Programme de 25 févr. à 2 mars 1922



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#431

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Que « mannequins» de grands couturiers, et riches mondaines, — servantes et esclaves de la mode — aient à veiller au maintien de leur mince anatomie, propre à mettre en valeur les « fashions » du jour, rien qui paraisse plus naturel.

ds, songeons-nous que cette même loi, exécutée avec plus de rigueur, règle la vie de certaines vedettes de l’écran, de celles dont on exige une gracilité de formes, un jeu souple des muscles, en même temps que la pratique de presque tous les sports.

N’est-elle pas douloureuse à entendre cette conversation d’une jolie artiste de talent — Miss Li la Lee — avec son metteur en scène B. de Mille, telle la gracieuse artiste nous la communique en toute sincérité:

« Combien posez-vous, Lila, demande-t-il? Lecteurs, je né sais point mentir. — Cent dix-huit livres, répondis-je; et cet immense chiffre sonnait comme un grand fût. »

« H um! » dit M. de Mille, « huit livres de trop ». Il réfléchit une seconde, puis: « Peux-tu diminuer

de huit livres en deux semaines? » s’enquit-il soudain.

Je pensais que je l’aurais pu. « Bien, si tu le peux, je désire que tu. joues le rôle féminin de « After the Show ». Sinon. . ».

'« Je le pourrai, Monsieur. » J avais le scénario, j’aimais travailler sous lu direction de M. de Mille; cette question d’amincissement, je saurai bien la. résoudre coûte que coûte. L’entretien s’acheva par ces mots de mon metteur en scène: « Ail Hight! Souviens-toi bien, tu n’as que deux semaines à toi. Dès les premières prises de vues, tu dois être grêle et mince, car lu ne peux pas tenir le rôle comme tu es à présent: cent dix livres est la limite extrême. » Disons tout de suite qu’en effet la jeune miss arriva au résultat désiré, et qu’il lui fut permis de tourner le rôle en question. Ajoutons aussi que ce fut un succès qui charma les spectateurs de ciné outre-Atlantique, comme demain il intéressera notre public.

Miss Lila Lee est une de ces jeunes personnes, comme en crée seul le cinéma, qui a fait du


septième art un sacerdoce. Souffrir physiquement — car la diète forcée est une souffrance —; travailler des rôles de tous genres jusqu’à atteindre la perfection; et s’assouplir sans cesse, se tenir toujours « en forme » par une pratique

assidue de tous les sports, ce sont là ses moyens.

Cela n’a rien de sorcier, au demeurant, mais il faut pour soutenir un tel régime, une force de volonté et une endurance peu communes.

Emix.

LE CINEMA EN IRLANDE

Il existe un pays où l’on a compris toute l'importance du cinéma. Dams cet Etat, Le gouvernement a estimé qu’il était mieux qualifié que quiconque pour juger de la valeur de propagande que représente le cinéma. Il; a dome décidé de créer au département officiel du cinéma, placé sous la direction du ministère de il’Instrucitiom publique et des Beaux-Arts. Grâce là, lui, toutes les écoles du territoire

seront abondamment fournies de films éducatifs touchant toutes les branches de renseignement. On a même fait plus. Des tournées de cinématographe ambulant seront organisées qui iront dans tous les coins faire connaître toutes les ressources de Industrie locale et les derniers perfetionnements scientifques apportés dams les procédés d fabrication. Plus de

70,000 mètres sont ainsi édités.

IWci un programme qui pourrait servir d’exemple è d’autres Etats.

Zt G/t/iüfp m c

Les toutes récentes découvertes d’ossements d’anthropoïdes vont remettre en discussion la •question de savoir si notre espèce descend, en i ligne droite ou indirecte, de l’espèce simiesque. Discussion éclectrique, controverses sans danger pratique, cela va sans dire. Et pourtant, tenons-nous sur nos gardes, frères et sœurs humains; pendant que tout ce que la science compte d’esprits avertis et sagaces, se plonge dans ces disputes byzantines, notre cousin, sapajou ou oÇs g, ne reste pas inactif.

' v. est René Jeanne, le spirituel chroniqueur du Film qui a lancé le cri d’alarme: « le singe monte vers l’homme! » a Regardez autour de vous... vous tous qui Têvez du théâtre et du cinéma... Partout des singes. » Le quadrumane triomphe à l’écran •comme au music hall.

Car c’est surtout à l’écran que l’on commenoe A faire une consommation excessive de singe •(rien des conserves de viande portant ce nom, ni •du directeur ou chef de service que ses subordonnés gratifient de cette épithète). Le fait est qu’au studio, notre concurrent évite les ennuis que sa timidité et son peu de rapports avec le monde lui suscitent souvent sur les planches. Au music hall, le numéro •est-il raté, c’est chose irréparable. Au studio, ce ne sera qu’un bout de eeluioïd de perdu, et l’on recommencera de trois à dix fois,.s’il le faut, pour

i'ver au résultat sou-*uté et décisif. Encore est-il à remarquer que dans les scènes où interviennent vedettes hommes et vedettes singes, ce sont celles-là qui devront

se plier aux caprices des secondes. Est-ce que c’est amusant, après qu’on a recommencé des fois et des fois les mêmes gestes devant l’objectif, aux côtés d’un partenaire rebelle, de s’entendre dire quand, enfin, la scène a été tournée pour de bon: a Joë joue avec beaucoup plus de sincérité que vous; ses gestes sont de vraies trouvailles, il est naturel, enjoué; et puis surtout, lui au moins, est photogénique. »

Non seulement le singe est un concurrent déloyal et agaçant, mais il menace de tirer à lui toute la couverture dans certains domaines. Il y a des spectateurs qui commencent à ne plus goûter Chariot, 6t que Max Linder horripille. On va lui donner du sapajou, on le fait déjà. Toute, l’intrigue va désormais tourner autour des aventures de Jacko ou de Jeannette, simiesque maître


6 d’école ou nounou. Encore, si vraiment le genre «comique » seul lui restait réservé pour champ d’actio. Mais qui nous dit que demain, à l’exemple de ses prédécesseurs, il ne voudra pas faire du drame, de la comédie de caractère ou du, lilm d’art?

D’irrésistibles aventures survenues aux impresarios qui veillaient à la précieuse sécurité d’un pensionnaire gorille ou homme du bois nous prouvent, que Jack et Joë s'ém a nci p e n t sous l’influence fatale des fumées de la gloire. Attendons-nous à ce qu’un jour ils nous enlèvent le cigare de la bouche, pour nous apprendre à nous en servir.

Ne resterait-il donc à l’homme qu’à apprendre à faire des grimaces?...

L'Erreur du type conventionnel

Dans les lignes qu'on va lire, notre sympathique ami, M. Marcel Ketterér, met en lumière de façon très vivante, les dangers qu’apporte la tendance à créer des types conventionnels. Nos lecteurs parcoureront avec intérêt ces intéressantes remarques parues dans l’organe français « Civémagazine »:

Parmi les dangers qui menacent le cinéma et parmi les fautes qui entravent son épanouissement, il faut signaler en premier lieu la tendance à créer des types conventionnels.

Une fois le cycle des légendes et de l’histoire épuisé, le cinéma tend vers la représentation de la vie. Le drame et la comédie doivent jaillir de l’exploitation d’une idée prise au sein même de l’existence.

Ce sont des hommes que vous voulez nous montrer, alors pourquoi agitez-vous des pantins!

Regardez autour do vous et dites-nous .si vous avez rencontré souvent ailleurs que sur l’écran, l’homme d’affaires à ce point louche qu’un enfant se méfierait, la bande mystérieuse terrée au fond d’un souterrain, la jeune fille martyre, que l’on noie et que l’on brûle avant de la marier au douzième épisode 1 Avez-vous remarqué comment l’on se défie du public? Comme on fait peu de crédit à son intelligence? L'atmosphère du crime est insé-

parables de roulements d’yeux et de bouche3 crispées ou convulsées. Dans toute idylle qui se respecte, l’ingénue porte la main à son cœur comme en une crise cardiaque. Avant de tourner un bouton de porte, l’acteur prend un temps, pour nous faire bien comprendre l’importance de son geste.

Certes, le cinéma exige que les interprètes sachent extérioriser leurs sentiments. On 'eur demande à la fois de se faire bien compre î et de rester naturels. Sont-ce deux choses irréconciliables? Vous ne prétendez pas traduire visuellement tout ce que vous ressentez. Epar-gnez-nous le geste que vous n’auriez pas fait dans la vie de tous ies jours.

Mais surtout, faites attention à l’enfant. Voulez-vous nous faire rire ou pleurer en nous montrant la vie, commencez par regarder la vie et dites-nous franchement si l’enfant y joue le rôle que vous voulez lui faire tenir au cinéma. La petite X... est bien gentille, elle

Il faut voir plus loin que le succès d’un film et employons-nous à éviter les écueils et à préparer à notre art les plus belles perspectives.

Marcel KETTERE1L

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î Le Cabinet du Qr. Canari

Ji g Conte fantastique et hallucinant en cinq actes.

ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA

AVANT-PROPOS

Les murs de l’établissement d’aliénés ont leurs secrets. Les esprits qui les hantent sont bizarres et leurs vitalité est incompréhensible. C’est le monde du fantastique et des hallucinations. Ces esprits disent ce qu’ils vivent, et vivent ce qu’ils pensent... car ils pensent ces parias, esclaves de leur imagination... Ils pensent, Francis, son ami Allan, lane, le Docteur Olfen et les autres... Ces êtres voient leur monde, parlent leur langue, et ressentent leurs impressions. Ils nous transportent avec euv dans ce monde où l’homme engendre son rêve pour échapper aux réalités de la vie qui l’accablent sans jamais le satisfaire et nous assistons ainsi, haletants et angoissés, aux expériences d’un fou, sans nous douter de sa folie.

Francis, assis sur un banc du jardin en compagnie d’un pauvre halluciné comme lui, raconte à ce dernier une histoire qu’il croit réelle, mais qui n’est que l’expression de son imagination de dément.

RFSUME

C’est dans la petite ville de Holstenwall. Le docteur Caligari se présente à la mairie afin d’obtenir l’autorisation d’exhiber un somnambule à la foire...

« Mon ami Allan et moi, au cours d’une promenade ii la foire, nous nous arrêtons, intrigués, devant la baraque du somnabule (le cabinet du docteur Caligari;. Le docteur est devant sa baraque, entourée de curieux!...

» Entrez, venez voir César, la merveille!... César, le somnabule qui sait tout!... qui voit tout... Il répond ii toutes les questions... connaît le présent, le passé... lit dans l’avenir... Inlerrogez-le... Jugez par vous-même!...

» Nous entrons... Le docteur Caligari ouvre une longue caisse et le somnambule apparaît, terrifiant. lugubre sous son aspect cadavérique.

» Caligari commande il César de se réveiller et César obéit... Un léger tressaillement semble secouer la rigidité livide de sa face hideuse... Il ouvre progressivement les yeux qui se fixent sur Allan et celui-ci, en tremblant, lui demande: «Combien d’années vivrai-je?» La voix caverneuse de César lui répond; « Demain, tu seras

» Le lendemain matin, Allan était trouvé assassiné dans son lit.

» C’était dans la petite ville d’Holstenwall le deuxième meurtre accompli de la même façon mystérieuse...

» Allan et moi, aimions tous deux Jane, la fille du docteur Olfen. Elle devait choisir et nous nous étions promis, quoi qu’il put advenir, de rester toujours amis... Pauvre Allan!

Pnpinie ilii 25 [fit. an 2 mats

Revue scientifique

Cabinet du £)r. Caliban

Conte fantastique et hallucinant en 5 p.

Film cubiste

L’ETRftrïGER

Grand drame du Far-West en 5 parties, interprété par Beatrice LAPLANT, et Milliard

K. WILSON

van 25 l'élir. loi 2 Baart

KIXETO O

Wetenschappelijk

Het Cabinet Van Df-Caligari

Fantastisch en zinsbegoochelend filmwerk in 5 d. Cubistische film

DE VREEMDELIHG

Groat drame uit het Far-West in 5 deelen, v tolkt door Beatrice LAPLANT en Milliard K. WILSON

» Je me fis un devoir me rendis à la police.

» Le commissaire m’accompagna à la foire. Derrière la baraque du docteur Caligari se trouvait une roulotte. Par la fenêtre nous aperçûmes la longue caisse de César et Caligari qui somm/ 3 il.

» C’est pendant ce temps que s’accompliW. Hol-stenwall le troisième meurtre exécuté en tous points d’une façon identique aux deux précédents. (Le même coup porté1 au cœur). On arrête le meurtrier. Il nie toute participation aux meurtres précédents. Il avoue avoir tué une vieille femme avec une, arme semblable à celle retrouvée sur le théâtre des autres crimes, dans le but de rejeter les soupçons sur le meurtrier mystérieux.

» La nuit suivante, nouvelle énigme... Jane, la fille du docteur Olfen disparaît mystérieusement...

» On entend soudain un cri de terreur... On se lance sur la trace de la disparue et on retrouve la pauvre enfant inanimée dans la rue. Son ravisseur oui s’enfuit est reconnu... C’est César, le Somnambule.

» Incompréhensible et hallucinant alibi... Pendant des heures nous sommes, le commissaire de police et moi, restés en observation derrière la fenêtre de la roulotte. Le docteur Caligari veille sur César dont nous apercevons la tête cadavérique. Voulant éclaircir cette énigme, nous entrons et constatons que César est remplacé par un mannequin d’une ressemblance frappante.

» Le docteur Caligari disparaît, mais j’apprends bientôt qu’il a trouvé refuge dans l’asile d’aliénés de la ville.

» Je me présente au directeur de l’établissement et quelle n’est pas ma stupeur de reconnaître immédiatement en lui le docteur Caligari!...

»Je rue précipite sur lui... ses assistants me (saisissent et me rendent impuissant...

enf

force

fou!... Son cerveau malade avait seul e cette terrifiante histoire et la camisole de et la douche étaient seules capables de le ndre lucide pour quelques heures.

L’ETRANGER

Un cavalier solitaire n’ayant qu’un chien pour toute compagnie, parcourait les vastes étendues désertes de l’Arizona...

A quelqu’un qui l’interrogeait sur les raisons qui le poussaient à errer sans cesse, il répondit: « Un serment me lie qui me force à battre sans répit le désert! »

Son nom, on l’ignorait, comme on. ignorait tout de sa vie...

Un jour qu’il se dirigeait vers la petite ville de Coyotte il s’arrêta au comptoir de limonades de Betty Lugo. La jeune fille était au désespoir. Persécutée par le docteur Tyke, l’homme le plus influent de la ville, dont elle refusait les avances. Un seul moyen lui restait d’échapper à la rancune de cet homme: passer la frontière. Mais la distance était longue, le trajet coûteux et l’argent manquait au logis.

d’éclaircir le mystère et

Le cavalier solitaire sembla s'intéresser fort aux malheurs de la pauvrette. Betty le salua, à son départ, d'un nom qui lui était venu spontanément à l’esprit, et elle lui cria; « Adieu... Etranger! »

Le cavalier, en arrivant à Coyotte, s’inscrivit sur le registre de l'hôtel sous ce nom qui lui rappelait une agréable rencontre.

Tykc avait doté Coyotte d’un « saloon » qui portait son nom, où l’on jouait ferme et où les mineurs des environs venaient perdre le plus clair de leurs gains.

Le « saloon » est toujours le lieu de rendez-vous par excellence el le cavalier solitaire ne pouvait manquer de s'y rendre. Son entrée à Coyotte avait été marquée par une altercation asse vive avec le fameux docteur.

Betty Lugo ayant inventorié les objets dont la vente devait lui rapporter les fonds nécessaires à passer la frontière avec son vieux père, celui-ci lui suggéra d'offrir en vente à une des femmes du « saloon » de Tyke, la dentelle qui ornait la robe de mariée de sa femme défunte.

Betty, vaillamment se rendit à .Coyotte où l’Etranger fut le premier à remarqquer sa présence. Il l'aida dans sa tâche, malheureusement la dentelle n'avait pas grande-valeur et Jane, une des femmes que Tyke exploitait honteusement, se prenant de „pitié pour la jeune fille, l’engagea à risquer au jeu, le dollar — toute sa fortune — qu elle lui offrait en échange.

La chance sourit aux débutants et Betty se vit, en peu de temps, à la tête d’une somme suffisante pour payer son voyage. Tyke s’étant aperçu du manège et voyant que l 'aide de lane pour Betty allait contrecarrer ses plans, donna ordre au croupier d’arrêter le remboursement des jetons.

L'Etranger intervient et une discussion s’ensuivit. A la faveur du désordre, Betty put s’emparer de l'argent pendant que son protecteur, accablé par le nombre, cherchait son salut dans la fuite.

Les hommes de Tyke se lancèrent à sa poursuite et finalement FEIranger, serré de près, chercha refuge dans une maison qui n’était autre que celle de Tyke. La rentrée du docteur l’obligea à se dissimuler dans un placard d’où il entendit les propos échangés entre Tyke et la malheureuse Jane qu’il avait mise en demeure de quitter la ville à la suite de l aide apportée â Betty. La jeune femme l’accusait d'être le meurtrier de Bid Stone de Montana.

Bid Stone était le frère du cavalier solitaire qui avait fait le serment de découvrir son meurtrier et le destin les mettait en présence. Sortant de sa cachette, l’Etranger se précipita sur Tyke et une lutte sauvage s’engagea entre les deux hommes. Le frère de Bid Stone, finit par avoir raison de son ennemi.

Pendant ce temps, Betty Lugo se préparait à prendre la route de la frontière avec son vieux père. Stone les rejoignit et peu après ils arrivaient au Mexique où Betty, hors de la portée des entreprises ténébreuses de Tyke, trouvait en son «Etranger» un protecteur affectueux pour la vie.

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Un film à épisodes qui soit à la fois une œuvre forte, saine; où nulle aventure invraisemblable,:bur lesque ou mélodramatique ne retient l’action. « L’Empereur des Pauvres » est une tranche de vie dont M. Le Prince, en adaptateur consciencieux, à su faire une œuvre cinématographique très réussie tant au

point de vue de l’art que de la technique.

11 a su suivre l’action, sans en altérer les détails, la situant dans des décors d’une beauté naturelle, merveilleusement pittoresque, dégageant un charme et une poésie indicibles.

Et nous avons revu à l’écran, nos amis


LïPIPERElR

des pauvres

Mathot et Krauss, vedettes connues du monde entier, et goûtées surtout du public de France et de Belgique. M. Léon Mathot, le créateur des rôles d'Edmond Dantès, dans « Monte-Ohristo » et de Luc Froment, dans Travail, incarne dans l’Empereur des Pauvres, Marc Anatan, aux côtés de M. Krauss, dans celui de Sar-rius. P( il y a la tou ( jlie et menue Gina Reüy, qui a l’âme et le cœur de son personnage: une silhouette pleine de sensibilité et de sincérité, et qui sut à point être émouvante et pathétique.

Nous ne dirons plus d’autres noms: ils sont trop au cours des douze épisodes de l’action, pour que malgré leurs mérites, nous puissions même les énumérer. Mais tous aident à mettre en valeur, par leur jeu mesuré et pourtant plein d’attrait, les qualités de l’œuvre.

Au cours de cette importante fresque de vie contemporaine — la plus vivante et la plus sincère depuis le début de ce siècle— les événements se bousculent, les personnages se heurtent, les sentiments se pressente les idées s’affrontent avec frénésie. Du village provençal, quiet et heureq.iau flanc de la colline ensoleillée.

ieureic,iai?.. à l’atalic de ruiXeu

Hier parisien, bouillonnant defile rumeurs,( jmille travaux et de milhé désirs; du carreau de la mine, assombri d’efforts, de souffrances, d’espoirs déçus, au luxe fait de rire, de vo-


lupté et de cnansons: tout est traité avec une ampleur digne du Hugo des Misérables, avec une minutie que n’eût point désavouée l’auteur de Pol Bouille et de l’Assomoir. Par ces multiples mondes, ils passent, Marc Anatan et Silvette, ardemment épris l’un de l’autre, et animés des idées les plus généreuses, dignes de figurer dans la galerie idéale des amants de légende.

Après la vision de cette production, ce qui restera dans l’esprit, c’est — avec le souvenir de décors naturels merveilleux, d’une action pleine

d’attrait, présentée avec une photo parfaite en, -tous points — l’écho des théories et des gestes du ' „/ héros. On voudra se les redire, pour les critiques peut-être, pour estimer celui qui les a faites siennes. L’Empereur des Pauvres, pasteur de bonnes paroles, protagoniste de réformes sociales de haute envergure, affirme tout ensemble l’intel-lectualité généreuse et la riche vitalité de la race, de cet art et de ce sens inné des beautés du monde vivant,, apanages du goût français.

Marnix.

LES GRASSES PRÉBENDES

On; parle (beaucoup, en Amérique, de la constitution d’un organisme qui! réunirait producteurs, loueurs et exploitants pour la défense de l’industrie cinématographique.

La .présidence en serait confiée pour trois ans, à une haute personnalité choisie en dehors de la corporation et qui recevrait un traitement annuel de 150,000 dollars (le président Harding n’en touche, avec tous les retoursque 100,000.

Inutile die dire que les plus puissants personnages ont fait poser leur candidature. On cite l'ancien ministre Hoover, le sénateur Colby, l’actuel directeur des postes fédérales et membre du cabinet Harding, Will Hays, etc.

rc f /u /ivtiJt'tjtnt / /tri '

JULIENNE MABEL SCOTT dans

£q cBonlé

Qu’on le veuille ou non, il arrive un moment où l’engouement du public pour les films violents s’émousse; où le spectateur, fatigué des scènes crispantes au picrate, préfère un drame plus intime, plus reposant, plus réel. Tel est ce film merveilleux dont la présentation fut un grand succès. L’intrigue nous expose une de ces nombreuses batailles de la vje dont on sort bien souvent meurtri, brisé, anéanti, A il’heure où nous voyons les lecteurs de* beaux romans reprendre les œuvres si douloureusement vraies d’Alphonse Daudet), ce film d’uni môme genre, « La Bonté qui

qui pleure

stances de Fanny. Quelques années se passent: la veuve dirige toujours le magasin, mais efle est secondée par Fanpy, devenue une grandie et jolite fille. Pour les deux femmes, c’est une existence de travail opiniâtre et d’économie rigoureuse, afin de pouvoir envoyer à Théodore, à l’école de musique de Dresde, tout l’argent dont il prétend avoir besoin. La jeune fille se refuse une robe nouvelle, surtout que son frère vient d’adresser une nouvelle demande d’argent. Elle liignore, d’ailleurs, que son frère a fait, là-bas, ila connaissance d’une fille de peu, qui lui a donné

pleure » arrive juste à, temps. Et nous pouvons prédire qu’il produira une impression profonde, qu’il fera couler Ibien de larmes.

C’est l’histoire du sacrifice consenti, de l’altruisme qui se dévoue sans compter, et qui ne connaît que l’ingratitude et i’abandon. I mère Brandeis envoie son fills Théodore à Dresde pour y faire ses études musicales, car il a en lui l’étoffe d’un virtuose. Elle y a longtemps réfléchi, à causé des dépenses inhérentes, car elle a aussi une fille], Fanny, qu’elle ne peut sacrifier à son frère.

Elle s’y décide tout de même sur les inun enfant... Sa mère le sait: Théodore le lui a écrit, mais elle a oigeusement caché la lettre à Fanny.

Cependant, revenue d’une partie de partage, où elle a rencontré George Hyle, un tni d’enfance, jadis gauche et timide, elle .couve sa mère .mourante: c’est la lettre de Théodore, avouant son faux ménage, qui a tué la pauvre femme. Et Fanny découvre la lettre qui explique tout.

La mère Brandeis n’étant plust, Ie magasin vendu, Fanny va travailler au Louvre, dans la capitale, où Ton apprécie beaucoup son1 talent,


où eil« travaille avec acharnement, toujours par esprit de sacrifice, pour envoyer à son frère autant d’argenit que possible, afin qu’il puisse parachever ses études. Un jour, un télégramme arrive: la femme qui était,,à Dresde, la compagne de Théodore, n’étant jamais rassasiée d’argent, a quitté le jeune musicien, et celui-ci annonce qu’il arrive avec sa petite fille...

Fanny accueille son frère et l’enfant; et, un soir que Théodore donne avec un succès énorme son premier concert, elle croit voir le couronnement de toute son existence de sacrifiée... Ce concert lui-même est le résultat d’un sacrifice auquel Fanny a consenti: le directeur général du Louvre la poursuivant de ses assiduités, elle n’a pas voulu décourager cet homme qu’elle m'aime pourtant pas, mais grâce à qui son frère pourra vivre son'premier triomphe artistique.

C’est une heure de douce satisfaction dans sa vie, mais, hélas! c’est bientôt l’effondrement. Un jour, en revenant chez elle, elle trouve l’appartement vide: Théodore, rappelé par la femme qui l’avait quitté, et lui, l’aimant toujours, est allé la rejoindre. Un instant, Fanny, lasse de la vie de sacrifices, veut accepter d’aller dîner avec le directeur général du Louvre; mais elle comprend que sa vie doit se concentrer dans la vie simple et familiale, et elle accepte l’amour de George Hyle, son camarade d’enfance, qu’elle avait dédaigné, mais dont elle apprécie maintenant la générosité de cœur et le grand amour. Ce superbe film, « La Bonté qui pleure », est un Universal Jewel, exclusivement du Comptoir du Film. La présentation nous a donné l’assurance que ce sera um grand succès d’émotion

NETTEURS EN SCÈNE D EUROPE ET DAMÉRIQUE

Pourquoi certaines maisons d’édition de films mettent-elles plus en valeur la personnalité des vedettes de l’écran que des réalisateurs mêmes, scénaristes et metteurs en scène? Pourquoi d’au-res tombent-elles dans l’excès contraire? Il y aurait beaucoup à répo'ndre à ces remarques: les circonstances, le genre de productions, l’état d’esprit du public sont autant de facteurs jouant dans cet état de choses un rôle qu’il serait malaisé de définir sans remonter parfois fort haut, dans la recherche des causes.

Quoi qu’il en soit, il est certain pourtant que tandis que les noms des metteurs en scène français ont acquis ces derniers temps pne notoriété, d’ailleurs pleinement justifiée auprès de notre public, les caractères des réalisations d’Amérique, de Suède ou d’Italie restent lettre morte pour la plupart

Qui ne connaît les bons artisans de l’écran français: Gance, L’Herbier, Delluc, Poirier, Roussel, Baroncelli, Somptier, Germaine Dullac et Violet, pour ne citer que les premiers qui nous viennent à l’esprit? Mais d’autre part, tandis que les noms des Reid. des Farnum, des Pearl White nous sont familiers avec cent autres, c’est à peine si the man in the streat a entendu parler de G. de Mille, de Griffith et de quelques autres réalisateurs des grands centres cinématographiques, la France exceptée.

R y a là une lacune à combler.

Nous voulons dès ce jour y employer nos efforts.

Et dans ce but, dès ce numéro du Ciné Revue, nous présenterons à nos lecteurs quelques-uns de ces hommes qui, en Scandinavie, aux Etats - Unis, en Allemagne et chez nous, avec des efforts constants, avec foi et conscience artistique, créent chaque jour des richesses et des beautés nouvelles, dans le vaste domaine de la cinématographie. Notre notice de ce jour traitera de Wall y-Van.

WALLY VAN

Il est plus connu au studio sous le sobriquet de a Cubie », nom sous lequel il exécutait, dans les films Vitagraph, des cabrioles qui l’élevèrent au premier rang des acteurs comiques du cinéma, et il est probable que ce sobriquet lui restera, quelque sérieuse que soit la besogne qu’il entreprendra désormais. Cubie fit ses débuts au Vitagraph en 1910. Elève à l’Institut Cooper, il ouvrit sa carrière dramatique comme régisseur de représentations universitaires. Son succès l’engagea à aborder définitivement la scène. Mais, attiré par la magie de l’écran, il ne tarda pas à abandonner les planches pour le cinéma.

R joua, dans de nombreux films comiques, aux côtés de John Bunny, et, pris à son tour de l’ènvie de créer, il se mit à écrire ses propres pièces et à en diriger la mise en scène. Son dernier film pour le Vitagraph fut le film en douze épisodes, The Scarlet Runner, avec Earle Williams dans le rôle principal.

Depuis plus de deux ans, Wally Van s’occupe

exclusivement de mise en scène. M. Rothapfel le choisit pour créer unnouveaugenre fournissant aux salles de spectacle un programme complet, du film comique au film à sensation. R fut le metteur en Scène en chef du film en plusieurs épisodes The Evil Eye avec Benny Léon ard, le cha m-pion poids léger, dans le rôle principal. Les films avec lesquels W. Van a tourné ou qu’il a mis en scène sont au nombre de 300.

Nombre d’acteurs et d’actrices de marque, tels Earle Williams,. Clara ' Kimball, Yong, Constance Talmadge, Lillian Walker, etc., ont joué sous sa direction. Emka.


Ligue Nationale Belge du Cinéma

SECTION ANVERS-LIMBOURG

Les deux requêtes ont été envoyées, en date du 22 janvier, à Monsieur le Ministre des Finances, par le susdit organisme.:

Anvers, le 22 janvier 1922.

Monsieur le Ministre des Finances, à Bruxelles.

Monsieur le Ministre,

La Section Anvers-Limbourg de la Ligue Nationale Belge du Cinéma, réunie en assemblée générale, tient à protester énergiquement contre la taxe de 5 p. c. sur le montant de la taxe gouvernementale, taxe dite de censure.

Cette taxe a été instaurée pour parer aux frais élevés d'un organisme aussi inutile que ruineux pour notre industrie; en effet, cette taxe devrait incomber, non pas aux seuls cinématographistes, mais à la généralité, caries services que rend la Commission de Censure, elle les rend au détriment de la branche cinématographique, et nous nous demandons s'il est bien logique de faire payer les frais d'un organisme appelé à ruiner une industrie, par cette industrie, elle-même. Une outre injustice que nous tenons à vous signaler, c'est

que la dite taxe de censure est exigée des exploitants, indifféremment s'ils fassent des films censurés ou non. Il y a là une lacune qu'il serait nécessaire de combler.

Dons l'espoir qu'une suite favorable sera donnée à notre requête, nous vous prions d'agréer. Monsieur le Ministre, l'hommage de notre profond respect.

Pour la Ligue Nationale Belge du Cinéma (Section Anvers-Limbourg):

Le Secrétaire, Le Président,

Jos. SPANQGHE. M. L’HOËST Sr.

Anvers, le 22 janvier 7922.

Monsieur le Ministre des Finances, à Bruxelles.

Monsieur le Ministre,

Nous tenons à attirer votre particulière attention sur le fait que la taxe sur les consommations et la pâtisserie dans les divers théâtres et cinémas de la ville est appliquée d'une manière absolument fantaisiste et semble être laissée à l'appréciation d'un employé du fisc.

Pour vous donner une faible idée de la diversité du pourcentage exigé, nous faisons suivre une liste de quelques établissements de la ville, avec le pourcentage qui leur est réclamé sur la taxe sur les recettes, pour la vente de consommations et pâtisseries.

(Suit une liste d'établissements dont le pourcentage varie de JO à 75 p. c.)

Voilà donc quelques pourcentages pris au hasard: on nous affirme d'autre part, que dans certains établissements la taxe exigée n'est que de 7 p. c.

Par la même occasion, nous venons vous prier de bien vouloir examiner la possibilité de supprimer la taxe sur les consommations et la pâtisserie dans les établissexnents ou la consommation n'est pas obligatoire. Il est un fait avéré, et vos inspecteurs l'auront certainement constaté, que la consommation et surtout la pâtisserie n'ont presque plus de preneurs depuis que la taxe est venue les grever. La plupart des gens apportent leurs friandises depuis qu’ils sont obligés de payer beaucoup plus cher, les marchandises qu'ils peuvent avoir à meilleur compte ailleurs.

Le sacrifice demandé au fisc ne serait donc pas considérable, et vous pourrez ainsi rendre un grand service aux exploitants de cinémas, qui, ces temps derniers, ont été mis à contribution dans une large mesure.

Nous espérons qu'une suite favorable pourra être donnée à notre requête, et dans l'attente d'une réponse favorable, nous vous prions. Monsieur le Ministre, d’agréer l'expression de nos sentiments distingués.

Pour la Ligue Nationale Belge du Cinéma (Section Anvers-Limbourg):

Le Secrétaire, Le Président,

J os. SPANOGHE. M. L'HOËST Sr.

D'autre part les démarches faites par la dite section auprès de l’administration communale de Saint-Gilles (Waes) qui voulait appliquer une taxe de 25 et 50 centimes par spectateur, ont été couronnées d'un plein succès, la taxe ayant été réduite 15 à 10 centimes par spectateur.

Une double taxe sur les représentations cinématographiques ayant été votée par la commune de Zwyndrecht, la section Anvers-Limbourg- s’est mise immédiatement en campagne et espère voir rapporter la taxe par l’autorité supérieure.

Le président de section Anvers-Limbourg vient de recevoir de la part du Ministère des Finances la lettre suivante:

Monsieur le Président,

J'ai l'honneur d’accuser la réception de votre lettre du 22 de ce mois.

Vous serez informé ultérieurement de la suite qui y sera donnée par M. le Directeur provincial des contributions.

Recevez, Monsieur le Président, mes civilités empressées.

Pour le Directeur Général des contributions:

Le Directeur,

(Signé) de MALANDER.

Pour tout ce qui concerne ADMINISTRATION, la Rédaction, la Publicité de CINÉ-REVUE, s’adresser à l’Éditeur, M. J. MEUWISSEN, rue Charles Be Coster, io et 12. Tél. L. i6.j&.

Quand vous verrez affiché le mot

devant la porte d un cinéma

Entrez sans hésiter: vous êtes sûr de passer une bonne soirée


IG

La plupart des femmes — et des hommes — détestent cordialement l'hiver.

Il est vrai que le vieillard quinteux et roguë personnifiant la dernière saison de l'année, nous dédommage quelque peu de ses rigueurs, par la période des fêtes et des plaisirs qui lui font cortège.

Malgré cela, c'est le cœur gonflé d'espoir que nous le ver- ‘ rons faire place au printeïhps; car si çe dernier est pour la nature l'époque du renouveau, pour les coquettes que nous sommes, il doit être le renouvellement de notre garde-robe.

S’y prendre à temps, pour être up to date dès les premiers rayons caresseurs,

tout est là. Voici, jolies lectrices, un roupe de modèles e printemps à faire rêver au ciel bleu.

La dentelle cirée fait vos délices, mesdames, et caresse joliment le visage sous le ipodèle que nous reproduisons ici.

Et cette toque gamine, à grosse plume, chatouillant nuque blanche I Ce coquet breton tout cliquetant d'anneaux de galalithe. Ces deux autres, simples et pratiques sous leur nœud de ruban . bien sage I Que voilà une gracieuse galerie T Nous l'enrichirons encore dans notre prochain numéro.

RÉGINE.


Fantastisch en zinsbegoochelend filmwerk in 5 deelen

VOORWOORD

De muren van het krankzinnigengesticht bewaren hun geheimen. De geesten welke zij bezoeken zijn zonderling en onverstaanbaar in hunne levenskracht. Hel is de wereld van het fantastische en der zinsbegoocheling. Deze geesten zeggen wat zij beleven, en beleven wat zij denken... wat zij denken, deze armen, deze slaven van hunne inbeelding... Zij denken, Francis, zijnen vriend Allan, lane, Dokter Olfen en de anderen. Deze wezens zien hunne wereld, spreken hunne taal en gevoelen hunne gewaarwordingen. Zij verplaatsen ons met hen in deze wereld van waan, en alzoo wonen wij de proefnemingen van eenen krankzinnigen bij, zonder iets van zijnen waanzin te vermoeden.

Francis zit in den tuin op eene bank in gezelschap van eenen armen waanzinnige zooals hij; en verteld hem eene geschiedenis die hij werkelijkheid denkt en slechts het produkl is van zijne gekkenverbeelding.

KORTE INHOUD

« Het is in de kleine stad van Holstenwatl. Dokter Caligari gaat naar het stadhuis om vergunning te bekomen om eenen somnambule te vertoonen...

» Mijn vriend Allan en ik, blijven tijdens eene wandeling op de kermis, voor liet barak van Dokter Caligari staan. .De dokter is daar, door toeschouwers omringd...; « Gaat binnen, koml binnen. Hier is te zien het wonder; Cesare, de somnombule die -alles ziet, die allesweet... Hij béant- Î woordt alle vragen, kent het heden en het verleden, leest in de toekomst... Ondervraag hem. Oor- * deel bij u zelve. »

» Wij gaan binnen... Dokter Caligari opent eene groole kist en de somnambule komt vreeselijk, luguber onder zijne doodskleur te voorschijn. Caligari zegt « stel uwe vragen » en Allan vraagt « Hoelang zal ik nog leven? »... Angstig kijkt hij de somnambule aan die als vervaarlijk in de leegte staart... « Morgen ochtend zult gij een lijk zijn »,

» Den volgenden morgen is Allan dood. »

« liet was in liet kleine stadje van Holstenwall de tweede moord, op dezelfde geheimzinnige manier gepleegd. »

« Allan en ik, beiden beminden Jane, de dochter van Dokter Olfen. Zij moest kiezen, en wij hadden beloofd, wat er ook gebeuren mocht, vrienden te blijven... Arme Allan. »

« Ik wilde dit geheim oplossen, en begaf mij naar de poli tie. »

De somnambule P

« De polit.ieoverste vergezelde mij naar de kermis. Achter het barak van Dokter Caligari stond een foorwagen. Door het venster zagen wij de lange kiste van Cesare en Galigari, welke sliep. » « Intussclien heeft op dezelfde zonderlinge wijze eene nieuwe moord fde derde) plaats... hetzelfde instrument... hetzelfde raadsel. Men houdt den moordenaar aan. Hij ontkent alle medeplichtigheid aan de vorige moorden. Hij bekent eene oude vrouw vermoord te hebben met een wapen dat juist gelijkt op datgene waarmede de vroegere moorden gebeurden om de verdenking op den ge-heimzinnigen moordenaar te werpen. »

« In denzelfden nacht een nieuw raadsel... lane, de dochter van Dokter Olfen, verdwijnt op geheimzinnige wijze.

» Men lioordp een angstgeschreeuw... men volgde het spoor... vond de ongelukkige verwurgd op de straat... en de dader werd herkent... Het is Cesare... Do somnambule.

» Zonderlinge dubbelspel. Terwijl dat voorviel zijn de kommissaris en ik aan den wagen van Caligari. Uren lang staan wij reeds daar. Wij kloppen den ouden wakker... Hij opent de kist... Het slapend wonder, Cesare... Het is daar, rustig, gebro1 ken, met toe oogen... een wonder, een werkelijk wonder... Cesare is de dader... Cesare is daar... Maar... ha... in de kist... eene pop... een wassenbeeld.

» Dokter Caligari verdwijnt in de menschen-massa... zijn spoor gaal naar het gekkenhuis...

» fk bied mij bij den bestuurder van het gesticht aan, en welk is niet mijne verbazing, in hem Dokler Caligari te herkennen. Tk werp mij op hem; zijne helpers grijpen mij vast en maken mij onmachtig... »

Arme gek... Zijne zieke hersens hadden alleen deze verschrikkelijke geschiedenis uitgevonden en slechts de dwangbuis en stortbad zijn in staat 'hein voor eénige uren op te helderen.


ROYÄL - ZOOLOGIE - CIMEMft

Prochainement les films sensationnels:

LE ROI DU MANÈGE

Grand drame de la vie de cirque en 7 p. interprété par le célèbre athlète ALBERTINI

LES DIAMANTS DE MISS ARABELLA

Superbe comédie dramatique avec Ëva NOVAK dans le rôle principal

CONFLITS de MINEURS

Drame social en 5 parties interprété par Harry GAREY

Lj’Epouse Secrète

Drame en 5 parties interprété par la charmante actrice Edith ROBERTS

ANNE DE BOLEYN

Grand drame historique en 8 parties, avec Henny PORTEN dans le rôle titulaire. Grandiose mise en scène

Superbe drame interprété par les deux vedettes de l’écran Friscilla DEAN, l’inoubliable interprète de ”La Vierge de Stamboul“ et Herbert RAWLINSON

Tous ces films passeront pendant le mois de mars