Source: FelixArchief no. 1968#394
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JCq,/?Lunôro 50çry>yr//6rair* DohdomcudcuAeuyxd lljtfborvric.tnent cmuxuqL non* vorirr Il n’y a point de joie sans mélange: lorsque Jack Holt fut proclamé star de « Paramount », il y eut bien des jolis yeux qui regrettèrent cet avancement du talentueux artiste: Jack Holt n’avait-il pas, pendant des années, été le « leading man » idéal de ces capricieuses étoiles qui ont nom Ethel Clayton, Elsie Ferguson, Dorothy Dalton, Louise Wilson et Lila Lee; Voilà nos reines de l’écran obligées de se pourvoir d’un autre chevalier servant, et il serait sans doute difficile d’en trouver un qui possédât les multiples qualités qui distinguèrent Jack Holt. Lui, pourtant, « ne s’e n fa i s ai t pas», comme bien on pense. Ayant grâce à son talent très personnel, atteint un échelon décisif dans la carrière écranesque, il allait sans nul doute conquérir de nouveaux lauriers. Son élévation avait d'ailleurs été rapide. Né en Virginie, il s’était, dès son jeune âge, grisé aux randonnées équestres dans la prairie herbeuse, toute baignée de soleil; l’équitation, c'était toute sa joie; le cheval, la raison l’être de sa vie. Comment il en arriva à évoluer de vant l’objectif? Par le détour Ju théâtre, comme beaucoup d’autres futures étoiles. Au cours d’une de sei- vacances, ayant joué un acte applaudi, il se vit bientôt attaché à une compagnie théâtrale: mais ce début n'eut point grand succès; la troupe se désorganisa bientôt, laissant Jack sur le terrain. C’est alors qu’il partit pour l’Alaska, accompagnant une expédition scientifique organisée par le Gouvernement, dans ce pays toujours couvert d’une hermine de neige. S’étant plus tard arrêté à un ranch dans l'Orégon, il tenta à nouveau sa chance dans l’interprétation d’un vaudeville, après quoi le hasard le conduisit au studio. Les « motion-pictures » réalisaient pour lui la carrière idéale, lui permettant de donner libre cours à la fois à son goût de la scène et à son penchant pour les exercices sportifs. 11 n’y a donc rien d’éton-nant à ce que, vivant intensément les rôles qu’il interprétait, son talent, sa sincérité d’expression et L’Athlète-artiste de cine.
Nos lectrices seront friandes de connaître encore quelques particularités concernant les g-oûts et le caractère de cette nouvelle star, dont le masque expressif et les traits photogéniques auront bientôt conquis bien des sympathies, ici comme de l’autre côté de la « Mare aux Harengs », partout oû les traits mâles de Jack Holt illustreront l’écran.
Sachez donc, jolies spectatrices, que Jack, qui interprête des rôles de jeunes premiers, n’a point le caractère de ce type tel que nous le représentent les films français: c’est un sportsman accompli, et surtout « une fine cravache », autant de qualités fort appréciées dans les studios américains.
Serviable pour ses collaborateurs, Jack l’est encore davantage pour son ami le plus cher, fidèle compagnon de ses randonnées à travers la prairie: j'ai nommé Robin Hood, son cheval favori, un animal qui, d’après les dires de son maître, possède ur/ intelligence quasi humaine. Jack n’a-t-il pas tenu à « présenter » son ami à quatre pattes à ses collaborateurs, parmi lesquels il faut citer Cecil B. de Mille, William de Mille, L. - M. Goodstadt, Franck E. Woods, Byron Morgan, Monte M. Katterson originalité s'imposassent dans les différentes productions qu’il anima de sa très photogénique silhouette: « The Life Line » et * Victory ». Dans ces derniers temps, Cecil B. de Mille s'était attaché l’aventureux artiste, qui apparut bientôt à l’écran dans les films à succès qui ont nom:
Midsummer, Madness, What every woman known. The last Romance et After the Show.
La « Famous Players-Lasky Corporation » a promis que les « Paramount-pictures », interprétées par M. Holt, comme star, seraient d’un genre convenant parfaitement à son tempérament, à son caractère de « typical out door American », d’américain de plein air. La première production de cette nouvelle série sera The Cal! of the North, qui se joue sur les bords de la Baie d’Hudson, et promet d’être une bande d'un intérêt extraordinaire.
En haut: Jack Holt dans le rôle de Bob Huddington dans la Paramount-picture Vat of Paradise.
Au milieu: Jack Holt se fait cirer au studio.
En has .-Jack Holt prend l'air, entre deux scènes, dans un rayon de gai soleil.
John, Jeannie Mac-pherson, et autres personnalités attachées aux studios Paramount? Il y eut échange de « shake hands» et de «shake-hoofs», puis distribution de sucre et autres friandises, et chacun laissa en signe de bon accord, sa part à « Robin Hood », dont on admira fort la bonne tenue devant le monde.
A nous aussi d’ail-leurs, il nous a paru ( i s t e, dans cette
courte étude consacrée à Jack Holt, de réserver quelque place à une photo le représentant avec son fidèle ami à quatre pattes: le talent de l’homme ne rejaillit-il point sur sa plus noble conquête, et — réciproquement? MARNIX.
LA POLICE ET LE FILM
Export-Film nous conte que, afin de mettre à la portée du public les missions délicates et souvent si difficiles que doivent accomplir les services policiers des grandes villes, le ministre de l’intérieur de Prusse vient de fonder un « Comité des films instructifs policiers ».
Ce Comité exécutera des films devant démontrer au public notamment les dangers de la circulation dans les grandes artères des villes et la meilleure façon de les éviter, les dangers quotidiens auxquels les apaches exposent les passants et la
Jack Holt examine un énorme " arc-light,,, nouvellement arrivé meilleure façon de les aux studios Paramount. combattre, etc., etc.
CHARLOT ÉVOLUE
Le « Daily Mail » dit-il vrai?
A l’en croire, le film que tourne actuellement Charlie Chatplin serait le dernier où nous le verrions paraître sous son aspect 'bouffon, avec sa badine et ses « croquemots » légendaires. Accentuant l’évolution esquissée dans le « K kl », le grand artiste de l’écran abandonnerait la farce pour la comédie. Ainsi s’expliquerait le scrupule — et peut-être la coquetterie — qu’il eut, lorsqu’il vint à Paris, de ne pas se mpntrer « en Chariot » au gala du Trocadéro.
Son prochain film aurait pour sujet l’histoire de Punchinello et ce serait, dit-il, « un mélange de sourires et de larmes ».
« Je ne sais pas dm tout, ajoute Chaplin, comment le public m’accueillera sans ma petite canne, mon chapeau bosselé et mon pantalon en vis de pressoir, mais je sens Punchinello en moi et je veux tenter de le montrer! »
Il y aura certainement des esprits chagrins pour s’inquiéter de ces dispositions et prédire au délicieux humoriste les pires avatars s’il abandonne la silhouette qui fit sa fortune et sa gloire.
Je crois qu’ils auront tort. D’abord, parce qu’il ne faut jamais décourager celui qui, dans son art, vise plus haut.
Ensuite, parce que Chariot, dans mainte scène, a montré tant d'humanité profonde, tant de sensibilité délicate que ses accessoires burlesques ne jouaient plus aucun rôle dans son charme et dans soin succès!
Celui qui a conçu et créé le « Kid » peut et doit être, même sans canne et sans bottines, un grand comédien émouvant, sincère et vrai!
Attendons — avec impatience! — « Punchinello »...
Le public est observateur
«Photoplay Magazine» a demandé à ses lecteurs de lui signaler les erreurs commises dans les films u’ils ont vus. 11 est étonnant de voir combien peu ’erreurs échappent au public. Les metteurs en scène, par suite de l’ignorance, sans doute, de l’homme sur les toilettes de la femme, sont très souvent fautifs en ce qui concerne l’habillement. L’un des exemples donnés signalait dans le film de William S. Hart (Rio Jim) « White Oak » qui se passe en T830 dans le désert, des femmes portant de bas de soie et des souliers à la dernière mode française.
1/ttslAl
J'ai rencontré Henry Parys l'été dernier au studio du Karre-veld où furent réalisés voilà bientôt dix ans quelques films Pathé. Je tentais de réunir quelque argent — sans aucun, succès d'ailleurs — pour réorganiser cet atelier de prises de vues au velum calciné et pour apporter des perfectionnements à la vétusté révoltante de l'unique would-be studio bruxellois dans le but d’y réaliser plus tard la version cinégra -phique de l’admirable fresque flamande Ty!
Uyienspiegei.
J’y recontrai un tout jeune homme venu là également pour déniaiser l’édifice.
Le lendemain j’étais dans le cabinet de travail d’Hènry Parys. Là, dans une petite pièce aux murs recouverts dç fort
jolies photos autographiéês from God's country, aux étagères chargées de périodiques multicolores, devant un bureau où la correspondance s'étageait en des chemises replètes, j’appris qu'il existait en Belgique un jeune homme sachant tout — ou presque tout — sur l'évolution des cinq dernières années et qui reconnaissait que Griffith et Ince (Triangle) avaient démoli l’éloquence rondouillarde à panache de 1910 pour y substituer l’impressionnisme et sa clarté.
Henry Parys me dit que la guerre l’ayant empêché de réaliser ses projets il était resté en Belgique — ou plutôt, qu'il s’était vu obligé d’y rester. — Parys assiste néanmoins à bon nombre de films allemands qui durant l’occupation passèrent sur l'écran belge.
HENRY A. PARYS
Réalisateur < inématographique par Jules RAUCOURT.
Aussitôt l'armistice sa documentation s’élargit. New-York, Rome. Paris, Londres, Copenhagen, Petrograd font du marché belge un centre appréciable et les grands films se succèdent. En 1919, Parys voyage en France pour y visite les studios et laboratoires. Il visite également le pays de Leibnitz pour y étudier les procé/fés d’éclairage. Parys s'initie pro -gressivement. Revenu en Belgique fîerv-ry Parys est le meilleur client des vingt-quatre temples de l’image animée en la bonne cité du Manne-ken-Pis.
Après avoir surveillé, disséqué, choisi, il fonde avec M. André Jac.quemin (directeur du Fil m Beige) une Académie du Cinéma. Le voici le Max Waller de lai cinégraphie brabançonne. S’il ne s’est pas encore exprimé sur l’écran, d’aucune manière, il faut pourtant lui savoir gré d'avoir réuni dans Le Cinéma International une phalange enthousiaste dont l’honnêteté et l'indépendance sont indéniables. On y bataille de front. On y applaudit de cœur. Dans le domaine artistique il n’y a ni concitoyen, ni allié, ni ennemi. Il y ((le génie, le talent ou la médiocrité. C'est tout.
Je forme des vœux pour voir la jeune firme Henry Parys Productions devenir l’emblème de la production belge dont toutes les expressions sont restées amorphes et qui est à ce jour la plus franchement mauvaise des médiocres productions du Vieux monde et du Nouveau. Jules RAUCOURT.
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Quel air avaient nos grand’mères, il y a quel-ques années à peine, il les jeunes filles donr »J» avec leur robes longues... puis: modes et sai-sons ont passé... passé si vile.
Nathalie a dix-sept ans, mais croit pouvoir don-ner des leçons do la vie. Elle ne supporte guère **• qu’on l’appelle parfois «une petite enfant». Sa K? mère, veuve, est secrétaire de Wallace Brewster, *î‘ candidat bourgmestre du parti réformiste. Elle a 'I' promis d’élre sa femme après les élections.
Douglas, le frère de Nathalie it dix-huit ans. Il V a été renvoyé de l’école pour avoir fumé des ciga- V rettes pendant la récréation: mais Brewster lui a V donné une placé dans son bureau de campagne V électorale. *j
Lance Christie, cousin du candidat bourgmestre *;* du parti opposé de Brewster, a fait la connais- *j* sance de Nathalie et l’invite à faire un tour en *j* auto avec lui.
Brewster est allé parler pour les ouvriers d’une usine dans les environs de la capitale. Lance ** Christie y passe avec son auto, renverse et blesse ** grièvement un des auditeurs, et parvient à grand peine à s’enfuir.
Brewster, qui ne connaît que trop bien Christie, Y défend à Nathalie de voir celui quelle appelle jt « un jeune homme très bien ». Elle est furieuse # sur Brewster et seule dans son boudoir, Cora, de,1, plus en plus hostile, réfléchit à la persécution „î. dont elle se croit victime.
Elle est fermement décidée d’avoir une autre .î. entrevue avec Gaston et lui donne rendez-vous au Bodéga. Atmosphère d’intimité discrète, propice aux complots et aux intrigues romanesques. »J»
Gaston lui demande dè ne rien lui cacher et elle «J» lui raconte toutes ses peines. En effet, il est bru-lai et, après tout, ne mérite pas d’être élu. *1
Gaston demande à Cora de voler un document oui témoigne contre le parti de son cousin. Cora le fait et remet le document à Gaston. Plus tard. les journaux communiquent le procès de divorce *1* de Gaston au grand étonnement de Cora qui se voit trompée. Elle se rend immédiatement chez V Gaston et lui demande le document en retour. -V Celui-ci refuse.
Billy Gregg, un dps hommes de Brewster, ayant des soupçons, sui* Cora et découvre les raisons de sa visite chez Gaston. 11 demande à Gaston de lui remettre la lettre, mais ce dernier nrétend que le document en question ne se trouvait pas dans l'enveloppe que Cora lui avait remise et que Brewster portait ce document toujours sur lui.
Après avoir obtenu le pardon de Brewster, elle en fait son idole.
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A partir du 15 juillet CLOTURE ANNUELLE
Darlie Caréné, jeune IiIle au tempéramment impétueux est adorée par son père, qui excuse toutes scs extravagances et par sa mère qui, cependant est navrée de voir que sa tille affiche son humeur sauvage même dans les circonstances les plus mondaines. C’est ainsi qu’elle éconduit à sa façon plutôt originale, mi jeune snob qui était venu lui taire sa cour
Mais un jour te père de Darlie, voit que sa fortune est en danger. Il est dans I impossibilité de régler les billets que le jeune industriel Mortimer Hunt lui présente en échange des propriétés du Tall. Hunt accepte: il passe au bureau de Carewe et celui-ci lui accorde la main de sa fille.
On avertit, Darlie, qu’il y aura ce soir-là un in-\ité à taille, la jeune fille devine que c’est encore un prétendant et s'habille d'une façon grotesque et se conduit à taille comme une personne sans éducation. Les jours suivants, elle continue à se montrer indomptable vis-à-vis de Hunt, ce qui n’empêche pas le jeune industriel d'être de plus en plus épris.
De conivence, avec le père de Darlie, il essayera de dompter la « Chatte sauvage ».
11 organise un enlèvement. La jeune fille se trouve brusquement enlevée et dans les montagnes neigeuses ou Hunt la fait travailler, lui disant qu’un an de cette vie dure pourrait faire d’elle une jeune tille susceptible de faire une épouse modèle. Comment se fait-il que Mortimer Hunt soit brusquement surpris par plusieurs individus, qui lui mettent la corde au cou? C’est encore une mise en scène réglée par le père et l'indus’riel. Celle-ci lorsqu’elle voit Hunt sur le point d’être pendu, sent combien elle éprouve d’admiration et de sympathie pour cet homme énergique et tombe dans ses bras.
Hunt épousera la chatte sauvage désormais apprivoisée.
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Le risque-tout Tom Mix. passé maître incontesté dans lie genre cow-boy, méritait qu’une de ses brillantes productions fut présentée sur nos pages médianes.. Ce roi de l’aventure, pour qui tous les exercices physiques me somt ypiie bagatelles et qui pratique avec une égale Lintuosité les sports: équestre, de boxe, de lutte, d'automobilisme, et que sais-je encore, nous en entretiendrons volontiers longuement nos lecteurs, quand quelques portraits du vaillant artiste illustreront nos premières pages.
Aujourd’hui, et comme avamt-goûit die la chronique qui sera consacrée à Tom Mix, ar-rètonsnnous à tine de ses dernières productions, où, une fois de plus, llhomme au large sombrero, après mille péripéties inconcevables, l'emporte sur le sort adverse, sur les hommes méchants, et même surCupidon railleur.
Mais oyez l’histoire de Dan le siiftteur tragique, être étrange, dont On ignore les origines.
Un ranchman l’avait trouvé dans le désert alors qu’il avait quatorze ans et l’avait élevé comme son propre enfant.
Dam est resté mystérieux. Son cheval, un pur-sang indomptable, et son chien qui est plutôt un loup, forment avec lui un trio redoutable
Quelque chose au fond des yeux de cet homme, brûle avec impétuosité, comme une flamme attisée par la férocité.
lEt pourtant Dan est doux. Continuellement il module plusieurs notes d’un sifflement spécial qui rallie les troupeaux dociles et rend les fauves furieux. Les brebis malades vont à lui d'instinct pour se faire soigner.
Kate, la fille du ranchman qui La élevé, a sur lui un pouvoir absolu.
Un jour, un étranger vint révolutionner le pays. Dan, mis en compétition avec lui, emporte tous les avantages et comme tireur et comme cavalier. Les exploits qu’il accomplit sont réellement prodigieux.
C’est le début d’une rivalité sans merci, entre cet étranger, Jim Brown, et notre héros.
Miis knock-out par surprise et laissé inerte dans une maison qui brûle, Dam est sauvé par son chien et son cheval qui le sortent du brasier.
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[>, sorte que le lendemain; contre toute attente Jim Brown tressaille d’entendre les notes hallucinantes du sifflement de sotn rival qui s’acharne à sa poursuite Pour avoir raison .de son adversaire, Brown attire Kate dams un (guet-apens.
Le duel est à plusieurs reprises, jusqu’au jour où, après de bien angoissantes péripéties, Jim Brown décide d’en finir avec la terreur constante qu’il éprouve d'entendre toujours derrière lui le siffleur tragique.
Il défie Dan de le rencontrer (à découvert, devant témoins, selon les lois du duel.
Kate a été sauvée par Dan, qui avait cru un moment quelle lui préférait un des amas de Brown.
Le duel a lieu sous la direotion du shériff de l’endroit, et c'est le mauvais homme qui, dette fois, est définitivement vaincu.
Cent preuves accumulées ont convaincu Kate que Dan, malgré ses yeux farouches, était noble et tendre, et la plus douce idylle termine Iheureusement cette passionnante aventure.
Evidemment, il est des lecteurs que la lecture de ce scénario njaiura pas enthousiasmés, et qui n’accueillent la venue à l’écran d'un film die ce genre que par de méprisantes railleries à l’égard des productions cow-boy. Ce
n’est point ici le lieu de prendre la défense de ces sortes de drames et de comédies, qui ont pour cadre la prairie immense, pour acteurs des sportifs en même temps que de bons artistes, et pour atmosphère cette franche et large atmosphère de liberté et de bravoure propre au romanesque Far-West.
Mais pour ceux que tente ce genre sain et vigoureux, prétexte à succession d'admirables vues de montagnes, d’inaccessibles rocher-
impossibles s’avancent pour encadrer la vedette avec un double repoussoir.
» — Comme ce sera charmant ainsi! dit tTéboffle tranquillisée.
» Ce film que je voyais tourner, « La Femme Démon, devait être une des dernières productions de 'a vedette. Depuis, Fox a refusé de renouveler le royal contrat. Theda a dû abandonner 1 écran.
» Il est curieux de se demander comment la première gloire du ciiné américain perdit, en quelques mois, une popularité qui datait de dix aïs? Ce système de sacrifier à la présomption de l’étoile l’intérêt du scénario, de l’interprétation, de tout, la certainement lassé un beau jour les audiences. (Mais la retraite de Theda fut surtout la sanction de oes lois de logique qui constituent la justice des foules. Une concejiion immorale ne peut vivre que dans l'enfance d'un art ou dans sa vieillesse. Quand Mme Bara débuta, à peine Griffith venait-il d’inventer le « premier plan ». Le pro jeoteur, avec un bruit de crécelle, jetait encore sur l’écran des photos tremblantes, trouées de points noirs, sur lesquelles de pauvres hères aux gestes saccadés singeaient la vie, sans scénario, rans direction, au gré de la fantaisie... FERRI-PISANI.
Gloria Zwanzon
Parmi les nombreuses stars qui doivent leur succès aux comédies de Mack Sennett, miss Gloria Swanson tient l’une des meilleures
places. Pour ses débuts à l’écran, on lui confia le rôle d’une.baigneuse; elle fit sensation, tant par sa grande beauté que par le talent naturel dont elle fit preuve. Pendant une année elle fut l’interprète favorite de ce genre de films, puis Cecil B. de Mille l’engagea et lui fit jouer: « Pour le meilleur et pour le pire », « L’Echange », « L’Admirable Crichton », etc. Son interprétation de Lady Mary, dans ce dernier film, lui valut d’être définitivement mise au rang des étoiles de la Société Paramount.
Gloria Swanson a la renommée d’être une des femmes les plus élégantes d’Amérique. Ses toilettes sont célèbres, non seulement dans le monde cinégraphique, mais dans tout (New-York.
Cette élégance native se manifeste aussi bien lorsque miss Swanson — sportswoman accomplie — se dispose à monter à cheval, que lorsqu’elle est parée de la robe du soir la plus compliquée.
La jolie star vient de passer trois semaines en France, et se propose d’y revenir bientôt, pour y tourner quelques films.
C’est, « Export-Film » qui nous fait part de la nouvelle, en ces termes:
« Georges Carpentier, le célèbre champion de boxe français, revient au cinéma qu’il affectionne tout particulièrement et dans lequel il fit ses débuts en tournant, à ses frais, en collaboration avec son manager Descamps, deux films: « L’Aventure dun Champion » et le « Manoir de Kériolet ». qui connurent tous deux un légitime succès.
» C’est sous la direction très autorisée de M- J- Stuart Blackton que Carpentier tournera désormais en Angleterre. Les négociations qui avaient été entreprises par M. Andrew So ut er ont. en effet, pleinement réussi et Georges Carpentier a signé, ces jours-ci, son contrat le liant à MM. Stuart Blackton, Allen Thomas et Alexandre Boid qui ont formé une association sous la raison sociale « The National Super-Production », qui sera également la marque sous laquelle seront vendus ou exploités les films tournés par le champion de boxe.
» Georges Carpentier est attendu h Londres dans le courant de ce mois, car tout, est déjà prêt pour tourner le premier film dont le scenario, spécialement écrit pour lui par M. Blackton, est un drame romantique, emprunté à l’histoire anglaise et se prêtant à de merveilleux effets scéniques. Une troupe de premier ordre a été engagée pour encadrer Car-
Georges Carpentier va “tourner”
GLORIA ZWANZON.
GEORGES CARPENTIER.
pentier. dont le talent d’interprète ne ïe cède 13 en rien à celui de maître du ring.
» Aussi bien M. J. Stuart Blackton a-t-il annoncé qu’il n’entend pas bénéficier de la publicité de Georges Carpentier en tant que boxeur et hâter par conséquent des films pour exploiter les capacités sportives de celui-ci, mais bien plutôt utiliser le talent dramatique dont le champion de boxe a fait montre dans ses divers films et faire de lui un véritable et peut-être l’un des meilleurs artistes de l’écran.
» — Je suis enchanté de lancer Carpentier, nous a déclaré M. Blackton; quiconque l’a vu, lui a causé ou i’a observé „sur le ring, n’a pu ne pas être impressionné par son extrême intelligence, son jeu harmonieux, sa puissance d’attrait et, dirai-je môme, tout le magnétisme qui se dégage de sa personne.
» Il a toutes les qualités pour être un grand artiste de l’écran. Il serait coupable de les méconnaître. »
» De son côté, Carpentier est enchanté de revenir aux studios qu’il avait abandonnés depuis sa création de «L’Homme Merveilleux»
Curieux emploi de neige artificielle dans le film La Bonté qui pleure; .on remarquera que le bazar n’est reconstitué que dans sa partie inférieure, pour les besoins de Taction, et qtie la neige artificielle y a été projetée dans les interstices comme le fait une giboulée naturelle.
14 tourné, avec le succès que l’on sait, en Amérique.
» En signant son engagement, il a lui-même écrit à M. Stuart Blackton: « ...Depuis longtemps, j’ai eu l’ambition de devenir un artiste cinématographique et je suis certain que sous votre direction éclairée cette ambition se trouvera réalisée... » M. J.
Nouvelles cinématographiques de partout
ROUMANIE
La Reine tourne.
La reine Marie de Roumanie est en route... pour aller tourner diams les studios d’une des compagnies lies plus importantes des Etats-Unis. Elle touchera, pour sa part, 15,000 livres après la prise de vuies et conservera un pourcentage de 10 p. c. sur tous les films tournés avec sa collaboration.
La fortune ainsi réalisée ira directement à la Caisse des Roumains, victimes die la guerre, pour lesquels, en Amérique, on a déjià réuni huit millions de dollars.
ETATS-UNIS
Tu parles d’une paye... et d’une payse I
Le « Daily Express»:, qui tient toujours en réserve une nouvelle à sensation dans son sac de dépêches, nous informe que Mary Pickford, appelée à New-York en témoignage dans un procès civil, a déclaré, sans forfanterie apparente, que son revenu, en 1920 et 1921, s’était exhaussé jusqu’au chiffre vertigineux de 123,625 dollars.
En façon de surenchère, un maître du barreau et du chèque barré, pour souligner la croissance prodigieuse de l’industrie cinématographique, exposa que cette Mary Pickford
— ilia millier — était passée de son modeste traitement hebdomadaire de début de 30 dollars au salaire fixe de 10,000 dollars par le-maine, plus un pourcentage sur la vente de ses films.
Le pire d’une telle information, c’est qu’elle soit vraie. Ceci nous donne une singulière opinion de la valeur relative des uns, qui n’ont pas 1 i veine, par rapport aux autres, qui ont le filon...
Mary Pickford, i) est vrai, a de l’appétit, j’allais dire de l’estomac, et un prestigieux coup de fourchette: c’est une toute petite femme qui pique fort... et tape sec.
Pour rassasier celte princesse gourmande de l’écran, il faudra lui offrir encore et encore quelques bouchées... à la reine. Avis aux amateurs.
(« La Cinématographie française ».)
Bien américain 1 1
Un curieux tour de force d’architecture vient d’ètre réalisé à Culver City aux studios Gold-vvyn. Un des studios a été transporté au moyen de rouleaux sur une longueur de 60 mètres. Ces constructions (ô fragilité!) étaient presque entièrement de verre.
Le fragile édifice fut d’abord placé sur des rouleaux et des régiments de chevaux le tirèrent à destination. Ceci prit quatre jours en aison des chocs à éviter. La jonction' faite, le nouveau studio comporte une surface de 5,000 mètres carrés entièrement sous verre.
'Souhaitons qu’en Californie les gamins s’abstiennent de jeter des pierres.
Jackie.
Lorsque Jackie Coogai) doit sortir, sa mère lui met du cold cream sur les genoux, afin de les nettoyer plus facilement ensuite.
Le Ramasse-miettes.
Un inventeur aurait trouvé le moyen de projeter les films en plein jour.
Bonne nouvelle pour les hygiénistes, mais les amoureux regretteront la loge obscure...
(Ciné magazine.)
On donne des représentations cinématographiques moralisatrices en Amérique. L'Italie va essayer ce système. Adoptons-le aussi, mais pour les résultats... il est permis d'être sceptique 1...
(Cinémagazine )
Le nouveau pape est comme son prédécesseur grand amateur de ciné. Il ne fait pas encore partie de l'A. A. C., mais il vient de voir à l’écran la cérémonie de son élection et il a trouvé le tout fort bien réalisé!...
(Cinémagazine.)
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Ses jolies cModes
de Sari's
Toute la mode en 24 pages richement illustrées des plus beaux modèles de Paris, Londres et New-York: voilà ce que nous offre L.es Jolies Modes, le bel album mensuel édité par la maison J. Felix, de Bruxelles.
Disons surtout l’élégante simplicité de ces 100 modèles, se distinguant aussi par le goût et le sens pratique qui présidèrent à leur élaboration. Dans ce choix de manteaux d’été et de tailleurs, de robes de soirée, de promenade ou d’intérieur, de chapeaux de toutes formes et de toutes nuances, de toilettes de jeunes filles et d’enfants, d’élégantes lingeries, enfin dans cet assemblage choisi de tout ce qui est création des meilleurs couturiers, modistes et lingères, nos lectrices sauront trouver ce qui s’harmonise le mieux avec la personnalité de chacune.
Les Jolies Modes aident la femme de Belgique à se parer, à se faire aimer, à plaire.
Cet album se vend 1 fr. 50, qu’il suffit d’envoyer par mandat-poste à l’adresse ci-jointe:
J. FELIX,
20, rue Albert de Latour, Bruxelles.
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MUMM
ou LES AVENTURES DE L’EXPÉDITION ANGLAISE NACKLIN AU CENTRE DE L’AFRIQUE
L’UNIVERSAL EIL. A
OEAANDEZ-LCS AUX DIRECTEURS DE CINÊAAS OU VOUS AVEZ L’HABITUDE D’ALLER.
- C DUBOIS
40, RUE DES PLANTES A BRUXELLES
16
Le* Modèle» de notre « PAGE DE LA FEMME » sont extraits de* album
1/ÈLÉG.A.îrTE, Prix: a.oo b-k. LES JOLIES MODES, Prix: kk. 1.50 Adresser toutes commandes à l’éditeur: J. FELIX, 20, rue Albert-de-Latour, Bruxelles