Programme de 27 à 31 janv. 1924



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#601

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NOTRE VEDETTE

( ’ WILLIAM ELIE

C’est de Mercure que nous allons vous entretenir ce jour, lecteurs: du moins de son sosie, puisque notre ami William fut choisi pour interpréter le difficile rôle de Dieu du Commerce dans le film de notre concours. Les trop courtes notes, concernant la production en voie d'achèvement, dont nous avions garni nos colonnes il y a quelques semaines, n’ont pas permis à ce moment d’insister sur le savoir-faire du messager de l’Olympe. Toute l’attention n'était-elle pas attirée, et avec raison, vers nos sémillantes candidates, dont le jeu naturel et impressionant parfois, est tout à l'honneur de ces aimables débutantes?

Mais n’anticipons pas. Avant que de nous consacrer à la belle création de notre vedette dans le film des, femmes photogéniques, il sied de la suivre au cours de ses créations théâtrales et filmiques précédentes, et même d’évoquer tout ce que sa vie ( .rte mais bien remplie peut avoir d’attrayant pour nos lecteurs et lectrices.

Or donc, pour être documenté à souhait, c’est au héros lui-même que nous nous sommes adressés. Une intervieuw serrée qu’il nous permit de prendre, se pliant avec une aisance aimable au supplice des questions et réponses, nous met aujourd'hui en mesure d'évoquer à grands traits la vie particulière et artistique de notre étoile.

— Vous êtes Belge, Bruxellois, même nous a-t-on dit.

— Ixellois, pour être précis, nous a répondu M. Elie.

— Nous écrirons donc: né à Ixelles en l'an de gTâce...

— 1896, pour vous servir, méticuleux reportsman î

— Etudes faites et parfaites dans la capitale, je suppose; jeunesse remplie par la lecture, l'étude, le sport et...

— Disons: et les distractions

— Oui, gazons; il n'entre point dans nos intentions de vous arracher de trop intimes secrets, encore que les lectrices de notre magazine doivent être friandes de détails de toute espèce vous concernant. S’il faut en croire l’engouement que vous

avez éveillé chez quelques-unes de nos chères candidates...

— Vons me flattez, cher rédacteur.

— Du tout, mais je resterai à la tâche modeste qui m’est assignée, et je reprends donc le chapitre distractions.

, — Je suis sportsman, certes, et comment ne pas l’être quand on fréquente les milieux de ciné où il

William Elie et Suzanne Christy dans Dans Bruges la Morte

n'est pas possible de faire bonne besogne sans un entraînement physique intense; n’est-ce point"votre avis?

— C’est le mien et celui des meilleurs stars d’Europe et d'Amérique, que vous prenez pour exemple.

— Il sied d’aillenrs de dire que je n’ai pas grand mérite à avoir compris cette nécessité, car j'y étais préparé en partie. Mon père avait fait de la nécessité des sports un dogme, et pratiquait surtout l’équitation. Il va sans dire que je l’ai suivi dans


William Elie et Yvonne dans Werther.

cette voie, et le fait que j’ai couru comme jockey montre que les leçons paternelles avaient trouvé en moi un élève dévoué.

— Et quels sont les autres sports de dilec-tion?

— La boxe, la nage, l’auto, le golf, le tennis, que sais-je encore.

— Alors, comment digne de figurer sur le ring, la piste ou le champ de courses, en vintes-vous à tâter du ciné.

— O ce fut par étapes.

D'abord, du théâtre; à la Gaieté, j’eus un rôle dans la Revue. Tout cela date d’avant la guerre et j’étais bien jeunet encore.

— Pourtant, vos premières créations filmiques — excusez mon insistance — ne datent-elles pas d’avant 1914?

William Elie, rôle d’un officier prussien dans Un Soldat Inconnu.

— Plus que passables, puisque l’on s'est souvenu de vous plus tard, et que seules probat’ ment vos créations à ta scène ont empêché votre étoile naissante de se produire encore ces années-là sur l’écran!

— Il est de fait que 1e. théâtre a rempli le plus clair de mon temps. Tour à tour, j'ai passé à l’Olympia — la première scène de Bruxelles qui rouvrit ses portes pendant l’occupation — au Winter, au Molière, au

Bois Sacré. En dernier, je crois — pour ce qui concerne mes rôles de guerre — j’ai interprété celui du jeune-premier, dans La Cure de l’Abbé Javel, à la Bonbonnière.

— Passons à l’Armistice; ciné cette fois.

— Si fait. C’est surtout sous la direction de Machin que j’évoluai devant l’objectif. Rappelez-vous Waterloo et Fille de Delft: j’y ai tenu des rôles de second plan passables.

— Pas encore: théâtre encore, entr’autres à TAlhambra, où ma création de Sang français ne passa pas inaperçue. Puis nous arrivons à la série des films.

— Oui, si nos souvenirs sont exacts, votre second début vous permit d’emblée de remplir un rôle remarquable dans Le Conscrit, d'après l’œuvre de Conscience. Etant donné les difficultés que rencontra l’interprétation, il nous semble que cette production a lieu d'être citée parmi, les plus méritoires du ciné belge d’alors.

— Peut-être, — mais il faut être un peu féru de nationalisme pour prôner fort ces œuvres d’essai. Nous fîmes notre petit possible, et si le résultat fut convenable, mon Dieu, c’est peut-être que nous aussi, metteur enscène et artistes, étions pleins de l'idée que le cinéma belge, endormi pendant les années de guerre, devait revivre et reprendre sa «lace au soleil.

— Alors vous aussi êtes d’avis que le dernier mot n’a pas été dit en temps que production nationale. Les films tournés par vous étaient d’ailleurs marqués au coin d’un sain nationalisme.

Oui, je collaborai à Antes belges, sous les ordres de M. Duplessy, qui devait s’illustrer plus tard avec Destinée, La Garçonne, d'autres belles productions encore. Dommage un peu que ce maître metteur en scène ait passé la frontière et que ses films passent partout pour des œuvres françaises. N’est-ce point un des torts de nos artistes, ce renoncement à s’employer dans leur pays pour le plus grand bien de l’industrie filmique belge? Car ne l’oublions pas, les Mathot, les Eve Francis, les Duplessy sont Belges, on le perd de vue même chez nous. Mais je m'égare un peu. Où en étions-nous donc?

— Vous ne vous égarez nullement, cher Monsieur,

Willi èm Elie, dans La Nuit Rouge.

Scène du film de notre Concours, avec William Elie, dans le rôle de * Mercure „.

et très cher compatriote; mais puisque vous le voulez, continuons la série de nos indiscrètes demandes. N’avez-vou§ donc jamais quitté le sol patriarcal aux soins de « tourner »?

— Si pourtant; à Nice, un engagement de courte durée m’a retenu aux côtés de Paul Himard.

— Et depuis?

— Depuis, j’ai tourné Dans Bruges la Morte avec Paul Flon.

— Ce film sortira-t-il bientôt?

— Très bientôt, et vous verrez que sous les aspects du jeune peintre Georges Bernier, et aux côtés de la délicieuse Suzanne Christy, je ne fais point trop mauvaise figure.

— .Ne dites plus rien. Je sais de bonne source que votre création est remarquable de vie, de vérité, de souplesse, et que le type de Georges Bernier est fait pour attirer toutes les sympathies. Est -ce tout?

— Pas encore. Il y a encore Werther, du même réalisateur. Storga qui remplit un grand rôle dans ce film, a réussi une création saisissante.

— Et vous ne parlez pas de vous. Mais nos lecteurs ne perdront rien pour attendre. Je veux m’em-, presser de voir cette, production et de leur annoncer qu'une fois de plus vous avez réussi là une très bonne interprétation.

— Faites mais n’exagérez pas. J’ai horreur du battage. Je passe si vous le voulez à mon avant dernier rôle de l'officier allemand, dans Un Soldat Inconnu, un film qui s’annonce fort bien grâce au savoir-faire du jeune réalisateur Francis Martin, qui — tel un autre Sjostrom — interprète et réalise ses propres films. Et nouSlvoici arrivé à ces derniers mois, consacrés au film de votre grand concours,

— Votre impression sur cette compétition, je vous prie, et sur le film lui-même.

— Volontiers, l’idée était excellente, puisqu’elle ouvrira la voie à un certain nombre de jeunes femmes photogéniques, puisqu’aussi elle crée une émulation fertile parmi toute la population fréquentant les « salles obscures >. Et pour ce qui est du film, nul doute que ce ne soit un succès. Il eut été certainement plus aisé, mais aussi beaucoup plus banal de présenter à l’écran, à la file indienne, les


NOUVELLES

Potasch et Perlemoer

Saviez-vous que cès types si populaires allaient passer à l'écran? On nous annonce du moins un film mis en scèn par Clarence Badger, et où Barney Bernard et Alexandre Carr jouent les rôles des deux héros; Elsie Lawson sera une sémillante et accorte dactylo; enfin, Vera Gordon et Sam Goldvvyn prêtent leur collaboration à, cette amusante comédie, qui promet, si la réputation des acteurs n’est, pas usurpée, d’être aussi divertissante à l’écran qu’à la scène.

Sans musique

Quel réveillon! Plusieurs cinémas parisiens n’ayant pas voulu céder à l'ultimatum des musiciens ont dû jouer sans musique la veille

et le jour de Noël. Quelles que soient les raisons syndicales, regrettons de voir les spectateurs payer les frais d’un procès où ils ne sont qu’assistants. Les musiciens ont toujours mal choisi leur moment et leur grève n’est jamais accueillie favorablement. Il semble, en effet, qu’ils enlèvent à ceux qui ne prennent que rarement du plaisir, dans un labeur souvent beaucoup plus dur que Je leur, une part de bonheur.

Ils arriveront à imposer à chaque directeur l’emploi d’un piano automatique ou d'un poste de T. S. F. (quand cette invention donnera toute satisfaction) et l’orchestre sera remplacé facilement en cas de défaillance. (

Qui veut trop prouver ne prouve rien!

Les acteurs et metteurs en scène de Potâsch et Perleiuuut.

Suite de la pape S. vingt candidates; au lieu de cela, vous avez tenu à faire œuvre attrayante et durable, et sans tenir compte des frais, à faire appel à des artistes de valeur et à une figuration nombreuse. Tout cela est du bel et bon travail, et Ciné~Revue a bien mérité du VII* Art.

— N’en jetez plus, mon cher Elie. Attendons que l’écran vous donne pleinement raison. Je croîs d’ailleurs que ces temps derniers, votre activité s’est encore employée à une autre production, La Nijït Rouge, avec M De Marsan.

— Mais vous êtes donc sorcier, et mieux au courant que moi qui allais oublier de citer cette production. En effet, M. De Marsan a bien voulu faire appel à moi pour le rôle du chauffeur. Si la chose vous intéresse, je vous donnerai une série de vues de ce film qui gTOupe dans son interprétation M. Glaise, Gina Madès, Desnerieux et Mitchell.

— Ainsi, vous voilà donc tournant aux côtés des artistes les plus cotés de France: voilà qui en dit

plus long que de vaines louanges. Ce commerce avec les étoiles parisiennes ne vous enlèvera-t-il pas bientôt à l’admiration des spectatrices belges?

— Qu’elles se rassurent, si comme vous semblez vouloir me le faire croire, elles ont la bonté de s’intéresser à mon sort. Mes projets d’avenir ont encore pour cadre notre bonne ville de Bruxelles. Le film La Plaie du Siècle, de M. Flon, me compte dans sa distribution, et d’ici très peu de temps nous nous mettrons au travail. Et sans que je sache exactement quelle sera mon orientation future, il reste certain que je mettrai tout en œuvre pour rester « au patelin ».

— Permettez que je m’en réjouisse, mon cher Elie, puissiez-vous souvent encore être l’hôte de notre salle de rédaction. Il fait bon • s’entretenir avec un pur, qu’aucune soif de fortune, qu’aucune chimère, n’attire au delà de nos étroites frontières.

Double shake hands cordial. L’intervieuw se termine. MARNIX.

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Ce que nous verrons

sur l’écran

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Un film d’un puissant intérêt, avec la jolie Eva Novak comme protagoniste; une œuvre due au savoir-faire d’un grand director américain, aidé — pour ce qui concerne l’interprétation — d’Eva Novak, Bryant Washburn, Phillips Smalley et d’autres parmi les meilleurs stars de Californie.

Un simple regard sur .les photos illustrant nos pages convainct de leur clarté. Une lecture rapide du scénario dira l’attrait de cette bande dont l’action captivante est bien faite pour tenir en haleine les spectateurs de cinéma.

Monique Grave, jeune fille innocente, vivait

modestement avec sa mère dans un intérieur loin de tout cçnfort... Son plus grand rêve, la chose à laquelle elle aspire le plus, est le luxe. Elle entrevoyait son mariage futur avec un mari qui lui permettra, en ayant beaucoup d’argent, de donner libre cours à ses idées de grandeur.

Peu de temps après, Monique épouse Lacques Baldwyn, simple employé d’agent de chane, qui ne peut pas, avec ses modestes appointements, lui donner le luxe qui lui faut.

Ils ont pour voisine une jeune veuve, Mme Martins, avec laquelle Monique ne tarde pas à se lier d’amitié. Quoique la différence d’édu-


cation entre les deux femmes se faisait sentir,, elles n’en restent pas moins des bonnes amies, effectuent ensemble toutes leurs sorties.

Toutes deux se rendent un après-midi au Tea-Room à la mode, le « Sherry » où Mme Martins retrouve un ami, Frederic Arnold, gros financier de la ville, qui se trouvait à cet endroit avec Alain Morgan... La conversation des deux hommes roule sur la conception que chacun d’eux possèdent de la vertu féminine. Un pari s’ensuit, ' Frédéric s’engageant à conquérir le cœur de n’importe quelle femme, par le moyen qu’il jugerait convenable et le plus sûr pour arriver à ses fins.

Monique fait l’objet du pari entre les deux amis et aussitôt la campagne commence. Suivant la voie qu’il s’est dictée, Frédéric entreprend la conquête de Monique. Son idée est qu’aucune femme ne peut résister à l’appât de l’or et partant de la richesse quand ceux-ci lui apporte le luxe à profusion. Il se fait agréer à la table de Jacques Baldwyn, le fait

spéculer dans ses opérations heureuses et lui fait gagner de l’argent. Monique, riche enfin, peut à son aise dépenser et vivre selon le rêve qu’elle a toujours caressé... De plus en plus étourdie, elle devient la proie de Frédéric,'qui, quoique ne Voulant pas abuser de sa situation vis-à-vis d’elle, n’en continue pas moins ses assiduités auprès d’elle.

L’intérêt qu’Amold portait à Monique, ne manquait pas d’attirer la jalousie de Jacques, ce dont Madame Martins s’aperçut et Jui en fit part. En face de la réalité, Monique oublie tous ses devoirs. Dans l’esprit d’Arnold les idées se confondent et malgré tous ses efforts il ne peut en tirer une déduction.

Pris de remords et soucieux de terminer son pari, gagné maintenant, Frédéric, de riche qu’il a fait Arnold, veut maintenant le ruiner, et pour ce faire, le fait spéculer dans des affaires appelées à sombrer et entraîner dans leur chute lé capital engagé.

Une conversation téléphonique mal interprétée fait, faire à Jacques le contraire de ce qui lui était conseillé et sa .chute envisagée le fait au contraire gagner une fortune colossale. La vie n’en continue pas moins entre Monique et son mari dénuée de toute saveur

tous deux regrettant leurs années passées où seul le travail les aidaient à joindre les deux bouts.

Grisé, Jacques à son tour commence à faire la fête au désespoir de sa femme qui voudrait-maintenant reprendre la vie calme qu’elle détestait jadis, mais ne peut y parvenir tant l’ambiance est dans sa maison.

Jacques est l’ami maintenant de Mme Martins et se livrent tous deux aux plaisirs de la grande vie... Un jour qu’ils se trouvent à la « Scala », établissement proche dé la ville, temple de la prohibition, et que tous deux soupent en cabinet particulier, Monique, en compagnie d’Arnold, fait son entrée également dans le même établissement...

Au cours de la soirée, une descente de police a lieu, mettant en fuite les clients présents, Jacques retrouve Monique; il se-jette dans ses bras, l’embrassant éperdûment, oubliant tout du passé, il s’enfuit avec elle et regagne l’auto qui l’attendait à la porte. X.

*** Georges Melchior est rentré à Bruxelles où il a donné une série de représentations du « Souffle du Désordre », de Fauré-Fremiet.

Il a été engagé par les G. P. C. pour interpréter un des principaux rôles ’ d’une prochaine production.

*** Les Films de France (‘Société des Ciné-romans) réalisent en ce moment « L’Aventurier », de Cap us,, mis à l’écran par M. Mariaud, assisté de M. Osmond. Les protagonistes de ce film sont MM. Jean Angelo. Guidé, Deneu-bourgs, Mmes Monique ChrySès, Helbling et Andrée Valois.

*** M. Max Loeser qui, pendant plus de dix ans, dirigea les services de Berlin, de la firme Pathé, consacre actuellement le meilleur de ses efforts à préparer pour l’avenir mie collaboration des industries cinégraphiques de nos deux pays.

*** Mme Diana Karenne, l’étrange héroïne de « Délivrance » et « l’Ombre du Péché », vient de réaliser, pour le compte *d’nn consortium russe, un film tiré des « Eaux/ Printanières » de Tourguenief.

Benito Mussolini a reçu ti/ôs aimablement Georges Fitzmaurice, lors dé ija réalisation de « Ville Eternelle ».


10 Nouvelles cinématographiques

La Croisière Blanche

Nous aimons les documentaires intéressants et voudrions communiquer à nos lecteurs notre prédilection pour ce genre de productions. C’est pourquoi nous avons tenu à attirer l’attention sur « La Croisière Blanche », film tourné en Alaska, et qui reproduit des scènes de chasse et de pêche, du plus ‘haut intérêt, se déroulant dans d'admirables décors neigeux. Ajoutons qu’en France, cette production a été projetée devant la jeunesse des écoles, au cours d’une séance à laquelle assistait le ministre de l’Instruction publique et une députation de la Société de Géographie, et que ces compétences ont marqué leur vive admiration pour l’oeuvre produite.

Un tableau du film documentaire " La Croisière Blanc,.- „ qui nous fait visiter l'Alaska.

L’Insigne mystérieux

C'est le titre du dernier film annoncé avec France Dhélia. Cette grande artiste française nous est devenue plus chère depuis qu’elle a consenti à collaborer avec M. Duplessy, notre compatriote, et aussi depuis qu’elle est venue en personne rendre visite aux spectateurs d’un de nos grands établissements de ciné. Le film dont la parution prochaine est annoncée, nous la montrera évoluant sur l’écran, aux côtés de MM. Herrenemann, Candé, Cervières, Darta-

France Dhélia et Herreman dans “ L'Insigne Mystérieux „

gnan et Viguièr. « L’Insigne Mystérieux » est mis en scène par M. Henri Desfontaines, d’après le récit de G. I.enôtre.

L’Afrique du Sud germanophile

L’Afrique du Sud ne se borne pas aux paroles dans sa sympathie pour l'Allemagne. Après les discours assez désobligeants qu’a tenu notre encontre le général Smuts à la Conférence Impériale britannique, voici que l’on interdit là-bas « Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse » sous le motif non déguisé de propagande germanophobe. Et ces gens-là sont les premiers à trouver inadmissible que les Français, directement intéressés, se défendent contre tous les mensonges filmés diffusés dans ( le monde entier par une Allemagne haineuse qui, les ayant attaqués, ne parvient pas à digérer sa défaite! La presse anglaise elle-même, relève d’ailleurs le ridicule du veto sud-africain en constatant que l’on met infiniment moins de zèle du côté du Cap à arrêter les calomnies dirigées contre la Grande-Bretagne.

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La Bataille

Le marquis Yorisaka quittait Paris.

Attaché naval de l’ambassade japonaise, il avait amené en France sa jeune femme, Mit-s-mko, qui s’était éprise tout de suite d'un grand amour pour la civilisation occidentale, pour les modes, usages et coutumes des Parisiennes. Le marquis n’avait pas assisté sans

Mais il fallait gagner son pays en déjouant la surveillance étroite dont il était l’objet de la part de l’émissaire russe Alghero. Le marquis se déguisa en coolie chinois, s’engagea sur un bateau en partance de Marseille, et c’est sous cet accoutrement servile, en travaillant comme un simple manœuvre, qu’il regagna sa patrie.

Navire de guerre coulé. — Scène extraite du film " La Bataille „ d'après l’œuvre de Claude Farrère.

une certaine inquiétude à la métamorphose de la jeune Japonaise. Mais l’Ame stoïque et sereine des vieux daïmios, ses ancêtres, lui défendait de soupçonner sa jeune épouse. Il l’avait seulement renvoyé au pays du Soleil Levant pour que dans l’atmosphère patriale elle reprit conscience plus claire de ses devoirs.

Lui-même devait maintenant quitter Paris.

On le rappelait. Des bruits de guerre prochaine commençaient à circuler. Le jeune Japon allait peut-être avoir besoin du dévouement de tous ses fils. Yorisaka, à bord du cuirassé « Nikko » qu’il commandait, ne serait pas le dernier à la 'tâche glorieuse.

Patrie! Tu éveilles dans les grandes âmes de tels renoncements.

Dans la villa du Côteau des Cigognes, près le grand temple d’O-Souvva, au-dessus du Nagasaki, la marquise Mitsouko s’était fait une demeure au goût moderne. Son salon était un vrai boudoir de Parisienne, très élégant, où rien ne décelait le Japon. Les nattes avaient fait place aux carpettes de haute laine, les carreaux de paille aux fauteuils, sophas


Aussi bien elle n'était pas plus tôt rentrée au Japon qu’elle avait fait la connaissance de Mistress Hockley, riche Américaine, dont le yacht, ancré dans la baie de Nagasaki, était le rendez-vous de l’aristocratie européenne de la ville.

lit avec Mistress Hockley, la jeune marquise avait connu non seulement Miss Vane, la lectrice de Miss Hockley, mais encore son ami très intime, le peintre Jean-François Felze, dont la marquise avait, admiré à Paris, dans les salons des Beaux-Arts, des portraits de femmes prestigieux, et le capitaine Fergan, attaché de la marine anglaise, à qui sa qualité d’allié donnait des prétentions même à l’amour des jolies dames nipponnes.

Tout de suite, Mitsouko avait demandé au peintre de faire son portrait.

— C’est une surprise que je veux faire à mon mari. Le portrait d’une petite personne comme moi, par un grand peintre comme vous... Le voudrez-vous?... Un portrait c’est presque un double de soi-même. Un double de moi s’en ira donc dans la Chambre d’officier de mon mari, sur son bateau, et assistera peut-être à de grandes batailles.

Il faudra donc le traiter dans le style héroïque, dit le peintre.

-• Oh! reprenait la marquise, je sais bien, c'est un désir un peu extraordinaire. Ne vous moquez pas. Mon mari sera -heureux de m’avoir près de lui, pendant les grandes journées de la guerre. Tenez. Cette robe convient-elle pour poser?

— Cette robe? Vous voulez poser dans cette robe européenne? J’aurais préférer...

Vous auriez tort, cher maître. Cette robe me va fort bien et. vous savez, les modes de nos grand'mères, c’est bon pour les mousmés de Pierre Loti et les élégantes des musées de curiosités, Cela ne plairait pas à mon mari d’avoir mon image habillée d’un costume qu’il connaît à peine,

11 fallut se rendre à la volonté de la jeune femme.

Jean-François Felze en était furieux. Il eût voulu exprimer dans ce portrait toute l’âme sentimentale et fière du vieux Japon, tout le rêve bizarre et mystérieux de cette civilisation ancienne, si chargée d’expérience humaine différente de la nôtre. Et voici qu’il devait céder à cette petite femme qui . voulait d’un portrait banal.

Il céda. Qu’aurait-il fait d’autre?

Il céda et, tout de même, quand, le pinceau à la main, il commença à tracer la gracieuse figure sur la toile, il fut pris par le charme qui se dégageait de son modèle et rêva de fixer, sous les apparences superficielles et communes de la femme qu’il connaissait, cette âme orientale, cette âme-fleur au si capiteux parfum.

Ce soir-là, le capitaine Fergan rentrait seul à la Villa des Cigogpes.

— Vous êtes seul? demanda la marquise. Yorisaka vous a quitté?

— Yorisaka a dû courir chez le gouverneur. Il ne reviendra que dans une heure.

Elle souriait. Il la prit dans ses bras et lui baisa les lèvres.

— Mitsou, petite chose chérie...

Elle s’abandonnait dans ses bras. Il s’assit, assit la marquise sur ses genoux et ce fut le divin papotage des amoureux.

L’aimait-elle?

Cependant elle aimait son mari. N’avait-elle pas dit bien souvent à son peintre, pehdant les séances de pose: « Tout extraordinaire que cela paraisse, le marquis et moi, nous sommes deux vrais amoureux. »

Et voici que la petite marquise européen-nisée s’était laissée prendre par l’élégance nette, froide et un peu ironique de l’Anglais. Voulait-elle être occidentale jusqu’au bout et prendre à ses modèles jusqu’à leur vice?

Ou bien était-ce simplement l’éternel mensonge du cœur féminin, cœur d’oiseau qui palpite sous la caresse de l’amour, de tous les amours, d’où qu’ils viennent, et qui aspire aux jouissances infinies?

— Mitsou, Mitsou, disait l’Anglais, chantez-moi, comme l’autre soir, une petite chanson japonaise.

Herbert Fergan se pencha, baisa la nuque de sa maîtresse.

Elle consentit.

— Je chanterai une tanka très vieille, une très vieille poésie qu’on chantait à la cour des princes.

Alors, la voix douce murmura, très lente:

— Le temps des cerisiers en fleurs N'est pas encore passé.

Maintenant jes fleurs devraient tomber Pendant que l'amour de ceux qui les regardent Est à son extrême exaltation.

La chanteuse s’était tue et demeurait immobile. Herbert Fergan, debout tout près d’elle, allait la remercier d’un nouveau baiser...

A cet instant une voix s’éleva:

— Mitsouko, pourquoi chantez-vous ces petits refrains absurdes?

Le capitaine se redressa la sueur aux tempes. Le marquis Yorisaka, silencieusement, était entré.

Avait-il vu?

Qu’avait-il vu?

La marquise se retira dans ses appartements.

Amical et insinuant, le marquis s’adressa au capitaine anglais:

— Cher, nous dînerons ensemble. J’ai beaucoup, beaucoup de conseils à vous demander.

Plusieurs fois déjà le vicomte H ira ta, ami intime du marquis et son compagnon d’armes, avait été froissé par les allures européennes de la villa du Coteau des Cigognes et de ses habitants.

Yorisaka était fils de daïmio du clan Choshoû de File Hondo et s’était adapté assez vite aux changements politiques du nouveau Japon.

iHirata, daïmio lui aussi, était du clan Satsouma, originaire de Tüe Kioushoû.

Cela faisait une prodigieuse différence.

Les Choshoû ont été jadis des lettrés, des poètes et des artistes.

Les Satsouma ont été seulement des guerriers.

Aussi les Satsouma ne s’étaient pas résignés au nouvel ordre des choses. Ils étaient restés enfermés dans leurs tanières de Kagoshima, gardant pieusement et scrupuleusement les coutumes anciennes, les modes anciennes, tout ce que leurs ancêtres avaient aimé èt pratiqué. Pourtant il avait bien fallu participer à la vie nationale sous sa nouvelle forme. Le vicomte Hirata était devenu un excellent officier fort au courant des armes les plus récente, ingénieur chargé des machines électriques à bord du « Nikkô ».

Mais Hirata ne pouvait souffrir que la marquise Mitsouko, femme de son ami, reçût les Européens dans l’intimité. 13 en voulait surtout à ce capitaine Fergan dont il soupçonnait les manœuvres amoureuses.

Plusieurs fois il avait reproché au marquis son indulgence.

— Je suffis à la tâche de garder et au besoin de venger mon honneur, avait répondu Yorisaka.

Ce soir-là, tandis que Mistress Hockley s’émerveillait devant le portrait de Mitsouko que le peintre venait d’achever et que le marquis avait loué avec de grands compliments, le vicomte Hirata était entré et, s’adressant à Yorisaka, lui avait longuement parlé en japonais.

Le marquis écoutait en silence.

Puis il se tourna vers ses hôtes:

— Mon très noble camarade m’informe que ous devrons tous deux (il se reprit en regardant Fergan)... tous trois, nous embarquer pour la bataille.

Un silence tomba.

La marquise tressaillait longuement.

(A suivre.) Jean BLAISE.

Qui ne iera pas l’Espagnol?

Le dernier mot du chic cinématographique dans les pays de langue anglaise c’est, au moins en ce qui concerne les vedettes féminines, d'incarner la danseuse espagnole. Après Pola Négri, Mary Pickford, voici que Betty Biythe va tenir le rôle dans « L’Etudiant Espagnol », d’après Longfellow. On justifie l’entreprise en déclarant que la « star » possède à fond toutes les vieilles danses andalouses...

La photographie en couleurs et son application dans l’art cinématographique

La cinématographie a certes fait d’immenses progrès, mais le chemin à parcourir pour arriver à la perfection est encore fort long: on peut dire, pour la majorité des questions techniques, que l’art, nouveau est sous la dépendance directe de la photographie.

Il y a quelque temps déjà que la reproduction des couleurs à l’écran hante tous les cerveaux, depuis le simple spectateur, qui voudrait- pouvoir admirer autre chose que toute la gamme des gris, jusqu’au professionnel, qui sait que sa fortune peut dépendre de l’invention d’un procédé nouveau, tout le monde rêve de voir le cinéma animer des images polychromes.

Maisi ci, plus que partout ailleurs, le progrès à réalise dépend du pas en avant que fait la photographie; et, puisque la question est d’actualité, nous nous permettrons d’en dire quelques mots, tout en nous excusant d’avance auprès du lecteur, des termes techniques, quelque peu baroques, que nous devrons employer, car il est des cas où la périphrase et l’euphémisme sont impossibles.

Quatre procédés ont été inventés. 11 y en a d’autres, mais ce ne sont que des variantes de ces inventions qui, jusqu’à nouvel ordre, resteront à la base de tout essai de photographie en couleur. Pour plus de clarté, nous ne toucherons que le fondamental, nous attachant à montrer les avantages «t les défauts de chacun d’eux, le plus brièvement possible.

I. L’orthochromatisme. — Il importe d’abord de savoir que les émulsions, plaques ou films, sont loin d’avoir la même sensibilité chromatique que l’œil.

Alors qufe les radiations qui impressionnent le plus notre rétine sont celles voisines de la raie D (raie du sodium), pratiquement la plaque photographique n’est pas sensible à ces radiations.

Cependant, en incorporant aux émulsions des quantités très réduites de certains colorants, on augmente leur sensibilité aux rayons jaunes, verts ou rouges, mais dans la»majorité des cas, c’est au détriment de la sensibilité générale.

Ces plaques sont dites orthochromatiques ou panchromatiques. Ce sont les seules qui puissent être employées dans la photographie des couleurs, quel que soit le procédé dont on se serve.

Voilà donc pour les plaques; voyons maintenant la théorie suivante.

II. Procédé découvert à la fois par Charles Cros et Dncos dn Hanron. — Ces deux savants partent de ce principe: « Trois couleurs fondamentales suffisent à reproduire toutes, les teintes ».


Le procédé consiste à prendre trois photos du même objet; chacun des trois clichés ne reproduit qu’une seule couleur, grâce à l'interposition d’écrans colorés. Ainsi: un écran bleu absorbera complètement, les radiations jaunes et rouges; seulement ’en partie les radiations vertes et violettes et pas du tout les radiations bleues.

Il se produit des phénomènes identiques derrière des écrans rouge-orangés et jaunes.

Finalement, on obtient trois positifs.

Les produits dérivés de. la gomme lichro-matée permettent de les obtenir dans des couleurs correspondantes à celles des écrans. On superpose le tout: les couleurs intermédiaires qui impressionnent deux ou trois plaques, sont ainsi fidèlement obtenues.

Tout en rendant hommage à cette invention, d’un incontestable intérêt, en physique, nous devons dire, et cela se conçoit sans peine, que dans son application courante, elle est peu pratique: elle exige, en effet, la prise de trois clichés, qui doivent être exactement correspondants comme intensité. Le repérage sera évidemment très délicat.

Cependant, c’est le seul procédé applicable au cinéma, semble-t-il, pour le moment du moins.

Voici comment on procède: l’appareil de prise de vues enregistre successivement les trois clichés dont il est question plus haut, à la suite l’un de l’autre, sur une même pellicule; les écrans se présentant successivement et toujours dans le même ordre.'

La projection du film se fait également derrière un triple système d’écrans.

On conçoit aisément que, pour donner une image complète, de netteté comparable à celle généralement exigée, le film doive passer trois fois plus vite; ce qui produit une rapide usure et met la bande hors de service, après un nombre fort restreint de représentations. On a alors essayé de diminuer le format de chaque image, de ne prendre que deux couleurs sur trois (moyen employé dans « La Glorieuse Aventure » et dont nous reparlerons dans 'un prochain numéro).

Beaucoup d’autres simplifications furent apportées, mais ce ne furent certes pas des améliorations.

Parfois, on se sert de trois appareils et le repérage se fait seulement sur l’écran. L’est terriblement délicat et, pour conclure, nous dirons qu'aucun procédé dérivant du système Cros-du Hauron ne semble être au point.

IIL Procédé Lippmann. — Si les moyens précédents semblent peu applicables, celui de Lippmann l’est encore moins. C’est une très intéressante expérience de laboratoire, confirmant les hypothèses physiques émises sur la lumière.

Lippmann photographie derrière une cuve de mercure, ce qui produit dans la plaque à émulsion sans grains, le phénomène physique connu sous le nom d’interférence. Plaques à filtres colorés. Fort beau en théorie et au

laboratoire, où l’on a tout le temps de travailler à l’aise, ce système paraît réellement impossible à employer en cinématographie.

IV. Autochromes Lumière. — La dernière théorie que nous allons exposer est certainement la plus curieuse: Entre l’émulsion et le verre de la plaque se trouve un écran composé de grains microscopiques — 6,000 à 7,000 par m. c. — de fécule de pommes de terre. Cette couche n’a qu’une seule épaisseur; quant aux granulations, ellqf; sont colorées partie en jaune, partie en bleu, partie en rouge, en proportions telles que l'écran ait un aspect gris clair.

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La plaque est posée à l’envers, dans le châssis, de sorte que les rayons lumineux traversent l’écran avant d’arriver à l’émulsion. Pour plus de clarté, prenons un exemple: Eclairons avec une lumière bleue; la plaque ne sera impressionnée que derrière les grains de fécule bleus.

Après développement, si l’on retourne la plaque, l’argent métallique réduit cachera les grains bleus et laissera apparaître les granulations jaunes et rouges, ce qui donnera une teinte orangée, complémentaire du bleu.

On inverse alors la plaque ou bien on en tire un positif, ce qui rétablit la couleur exacte.

Bien entendu, dans un tableau, tout se passe de la même façon pour les radiations des autres couleurs.

Celles provenant d’un buisson vert, par exemple, découvriront des grains bleus et jaunes, couleurs fondamentales, entrant toutes deux dans la composition du vert, etc. L'impossibilité d’appliquer ce procédé au cinéma est à peu près flagrante. En effet, les grains de fécule grossis dans de pareilles proportions pourraient sc voir.

Il est vrai que des diapositives en couleur peuvent pourtant être projetées sans inconvénients.

.Cependant, voici encore deux autres détails techniques, qui semblent creuser un fossé infranchissable entre ce procédé et son application è l’art cinématographique:

1) La photographie sur autochromes exige une lumière environ trois cents fois plus intense que les émulsions ultra-rapides;

2) On parvient r. hypersensibiliser les autochromes, mais leur conservation devient alors très précaire. C. R.

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Le Voile du Bonheur

Un conte de Georges Clemenceau, d’après une vieille légende chinoise.

Le a Voile du Bonheur » c’est la taie qui recouvre les yeux du noble Tchang I, le Poète. Or, un 'guérisseur lui rend la vue et le voile du bonheur se déchire.

Il va de désillusion en désillusion. Il s’aperçoit que celui dont il sauvait la vie vient sans pudeur le voler; que son fils se moque des a m etres et de son infirmité; que son secrétaire avait froidement signé ses œuvres et que son épouse, la douce Si-Tchun, son idole et sa gloire, se livre aux baisers de son meilleur ami.

Les étoiles de son paradis s’écrasent sur la terre La trahisdrT de l’amour. Tout ment: puisque Si-Tchun a menti.

« II faut pour le l>onheur le voile qui cache la vérité des choses. «

Et Tehahng I. le grand Poète, ne voulant plus jamais subir la tentation de voir, tel Œdipe, s’arrache les yeux.

La nuit, avec sa divine obscurité lui avait ramiené les étoiles.

PROGRAMME DU 27 AU 31 JANVIER

Marche Lorraine....L. Ganne

La. Vallée de l'OItt

Voyage

La Grande Duchesse

de Geroldstein....Offenbach

(Fantaisie)

Un reçord

Comédie gaie en 5 parties interprétée par Bébé Daniels

A Naples.... .. J. Darimon'

(2 chansons Italiennes)

d'après l’œuvre célèbre .. Georges Clemenceau

PROGRAMMA van 27 tot 31 JANUARI

Be Sluier ven het Geluk |

1. Marche Lorraine....L. Ganne

3. De Hertogin van

Geroldstein...., Offenbach

(Fantasie) (J)

4. Een Record

Tooneelspel in 5 deelen met Bébé Daniels

5 A Naples....J. Darimont y

(2 Italiaansche liederen)

De Suil! van bet

naar het beroemd werk van Georges Clemenceau

Een sprookje van Georges Clemenceau, naar een oude Chince.so.he legende.

Over de oogen van Tchang 1, de Dichter, ligt èen groote, ondoordringbare schaduw. En zijn blindheid verberg! hem de werkelijkheid der wereld... Maar op zekeren dag, door een toover-middel, vallen hem de schelpen van de oogen de sluier van het geluk is aan flarden. Hij gaat van ontgoocheling naar ontgoocheling.

En hij ziet nu: dat dengene dien hij het leven redde hem zonder schromen komt bestelen; dal zijn eigen zoon spot met de voorouders en mot zijn rampspoed; dal zijn secretaris zijn werken teekende; dat zijn vrouw, de zoete Si-Tchun, zijn afgodsbeeld en zijn roem, in de armen ligt van zijn besten vriend.

De sterren van zijn paradijs storten neer op de aarde. Alles is dus logen, vermits Si-Tchun loog...

« Het Geluk wil een sluier die bedekt de waarheid der dingen. »

En Tchang I. de groote Dichter, wil nooit meer kennen de bekoring te zien, het leven te zien, en lijk een OEdipus, steekt hij zichzelf de oogen uit.

De nacht, in zijn opperste duisternis, brach! hem de sterren terug.

En bij zegde: « Ik voel mij der góden gelijk, want nu en voor eeuwig ben ik de gelukkigste van al de gelukkigen... »

Semaine Prochaine

Programme extraordinaire

Premières représentations à Anvers de

Suberbe comédie interprétée par UyHsirioinL IDa/vies

ou la

MAISON PATERNELLE

d’après la célèbre pièce de Sudermnn et interprété par

Clara Kimball Young

A PARTIR DU 10 FEVRIER

Spectacle d’Art

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dans son dernier film

SALOME

d'après la tragédie de OSCAR WILDE

Vision d'art d'après une conception neuve et hardie. — Un film d’avant garde. 0

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