Source: FelixArchief no. 1968#557
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Jean Toulout (Régis) et France Dhélia (Monique) dans La Garçonne.
«de ces œuvres, et d’y analyser le jeu de Toulout, sans cesse renouvelé, toujours original encore que sobre et mesuré. Dans chacune de ses nouvelles créations d'après guerre, on sent que l'artiste a faite sienne la nouvelle technique née après guerre. Il nous a semblé donner la pleine mesure de son talent au cours des prises de vues de trois films (Jacques Laudauze, Roi de Camargue et N. D. d'Arvan) avec André Hugon, et plus encore dans Mariage de Minuit de Du Plessy. Citons encore Chantelouve, Judith, avec Donca; Le Crime de Monique, avec Rob. Péguy, et Mathias Sandorf, de H. Fescourt.
Enfin, last not least, sa magistrale création de Régis, dans La Garçonne. Autant que dans Mathias Sandorf, il y fait sien le type et le caractère imaginés par l’auteur, et son jeu spontané, naturel et très accentué, impressionne,
Toulout intime est le « bon bougre « qu’il désire être, nous l'avons dit. Mais entendez cette appellation .dans le sens d’homme droit, moSeste et travailleur. Ennemi du « battage », le bluff lui répugne; il aime son métier, s’y dévoue, y intéresse les autres, tâche de lui gagner les sympathies de tous, encore qu’il ne s’illusionne point sur les défauts de Theure*présente.
Certes, Toulout est grand admirateur du cinématographe, — tel qu’il devrait être surtout. Son vœu tient en quelques courtes formules:
« J'espère, nous dit-il, que le ciné sera le trait d’union entre les peuples; le lien sentimental entres les hommes; je souhaiterais voir la Société des Nations créer un service cinématographique pour la propagande. Pacifiste convaincu, épris de sentiments humanitaires, je voudrais voir de temps en temps le cinéma faire comprendre aux hommes que rien n’est plus beau que la Vie... »
Ce ne sont point là paroles de rêveur, puisque pour arriver à ce but, Toulout travaille; il œuvre pour l’épuration du monde des studios, et ses idées concernant le commerce des films se basent sur des relations internationales, amendées d’échanges sous forme de réciprocité.
Avec pour paladins des hommes de la trempe, du talent, de la droiture de Toulout, de telles idées ont chance de triomphe. L’artiste lui-même a sa place dsns l'estime de tout cinéphile sincère, qui réserve une égale part d’admiration et de sympathie à sa compagne, la délicieuse Yvette Andéyor, femme artiste et intellectuelle, comme son mari dévouée aux idées généreuses. MARNIX.
Un plaidoyer pour le film bref
M. Wahl prononce dans L'Information, un très éloquent, plaidoyer en faveur du film bref, un peu trop vivement et trop légèrement condamné par certaines « compétences ».
Voilà le grand écueil, note-t-il; il est évident que la corn position d'un film coûte cher, qu’elle nécessite des frais bien supérieurs au prorata de sa longueur. On comprend que des commanditaires et des éditeurs hésitent à perdre de l’argent. Mais on comprend moins qu’ils continuent à faire fabriquer 1,800 mètres pour un sujet qui en comporte 800. Ils y trouvent leur compte, répondra-t-on. Pas toujours et si, non pas avec une histoire banale, mais avec une intrigue solide, on peut composer un film de 400 mètres, vraiment sera-t-il impossible d’y parvenir?
Notre confrère YUebdo-Film, ajoute à ce propos:
« Il est d’autant plus permis de croire en la « valeur commerciale » du film court que les Américains viennent délibérément d’en adopter le principe et qu’ils considèrent même ce genre de production comme « l'épice » du programme d’été. Ils en font par ailleurs comme une sorte de réaction bienfaisante contre l’hypertrophie du super.
On ne peut, que je sache, suspecter nos amis les Yankees de manquer, au cinéma, du sens des réalités mercantiles. Serait-ce plutôt alors que nous aurions un certain « retard » et que nous nous attarderions à une concession déjà condamnée de l’autre côté de l’Atlantique? ».
\
/ oooooooooaoooooo
Ce que nous verrons \ sur l’écran |
Aoooooooooaoooooooooooooûoocoooooocooçooor
yOOOOOOOOOOOOOO
I Quand Femme veut!...;
iOOOOOOOOOpOOOùOOfj
OOOOOOÖOOOOOOOOOOOOOOCCOOOOOOOOOQOOOOO
Pauline Frédérick, qui déjà dans La Femme X s’était affirmée tragédienne de tout premier plan, n’a pas cru déchoir en interprétant encore un drame cow-boy — un des meilleurs du genre d'ailleurs.
Il serait oiseux d'insister sur la maîtrise avec laquelle la talentueuse actrice a interprété après tant d’autres son rôle de Judith, belle et active directrice d’un rancho. L’interprétation groupe aussi d’autres excellents éléments, et c’est dans des pittoresques décors naturels que se déroule l’action, telle que nous la rappelons brièvement dans les lignes qui vont suivre:
Luke Sanford, fondateur du magnifique rancho du Lac d’Azur, est mort. Sa fille Judith se trouve loin du pays et, malgré le zèle de Lee, le préposé à la garde des chevaux, et CarSon, chef de l’élevage du bétail, l’affaire va mal, car ceux qui sont chargés de la gérer, l’associé Trévors et son collègue Hampton, ne cherchent qu’à enfler leurs poches, en écoulant à perte le stock vivant.
L’énergique Judith, soupçonnant ces faits, arrive inopinément au Lac d’Azur et, pièces en main.
déclare quelle va prendre la direction du ranch. Pour commencer, elle renvoyé Trévors. Les cow-boys se montrent rebelles à ce chef en jupons. « Elle ne pourrait pas », dit l’un d’eux — Quinnion — «monter le moindre de nos poulains sans choir». Là-dessus, on lui donne Prince, le plus ardent coursier du rancho, et Judith le monte avec fine dextérité parfaite. Quinnion est renvoyé à son tour.
Lee et Carson se rallient au nouveau chef, la plupart des cow - boys suivent le mouve -ment, sauf le cuisinier Jérôme cependant, qui se joint aux rebelles. Lee, Carson et un vétérinaire, le docteur Trepp, ont donc partie liée avec Judith, mais l'ennemi veille; un cow-boy, Miller, qui revenait de la banque de Rock-Bend avec les fonds pour la paye des boys, est désarçonné et soulagé de son argent. Lee sait qu'il y a du Trévors là-dessous et, dévoué à Judith, il brave tous les dangers, risque la mort, pour aller chercher d’autres fonds. La paye s’effectue et aucune désertion ne se produit dans le personnel; le plan de Trévors a échoué.
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Trévors, Hampton et d’autres de leurs amis, sont venus s ' imposer chez Judith Sanford qui, sans enthousiasme, leur a donné l’hospitalité et, tandis qu’ils font bonne chère, 1' « administrateur » du rancho se met, avec Lee, à la recherche du voleur; ils affrontent un feu nourri des adversaires, mais le voleur est pris, c’est Jérôme, le cuisinier; il est encore porteur de 1 a somme d ' a r g- e n t dérobée à Miller.
Quelques jours après, une magnifique réception est donnée au rancho; les cow-boys ont endossé des habits de soirée, leur présence au bal fait fureur. Vers la fin du bal, Judith sort, plus jolie, plus désirable que jamais. Lee est près de la porte et, ne pouvant résister plus longtemps à son amour, il étreint la femme qu’il admire et lui donne un brûlant baiser. Aussitôt, confus, il se retire. La fête terminée, les cônvives partis, Judith se sent seule; un ennui indicible la gagne. Tout-à-coup, elle voit un message sous la porte: le docteur Trepp la convoque à un rendez-vous u rgent.
Elle s’y rend, mais en route, des hommes masqués se jettent sur elle, la ligotent: ses agresseurs l’emmènent dans une masure où, ayant repris ses sens, elle arrache vivement le masque de l’un de ses adversaires: c’est Trévors. Les jours se passent, et l'on croit Judith en voyage. L ' avide Hampton dirige le rancho; il veut, à l’aide d'un télégramme factice de Judith, forcer Lee à vendre bêtes à cornes et chevaux à vil prix. Lee, méfiant, refuse.
Le fidèle contremaître, inquiet, interroge le docteur Trepp, dont il a retrouvé le mot reçu par
Conséquence Fâcheuse
Un de nos confrères français écrit au sujet de l'exposition projetée en Amérique:
Filmland devait voir cette année une exposition.colossale de la pellicule. Les plus vastes projets avaient été publiés à grand renfort de superlatifs dans le monde entier. Le Président Harding est mort et sans raison vraisemblable, tout s'est effondré— N’auràit-il pas mieux valu moins promettre et un peu plus tenir 1
Judith, et comprend que ce message était faux: sa patronne se‘ trouve aux mains de ces ennemis. Lee cherche tout la nuit et, au matin retrouve Judith, demi-évanouie, dans un creux de rocher. Après avoir été attaquée par Quinnion, son gardien, elle s’est enfuie, lui l’a poursuivie parmi les1 rochers, puis a roulé en bas de l’un d’eux. Judith, elle, a pu s’accrocher à ( un arbre et maintenant la voilà, à bout de forces. Lee ramène ss douce patronne en sa demeure, et va trouver Trévors, occupé à effectuer à son profit la vente du rancho. Un combat a lieu. Lee et Carson obligent Trévors à quitter le pays. Ayant délivré Judith de ses ennemis, Lee va trouver celle qu'il aime, il lui fait ses excuses pour son excès de tendresse à la sortie du bai. Elle lui répond que ce baiser,"elle y a consenti. On ne peut que céder en amour. Quand femme veut. ~ * *
La vie trépidante de certains tableaux, l'interprétation hors ligne, les décors choisis avec goût, enfin la photo nette et fort claire, font' de cette ( production une des meilleures du genre. EMCÉ_
Vn .sujet des plus dramatique, une inter- surtout comme athlète .et equilibriste, s’est prétation excellente, des décors naturels mer- révélé ici parfait comédien et artiste cinégra-veijleux, enfin des prouesses sensationnelles, phique d’envergure; son jeu plaît, car il sait, voilà ce que nous offre ce beau film. avec un maximum de vérité, interpréter:les
Luciano Albertini, qiie nous connaissions plus - beaux sentiments d’affection, de ten-
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16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléph.: 153.92 PHILIPPS, avec reproduction du jeu de l’artiste
8 dresse et de dévouement; et l’on-applaudira encore sa maestria savante de gymnaste et d’athlète complet.
A ses côtés, Lya de Putti nous est révélée: sa beauté, mais surtout son talent, en font la digne partenaire d’Albertini. L’action pleine de péripéties lui est un terrain fertile à l’éclosion de sentiments rendus avec spontanéité, force et grâce.
Voici le récit du drame:
Manuelo est le plus fort, le plus vaillant''des gauchos. Sans peur et d’une adresse merveilleuse, il ne craint pas d’affronter les cimes inviolées de l’Aconcagua, pour aller dénicher, à 7,000 mètres d’altitude, le nid d’aigles qu’il veut offrir pour l’anniversaire de sa chère Rosita, sa femme adorée.
Bissini, directeur d’un grand cirque européen, est ven.u dans la Cordillère des Andes. Il a vu i’exploit de Manuelo et veut, à prix d’or, s’attacher cet homme qui peut être une attraction unique. En diplomate consommé, il fait d’abord le siège de Rosita et n’a pas de' peine, ensuite, à faire signer au mari amoureux le contrat désiré.
En Italie, les débuts de Manuelo et de Rosita sont u.n triomphe; l’adresse de l’homme et la beauté de la femme font sensation. Dans les cercles, on ne parle que de la nouvelle étoile. Le comte Giani entreprend de séduire cette perle des Andes, et commence un siège en règle. Rosita aime son mari, mais celui-ci la fait souffrir par sa stupide jalousie, et, un sjoir qu’il a été plus violent que de coutume, elle s’enfuit avec,1e comte Giani. Désespéré, dévorant son chagrin, Manuelo quitte Le cirque et tombe dans la misère.
Quatre ans se sont passés. Devenue femme du monde, Rosita est mère d’une délicieuse fillette. Elle ne s’aperçoit pas que le comte Giani commence à la délaisser. Afin de vivre, Manuelo s’est fait débardeur, mais la plaie de, son cœur n’est pas encore cicatrisée et il pense toujours à l’infidèle.
Rosita a retrouvé à Naples les parents d’une émiigrée italienne qui, dans la. Cordillère des Andes, était sa meilleure amie. Elle, va souvent leur tenir compagnie et leur confie même sa petite Geneviève. Un jour, Rosita a confié sa fillette au papa Genaio, qui va la promener; l’enfant joue avec son ballon sur le grand pont et d’un coup de pied maladroit, elle le fait, tomber. Elle veut le rattraper. Soudain, un cri de terreur, la malheureuse enfant est tombée, mais par un miracle, sa robe s’est accrochée à Tun des montants de. l’échafaudage. Manuelo, qui travaillait sur la berge, se précipite et, se souvenant de ses talents d’acrobate, il arrache l’enfant à une mort certaine, puis, ignorant qu’il vient de sauver l’enfant de celle qu’il a tant aimée, discrètement il se retire pour échapper aux ovations de la foule.
Le comte Giani abandonne Rosita qui ne veut pas accepter le chèque qu’il offre, et elle part avec son enfant -chez les Genaro. Ceux-ci se préparent à aller rejoindre leur fille dans
la Cordillère des Andes et Rosita se demande si elle ne va pas partir avec eux. quand elle se trouve devant Manuelo qui n’a même pas la force de lui faire un reproche. Il la voit malheureuse et lui demande si elle veut revenir dans le pays natal. Rosita laisse tomber sa tète su) l’épaule de celui qu’elle a tant fait souffrir et partira avec lui, pendant que sa petite fille partira avec les Genaro.
Comme autrefois, la vie a recommencé au pied de 1’Aconcagua; Rosita s’efforce de faire oublier à Manuelo le chagrin qu’elle lui a fait, mais elle n’ose pas lui parler de sa fille, qui est chez les Genaro et qu’elle ne peut, aller embrasser qu’en cachette. Une nuit, le gaucho constate l’absençe de sa femme et la retrouve chez les Genaro avec son enfant dans les bras. Manuelo pardonne encore, mais cam, me il ne
veut pas avoir devant les yeux la fille de l’Antre, il s’enfuit au galop dans la montagne. Rosita veut le rejoindre et part à cheval. Manuelo s’est dirigé vers le « Ravin de la Mort ». Rosita trouve le cheval de son mari qui erre sans cavalier. Elle appelle et, guidée par des gémissements, elle trouve Manuelo -accroché à un arbre au bord de l’abîme. Elle veut aller à son secours, glisse, et c’est elle maintenant.
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qui est en grand danger. Les cris de Rosita tirent Manuelo de son évanouissement, et, afin d’arracher La malheureuse à la mort, il va tenter un effort surhumain. Rosita est sauvée, mais Manuelo est tombé au pied de la montagne qu’il a vaincue si souvent, et ses dernières paroles sont encore des mots de pardon.
Avons-nous dit que la photo de cette captivante production était merveilleuse? Les illustrations accompagnant ce texte en donneront une iclée au lecteur, que nous convions a assister à la vision de ce film qui se classe parmi les plus réussis. BMCE.
Petites Nouvelles et Echos
Une Ecole des Arts et Métiers du Théâtre.
Sous la, direction de Mme Yvette Guilbert, et sous le patronage d’un comité d’honneur, oii figurent: S. Exc. M. Herbette, ambassadeur de France; MM. Carton de Wiart, Jules Diestrée, Paul Hymans, vicomte Davignon, baron Buffin, Adolphe Max, Wilmotte, Dr Rouf-fart, François Franck, Robert Sand, L. Horta, Nieuwenhuyse, et Mmes la comtesse Jean de M érode, l a comtesse Ghislaine de Caraiman-Chimay, la princesse de Ligne, la comtesse Simone de Borchgrave, la baronne Carton de Wiart, la vicomtesse de Sousberghe, Mmes Jules Destrée, Borel de Bitche, Paul Errera, Pol Roël et Haps, vient de s’ouvrir à Bruxelles un Conservatoire des arts du théâtre, où un cours complet de préparation artistique sera donné à celles qui se destinent aux arts du spectacle.
L’œuvre remarquable et désintéressée de Mme Yvette Guilbert, offrant toutes garanties de la plus haute moralité, et qui fut officiellement approuvée par M. Millerand. président de la République Française, et S. E. Le cardinal Dubois, archevêque de Paris, ouvrira désormais La carrière théâtrale à toutes les jeunes filles qui voudront trouver dans La pratique honnête des arts s’y rapportant, un métier lucratif et considéré, leur permettant, après quelques mois d’études, de se suffire à elles-mêmes.
Le programme des cours, dont la liste des titulaires sera publiée sous peu, comprendra les matières suivantes: chant, rythmique, diction, histoire de la musique, histoire de l’art, etc.
Toute élève susceptible à l’expiration de l’année scolaire, de coopérer aux spectacles d’art présentés par M'e Yvette Guilbert, sera rémunérée d’emblée à . aison de 60 francs par jour.
C’est assez dire combien cette œuvre sera appréciée par toutes celles que l’encombrement des professions, féminines et l’avilissement des traitements conduiront vers les carrières honorables qu’elle leur offre.
Pour tous renseignements, s’adresser à l’Ecole des Arts et iMétiers du Théâtre, 23, rue du Marais, Bruxelles. (Communiqué.)
Films vécus
Les meilleures histoires de l’écran, dit 'Avec raison un confrère, sont celles que la vedette a 'vécues dans .la réalité. Dans .«pue Idée diabolique », Bryant, Washburn nous, montre Le modèle du «fils à papa» qui, à,1a suite d’une déception d’amour, décide de déshonorer ses aristocratiques parents en entrant comme « laveur de vaisselle chez Je marchand de vin du coin ». Avant d'incarner 1e personnage en question, iBiryat. Washburn vécut des heures semblables.
On dit aussi qu’un jour, Orven Boore, divorcé contre son gré de Mary Pickford. scénarisa et mit à l’écran sa mésaventure.
Un Record
Sessue Hayakawa vient de battre le record de l'endurance devant l’objectif: le célèbre artiste a tourné en effet à bord du croiseur cuirassé Jean-Bart de 6 heures du matin au lendemain matin 3 heures, soit 21 heures consécutives!
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JULES RAUCOURT
Sa réapparition à l’écran dans deux productions de marque, attire sur lui la sympathie: car il est peut-être, dans le petit noyau des artistes cinématographiques belges, celui dont la personnalité s'affirme le plus nettement. Raucourt n'est pas le jeune premier fade, joli et efféminé, mais l'homme jeune et viril, tel que se plaisent à nous le présenter les « pictures » d’outre Atlantique.
De geste, d’allures, de maintien, il a quelque those de britannique, encore qu’à l’écran ce flegme soit tempéré par l’expression sobre mais aiguë du visage. Pourtant, il y a quelqué trente ans, c'est Bruxelles qui le vit naître. Dès l’adolescence, il est très affairé, et piqué comme vous et moi de la tarentule poétique, il publie « Le Jardin de Pampre » un recueil de vers libres. Puis il conférencie à Bruxelles, danse avec: Gaby Deslys à Londres, joue la comédie à Paris, à Londres encore et à New-York. Même, avec le mime Sémin, il fait de la pantomime.
Aux United States cependant, s’arrête sa course vagabonde, et il fixe pour un temps sa destinée aux studios des Famous Players Paramount. Et successivement il y tourne La Tosca avec Pauline Frédé-rick. At First Light avec Mae Murray, Rose of the Alley avec Mary Miles Minter; puis, aux côtés d’Ann Murdock, il interprète Outcast; avec Emmy Wehlen, The Outsider, enfin Prunella comme leading man de Marguerite Clark. Nous avons en son temps reproduit dans Ciné-Revue quelques photos montrant l’artiste dans ces rôles, regrettant vivement qu'aucune de ces productions n’ait franchi l'Atlantique... Quoi qu’il en soit, il faut croire que les créations de notre compatriote savent chartes Américains* puisque Y Exhibitor s Trade de New-York écrivit: Jules'Raucourt, dans PruneJ/a est le Pierrot idéal.
, Sa conception et le dessin du per-sonnage tout d'a-) bord
folâtre, mais ultérieurement plein de remords, ajoute un lustre frais aux lauriers de ce gracieux et émouvant acteur. » Pourtant La maison paternelle revit le jeune acteur: le mal du pays, ce sentiment complexe qui a parfois prise sur les plus forts, et sur ceux-là même qui se parent d’un scepticisme de principe, semble avoir
J. Raucourt dans le rôle de Max de Laume.
Une amusante photo de Gaby Deslys et Jules Raucourt, prise à Londres en 1915.
gagné pour un temps celui qui avait vécu dans le milieu si spécial des studios et des music-hall d’outre Manche, et d’outre Atlantique. Quoi qu'il en soit, Raucourt vint faire résonner sous ses pas, l'asphalte de nos boulevards; puis le transfuge de Famous Players gagna Paris, et remplit le rôle de Maurice Hébert, dans La Cigarette de Germaine Dulac.
Quelqu s mois plus tard, du Plessy montant Le Gentilhomme pauvre, d’après l'œuvre de Conscience, fit appel à Raucourt pour créer Gustave, ce ne sont pas rien qu’éloges qu’il laut adresser à l'animateur de cette bande; mais ce qu’on ne saurait nier, c’est qu’elle constituait un louable effort tendant à faire revivre le cinéma belge, et que du moins le jeune premier choisi mit tout en oeuvre pour interpréter à satisfaction le rôle qui lui était confié.
Depuis, nous avions coutume de rencontrer souvent notre aimable mais un peu fantasque compatriote, dont le clair regard, la moue gouailleuse.
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Une scène de Frou-Frou avec Jules Raucourt dans le rôle de Sartorys.
l'enthousiasme et le verbe évocateur ne manquent point de charme. Cet enthousiasme, cette verve parfois cinglante, Raucourt en trouvait l’emploi au cours d’articles, de communiqués, des notules ou des longues critiques qu’il envoyait aux revues et journaux; on peut n’être point d’accord avec mainte assertion de ce téméraire publiciste; le moins que l'on en puisse dire cependant, c’est qu’elle dénote un esprit indépendant, à la pensée ennemie du banal et du conventionnel. Sans nous appesantir sur cette collaboration à plus de dix feuilles corporatives et autres, ni sur un essai en préparation, examinons ce que, dans ces derniers mois, l’artiste a fourni en temps que travail de studio.
D’abord un rôle, qui fut malheureusement écourté, dans La Garçonne, celui de Max de Laume: Ceux qui virent l'œuvre tant commentée de Margueritte à l’écran, se souviendront de cette silhouette un peu raide, de ce jeu, sobre et concentré, répondant d'ailleurs parfaitement au type imaginé par l'auteur.
Enfin, — et ceci est le tout dernier écho concernant la carrière
de l’étoile — M. Guy du Fresnay, un brillant réalisateur français, a engagé l’artiste international qu’est notre héros, pour tenir un rôle de tout premier plan dans Frou-Frou aux côtés de la blonde Gina Palerme; notre compatriote aura donc l'occa- (i sion tant cherchée depuis quelque temps, de faire VC-montre de ses qualités, et de mettre à profit l’utile expérience acquise dans les studios californiens.
N’ayant pas encore assisté à la vision de cette « Frou-Frou », noûs ne pouvons que renvoyer nos lecteurs aux photos ci-jointes; on y verra l’interprète jeune au début dè l’action, grisonnant dans les
scènes dernières; s’il faut én juger d’après ces illustrations, Raucourt est parvenu à se faire un masque sur lequel le temps et les soucis ont laissé trace de leur morsure.
Dans les premiers numéros. Ciné Revue avait mis en lumière la personnalité de notre compatriote. Si Frou-Fi ou est une réussite, voilà pour l’interprète de M. du Fresnay, la carrière à nouveau ouverte à une série de succès; grâce qu’il faut qtr'on lui souhaite.
MARNIX
Gina Palerne et Raucourt dans Frou-Frou, la dernière œuvre de Guy du Fresnay.
La Porteuse d D'après Xavier die M0NTÊP3 e pain N —
Quelques jours, après, non seulement Lucien Latoroue était parti sans vouloir recevoir Lucie, mais celle-ci avait appris, par les soins des H armant, qu’elle était la fille d’une femme condamnée pour incendie et assassinat, et la pauvre enfant, épouvantée, en proie à la grande détresse des désespérés, clamait sa plainte tendre et triste, tandis que maman Lison essayait de la consoler. ,
— Si c’est Dieu permis d’accabler ainsi une pauvre fille innocente! Si ç’est Dieu permis-!
Et toute à son indignation, elle se rendit chez l’avocat Georges Darier, afin de le consulter.
-r- N’est-il donc pas possible d’empêcher ces gens-là d’assassiner une enfant?
Comme elle était là, dans le bureau de l’avocat, Paul Harmant entra. Maman Lison se précipita vers lui.
— Oh! monsieur, dit-elle, vous pouvez rendre la vie à cette pauvre Lucie Fortier. Vous iui avez pris, pour votre fille, son fiancé. Et votre fille lui a pris son travail en la faisant mettre à la porte de chez Madame Augustine. Ce n’est pas humain cela. Vous ne le permettrez pas.
— Eh! répliqua avec violence le faux Harmant, qu’y puis-je, si Lucie est la fille d’une condamnée?
— C’est là tout le remède que vous trouvez à la situation, reprit Jeanne presque menaçante.
Mais vous-même, fit soudain le diabolique Jacques Garaud, vo-us-même qui le prenez de si haut, qui êtes-vous? Lise Perrin? Non, non! La façon dont vous plaidez la cause de Lucie Fortier révèle votre identité. Vous n’êtes pas Lise Perrin, vous êtes Jeanne
Les deux complices.
Fortier, l’évadée de Clermont, que je vais faire arrêter par la police.
II s’élançait.
Georges Darier lui barra le passage.
— Un moment, monsieur, je vous prie; vous êtes ici chez moi. Cette femme se nomme Lise Perrin. Elle est entrée ici librement. Elle en sortira de môme. Retirez-vous, madame. Retirez-vous sans crainte.
Jeanne, tremblante d’émotion, les mains tendues vers Georges pour Je remercier, se retira en chancelant.
Elle n’avait pas reconnu Jacques Garaud.
Mais celui-ci, sûr maintenant de tenir sa proie, fit venir Ovide Soliveau. Celui-ci se mit aussitôt en campagne, suivit quelques jours maman Lison dans sa tournée du pain et trouva le moyen de la faire disparaître sans risque pour lui-même.
Sur le parcours de la tournée de Lise Perrin, une vaste maison en construction supportait à la façade un énorme échafaudage. Si l’échafaudage venait à s'écrouler juste au moment du passage de la porteuse, qui donc" viendrait rechercher les causes de l'accident? Les complices auraient, en tout cas, le temps de s’enfuir. Et -puis, qui donc viendrait réclamer cette vieille femme, cette maman Lison, inconnue de Ja plupart des gens du quartier?
Morte, elle ne parlerait pas.
Ainsi fut fait.
Soliveau et Jacques Garaud. déguisés en ouvriers plâtriers, avaient pénétré dans i’im-meuble. Ils guettaient la porteuse de pain. Quand celle-ci parut et s’engagea sous l’échafaudage, ils coupèrent les dernières cordes qui retenaient encore les énormes poutres et. un fracas épouvantable emplit la rue.
Aussitôt des passants accoururent.
Dans les cabines de Georges Darier.
Un homme gisait inanimé, Je crâne fendu, la cervelle sur le pavé du trottoir.
Plus loin, une femme paraissait tuée, elle aussi, étendue dans le pêle/méle de planches et de poutres. C’était, Lise Perrin. C’était maman Lison.
Deux ouvriers de la maison Libret, accourus en badauds, ta reconnurent.
Pauvre maman Lison.
— Maman Lison! Maman Lison!
— Oh! elle ouvre les yeux. Elle n’est pas morte.
— Eh ben! maman Lison, vous en avez une santé! On peut dire qu’il y a un Dieu pour la boulange.
Et les deux braves garçons déblayaient, 'des deux mains, enlevaient les débris de bois, dégageaient la porteuse qui, seulement étourdie, finit par se relever et, clopin-clopant, fut, ramenée au « Rendez-vous des boulangers ».
Là ce furent des exclamations.
— Qui que c’est qui était dans ce bâtiment?
—r' L’y avait-il des ouvriers?
—• Ou des bandits?
— Enfin, vous voilà, man Lison. Rien de
cassé? Ça va bien. Un peu de repos et l’on n’y verra plus grand’chose. N’est-oe pâs, man Lison? , ,
— Mes braves enfants, répétait la porteuse, mes braves enfants!
Car on aimait bien maman Lison.
Pour le lui montrer, on résolut de lui offrir un petit gueuleton, quelque chose de bien, par cotisation comme dans le grand. Et comme ce jour-là, Ovide Soliveau, comme par hasard, mais sans doute pour avoir des nouvelles, passait par le « Rendez-vous des boulangers », il fut de la fête.
Voyez-vous cela?
Ovide Soliveau de la fête en l’honneur de Lise Perrin.
Vers la fin du repas, comme Ovide avait, engouffré pas mal de petits verres, voici que soudain sa languie se délia et il se irait à raconter des histoires, non mais des histoires à épater son monde.
— Mais oui, disait-il en ricanant, je suis le cousin du grand industriel Paul Harmant, vous savez bien le constructeur de Courbevoie,
Paul Harmant, qui n’est, pas plus Paul Har-m'ant que vous et moi, quoi.
Jeanne Fortier écoutait avidement.-
— En vérité, c’est Jacques Garaud, un type qui avait commis pas mal de crimes, et qui s’est sauvé de France sous un faux nom. Mais je l’ai eu, moi, Ovide Soliveau. Je l’ai eu. Comme j’ai failli avoir Lucie Fortier, si mon couteau n’avait pas glissé. Comme j’aurai Jeanne Portier, qui est là, devant nous, n’est-oe pas. Lise Perrin, que vous êtes Jeanne Fortier, l’évadée de Clermont? Ha, ha, toa, ha!
Un cri d'effroi s’échappait de toutes les bouchés.
Des agents de la sûreté s’avançaient pour arrêter la porteuse de pain.
Mais ses amis les boulangers lui firent une barrière de leurs corps et l’un d’eux s’écria,/'' Arrêtez, plutôt oe gredin, mais ne touched-pas à maman Lison.
(À -suivre.) Jean BLAISE.
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LA DAME DE MONSOREAU
Résumé divin
rlic“
première pni
C’élait en 1578, alors qu’Henri T1I régnait en France et dont le frère, le duc d’Anjou, et le cousin, le duc de Guise, s’efforçaient à s’emparer du Irône...
Pendant une chasse le duc d’Anjou et le comte de Monsoreau rencontrèrent Diane de Meridor, et pour l’un et pour l’autre c’esl le coup de foudre: le duc d’Anjou fait enlever la jeune fille qui cependant est sauvée par Monsoreau, qu’elle épouse...
Pendant un combat que livrent les «Mignons» du roi au comte de Bussy, ami du duc d’Anjou, mais le plus noble et le plus brave gentilhomme de France, celui-ci est sauvé par Diane qui le
soigne tendrement...
mais l’homme le plus sage du royaume, surligne
(luelques jours après, Chicot, le fou du roi *7* 4.
prend une conspiration tramée contre le roi.
Il se promet d’empêcher l’exécution de ce coup monté.
2e EPOQUE.
Quelques jours après son départ, Bussy venait à Paris avec le baron de Méridor.
Quand le duc d’Anjou sut qu’il avait été trahi par Monsoreau, il jura de se venger.
La présentation au Louvre eut lieu quelque temps plus tard, le duc d’Anjou ne quitta pas Diane et Monsoreau, jaloux, exila sa femme à Méridor. Bussy, qui était devenu follement amoureux de Diane, s’enfuit; Diane de son côté n’avait plus devant les yeux que l’image de ce bravo et loyal gentilhomme.
Le duc de Guise avait organisé une journée de la Ligue. Tout le peuple de Paris était dans les rues acclamant le duc d’Anjou et le duc de Guise. Conseillé par Chicot, le roi résolut de faire arrêler le duc d’Anjou, d’exiler le duc de Guise et de se nommer lui-même chef de la Ligue.
Chicot qui voulait amener Bussy à être des amis du roi, se chargea de son ordre d’arresla-(ion et se précipita chez lui pour lui dire de fuir en Anjou où se trouvait Diane. Bussy partit immédiatement., le soir même, tandis que le duc d’Anjou était enfermé. Bussy retrouva en Anjou Diane, et M. et Mme de Saint-Luc qui l’avaient, aidée à s’enfuir du Louvre, et se réfugia dans sa province. Quand il apprit cela, Monsoreau, jaloux, accourut en Anjou et en arrivant vit dans le parc du château de Méridor deux ombres qu’il prit pour celles du freFe du roi et de Diane, mais qui étaient en réalité celles de Bussy et de Mme de Monsoreau.
Blessé en duel par Sainl-Luc, Monsoreau emmena Diane à Paris pour la soustraire aux poursuites du duc d’Anjou. Un nouveau complot était alors tramé par de Guise.
Le jour de la. Fête-Dieu le roi entra en pénitent. à Sainte-Geneviève et il trouva Gorenflot
PROGRAMME DU 14 AU 18 OCTOBRE
Les Joyeuses Commères de Windsor
Ouverture
Nicolaï
Wee, wee, Madame
One Step
Moretti
El Pepito....Battle
Paso doble
Dame de Monsoreau
d'après l’œuvre d'Alex DUMAS Suite et Fin
PROGRAMMA van 14 tot 18 OCTOBER
De Lustige Vrouwtjes van Windsor
Openingstuk
Nicolaï
Wee, wee, Madame....Moretti
One Step
El Pepito....Battle
Paso doble
Dame van Monsoreau
naar het werk van A. DUMAS vervolg en einde
A LA DEMANDE GENERALE mardi 1 6 et mercredi 17 octobre à 8
reprise du grand succès
heures
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dévoilée par l’explorateur H. A. SNOW
Semaine prochaine
CE LAKE
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LA VICTOIRE DE L'ENFANT
Drame de la vie réelle
qui lui conseilla d’abdiquer. Tandis que tous les autres ligueurs attendaient à. la porte, le roi accepta et signa son acte d’abdication.
, De Guise était triomphant, quand une voix nasillarde cria: « Au nom du roi, ouvrez ». Cette voix était celle d’Henri III; les ligueurs s’éclipsèrent, alors le pénitent. qui avait signé l’acte d’abdication releva son capuchon et se mit à rire aux éclats: c’était Chicot.
Tous les jours, grâce à la complicité de Gertrude, Bussy venait voir Diane. Le due d’Anjou en avertit Monsoreau. Le comte de Monsoreau vint surprendre Bussy et Diane. Une bataille terrible s’engagea et Bussy allait succomber, mais Chicot et de Saint-Luc arrivèrent et dégâ-gèrent Bussy et celui-ci, quoique blessé, voulut combattre seul le comte de Monsoreau et le tua. Les jours passèrent, Diane et Bussy qui s’aimaient tendrement, vécurent heureux sous la douceur du ciel angevin.
DE DAME VAN MONSOREAU
In 1578 was Hendrik III koning van Frankrijk. Zijne hovelingen waren slechte raadgevers en stuurden hem in allerlei onzinnige avonturen, ’s Koning’s nar, Chicot, was de wijste man van het koninkrijk en verdedigde zijn meester tegen de samenzweringen welke de Hertog van Anjou tegen zijn broeder smeedde in samenwerking met zijn kozijn, de Hertog de Guise. Tusschen hen bevond zich de Graaf de Bussy, een der dapperste Fransche edellieden.
Zekeren dag ontmoeten de Hertog van Anjou en Graaf de Monsoreau, Diana, dochter van Baron de Méridor. Beiden worden op haar verliefd; de eerste wil er zijne minnares, de tweede zijne echtgenoote van maken.
Zekere nacht laat de hertog van Anjou, Diana en hare gezelschapsdame, Gertrude, op-lichten en in een kasteel opsluiten. Een geheimzinnige vriend laat hen ontsnappen en in de vlucht verliest Diana haar sluier, die in ’t water valt. De Hertog van Anjou gelooft in hare zelfmoord.
Eenigen tijd later is Diana te Parijs met de Graaf de Monsoreau gehuwd.
Tengevolge der voortdurende politieke samen zweringen voelt de Hertog van Anjou zich door graaf de Monsoreau bedrogen. Deze ver-«bant zijne vrouw te Méridor. Vrienden komen hem eenige dagen nadien mededeelen dat Hertog van Anjou Diana te Méridor vervoegd heeft. Vol woede verdenkt Monsoreau zijne vrouw van ontrouw en ijlt naar Méridor, maar in plaats van er de Hertog van Anjou te vinden, bemerkt hij er Graaf de Bussy.
De Monsoreau neemt zijne vrouw terug naar Parijs mede.
Dank zij de medeplichtigheid vàn Gertrude, komt Graaf de Bussy iederen dag Gertrude ten harent bezoeken. De Hertog van Anjou, welke deze verhouding vernam, verwittigt Monsoreau. Geholpen door een vijftiental leegloopers komt deze Bussy en Monsoreau betrappen. Een verschrikkelijk gevecht ontbrandt en Bussy ging bezwijken toen Chicot en de Saint-Luc kwamen toegesneld die hem ontzetten. Alhoewel gekwetst, wil Bussy Monsoreau alléén bevechten en hij doodt de Graaf.
Dagen vloden voorbij. Diane en Bussy die elkaar teederlijk beminden leefden gelukkig onder den zachten hemel van Anjou.
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