANVERS

™ 557.45

[besparing,

! GEZONDHEID en I BEHAAGLIJKHEID

zijn U verzekert

door de

I Centrale Verwarming

J mei

1 Radiatoren en Ketel

I “IDEAL

I CLASSIC,,

Vraagt het uitlegboekje,

* dat U kosteloos zal too-> gezonden worden, aan

I Louis VERANNEMAN

43, Vlagstraat, Antwerpen

TELEFOON 57.45


Guinness

vous fera du bien

café de «Planche à Pain». Les deux amants échangent un peu de sang dans l’allégresse générale des filles et des soldats.

C’est alors que Lucas fait son apparition. Lui aussi a demandé son changement. Sa venue ne fait guère plaisir à Gilieth. Et la lutte entre les deux hommes commence cette fois âpre et farouche, car Gilieth ne doute plus que Lucas est un policier qui vient chercher la prime promise à celui qui arrêtera le meurtrier de la rue Saint-Vincent à Paris.

Gilieth met Aïscha dans son jeu. Il lui explique son rôle qui sera facile car Lucas est, à son tour, éprja de la jolie danseuse. Mais Aïscha aime Gilieth. Elle sera fidèle à son amant. Grâce à sa ruse, cependant, elle découvrira que Lucas est un policier. Elle avertit Gilieth qui décide de brusquer les événements. Les deux hommes ont une explication tragique. Lucas, torturé par son amour pour Aïscha, menace Gilieth mais n’ose le faire arrêter car il espère toujours gagner le cœur de la jeune femme.

Au moment où le drame entre Gilieth et Lucas atteint son point le plus aigu, un ordre arrive d’envoyer une section de légionnaires afin d’occuper un poste dangereux dans la montagne. Gilieth fait ses adieux à Aïscha qui lui remet en souvenir une pièce d or. « Je la garderai tant que je serai vivant», lui promet Gilieth.

Quelques heures plus tard, le Capitaine

commandant le détachement demande des volontaires. Gilieth se présente ainsi que Lucas, ce dernier après une hésitation.

Un changement à peu près imperceptible mais profond semble transformer celui qui est un policier chargé, en effet, d’arrêter Gilieth. Le camarade agit sur Lucas. Le crime de cet homme, somme toute brave et loyal, n’est peut-être pas sans excuses.

Les légionnaires vont occuper le fortin. Ils sont attaqués et se défendent désespérément. L’ennemi les attaque à coups sûrs. Mulot, le bon camarade, est tué près de la source. Il ne reste plus dans le blockaus que quelques hommes commandés par Gilieth qui est tué à son tour avant l’arrivée de la colonne de secours.

Quand celle-ci se présente, il ne reste plus dans le fortin que Lucas debout au milieu de ses camarades tués. Il est transfiguré; il a fait la paix avec Gilieth, avec son camarade Ig légionnaire Gilieth. La Légion rend les honneurs à ses morts et Lucas, démobilisé, revient à Bir-Djedid. Il rentre dans le café de « Planche à Pain ». Il est en civil; A.ïscha danse. Lucas T appelle et lui remet la pièce d’or qu elle avait donnée à son amant. Aïscha a compris que le malheur était sur elle. Elle entend affreusement la voix de Lucas: « Voici la pièce d’or que tu as donnée à Gilieth, maintenant qu’il est mort il te la rend comme c’était promis».


DE BANDERA

Het is ochtend: eenige luidruchtige nachtraven stoorden de stilte in een straatje van Montmartre. Een man verschijnt in de deuropening. Eene jonge vrouw, half dronken, hangt hem aan den arm: de man stoot haar terug en vlucht. Zeer onthutst raakt de vrouw onwillekeurig haar kleed aan en bemerkt met afgrijzen dat de vluchteling er bloedvlekken op nagelaten heeft.

Zoo begint de. geschiedenis van den misdadiger Gilieth die misschien gedood heeft omdat het rechtvaardig was te dooden. Gilieth is niet antipathiek, het is een moedig maar primitief man; zijne geschiedenis is eenvoudig.

Te Barcelona aangekomen om zich te verbergen, ziet Gilieth zich door de politie achtervolgd. Hij maakt kennis met twee Franschmannen, twee nietswaardige lieden. Gilieth, gelukkig landgenooten te hebben gevonden, volgt hen naar de Criola, eene groote dancing, bezocht door deernen, .matrozen en boeven van allen aard. Men drinkt. De twee mannen ontstelen de geldtasch en papieren van Gilieth welke zich natuurlijk niet bij de politie durft beklagen. Gansch ontmoedigt keert hij naar zijn hotel terug: de patroon zet hem echter buiten daar hij de huur niet meer kan betalen. De ellende begint. Dbor den honger geplaagd, voelt hij zijne wilskracht hem ontgaan. Straat in, straat uit gaande, blijft hij eindelijk staan voor een aanwervingsplakkaat van het Spaansch Legioen. Hij laat zich inlijven. In het aanwervings-bureel ontmoet hij twee Franschmannen, Mulot en Lucas, welke door ellende gedreven, ook eene schuilplaats zoeken onder de plooien eener « Bandera » (Vaandel) van het Spaansch Legioen. D'e drie mannen worden naar Ceuta en van daar naar het kamp van Dar Riffen gezonden.

Gilieth heeft reeds gediend, misschien wel in het Fransch Legioen. Mulot is een oud klaroenblazer van Joyeux. Alleen Lucas is voor de eerste maal soldaat. Hij is een vriendelijke en goede gezel, maar Gilieth is toch wantrouwig. Toevallig kan hij een blik werpen in de papieren van Lucas, wat zijn wantrouwennog vergroot. Om van zijn gezelschap bevrijd te zijn vraagt Gilieth van kompanie te veranderen. Hij vertrekt naar het Zuiden met zijn boezemvriend Mblot. In een Mborsch koffiehuis maakt hij kennis met Aïscha, eene mooie Marokaansche. Hij wordt erop verliefd; ook het meisje bemint hem. Gilieth huwt Aïscha in het decor van het koffiehuis « De Broodspaan». Temidden der algemeene vreugde verwisselen de twee verliefden een weinig bloed.

Daar verschijnt Lucas opnieuw. Hij ook vroeg zijne verplaatsing. Zijne komst doet Gilieth geen plezier en de strijd tusschen de twee mannen begint opnieuw, ditmaal hardnekkig en wreed, want Gilieth twijfelt er niet meer aan dat Lucas een politieman

TAVERNE DU

Paon Royal

RENOMMEE POUR LES

BIÈRES

ANGLAISES

SPÉCIALITÉ DE

VIEUX PALE-ALE


L’INSTALLATION SONORE DU

été équipée au moyen des appareils de projection

AMPLIFICATEUR

Concessionnaire pour la BELGIQUE:

S. A. ANC. ROTHERMEL CORPORATION

39-41, rue du Midi, BRUXELLES

is welke de premie wenscht te verdienen, uitgeloofd aan hen die de moordenaar der St. Vincentiusstraat te Parijs zal aanhouden.

Gilieth vraagt Aïscha's hulp. Hij legt haar haar rol uit welke des te gemakkelijker is daar ook Lucas op de schoone danseres verliefd is. Maar Aïscha bemint Gilieth. Zij zal haar minnaar getrouw blijven. Door list komt zij nochtans te weten cat Lucas een politieman is. Zij verwittigd Gilieth welke er een einde wil aan maken. De twee mannen hebben eene tragische samenspraak. Lucas, brandend van liefde voor Aïscha, bedreigt Gilieth maar durft hem nochtans niet laten aanhouden daar hij nog altijd hoopt het hart der schoone te winnen.

Ob het oogenblik dat het drama tus-schen Gilieth en Lucas zijn hoogtepunt bereikt, komt. er bevel eene sectie legioensoldaten te zenden om een gevaarlijken post in de bergen te bezetten. Gilieth neemt afscheid van Aïscha welke hem, als herinnering, een goudstuk geeft. « Ik zal het bewaren zoolang ik leef », belooft Gilieth haar.

Lenige uren later vraagt de kapitein vrijwilligers. Gilieth biedt zich aan en, na eenige aarzeling, ook Lucas. Eene nauw merkbare, maar toch diepe verandering,

heeft plaats in den man gelast met Gilieth aan te houden. Lucas ondergaat den invloed van den kameraad. De misdaad van dezen man, zoo moedig en openhartig, is misschien te verschoonen.

De legioensoldaten bezetten het foitje. Zij worden aangevallen en verdedigen zich wanhopig. Mulot, de goede kameraad, wordt gedood, nabij de bron. In het blokhuis blijven nog eenige mannen over, aangevoerd door Gilieth, welke op zijne beurt gedood wordt voor de aankomst der hulptroepen.

Wanneer deze aankomen, staat in het fortje alleen Lucas nog recht temidden zijner gesneuvelde makkers. Hij is een gansch ander man geworden, hij sloot vrede met Gilieth, met zijn kameraad, de legioensoldaat Gilieth.

Het legioen bewfjst de eer aan zijne dooden en Lucas, vrijgesteld, keert naar Bir-Djedied terug. Hij komt in het koffiehuis « D'e Broodspaan ». Hij is in burger; Aïscha danst. Lucas roept haar en geeft haar het goudstuk dat zij aan haar minnaar schonk. Aïscha begrijpt. Zij hoort bedroefd de stem van Lucas: « Ziehier het goudstuk dat gij aan Gilieth gegeven hebt; nu hij dood is geeft hij het u terug zooals hij het beloofde ».


SEMAINE PROCHAINE

Louis GRAVEURE

CAMILLA HORN

THEO LI N GE N

et la llanseuse

MAR J A f TAMARA

VIENNOISE

VERSION ORIGINALE

DU CHARME

(Seh Sehne mich nach Dir)

DE LA GAIETE — DE LA MISE EN SCENE

SO US-TI TRES HIEING LT ES

DES CHANSONS


AVEC CEUX DE LA BANDÉRA

Ce fut un très dur voyage, un très dur séjour presque à la saison chaude, dans les pierres brûlantes du Riff Espagnol, aux lieux mêmes où Mac Orlan situait les prouesses des légionnaires de la 4e Bandé-ra. Toute la troupe, tout l'état-major au complet vécurent à Ceuta, à Xauen, à D'ar-Riffen, et enfin en plein bled dans un fortin corrodé par le soleil, plusieurs semaines. Inlassablement on tournait., scènes d’attaques, de défense, scènes de vie morne au fortin, marches harassantes qui vous vidaient l’âme et le corps, cependant que la légion espagnole prêtait son entière collaboration au film.

Dùvivier a eu raison de dédier son film à la Légion Espagnole, dont le dévouement fut admirable. Ces hommes, ces mercenaires de la gloire anonyme se plièrent aux fastidieuses disciplines du cinéma. Et si les scènes de marche de la légion, la revue à Ceuta, à D'ar-Riffen ont cette ampleur, c’est beaucoup à la conscience de la Légion Espagnole que le film le doit.

Je les revis quand ils revinrent d’extérieurs, ils avaient tous été plus ou moins atteint par le dur climat mais, ils étaient enthousiastes.

— Nous avons donné tout notre cœur, on a vraiment « vécu çà » me confia Ga-bin, et Aimos, Le Vigan gardaient dans leurs yeux une nostalgie des exaltantes fatigues du bled riffain.

Ce film reflète fidèlement la foi et la; sincérité qui animaient ses interprètes, qui

galvanisaient son metteur en scène, Julien Duvivier.

Ils ont été miraculeux, Jean Gabin, Gi-lieth solide et obsédé, corps fort, âme souffrante. Le Vigan qui traîne un vilain métier dans une enveloppe charnelle brûlée par la fièvre, mais que la fraternité de la mort rendra loyal et pitoyable, Aimos si naturel Mulot, et Pierre Renoir capitaine Weiller que le film fait mourir parce que cette mort est un merveilleux passage, et M'odot, et Castro Blanco, Ozanne, espagnols et français, Granval, inquiétant cabaretier mouchard, tous furent possédés par leur tâche.

Gn a beaucoup écrit sur l’étonnante transformation d'Annabella en mauresque. Il faut avouer que cette comédienne a donné un sens mystérieux à la Slaoui, qui danse en agitant des bras cerclés d’or au milieu d’un nuage de voiles diaprés. Son personnage a la fatale beauté que Mâc CMan prête à Aïcha, et garde son sens symbolique d’objet funeste et beau, à la fois récompense et piège, récompense pour Gilieth, piège pour le policier Lucas.

Ce film qui dura trois mois, et dont le titre claironne comme un appel, méritait sa réussite, méritait sa beauté, car il fut honneur à son inspiration, à son beau sujet, et nous y trouvons enfin ce que nous avons vainement cherché dans les plus importantes, dans les plus coûteuses bandes étrangères: vde la vérité, de la vie, dans un film d’épopée.

Plartougiii

le meinem

MAISON — HUIS

Jules Peeters

14, rue Houblonnière - Hopland, 14, ANVERS — ANTWERPEN

Fondée en Gesticht in

1870

Tapi.

tous

Tissus

apis

en tous genres

1 apijten

in allen aard

St flen

LINOLEUM

Magazijn van alle soorten gemaakte en ongemaakte GOEDEREN. Groote keus van alle soorten Werkkielen, Broeken, Overals, lange grijze- en Kakhi-frakken.

Groote keus in KINDSKORVENGOED en BONNETERIE.

Wed. A. Niemans-Van Riel

Lange Beeldekensstraat, 144

(nevens de Wetstraat) - Telefoon 564.22

Dit huis heeft geen bijhuizen


JL 'eau

Corrige les écarts de regime

LES FEMMES ET ‘LA BANDÉRA»

Il est des films qui semblent essentiellement féminins. Ce n’est pas que l’élément mâle y manque; mais les hommes n’y existent que pour mettre, si j’ose dire, les femmes en valeur, ou peut-être en non-valeur. Bref, leur rôle consiste, d’un bout à l’autre de la bande, à faire du charme, à jouer les séducteurs. Ils y réussissent. Rien n’est plus facile à tenir à l’écran que le rôle de joli-coeur. A la ville, c’est plus difficile. Cela se conçoit: le scénario n’est pas fait d’avance. Et puis nous ne manquons pas de beaux garçons, et il est aisé de trouver sympathique l'ami des femmes dans la proportion de cinquante pour cent pour les spectateurs. 11 est rare de compter moins de femmes que d’hommes dans une salle.

Il est des films nettement virils. «La Bandéra » est de ceux-là. Les femmes y paraissent sur un plan effacé, uniquement pour le plaisir des guerriers. Elles n’y sont pas maîtresses, mais esclaves, comme diraient les dames féministes. A la rigueur, ce beau film français sur la Légion espagnole aurait fort bien pu se passer de jupons.

Aussi ai-je prêté l’oreille autour de moi aux réactions des spectatrices.

Toutes m’ont paru apprécier fortement ce film mâle. Beaucoup étaient véritablement très émues.

J’ai entendu une femme, ni jeune, ni vieille, confier à une amie:

« Pour les hommes qui ont un « passé », il y a donc une voie propitiatoire. Ils peuvent se rachter, sans passer par l’expîation exigée par les lois des juges, en s’engageant à la Légion. Pour les femmes, il n’y a rien.

— Elles peuvent aller soigner les lépreux, dit l’autre, ou se faire carmélites.

— C’est de la littérature, rétorqua simplement la première. Pour se faire infirmière, même de grands contagieux, il faut des titres, des diplômes, ou bien il faut porter le costume conventuel. Qr, pour entrer dans une communauté religieuse, on doit offrir un état-civil. Crois-tu qu’on prenne n’importe qui? »

La confidente réfléchit à cette différence de la loi des sexes sur laquelle on a bien peu argumenté jusqu’ici. Elle se rendit:

« C’est vrai, une femme en mal d’anonymat, qui ne sait que faire de ses forces vives, ne trouve aucun asile ouvert devant elle. Elle n’a pas la ressource de s’engager pour quelque grand combat. Somme toute, rien ne l’aide à digérer ses remords, à se «racheter», à finir honorablement, comme peuvent dire les légionnaires. »

En matière de philosophie féminine, ce n’était déjà pas mal.

sCk, passant près d’un couple, j’entendis la femme qui disait au mari:

« Vois-tu, Charles, à part le service militaire obligatoire qui « dresse » les hommes, je ne juge excellentes que les armées de volontaires ou de métier. Il nous était moins insupportable de voir mourir ces braves légionnaires dans le Riff que d’être témoins de la mort des pauvres soldats de la Grande Guerre.

-— Très juste, dit le mari. Il ajouta:

« Malheureusement, les bataillons de légionnaires sont insuffisants à assurer la défense des Nations. »

C est encore une femme qui s’étonna que le capitaine de la Légion, qui s’én va crânement mourir avec ses hommes, ait une femme et une belle jeune fille à la maison.

« Ah! dit-elle, un officier de légionnai-


: res ne devrait pas être marié. Qu’en pen-

/ ses-tu, Charles? »

? Charles rétorqua qu'un légionnaire n’est { pas un curé.

Madame déclara que les légionnaires t sont des espèces de mornes: il y en eut de J grands exemples, tels les Templiers, qui j défendirent le Saint-Sépulcre. Aujour-j d’hui, la religion des armes continue à te-: nir lieu d’idéal à ce genre de chevaliers

I affranchis. Par conséquent, une épouse ne

• devrait pas être mêlée à leur destin.

! « A moins, dit-elle, que ce ne soit une

• épouse dans le genre d'Aïcha!

— Ah bon! dit Charles; alors tu crois j qu’une danseuse mauresque n’a pas un

• coeur? qu elle ne peut souffrir comme toi, J par exemple? »

: Mme Charles se sentit quelque peu blessée de la comparaison audacieuse et elle trancha bourgeoisement:

« Non, mon ami, ce n’est pas la même chose! »

J’ai noté aussi la réflexion profonde d’une jeune fille:

« Comme ces légionnaires sont sympathiques dans l’ensemble! Et cependant beaucoup furent des êtres dangereux, peut-être des assassins comme Pierre Gilieth. Oii prend soin de nous apprendre, il est vrai, que l’homme assassiné par Pierre était un rien du tout, qu’il ne méritait pas de vivre; mais c’est peut-être pour expliquer le bon visage et les sentiments très convenables de Jean Gabin. Que c’est donc beau de pouvoir vivre dangereusement! »

Ailleurs, deux petites actrices, de cinéma discutaient de l’interdiction du ministre de la Guerre, qui n’entend pas qu’on fasse servir l’armée française comme figuration dans les films.

« C’est très bien, le ministre a raison, disait l’une. 11 y a assez de chômeurs pour qu’on en fasse, à l’occasion, des régiments entiers sous l’uniforme. »

Et l’autre:

« T’imagines-tu que le film serait aussi criant de vérité avec une figuration qui ne serait pas prise dans la réalité?

—• Oh! tous les hommes sont aptes à jouer les soldats! » dit lia petite actrice, visiblement de parti pris.

La foule se dispersa. Je pensais, pour la gloire des réalisateurs de «La Bandéra», que peu de films sont capables de fournir à l’assistance autant de sujets de conversation. Blanche Vogt.

Ateliers ”NEOR E O "

Brevet N° 403.809 — Société anonyme — Tél. N° 270.59

RUE VEKE, 29-31, ANVERS

MOTIFS LUMINEUX AU NÉON

Fabrication — Location — Réparations — Entretien.

hmmmSU LS FABRICANTS A ANVERSihh.

HUIS

MAISON

1899

A. BARONHEID

KOOPT HIER UWE ACHETEZ ICS VOS

UURWERKEN MONTRES

JUWEELEN BIJOUX

ZILVERWERK ARGENTERIE

( )vergroote keus voor geschenken aller aard Grand choix pour cadeaux en tous genres

Prijzen voor ieders beurs Prix à la portée de chaque bourse

ALLE HERSTELLINGEN TOUTES REPARATIONS

Offerand est raat, p R rue de l’Offrande

tegenover « Magic Palace » en face du « Magic Palace »


GLOBE

Le Globe est une boisson rafraîchissante d’une pureté et d’une finesse incomparables.

Son goût exquis, son parfum suave et sa délicieuse fraîcheur, lui ont valu

son

surnom —

L'AMn du citron

BIENTOT SUR NOTRE ECRAN

FERNAND GRAVEY

dans le grand succès de rire

FANFARE D’AMOUR

Irène Je ZILAHY et André LEFAUR

dans le grand succès de PARIS

MALHEUR AUX VAINCUS

(MANGEZ-LES VIVANTS!)

La loi du désert dans toute son horreur tragique.

— Tuer pour vivre, manger ou être mangé... —


NOUVELLES CINÉGRAPHIQUES

FRANCE.

4e Toute la Presse parisienne a salué comme le chef-d’œuvre de l’année la présentation de « Malheur aux Vaincus )i (M'angez-les vivants) qui passe actuellement dans 25 salles à la fois.

C’estv en effet, une production sensationnelle qu’a rapporté de lointains pays le metteur en scène Harold Austin, réalisateur fameux de « L’Afrique vous parle ».

Il a fallu entreprendre une expédition de trois ans au cœur du désert du Texas, du Névada et le l’Arizona. D'es luttes pathétiques, des combats à mort ont été tournés à deux mètres par cet intrépide cinéaste, dont l’œuvre est incroyable de vérité et de vie.

11 n’y a pas de truquage dans ce film, pas de mise en scène, mais des images réelles et vraies... Seule la patience d’un opérateur intrépide nous permet de voir sur un écran ce que nous n’avions jamais rêvé voir un jour...

ALLEMAGNE.

4e «Silhouettes» (Tobis-Sascha). Ce scénario de Walter Reisch sera réalisé par l’auteur avant la fin de l’année en versions alemande, anglaise et française. Gaby Morlay sera probablement la vedette de la version française.

4e «Ich schulde Dir eine Frau» (Tobis-Sascha). Willy Forst sera le réalisateur de cette comédie musicale que l’on tournera prochainement.

Comptoir Belge des Combustibles Société Anonyme ZIET NAAR ONZE

Longue rue des Images, 264 ANVERS LUCHTERS

TELEPHONE: 570.40 LAMPEN

Tous CHARBONS pour foyers domestiques et l’industrie. Qualités et Poids garantis. Monopole de Vente des Charbonnages d’Hensies-Pommerœul pour les: WANDLICHTEN THEO CORLUY

Briquettes « FERMOUL H. P. », 10 Kos Briquettes « FERMOUL SARTIS », 3 K»8 Boulets « ROMULUS », 20 gr. Boulets «SPECIAL», 45 gr. 23, OMMEGANCKSTRAAT, 23

Fournisseurs de la Société Royale de Zoologie d'Anvers. Telefoon: 307,11 - ANTWERPEN

I>rukkerij De Vos-van Kleef, Roodestraat, 44, Antwerpen

AUX FORGES DE VULCAIN

Florent Verstrepen

St.Jacobsmarkt, 97, Antwerpen

Tèlefoon: 214.73 -- Handelsreg. 424

Algemeen verdeeier voor Antwerpen der vermaarde vulhaarden «RECORD»

der Fabrieken "Les Fonderies Bruxelloises”

KACHELS - CUISINIEREN - GASVUREN

Voor vlug, goedkoop en verzorgd

DRUK- EN BINDWERK

ééne firma:

De Vos-van Kleef

Roodestraat, 44 — Antwerpen Telefoon: 337.08

BLEEKERIJ BLANCHISSERIE

WILRIJCK”

H. DE DECKER-GOOREMANS

318, HEISTRAAT — RUE DE LA BRUYERE, 318 Telefoon Nr. 787.92 - WILRIJCK

Specialiteit van Cols, Manchetten en Manshemden

KILOWASCH aan 2,25-3,50

Ik gelast mij met alle Nieuwwasscherij en Verwerij

Spoedige bediening. Verzorgd werk.

Prijsopgave op aanvraag

Spécialité de Cols, Manchettes et Chemises d’Hommes

LAVAGE au kilo fr. 2,25-3,50

Je me charge de tout Lavage à Neuf et Teinturerie

Service rapide. Travail soigné.

Prix sur demande


CCf P

La maison qui inspire

confiance

HOMMES-JEUNES GENS - ENFANTS

Oj'J'set FrDESMET rue des WafPons 14'16 Anvers. Tef: 209.05