Source: FelixArchief no. 1968#453
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Une des interviews les
us intéressantes, et les plus touffues, qu’il nous ait été donné de faire, comme on va lire.
A notre question concernant les débuts de M. Marcel Vibert à l'écran, l’excellent acteur de répondre:
En 1908, artiste de théâtre aimant follement mon art, j’étais et voulais le rester.
Ignorant totalement le cinématographe, je le méprisais et ne voulais pas en entendre parler, ne comprenant nullement mes camarades de théâtre qui ne partageaient pas mes-vues et s'y intéressaient.
Comment j’y suis venu?... Ah voilà!... L’occasion... du premier coup un rôle... et quel rôle!! I ’In ivrogne qui battait oute sa famille, se jetait à l’eau..., etc... Total:
20 fr. par jour... Comme nous étions loin du cinéma actuel et des appointements d’un Charlie Chaplin ou d’une Mary Pickford!...
— Mais ces débuts que furent-ils, en somme?
— Pour y revenir, il n’y avait décidément que le premier pas qui devait me coûter, car aussitôt après ce premier film, je fis la connaissance du regretté metteur en scène Jasset à la Société des Films « Eclair » et, sous son habile direction, j'ai réalisé une dizaine de films dont un fut un des chefs-d’œuvre de l’époque: Au Pays des Ténèbres et eut beaucoup de retentissement.
Appelé par la Société des Cinématographes « Lux » (maintenant disparue), j’y tourne également une dizaine de films dont: Le Fils de I Esclave, L’Homme aux deux Visages, etc. sous la direction de Marcel Robert...
Puis ce fut le film d’art avec le regretté Pouctal
et A. Calmettes comme metteurs en scènes; là, une douzaine de films dont: Théodora, Serge Panine, Athos dans Les Trois Mousq uetaires, La Danseuse masquée. Le Mannequin, Un Cri dans la Nuit, etc...
Ensuite une série pour les Films « Valletta », sous la direction de M. C. de Morlhon; La Bouquetière de Tonèzo, L'Escarpolette tragique, L'Usurier, etc...
Sous la direction de M. Descamps, je tourne Les Frontières du Coeur, d’après le roman de Paul et Victor Margueritte, ce fut d’ailleurs mon dernier film, car la mobilisation de 1914 est venue arrêter tous projets pour l’avenir.
— Et les cinquante mois d’hostilitésj’armis-tice, le retour aux studios, contez-nous cela.
— La guerre... Toute la campagne dans l’infanterie, les tranchées, la mort à chaque set conde, l’horreur du moment et les camarades qui tombent... pour finir sept mois et demi de captivité chez les Allemands, puis la fin du cauchemar et la démobilisation... L’étonnement de la technique nouvelle du cinématographe et les places des absents occupées par des inconnus... Un peu d’amertume!... oui... mais du courage.
C'est alors mon premier film de retour de guerre: Le Sang des Immortelles, avec A. Liabel comme metteur en scène; quelle différence avec le cinéma d’avant-guerre et quelle étude... Résultat: assez bien.
Voulant faire mieux, j'ai travaillé avec toute mon énergie tendue vers ce but: * toujours mieux », et ce fut avec G. Roudès: La Dette, avec M. Dumont: Irène... Puis avec le grand animateur Henry RousnOTRE VEDETTE
riADCHVIDCET
Marcel VIBERT,
tel que nous le voyons en dehors des théâtres et studios.
Marcel Vibert, rôle de Perry-bingle, dans Le Grillon au Foyer, d'après l'œuvre de Dickens.
A droite: Hadid (M. Vibert), photo extraite de Visages voilés. Ames closes.
sell: Hadid dans Visages voilés... Ames closes l ce beau film premier du genre, qui passe encore dans certaines villes après trois années consécutives d’exploitation.
C’était déjà un assez beau résultat, mais il fallait continuer et toujours marcher à faire mieux encore. Avec A. Du Plessy, ce fut: Le Collier de la Momie, avec G. Monca: Chante/ouve, puis, d’après le petit bijou de Dickens: Le Grillon du Foyer, avec J. Manoussi comme adaptateur et metteur en scène.
Enfin, sous la direction d’Henry Roussell, c’est le comte don Luis de Zuniga y Requesens dans Les Opfrimés que l’on a pu voir ces temps derniers en elgique; je sais que ce film a eu du succès auprès de mes chers amis belges, car j’ai reçu beaucoup de lettres, un peu intéressées il est vrai, car beaucoup d’entre elles me demandaient une photo, mais si charmantes, que je me suis fait un plaisir véritable d’y répondre dans le sens désiré.
— Rien d'étonnant à cela, disons-nous à M. Vibert; il est mainte spectatrice qui se déclare conquise par votre jeu digne et personnel, et ce n’est
Cas-peu dire que d’attirer à ce point l’attention des elles, quand un jeune homme fringant, et qui plus est de chez nous, remplit à souhait le rôle de jeune premier! Sans flatterie aucune, votre création de Requesens fut peut-être la plus réussie de ce beau et grand film. Et vos projets d’avenir, pouvons-nous les communiquer à nos lecteurs et lectrices?
— Pourquoi non. J'espère bien avoir l’occasion de faire encore beaucoup de films, car j’aime tant le cinématographe que je veux employer tous mes efforts à faire beau, pour honorer ( davantage l'art du cinéma-mais oui... vous avez bien entendu: l’art du cinéma, qui pour me punir de mon mépris d’antan, m’oblige (et je le fais avec ardeur) à le servir de toutes mes forces, de sorte que maintenant je partage de façon équitable et juste entre les deux arts que je chéris: le théâtre et le cinématographe.
J’ai d'ailleurs eu la joie d’aller jouer en Belgique quelques-unes des pièces que j’ai créées ou reprises à Paris, parmi lesquelles: L'Appasionata et La Bataille, de Pierre Frondaie; L’Enigme, de Paul Hervieu; L'Elévation, de Henry Bernstein; et à Bruxelles, Anvers, Charleroi, etc. Tout dernièrement encore à Charleroi et à Anvers, j’ai joué le lieutenant-colonel Felt dans La Flambée, de Kistemaeckers.
(Voir suite page 74.)
Tandis que Fox nous annonce Ville Maudite un film où 450.000 gallons d'eau ont été employés pour une scène d’inondation livrant un village entier aux flots, que Cecil de Mille met la dernière main à A dam's Rib, que dans les studios de la Paramount on achève The Covered Wagon, film d’histoire en même temps que d’aventures; dans les studios Pick-ford-Douglas l’activité est aussi à son comble.
Le metteur en scène allemand Lubitsch n’est-il pas venu se mettre au service des vastes institutions de Doug et de Mary? Même, s’il faut faire abstraction de la part de forfanterie teutonne, et du bluff yankee, qui accompagnent l’annonce des travaux engagés, la personnalité du grand cinéaste d’outre-Rhin et de ses deux célèbres collaborateurs est gage d’intéressantes productions.
On sait en effet que Mary Pickford a commencé la réalisation de Faust, un des plus gram chef-d’œuvrelittéraires. « The World’s sweat hart » y interprétera le rôle de Marguerite. Cette nouvelle avait causé quelque surprise dans « les milieux où l’on tourne »; on s'attendait en effet à ce que la grande artiste, grende de cœur et de talent, encore que petite de taille, tournât d’abord Dorothy Ver-non de Heddon Hall, mais il paraîtrait que l'épouse de Fairbanks avait toujours eu un faible pour « Marguerite, » que Lubitsch était arrivé d’Allemagne avec « l’idée de derrière la tête » de réaliser précisément Faust, et qu’enfin sa nouvelle collaboratrice incarne à ses yeux la vraie Marguerite qu’il avait cherchée en vain jusqu’à ce jour. Cette coïncidence de goûts et de désirs chez le metteur en scène et sa collaboratrice font que Dorothy Vernon devra attendre les jours d’été avant d’être réalisée au studio.
Quoi qu’il en soit, techniciens et artistes se sont mis à la tâche pour aider à réaliser le célèbre opéra.
Lé scénario en est dû à M. Edward Kno-block, auteur connu d’outre - Atlantique, en collaboration a/ec M. Lubitsch. Faust marquerait l’apogée de la carrière de Mary Pickford. L’histoire est tirée d'une sélection de différentes légendes de Faust, celle de Christopfer Marlowe (Doctor Faustus) et celle de Goethe, et de divers librettos.
Douglas et Mary ont engagé le directeur artistique Mitchell Lusin, chargé de dessiner tous les costumes de Faust ainsi que ceux du film prochain de Douglas, dont l’action se passe chez les pirates du XVII* siècle. Mitchell Lusin, depuis de nombreuses années attaché aux studios d’Hollywood, a travaillé pendant longtemps avec les frères Cecil et William de Mille; c’est lui qui a dessiné tous les costumes de Robin des Bois et ceux de la dernière production de Charles Ray: Comtship o/ Miles Standish.
Mary Pickford et Ernest Lubitsch ont fait construire, pour les besoins de la production espagnole qu'ils tournent actuellement, des décors encore plus grands que ceux utilisés par Douglas Fairbanks dans Robin des Bois. On a reconstitué aux « Pickford Studios » une ville complète représentant l’ancienne Tolède comme elle était il y a un siècle. Un nouveau château féodal a été également édifié, ainsi qu’une énorme forte-
Ernest Lubitsch «u travail: le voici haranguant la figuration et se démenant pour expliquer ce quil désire d'elle.
teur s'élèvent au dessus du commun des mortels pour obtenir les effets désirés. Voici Lubitsch monté sur un échafaudage " ad Loc „ dirigeant les prises de vue du prochain film de Mary Pickford.
Mi»* Evelyn Brest, nouvelle
recrue de Doug. 1# voici posant pour son buste qu’exécute Milba Lloyd.
qui sert de prison au héros et à l’héroïne, Georges Walsh et Mary Pickford.
De La Chanteuse des Rues, le titre définitif de cette production, on a tourné déjà plus de 900 scènes sur place; un seul déplacement, lors d'une prise de vue à la frontière mexicaine.
L'interprétation comprend quatre personnages principaux: Le Roi d’Espagne joué par Holbrook Blinn, la Reine d'Espagne jouée par Irène Rich, le comte de Don Diego d'Alcala interprété par Georges Walsh, et la comtesse d'Alcala, Mary Pickford. Ajouter à cela que Mary se montre très fière d’avoir dans sa troupe actuelle un lord anglais et un duc italien. 11 s'agit de Mario Carillo dont le nom véritable est duc Mario Carrachola et du lord anglais Glerawly, qui jouent tous deux des rôles secondaires dans La Chanteuse des Rues. M. K.
Le dernier portrait de Doug
{A gauche.) Philippe Lacey, — un enfant trouvé dans les décombres d'un village français, et que l'infirmière américaine Edith de Lacey a adopté — fait ses débuts au studio. A ses côtés, Mary Pickford.
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Concours de la PemmQ Oelge la plus Pelle et la plus Photogénique
Malgré la bonne volonté évidente, de milliers de jeunes filles s’offrant chaque jour pour l'interprétation de films, il est souvent difficile aux metteurs en scène de trouver un élément réunissant toutes les qualités désirables pour faire une bonne artiste cinématographique.
Pour permettre aux .emmes belges, qui se croient des dispositions pour la carrière des studios, de se faire connaître et s’assurer peut-être un avenir brillant, CINE-REVUE a décidé d'organiser le Concours de la femme la plus photogénique.
Cette compétition intéressera toutes les classes de la société, puisqu'elle donnera à toute candidate les mêmes chances de réussite, et que seront admises à concourir toutes celles qui suivront les données facilement exécutables de son règlement.
Ciné-Revue fera paraître les portraits de toutes les candidates; de plus, les photos originales des compétitrices seront réunies dans un album, mis à la disposition des metteurs en scène belges et étrangers, leur permettant de iuger des trésors de beauté et de grâce dont dispose la Belgique.
Après un premier triage, un certain nombre de candidates seront représentées à l’écran, et parmi celles-ci le public sera chargé de désigner la femme la plus photogénique.
Il sera alloué pour ce Concours 10.000 francs de prix en espèces et de nombreux prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus photogénique qui aura réuni le plus de suffrages, sera proclamée: La femme belge la plus photogénique, et (si elle montre des dispositions pour le travail cinématographique) un engagement lui sera assuré pour jOurner un grand film.
Règlement pour les Candidates
1° Peuvent prendre part au Concours, toutes les femmes ou jeunes filles de nationalité belge, ayant atteint l’âge de 16 ans au l*r mars 1923, et qui se conformeront aux directives contenues dans le présent règlement.
2 La candidate fera parvenir à l’adresse de Ciné-Revue:
a) Deux de ses portraits, l'un de face, l’autre de profil, format carte-postale, mais de telle sorte que le visage ait au moins deux centimètres de hauteur;
b) Le bon à détacher de Ciné-Revue, dûment rempli (voir page 15). L’enveloppe, contenant portraits et bon, devra porter à l’adresse suivante: CINÉ-REVUE, 10-72, rue Charles Decoster, Bruxelles, et l’indication: Concours de la femme belge la plus photogénique.
3 Les envois dont il est fait mention à l’article 2 seront reçus à partir du 1er mars jusque et y compris le 15 juillet 1923.— Passée cette date, nulle candidature ne sera prise en considération. Au fur et à mesure de leur réception, les portraits des candidates paraîtront dans Ciné-Revue.
4° Un jury composé de: Trois cinématographistes; trois artistes belges; trois écrivains ou journalistes belges, sera chargé de faire un premier triage des milliers de candidatures, et de désigner 20 candidates parmi lesquelles le public belge sera chargé d’élire la femme belge la plus photogénique.
Ces 20 candidates seront convoquées aux frais de Ciné-Revue, pour être filmées; elles seront, en effet, présentées à la fois à l’écran et dans les numéros de Ciné-Revue, de manière à faciliter le choix des votants.
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Comme nos lectrices l'auront lu dans le règlement du concours, la date de clôture de celui-ci est remise au 75 juillet 1Q23. De la sorte, il sera loisible aux retardataires de rattraper le temps perdu. Dans un de nos prochains numéros, nous entrerons dans le détail des dispositions prises pour le vote et la distribution des prix. LA RÉDACTION.
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C'était en 1578.
La France se divisait en deux camps: d’un ccté le Roi Henri III, que ses mignons entraînaient à mille folies, de l’autre côté les Guise et le duc d’Anjou, frère du Roi, qui ne cessaient de comploter contre la couronne de France.
Sombre époque où les luttes religieuses se mêlaient aux querelles d'intérêt pour dégénérer en guerres civiles.
chant un appui et une protection contre une façade noire, il sentit une porte s'ouvrir derrière lui, il tomba et roula sur les marches d’nn escalier, tandis que la porte se refermait et que les agresseurs se jetaient sur elle sans parvenir à l'ébranler.
Une fois dans l’escalier, le gentilhomme perdit connaissance. En vérité, il était couvert de blessures et perdait beaucoup de sang. 11 faut croire que les habitants de la petite maison de la rue Saint-Antoine étaient hospitaliers. Car, lorsqu’après
Diane de Meridor
Les rues de Paris étaient à peu près chaque soir ensanglantées par des combats de partisans et, le soir venu, les bons bourgeois préféraient la sécurité de leurs portes closes plutôt que d’errer dans les ténèbres où passaient des ombres plus noires.
Ce soir-là, la rue Saint-Antoine, proche de lu Bastille, sommeillait doucement, quand soudain un gentilhomme qui passait, insouciant, tomba dans une embuscade, et un combat terrible s’engagea.
— A mort, criaient les agresseurs.
— A vous. Messieurs, répondait le gentilhomme, ferraillant de son mieux, touchant l’un à la cuisse, l’autre au poignet, avec une dextérité, qui n'avait d'égal que son coürage.
Cependant la partie était trop forte.
Le gentilhomme allait succomber, lorsque,, cherle délire causé par la fièvre le jeune homme reprit ses sens, il se vit couché dans un lit magnifique. Il se souvint soudain de l’attaque, de l'heureuse aventure de la porte, de son évanouissement et d’une femme, belle comme une fée, qui s’était penchée sur son sommeil. Un jeune médecin le veillait et lui avait appliqué sur ses blessures un baume merveilleux de son invention, dont l’influence agissait rapidement.
Quand il fut sur pied, il voulut connaître la jeune femme qui passait dans ses rêves.
11 la vit enfin.
A genoux devant elle, il lui exprimait sa reconnaissance.
— Madame, que ne vous dois-je pas? Je mets à vos pieds mon épée, ma vie même, la
13
vie de Louis de Clermont, comte de Bussy.
— Bussy, s'écria naïvement la jeune femme, vous êtes le brave Bussy. Ah! Gertrude, conti-nua-t-elle en se retournant vers sa suivante, nous n’avons plus rien à craindre. Je mets dès ce moment mon honneur
sous la sauvegarde du Pl
gentilhomme de France.
plus noble et plus loyal
On peut imaginer la joie du jeune homme à devenir ainsi le chevalier de la femme dont il avait rêvé dans son délire et qui, dans tout l'éclat idéale, offrait aux yeux la plus la beauté.
— Je vous défendrai fût-ce contre le diable, s’exclama-t-il.
— Le diable offrirait sans doute moins de danger, répliqua la jeune femme en souriant, que les hommes aux mains de qui je suis tombée.
Ils étaient entrés dans un petit salon.
— Ecoutez, reprit la jeune femme, il fout que
' vous sachiez qui je suis et le danger qui me ' menace.
Bussy s’inclina.
— Je suis Diane de Méridor, fille du baron de Méridor, héritière d’un des plus vieux noms de l’Anjou.
Je ne vous dirai pas ma jeunesse rêveuse et claire dans le domaine paternel. Ce sont des jours heureux, par conséquent sans histoire.
Mes malheurs datent du jour où je rencontrai, dans une chasse, le
comte de Monsoreau, qui s'éprit de moi, au point de demander ma main.
— Monsoreau, le grand veneur de Sa Majesté?
— Lui-même. Il avait conquis la confiance de mon père. Mais je refusai d’entendre parler de ce mariage avec un homme que je détestais pour sa brutalité.
Il feignit de se soumettre à sa destinée. Quelque temps après. Menaces le duc François d’Anjou
qui m’avait vue dans d’une jeunesse une fête où mon père avait été invité par l'inpure image de tervention de M. de Monsoreau, s'éprit de moi
au point de me faire enlever et enfermer dans son château de Beaugé.
Vous imaginez mon désespoir et celui de Gertrude qui m’accompagnait.
Nous étions résolues à nous jeter dans les fossés pleins d’eau du vieux donjon, quand d’autres hommes masqués se présentèrent en barque, avec une lettre de mon père, me suppliant de me confier à eux. Que pouvions-nous faire que de les suivre? Nous traversâmes le fossé, laissant mon voile sur l’eau pour faire croire à un suicide et ainsi protéger ma fuite.
Des chevaux tout sellés nous attendaient dans le bois.
Je reconnus M. de Monsoreau dans le chef de la troupe. Aussitôt je voulus m’enfuir, mais le comte possédait une autre lettre de mon père m’enjoignant de suivre Monsoreau et Diane mon sauveur dans une
retraite où il me conduirait pour m’arracher au sort monstrueux qui me menaçait.
Cette retraite, c’est cette maison où nous sommes ensemble.
A peine nous y trouvions-nous que M. de Monsoreau me remit une troisième lettre où mon père me priait d’épouser le comte de Monsoreau, afin que la comtesse de Monsoreau échappât aux poursuites honteuses que Diane de Méridor ne pouvait éviter de la part du duc d’Anjou. J’ai résisté longtemps, demandant à voir mon père, avant de consentir au malheur de ma vie. Hélas I je n’ai reçu aucunes nouvelles de Méridor. Et voici que le duc d’Anjou, ayant retrouvé ma trace, me menaçait de nouveau.
Le danger m’apparut si pressant que je finis par accepter les propositions, ou plutôt à me soumettre aux exigences de M. de Monsoreau. J’acceptai de l’épouser, mais à la condition que je ne serai réellement sa femme que lorsque j aurai revu mon père. „
Hélas! je n’ai de lui aucune nouvelle.
UN CÉLÈBRE TRIO
Le pro verbe dit: Le cœur revient toujours à ses premières amours, et certes, il ne semible pas mentir en cette occasion.
Il y a douze ans, Mary Pickford, appelée à juste titre, ja Petite .Fée du Monde, et King Bagigot, son « ileading-man », aujourd’hui célèbre metteur en scène pour le compte de la Universal Pictures Corp., travaillaient toiis les deux pour Cari Leammle, à l’ancien lmp. Studio, qui depuis a disparu.
Douze années! cela semble relativement court; pourtant, que de chemin parcouru .depuis ce temps-là! quel changement dans l’industrie cinématographique; les pro.gjrès en cette 'branche ont été _si rapides que presque tous les acteurs de ce temps, possèdent ma-in-
— Je vais donc me mettre en campagne, répondit Bussy. Je m’en irai donc d’abord à Méridor et je vous amènerai votre père. Ensuite...
— Ensuite? interrogea Diane en se penchant avidement vers le jeune homme.
— Ensuite, je verrai le duc d’Anjou. Le duc d'Anjou est mon ami, et chacun sait que je suis à lui. Il m’accordera ce que je lui demanderai, et tout d’abord, de faire casser ce mariage qui est nul, étant l’effet de la contrainte.
Une espérance palpita dans les yeux de Diane, qui regardait Bussy avec une confiance charmante.
— Je me fie à vous. Monsieur, dit-elle, je me fie à votre honneur de gentilhomme.
-r- Dans quinze jours, je serai revenu et j’aurai dévoilé les intrigues de M. de Monsoreau.
Et Bussy, saluant Diane, avec un respect mêlé d’amour, s’en alla vers sa demeure.
— Ah bien! voilà mon malade guéri et enfui, cria derrière lui le jeune médecin.
— Ton nom, mon brave?
— Rémy, pour vous servir. Monseigneur.
— Va pour Rémy, déclara Bussy; à partir de ce moment je t'attache à ma personne et à ma maison.
— Et je serai de l’aventure?
— Tu seras de l’aventure, foi de Bussy, car il y aura sans doute des coups à donner et à recevoir, et des blessures à soigner.
tenant leur propre compagnie. Tel est le cas entre autres de Mary Pickford.
Pourtant, elle n’a pas de fausse .honte à rappeler ses débute, et c’est avec joie qu’elle vint tout dernièrement à Universal City rendre visite à son ancien patron, M. Cari Leammle, aujourd’hui président de la Universal Pictures Corporation. Là aussi, elle retrouva son ancien partenaire, M. King .Bag-got, qui a .su en ces dernières années acquérir la fortune et la gloire. En ce moment, il dirige une nouvelle production pour la Universal, dans laquelle Gladys Walton tiendra le rôle stellaire.
Si vous vous souvenez, l’année dernière, plutôt par curiosité, Universal Pictures Corp sortit up film âgé de douze ans et appelé « Going, Straight », dans lequel Mary Pickford et King Bagigot, comme de bien entendu, tenaient Jes rôles principaux. Ce film, quoique vieux, n’en remporte pas moins un énorme succès dans tous les Etats-Unis.
M. .Cari Leammle a tenu absolument à être photographié avec ses anciens élèves, apssi je vous envoie, espérant vous faire plaisir, une photo de ce célèbre trio.
Pierre BEGIN AUI).
Jean BLAISE.
MARCEL VIBERT
(Suite de- la page 4.)
Croyez que c’est pour moi un bonheur, chaque fois que l’occasion m'en est offerte, d’aller porter la pensée française à nos chers amis de la vaillante Belgique.
— La pensée française est toujours reçue avec reconnaissance dans notre Belgique ouverte de part sa situation privilégiée à tous les courants intellectuels et arfistiques. Mais dites-nous, pour nous en tenir plus particulièrement à la branche qui nous occupe, que pensez-vous de l’avenir du cinéma dont le monde, et particulièrement en France et en Belgique; vos séjours parmi nous ne vous ont-ils pas permis d’apprécier l’effort belge à cette matière?
— Sans doute, mais je ne suis point prophète, et pourrais-je prendre nos désirs pour des réalités? Je souhaite ardemment voir cet Art qut est aussi une admirable industrie, ne l’oublions pas, sortir du marasme où l'ont plongé la nonchalance des uns, l’indifférence des autres et i’incurie des pouvoirs publics... Comme je désire voir les capitalistes venir enfin au cinématographe soutenir ceux qui le défendent avec acharnement et veulent à tous prix le faire victorieux, malgré toutes les embûches semées à profusion sur sa route.
Je suis absolument persuadé qu’il y a beaucoup à faire avec le cinématographe et aussi de l’argent à gagner dans des entreprises sérieuses; il y en a, croyez-moi, j’en connais.
On parle d’une alliance possible avec certains capitalistes de Belgique; puisse-t-elle se faire bientôt, car je suis sûr du résultat excellent que l’on pourrait en tirer.
Enfin, je forme des vœux sincères, pour voir aider efficacement ceux qui défendent notre cher Cinéma contre tous ses ennemis y compris la concurrence démesurée des films américains, dont j’apprécie pourtant fort la superproduction. Et puis... et puis... je tiens à le redire encore une fois, j'ai une invincible confiance en l’avenir de l'art cinématographique.
Ces paroles dites dans un élan d’enthousiasme, M. Marcel Vibert nous serre cordialement les mains, réitérant ses sympathies pour notre beau pays, comblé dit-il de tant de trésors et où l’art de tous temps trouva des pratiquants habiles, des défenseurs fidèles. Nous quittant, l’artiste emporte l’expression de notre admiration pour son jeu excellent et très personnel, et en même temps qu’un cordial bonjour lui adressé au nom de tous les lecteurs de Ciné-Revue. M. K.
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CHIFFRES
En Amérique, sur 38,000 établissements d’éducation et d’instruction pour la jeunesse, il n’y en a que 6,800 qui n’emploient pas le cinéma.
La plupart des grandes usines (on en compte près de 6,000) font passer des films documentaires et récréatifs pendant les 'heures de repos et 44,000 églises font suivre le sermon du dimanche par un film de propagande. Quelques-unes, môme, remplacent le sermon tout entier par un film.
NÉVRALGIE - ARTÉRIO-SCLÉROSE
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- ENTÉRITE - DIARRHÉE CHRONIQUE
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Sous le drapeau Américain
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Rio Jim, vétéran de l'armée américaine, habite les régions désertiques aux confins du Colorado, avec son fils Bobbie. Tl y a découvert une mine d’or, mais comme il a négligé de faire des déclarations de propriété édictées depuis la loi sur les concessions minières, il se voit fruste de son bien par deux aventuriers, dont un inspecteur du Gouvernement.
Rio Jim se voyant dépossédé sans aucune autre forme de procès, se rend â New-York pour y introduire une réclamation auprès du Chef d’Etat, mais à son grand désespoir, il ne peut obtenir justice.
L’âme dévorée et aigrie contre l’Etat qu’il a pourtant toujours si fidèlement servi, il décide de se venger d’une façon éclatante.
Mais â son retour au pays, un plus grand malheur l’attend. Son fils est mort pendant son absence.
Rien ne retient Rio Jim dans l’accomplisse-ment de sa vengeance. Il se rend au Mexique et se joint aux bandes de pillards de frontières, il devient l’âme damnée de Zapilla Juarez, le chef des bandits.
fl est sur le point de livrer le camp de Lawton-Ridge aux Mexicains, quand tout à coup il se rend compte de l’immense erreur qu’il va commettre et grâce à sa volonté de fer, il réussira à faire battre les Mexicains.
Désormais il connaîtra une nouvelle vie de pardon, car il a adopté l’enfant d'un soldat tué dans la bataille et part avec lui vers une contrée lointaine, où il finira sa vie en paix.
Fox-Trot
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Valse
Salomé
Y. Kern
A. Joyce
Betty se débrouille
Comédie interprétée par Jackie Saunders
Fantaisie
H. Christiné
Sous le drapeau
Américain
Drame avec W. S. Hart dans le rôle principal
Fox-T rot »
Passing of Salomé
Wals
Y. Kern
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Betty trekt haar plan
Tooneelspel met Jackie Saunders
in den hoofdrol
Fantasie
H. Christiné
5. Onder Amerikaansche Vlag
Drama vertolkt door W. S. Hart
SEMA.,E PROC, .iINE MISS DU PONT dans
Une femme merveilleuse
ANITA KING dans
FATALITÉ
Onder Amerikaansche Vlag
Rio-Jim, oudstrijder van het Amerikaansche leger, woont in de woestijnaéhtige streken der Vereenigde Staten met zijn zoon Bobbie. Daar heeft hij goudmijnen ontdekt, doch verzuimt eene regelmatige beschrijving daarvan aan de regeering te geven. Twee schurken, waarvan een opzichter van den Staat, besluiten Rio Jim van zijne ontgin, ning te berooven, waarin zij ten volle gelukken.
Tim denkt dat zijn vaderland jegens hem onrechtvaardig is; hij gaal naar New-York zijn heli a g doen. Doch, daar de stukken der roovers in regel zijn, moet hij zich voor hel noodlot huigen. Verbitterd keert hij naar zijne geboorteplaats terug, en vindt er zijn zoontje inlusschen gestorven aan de gele koorts. Hij zweert zich op eenc verschrikkelijke wijze te wreken en Jjcsluil over de grens naar Mexico te vertrekken ten einde zijn vaderland te verklikken.
Hij wordt door .de bandieten aangeworven en is op het punt liet kamp van El Paso aan de schurken over te leveren, wanneer hij eensklaps tot bezinning komt en de ëventueele gevolgen van zijn verraad inziel. Zijne vaderlandsliefde .neemt de bovenhand en dank zijne wilskracht zal hij er in gelukken de Mexikaansche troepen te verslaan.
Imprimerie du
Kipdorp, Anver?