Programme de 15 à 19 avr. 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#487

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Deux amies — Suzanne et Marise, petites Fran­çaises de quinze ans — se pré­sen­tèrent un jour au stu­dio de 1’ « Eclair > ... et toutes deux firent car­rière.

appor­tant à l’écran leur fraîche beauté et ces qua­li­tés d'es­prit, de goût -et de mesure, apa­nages des âmes artistes.

Suzanne Gran­dais,

-com­pagne de Marise, fut empor­tée trop tôt à notre sym­pa­thique admi­ra­tion et nous pleu­rons encore cette femme au charme per­son­nel, cette « ins­tinc­tive d’art », qui -sut émou­voir, attris­ter ou faire rire, sans pathos, sans pré­cio­sité, avec natu­rel.

Repor­tons sur Marise Dait­vray, l’amie et la confi­dente de Suzanne, notre sym­pa­thie; c’est même grâce, talent égal, que nous retrou­vons.

Brune, comme une héroïne de Mis­tral, Marise Dau­vray est un de ces types eth­niques bien latin» dont la beauté s'adapte au pay­sage, l’anime et le com­plète; son jeu souple, se mariant aux décors, per­met de livrer à l'écran mieux que les sites et les monu­ments d'une contrée: les dons phy­siques et le charme de sa race, de son âme;

Tôt, aux met­teurs en scène qui la diri­gèrent, elle se révéla un des grands espoirs du cinéma fran­çais, car elle est de type comme d’es­prit, de geste comme •de cœur; la vraie jeune femme fran­çaise.

Toute jeu­nette, c’est par série qu’elle col­la­bora è

l’éclo­sion de scènes ani­mées. V. Jas­set, alors unique met­teur en scène avec L. Feuillade, qui tourna chez Gau­mont, trouva en elle une inter­prète com­pré­hen­sive, au talent souple et per­son­nel. Puis le temps apporta des modi­fi­ca­tions dans le per­son­nel atta­ché aux grandes mai­sons fran­çaises. Marise tourna avec Chau­tard, puis avec Henry Krauss, qui avait pris la place du regretté direc­teur Jas­set.

Et dès lors, ce fut sous les ordres de celui qui devien­drait son époux — M. Henry Krauss — que M»e Dau­vray évo­lua devant l’ob­jec­tif. Tour à tour naquirent La Dame de Mon­so­reau, Chéri Bibi (de Leroux), Trompe la Mort (de Bal­zac) et d’autres pro­duc­tions d’en­ver­gure.

Ces belles réa­li­sa­tions, par­faites au point de vue inter­pré­ta­tion, Marise Dau­vray — aujour­d’hui M1"« H. Krauss — s'y est atta­chée avec cet enthou­siasme et cette conscience artis­tique qui sont les traits mar­quants de son carac­tère. Puis, elle tourna avec Bur­guet La Course du Flam­beau et avec Gance, J’ac­cuse. Ce der­nier film, pro­jeté par toute l'Eu­rope et jusques en Amé­rique, fit voir aux Yan­kees ce qu’est une grande vedette fran­çaise, quand on la charge d'in­ter­pré­ter un rôle digne d’elle.

Et ces der­nières années, M. et Mm Henry Krauss les ont pas­sées à Milan, atta­chés à la Lom­bardo Film. Le met­teur en scène pré­voyant' la crise du cinéma fran­çais apporta aux stu­dios d’Ita­lie, en plus de son expé­rience et de son éner­gie, une excel­lente inter­prète en la per­sonne de sa femme. La déli­cieuse et fidèle com­pagne du maître tourna L’Ul­time Roman, Li-Pao Man­da­rin, La grande Décou-

Marise Dau­vray dans La Flamme Sacrée.


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Ossini et Morise iJau­vray, dans La Flamme Sacrée. Mise en scène de Charles Krauss.

verte du Doc­teur Berch­toJd, Les Requins, Cendres rouges, La Flamme sacrée, La Femme d'Osi­ris, et plu­sieurs films d'aven­tures. L'in­ter­prète de ces films, par­faits au point de vue tech­nique, photo et mise en scène, nous réserve d’autres mer­veilleuses pro­duc­tions où s'af­firme sa grâce et son talent. Merise Dau­vray est la pro­ta­go­niste de ces œuvres, qui toutes eurent l’heur de plaire en Ita­lie comme dans d'autres pays d'Eu­rope. M. Henry Krauss, et sa char­mante inter­prète, auraient-ils trouvé la vraie for­mule du film inter­nat­lio­naL­sous toutes les ati­tudes? C'est la grâce qu’il faut sou­hai­ter à ce couple de cinéastes fer­vents. MAR­NIX.

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Les figu­rants. — Le per­son­nel du stu­dio. Exi­gences d’étoiles. — Les des­sous du stu­dio.

Le figu­rant lui aussi mérite quelques lignes; on ne sait pas exac­te­ment si ce pâle per­son­nage appar­tient au monde des acteurs ou au maté­riel d’ac­ces­soires, c’est un man­ne­quin, une espèce de machine, un être à la face immo­bile. II devient tour à tour jeune, vieux, bossu, aveugle, sei­gneur, pay­san, c’est l'ac­teur mul­ti­forme, le camé­léon dra­ma­tique.

Dans un stu­dio où l’on tourne un film qui néces­site une grande figu­ra­tion, le monde des figu­rants «st un monde plu­tôt mêlé; on ne demande pas de réfé­rences artis­tiques aux figu­rants et on prend selon les besoins, pour un jour ou deux, ce qui repré­sen­tera le peuple ou la sol­da­tesque à l’écran. Cer­taines com­pa­gnies ont aussi un cer­tain nombre •de figu­rants régu­liers, parmi les­quels se trouvent ceux qui exé­cutent ponc­tuel­le­ment les mou­ve­ments indi­qués par le met­teur en scène; ces der­niers servent d exemples aux autres qui n’au­ront alors qu’à repro­duire les mou­ve­ments des pre­miers; on remarque sur­tout, dans cette pre­mière caté­go­rie.

des ama­teurs qui ne demandent pas de « cachet »; ces néo­phytes sont très recher­chés par les chefs de figu­rants qui cherchent tou­jours à éco­no­mi­ser sur la somme à eux remise pour payer leur per­son­nel.

Ce pro­cédé que je n’hé­site pas de qua­li­fier de mal­hon­nête n'existe pas par­tout, fort heu­reu­se­ment, c’est ainsi qu’il n’a jamais été connu aux Etats-Unis, où les « extras », terme yan­kee qui signi­fie: figu­rant, passent à la caisse, munis d’un bon don­nant droit au paie­ment de un ou plu­sieurs cachets. Le règle­ment des figu­rants se fait aussi cor­rec­te­ment que celui des acteurs. Il est à déplo­rer que ce pro­cédé ne soit pas encore adopté par­tout; peut-être un jour, avec la force des choses....

En Amé­rique, on a remar­qué plu­sieurs « stars » sor­ties des rangs de la figu­ra­tion, pour ne citer qu’un seul cas, Rudolph Valen­tino, le fameux Rudy, le brillant Julio des Quatre Cava­liers de l'Apo­ca­lypse et le héros du Scheik n’est autre qu'un ancien figu­rant à qui la chance a dai­gné sou­rire; tou­te­fois ceci prouve que parmi les « extras », il se trouve quel­que­fois des élé­ments inté­res­sants et qui grâce à leur tra­vail arrivent à un résul­tat fort appré­ciable.

Quelques mots aussi au sujet du per­son­nel

Constance Bin­ney, une des plus gra­cieuses actrices de l'écran; la voici dans sa pai­sible demeure de Los-Angeles, goû­tant un repos bien gagné après l’af­fai­rant labeur au stu­dio.

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Vue inté­rieure tie stu­dio fermé de la " Para­mount „ à Long Island City (Etat de New-York).

artis­tique et admi­nis­tra­tif du stu­dio et de ses dépen­dances.

Com­men­çons par le bâti­ment admi­nis­tra­tif; celui-ci n'est pas de moindre impor­tance, bien au contraire, le per­son­nel qu'il occupe varie entre cent et cent cin­quante per­sonnes, hommes et femmes. Le dépar­te­ment admi­nis­tra­tif com­prend: la direc­tion géné­rale, le secré­ta­riat, la comp­ta­bi­lité, le ser­vice de publi­cité, le ser­vice d'édi­tion des films, vente des pro­duc­tions et le ser­vice d’achat.

Ce der­nier dépar­te­ment est chargé des achats tels que film vierge, néga­tif et posi­tif, pro­duits chi­miques, bois et cpr­tons pour la construc­tion des décors, étoffes ser­vant à la confec­tion des cos­tumes et tout le maté­riel néces­saire tant pour le ser­vice admi­nis­tra­tif que pour le dépar­te­ment artis­tique. C'est aussi un dépar­te­ment des plus impor­tant que celui des achats; au reste, il est cer­tain que n’im­porte quel ser­vice d’un stu­dio ou de ses dépen­dances ne peut man­quer d’in­té­rêt.

Le dépar­te­ment artis­tique

com­prend les ser­vices du stu­dio, des labo­ra­toires, du peintre déco­ra­teur, du cos­tu­mier, du coif­feur, du chaus­seur et de l’ar­mu­rier.

Le vie de tout ce monde au stu­dio peut être com­pa­rée à un vaste four­mi­lière; ajou­tons à cela que tout le tra­vail s'exé­cute avec méthode et réflexion; au reste, pour tout ce qui touche à l’in­dus­trie du film, il y a une espèce de fièvre qui règne parmi tout le per­son­nel et qui empêche de son­ger aux obs­tacles.

Chaque * star » a ses exi­gences, dans ce mal­heu­reux monde des acteurs de cinéma. Que vou­lez-vous, la chose est à peu près com­pré­hen­sible, quand on saura que, aus­si­tôt qu'une étoile est arri­vée à être « gobée » du public, comme on dit eh argot théâ­tral, celle-ci n’a plus aucune dif­fi­culté pour trou­ver un enga­ge­ment, bien au contraire, des com­pa­gnies concur­rentes font de véri­tables folies, o’est le cas de le dire, pour s'at­ta­cher leur per­sonne. On com­prend plus aisé­ment dès lors l’exi­gence de ces Mes­sieurs et Dames, Par trop sou­vent l’ac­teur, aveu­glé par son suc­cès, se croit à lui seul, selon l'ex­pres­sion d’Hoff­mann, un loyer qui réflé­chit par­tout la lumière.

(A suivre), Henry-A. PARTS.

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-.: MICHEL MAT­THYS -

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10,000 francs de prix en espèces

Nom­breux prix en nature

Concours de la 7~emme ‘-Belge

la plus ‘-Be lie et la plus ‘-Pho­to­gé­nique

Mal­gré la bonne volonté évi­dente, de mil­liers de jeunes filles s’of­frant chaque jour pour l’in­ter­pré­ta­tion de films, il est sou­vent dif­fi­cile aux met­teurs en scène de trou­ver un élé­ment réunis­sant toutes les qua­li­tés dési­rables pour faire une bonne artiste, ciné­ma­to­gra­phique.

Pour per­mettre aux femmes belges, qui se croient des dis­po­si­tions pour Ift car­rière des stu­dios, de se faire connaître et s'as­su­rer peut-être un ave­nir brillant, CINÉ-REVUE a décidé d'or­ga­ni­ser Je Concours de la femme la plus pho­to­gé­nique.

Cette com­pé­ti­tion inté­res­sera toutes les classes de la société, puis­qu’elle don­nera à toute can­di­date les mêmes chances de réus­site, et que seront admises à concou­rir toutes celles qui sui­vront les don­nées faci­le­ment exé­cu­tables de son règle­ment.

Ciné-Revue fera paraître les por­traits de toutes les can­di­dates; de plus, les pho­tos ori­gi­nales des com­pé­ti­trices seront réunies dans un album, mis ù le dis­po­si­tion des met­teurs en scène belges et étran­gers, leur per­met­tant de luger des tré­sors de beauté et de grâce dont dis­pose la Bel­gique.

Après un pre­mier triage, un cer­tain nombre de can­di­dates seront repré­sen­tées à l’écran, et parmi celles-ci le public sera chargé de dési­gner la femme la plus pho­to­gé­nique.

Il sera alloué pour ce Concours 10.000 francs de prix en espèces et de nom­breux prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­to­gé­nique qui aura réuni le plus de suf­frages, sera pro­cla­mée; La femme belge la plus pho­to­gé­nique, et (si elle montre des dis­po­si­tions pour le tra­vail ciné­ma­to­gra­phique) un enga­ge­ment lui sera assuré pour tour­ner un grand film,

Règle­ment pour les Can­di­dates

1" Peuvent prendre part au Concours, toutes les femmes ou jeunes filles de natio­na­lité belge, ayant atteint f’âge de 16 ans au 1*r mars 1933, et qui se confor­me­ront aux direc­tives conte­nues dans le pré­sent règle­ment.

2° La can­di­date fera par­ve­nir à l’adresse de Ciné-Revue:

a) Deux de ses por­traits, l’un de face, l’autre de pro­fil, for­mat carte-pos­tale, mais de telle sorte que le visage ait au moins deux cen­ti­mètres de hau­teur;

A) Le bon à déta­cher de Ciné-Revue, dûment rem­pli (voir page 12), L’en­ve­loppe, conte­nant por­traits et bon, devra por­ter à l’adresse sui­vante: C1NÉ-RH VUE, 10-12, rue Charles Decos­ter, Bruxelles, et l’in­di­ca­tion; Concours de la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

3° Les envois dont il est fait men­tion à l’ar­ticle 2 seront reçus à par­tir du 1*r mars jusque et y com­pris le 15 mai 1923, — Pas­sée cette date, nulle can­di­da­ture ne sera prise en consi­dé­ra­tion. Au fur et h mesure de leur récep­tion, les por­traits des can­di­dates paraî­tront dans Ciné-Revue.

4° Un jury com­posé de: Trois ciné­ma­to­gra­phistes; trois artistes belges; trois écri­vains ou jour­na­listes belges, sera chargé de faire un pre­mier triage des mil­liers de can­di­da­tures, et de dési­gner 20 can­di­dates parmi les­quelles le public belge sera chargé d’élire la femme belge la plus pho­to­gé­nique. t

Ces 20 can­di­dates seront convo­quées aux frais do Ciné-Revue, pour être fil­mées; elles seront, en effet, pré­sen­tées à la fois à l'écran et dans les numé­ros de Ciné-Revue, de manière è faci­li­ter le choix des votants.


naître. Comme il peut domi­ner la jeune fille même à dis­tance, celle-ci sent bien­tôt l’em­prise se refer­mer sur elle. Mais elle n’ose révé­ler le secret à ses trois amis.

Un soir, Chan­dra Dak vient heur­ter à la porte de l’ate­lier. Cymba lui ouvre. « J,e te donne jus­qu’à minuit, fit-il, sinon tu t’en­dor­mi­ras pour tou­jours... »

Cymba, ter­ro­ri­sée, ne put cepen­dant se déci­der à reve­nir près de son redou­table maître. Dans la nuit, elle adjure ses amis de ne pas aban­don­ner son corps et de tou­jours veiller sur elle, si elle venait à... ne pas se réveiller; puis, à minuit, elle s’en­dor­mit... Les jeunes gens, res­pec­tueux de sa volonté et la croyant morte, l’en­terrent dans la cave même de l’im­meuble.

Mais, dès le len­de­main, Chan­dra Dak suc­combe à ht mor­sure d’un cobra. En mou­rant, pris de remords, il avoue avoir endormi Cymba à' dis­tance et sup­plie qu’on aille à son secours, car elle est peut-êtré enter­rée vivante, et, dès qu’il sera mort, elle se réveillera.

Pré­ve­nus quelques ins­tants après, les trois amis, en toute hâte, dégagent Cymba qu’ils trouvent éva­nouie, mais res­pi­rant encore. Bien­tôt' déli­vrée de l’af­freuse obses­sion, elle reprend force et santé.

Les trois jeunes gens l'ai­maient éga­le­ment et auraient voulu tous trois en faire leur femme.;. Mais c’était à Paul de Guys­sac qu’était allé son cœur.

Ainsi se ter­mine en des séries de comé­dies, un film qui s’an­non­çait comme un drame, et qui tient du début à la fin les spec­ta­teurs anxieux.

Nous avons dit plus haut le mérite de l’in­ter­pré­ta­tion; au réa­li­sa­teur vont aussi nos féli­ci­ta­tions pour sa mise en scène soi­gnée, où nul détail ne choque; et l’opé­ra­teur a droit éga­le­ment à notre sym­pa­thie pour les pho­tos tour à tour pit­to­resques, typiques et jolies qu’il offre à nos regards ohar­més.

« Chas­teté » est une belle œuvre amé­ri­caine digne de figu­rer à l’écran de nos plus beaux éta­blis­se­ments.

Nous avoue­rons tout d’abord que 1« « titre à effet » de ce film nous rebu­tait un peu; d’au­tant plus que l’œuvre n’a point besoin d’une telle entrée en matière pour en sou­li­gner la ten­dance et la valeur. Les per­son­nages — ils sont cinq prin­ci­paux: trois jeunes gens, une femme, un Hin­dou mys­té­rieux — sont ren­dus avec vérité. Voici d’ailleurs les noms des artistes et leurs titres à notre sym­pa­thie:

Helen Gard­ner, une des actrices de cinéma les plus uopu­laires, connue sous le nom de « La Vam­pire de l’Ecran », pour son art d’in­ter­pré­ter les rôles de femme-vam­pire. Elle joua le rôle prin­ci­pal dans les grands films amé­ri­cains «U,n Souffle d’Ara­bie », « Miss Jekyl et Madame Hyde », « La Femme de Caën », « L’His­toire étrange de Syl­via Gray », « Fleur de Lys », « Un Vam­pire du Désert », « Cléo­pâtre ».

Tem­plier Saxe, né en Angle­terre, fit ses études aux uni­ver­si­tés de Bonn et de Bruxelles. Ses études ter­mi­nées, il débuta comme bary­ton à Londres dans la « Carl Rosa Opera Com­pany ». Il débuta à l’écran en Amé­rique dans un film dé la Vita­graph, « La Force des Faibles ». Il joua plus tard « Le Lion et la Sou­ris », « Miss Ambi­tion ». Pour la Para­mount, il joua « Les Dents du Tigre ».

Peggy O’Neal, le plus beau modèle de New-York, ayant posé pour des artistes renom­més. Dans le pré­sent film, elle pose sans voile pour les artistes et son corps est une vraie révé­la­tion artis­tique.

Lejarres O’Hii­leiy un peintre et des­si­na­teur de répu­ta­tion uni­ver­selle, reconnu comme un des plus grands artistes de l’Amé­rique.

Six beaux modèles créent une ambiance artis­tique dans ce film. Elles y exposent les charmes de leurs jeunes corps, véri­tables modèles pour les grands artistes. Ceux qui sont amou­reux de la beauté férr,’nine, leur seront, recon­nais­sants pour cette. vision de beauté.

Scé­na­rio. — A Paris vivaient il y a une tren­taine d’an­nées, trois artistes pauvres mais au grand cœur, et tous trois épris de Beauté: Robert Whit­tier, Joe Ray­lus et Pau! de Guis­sac. Fort néces­si­teux, ils se par­ta­geaient un unique ate­lier.

A cette époque, un Hin­dou mys­té­rieux, Chan­dra Dak, fai­sait sen­sa­tion par ses expé­riences d'hypno tisme. Il pou­vait à volonté plon­ger son medium, Cymba, une femme qui venait on ne sait d’où, dans un som­meil cata­lep­tique qui res­sem­blait à s’y méprendre à la mort.

Cymba était, grâce à ce pou­voir sur­na­tu­rel, sous l'en­tière domi­na­tion de Chan­dra Dak. Mais un jour, celui-ci s’étant épris d’une vio­lente pas­sion pour son médium, per­dit tout pou­voir sur elle. Aus­si­tôt, Cymba s'en­fuit et se réfu­gie chez les trois artistes qui la recueillent et aux­quels elle sert de modèle. La flamme de Chan­dra, pri­vée d’ali­ment, s’éteint peu à peu... En même temps, son redou­table pou­voir se mit à re-


iC

*** Cecil B. De Mille, le célèbre met­teur en (scène de la Para­mount, vient d’an­non­cer les résul­tats et les gagnants de son « Concours d’idées ». il y a quelques semaines, M. De Mille annon­çait dans les colonnes du «Times», un grand quo­ti­dien de Los Angeles, qu’il offrait un prix de mille dol­lars à celui ou celle qui lui four­ni­rait une «idée» ou un «thème» pou­vant ser­vir de base à sa pro­chaine pro­duc­tion. il reçut envi­ron 20,000 réponses de toutes les villes des Etats-Unis. Au lieu du prix annoncé de 1,000 dol­lars, M. De Mille a offert huit prix, de mille dol­lars cha­cun, à huit per­sonnes dif­fé­rentes qui lui ont sug­géré l’«idée» en ques­tion. L’«idée» gagnante est: « Les Dix Com­man­de­ment» de Dieu», et les huit per­sonnes gagnantes ont reçu cha­cune un chèque de 1000 dol­lars. Aus­si­tôt après avoir ter­miné « I,a Côte d’Adam » qu’il tourne actuel­le­ment, Cecil B. De Mille pré­pa­rera immé­dia­te­ment une super-pro­duc­tion avec, comme thème, les «Dix Com­man­de­ments ».

Chaque année, le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion do la « Famous Players-Lasky » (Para­mount) se réunis­sait à New-York, le centre com­mer­cial du film amé­ri­cain. Or, cette année-ci,. Josse L. Lasky, pre­mier vice-pré­sident de la com­pa­gnie, a décidé de réunir tous les direc­teurs et admi­nis­tra­teurs de la Para­mount, à Los Ange­lès. A cet effet, M. lasky s’est rendu à New-York, afin de convaincre ces mes­sieurs, que c'est, à Los Ange­lès et non à New-York qu’ils devraient tenir leurs réunions annuelles, et un télé­gramme vient d’ar­ri­ver, dans lequel’ M. Lasky annonce le cha­leu­reux accueil que sa pro­po­si­tion a obtenu. Cent membres du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion et direc­teurs de la Para­mount sont en route pour Los Ange­lès, et doré­na­vant cette ville sera consi­dé­rée non seule­ment comme le centre de pro­duc­tion mon­dial du film, mais encore comme le mar­ché com­mer­cial du film amé­ri­cain, car si la « Para­mount » choi­sit I.​os Ange­lès comme •centre d’ex­ploi­ta­tion, toutes les autres com­pa­gnies sui­vront bien­tôt cet excellent exemple!,..

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12

veut En_ jetant de la poudre aux yeux II s’dd- gon-fle_­dans­ses­dis­cours­La_mnt et le jour Tou­jours II s’dé.-gon-fle:_com­meun­bal­lon c’est lacre­vai-son Tout du. long II s>dé- gon-flo rapi-de-(

iWd

ment II s’dé.-gonfle_ ômai­seomment II s’dé-gonfle II S’dé- gon- fie.

Raoul de Saint-Hubert et son ami le Cheik

C'était Omair; le bri­gand, le pillard redouté des cara­vanes

— Hélas! reprit encore Diana. Et un long fris­son agita tout son corps.

Depuis qu'elle avait été empor­tée à tra­vers le désert jus­qu’à la demeure du puis­sant cheik Ahmed Ben Assan, Diana était plon­gée dans le plus noir déses­poir. Cap­tive! Elle était cap­tive, elle, la fière Anglaise, la fille de tant de héros! Elle était cap­tive d’un chef de tribu, dans ce désert, que l’océan des sables sépare du reste du monde.

Ahmed sans doute était revenu à des sen­ti­ments de civi­lisé. Aux pre­miers jours de sa conquête, il avait voulu exer­cer sur sa cap­tive tous les droits que donne la vic­toire aux g-uer­riers d’Al­lah. La jeune fille avait résisté déses­pé­ré­ment. Et Ahmed, se sou­ve­nant des sen­ti­ments raf­fi­nés que Paris lui avait ensei­gnés, s'était repris, refou­lait désor­mais sa pas­sion bru­tale, entou­rait de soins empres­sés la jeune fille dont il vou­lait conqué­rir le cœur.

Diana résis­tait, aidée de toute sa fierté un peu sau­vage.

Or, voici que Raoul de Saint-Hubert allait venir. Un Fran­çais serait témoin de l’as­ser­vis­se­ment, de la déchéance d’une jeune Anglaise.

Non, cela ne serait pas.

Elle échap­pe­rait au moins à cette honte.

C’était l’heure de la pro­me­nade. En com­pa­gnie de Bris­sac, le valet de chambre d’Ah­med, qui lui ser­vait en même temps de guide et de gar­dien. Diana par­cou­rait à che­val les bords de l’oa­sis.

— Diana, j’ai une heu­reuse nou­velle à vous apprendre.

— Serais-je libre?

— Est-ce donc ainsi que vous répon­dez à mon amour, Diana? La liberté? Vous dési­rez la liberté? Quand je vous offre la royauté sur ma noble tribu. A Qu’est-ce donc que la liberté comme vous le com­pre­nez encore? Est-on libre en Europe?

Pen­dant les années que j'ai pas­sées à l’Uni­ver­sité de Paris, étais-je libre? Non certes. Les Euro­péens sont enfer­més, enchaî­nés par une mul­ti­tude de lois qui, sous le vain aspect de garan­tir une mul­ti­tude de liber­tés, chargent leur vie de mille obli­ga­tions.

— Non, Diana. La bonne nou­velle, c’est que mon ami le roman­cier Raoul de Saint-Hubert nous arrive de Paris. Il sera ici demain.

EE CHEIK


Un com­bat dont Diane est le prix.,-

Mais quelque chose était changé.

Ahmed ben Assan, le beau jeune guer­rier, était cou­ché dans soh lit, la tête enve­lop­pée de linges blancs. Ht Diana lui pro­di­guait ses soins. C’est que Ahmed s'était battu comme un jeune dieu avec le bri­gand Omair. On l’avait relevé, le front fendu de plu­sieurs coups de cime­terre, qu'il avait reçus après avoir repris la jeune fille et tan­dis qu’il la défen­dait contre un retour offeh­sif de la horde.

Ahmed repo­sait.

Et Diana, assise près du lit du jeune cheik regar­dait le beau visage bronzé, pâii par la souf­france, et où pas­saient des fris­sons brefs.

(A suivre.) Jean BLAISE.

Le beau guer­rier était cou­ché dans un lit, la tête enve­lop­pée de linges blancs

*** Da nou­velle ver­sion de «Tess of the Stom Coun­try » de Mary Pick­ford, vient d'être pré­sen­tée au public de Los Angeles. A cet effet, Miss Dick­ford a fait rache­ter, par ses agents du monde entier, toutes les copies du «Tess» qu’elle a pro­duit, il y a envi­ron une dizaine d'an­nées. La nou­velle ver­sion peut donc être consi­dé­rée abso­lu­ment comme, un nou­veau film... Les vieilles copies seront toutes brû­lées.

Elle se sou­ve­nait seule­ment d’un moment où elle s’était de nou­veau sen­tie empor­ter par un homme au visage hideu­se­ment sau­vage. Cotait Omair, le bri­gand, le pillard redouté des cara­vanes, qui pas­sait, avec ses ban­dits. Elle se sou­ve­nait de la répul­sion ins­tinc­ti­ve' qu'elle avait mani­fes­tée sous le regard de bête fauve de cet homme. Sous le coup de sa chute, et peut-être, d'un com­men­ce­ment d'in­so­la­tion, elle ne gar­dait de tout cela que des sou­ve­nirs confus, une nuit grise tra­ver­sée par quelques éclairs.

Puis, il y avait eu un com­bat.

Ahmed ben Assan avait réuni ses guer­riers. Mon­tés sur les méha­ris, à la marche sûre et rapide, ils avaient tra­versé le désert et bien­tôt ren­con­tré le bri­gand Omair, qui empor­tait sa proie vers son repaire.

Bataille.

Elle avait entendu comme dans un rêve la fuvt*~ lade, les cris des com­bat­tants; elle avait vu l'assi dans l’éclair des lances et des cime­terres.

Puis, encore une fois, sous l’émo­tion, elle avait perdu connais­sance.

Et voici qu’elle se retrou­vait main­te­nant dans la demeure du jeune cheik, avec Raoul de Saint-Hubert, arrivé de Paris.

Bataille

Sou­dain, pro­fi­tant d'un moment d’in­at­ten­tion de Bris­sac, la jeune fille cra­va­cha sa mon­ture, et la voilà galo­pant vers le Nord, vers Bis­kra, vers la liberté. Course affo­lante! Le sable se Sou­lève Sotts le galop du che­val. Hardi [ Les vagues suc­cèdent aux vagues. Les dunes sont fran­chies de bonds fan­tas­tiques. Diana se reprend à espé­rer.

Un choc.

Un subite sen­sa­tion d’abtme.

Puis, plus rien. ,

Le che­val avait buté. Diana se trou­vait éva­nouie iso­lée, au milieu du désert.

Com­ment elle se retrouva le même soir dans la demeure d’Ah­med ben Assan, elle ne le savait pas très bien. Des évé­ne­ments s’étalent suc­cédé, avec la faci­lité de pro­diges, et sans qu'elle pût eh réfor­mer la trame com­plète.

Des bribes seule­ment flot­taient dans sa mémoire.

Etait-elle res­tée long­temps éva­nouie?

Elle l’igno­rait.

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La Prin­cesse incon­nue

Veuve d’un prince régnant sur une pro­vince du Cau­case, la prin­cesse Olga s’était réfu­giée à New-York où elle s’in­té­res­sait tout par­ti­cu­liè­re­ment aux artistes pauvres. Elle était aidée dans sa besogne par Brow­son, un de ses rares intimes. Son auteur pré­féré, est le poète Owen Carey à qui elle vient en aide, mais de crainte de quelque dés­illu­sion, la prin­cesse veut res­ter incon­nue. Cepen­dant Owen Carey hérite de l’im­mense for­tune de son oncle. Pressé de pro­fi­ter de sa nou­velle richesse, il part au bord de la mer, emme­nant avec lui un com­pa­gnon des mau­vais jours, Franck Man­ners. Owen pre­nant son véri­table nom de Craf­fel­ler est assailli par une mul­ti­tude de sol­li­ci­teurs et en par­ti­cu­lier par M. et Mme Col­ben, qui cherchent à faire épou­ser leur fille Annie par le mil­lion­naire. Fuyant l’in­dis­crète insis­tance de son consu­lat, la prin­cesse venait se réfu­gier sur ce coin de plage. Immé­dia­te­ment elle pre­nait en grippe Craf­fel­ler. Celui-ci dési­rait faire sa connais­sance et réus­sis­sait peu après à se faire pré­sen­ter à elle. Mais la prin­cesse mon­trait immé­dia­te­ment l’aver­sion la plus pro­fonde pour celui qu’elle croyait un vul­gaire mil­liar­daire et par contre entre­pre­nait la conquête de Franck Man­ners qu’elle pre­nait pour le poète. Cepen­dant à quelques temps de là se pré­sen­tait un jeune Russe qui demanda à voir la prin­cesse. Se trou­vant sou­dai­ne­ment en sa pré­sence elle deman­dait à Craf­fel­ler de l'em­me­ner immé­dia­te­ment car elle redou­tait, d’être rap­pe­lée à son pays natal. Elle par­tait donc en com­pa­gnie de Craf­fel­ler pour la mon­tagne et là se trou­vait dans le même hôtel que les Col­ben, qui, pour brus­quer lés évé­ne­ments, s’étaient déci­dés à jouer le grand jeu. Par une ruse bien fémi­nine arrive-t-elle à faire déjouer le plan des Col­ben. Cepen­dant le Russe mys­té­rieux réus­sis­sait à retrou­ver sa trace. En même temps Craf­fel­ler venait d’ap­prendre qu’un "tes­ta­ment de son oncle avait été décou­vert et qu’il se retrou­vait sans le sou et la prin­cesse mise au cou­rant de la véri­table iden­tité n’hé­si­tait plus à lui faire connaître son amour. Mais celui-ci refu­sait d’épou­ser la richis­sime prin­cesse. L’ar­ri­vée du jeune Russe allait les mettre d’ac­cord. Il venait apprendre à la prin­cesse que ses biens étaient confis­qués par le gou­ver­ne­ment. Et comme ils étaient aussi pauvre l’un comme l’autre, rien ne les empê­chait plus d’être heu­reux désor­mais.

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De onbe­kende Prinses

Too­neels­pel ver­tolkt door Alla NAZI­MOVA

SEMAINE PRO­CHAIN LE FI SEN­SA­TION­NEL

NERON

Mer­veilleuse recons­ti­tu­tion de la cour Romaine sous Néron l’im­pu­dique. Nous assis­tons aux intrigues de Pop­péa, à la per­sé­cu­tion des chré­tiens, à la des­truc­tion de la cité impé­riale, pour satis­faire à un caprice du tyran, et fina­le­ment à sa chute et à sa mort. Il n’y a qu’un mot qui puisse décrire ce film: « PRO­DI­GIEUX ».

La mise en scène est for­mi­dable. On recons­ti­tua la fameuse Mai­son Dorée, le Palais de Néron, et aussi les façades des mai­sons de Rome, qui devaient être incen­diées par la suite. On tourna les exté­rieurs à Tivoli, à la villa d’Este, dans les Alpes ita­liennes, et les scènes du cirque Maxi­mus au véri­table Coli­sée de Rome.

L’In­ter­pré­ta­tion est de tout pre­mier ordre et il convient de faire une men­tion spé­ciale pour M. Jacques GRE­TILLAT, qui tient le rôle de Néron avec une véri­table maî­trise et Mlle Pau­lette DUVAL qui est une Pop­péa belle, cruelle el vraie. Comme figu­ra­tion on obtint le concours de 65.​ooo per­sonnes.

Ce film pas­sera "avec une adap­ta­tion musi­cale spé­ciale.

Be Onbe­kende Prinses

Een arme dich­ter, Owen Carey wordt bes­chermd door prinses Olga, een zij­ner bewon­de­raars­ters. Deze, weduwe van een Kau­ka­zische prins, is naar New-York gev­lucht maar haar kon­su­laat wil haar dwin­gen tprug haar plaats aan het Hof in te nemen, zoo­niet zul­len haar goe­de­ren ver­beurd verk­laard wor­den. Olga wil haar leven leven en trekt zich terug in een wel-bezochte bad­plaats aan den Stil­len Oceàan. Op zeke­ren dag ver­neemt Owen dat hij mil­lioe­nen erft van zijn oom... ’t Is een tij-iing om van te smul­len, maar vree­zend over­rom­peld te wor­den door een zweem van las­ti­gaards en ook omdat hij de over­tui­ging had dat alleen de armoede gepaard aan het latent, de bewon­de­ring, afd­wingt, zoo neemt hij een vriend Franck Man­ners in dienst als zijn sekre­ta­ris en laat deze voor hem door­gaan, Owen Carey...

Dan ver­laat hij ook zijn dek­naam en her­neemt zijn echte per­son­na­li­teit: Craf­fel­ler. De prinses wou dat Owen Carey geheel onkun­dig bleef wie en hoe zijn bes­cher­me­linge was: zij zelf kent slechts zijn werk. De mil­lion­nair en zijn sekre­ta­ris ont­moe­ten de prinses die zich eerst in den strik laat van­gen maar toch ein­digt met den ech­ten Owen Carey te bemin­nen.

Op het oogen­blik dat bei­den elkaar hun liefde beken­nen wordt de dich­ter ver­wit­tigd dat het tes­ta­ment van zijn oom nie­tig werd verk­laard... Maar ook de prinses wordt op de hoogte ges­teld van de inbes­la­gname harer goe­de­ren.

Bei­den nemen het nieuws heel luch­thar­tig op: zij zul­len mekaar bemin­nen. En dat is toch zoo al het voor­naam­ste!

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