Programme de 7 à 12 janv. 1922



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#328

Ce texte a été généré automatiquement sur la base des pages numérisées, en utilisant la technologie ROC. En raison des polices de caractères historiques utilisées dans les livrets de programmes, les résultats ne sont pas sans fautes.

Consultez les images de ce livret de programme



Bro­de­ries

Les objets de layette sont tou­jours bien reçus. Je ne suis pas en peine de l’ac­cueil réservé à cette jolie bavette.

Ce bibe­lot ne manque jamais de ravir les jeunes mamans, et qui de nous hési­te­rait à entre­prendre la confec­tion de ce ravis­sant bavoir, en pen­sant au plai­sir qu’éprou­vera la maman lorsque vous lui en ferez cadeau.

La photo montre suf­fi­sam­ment les par­ties à bro­der au point de Riche­lieu, anglaise a brides ou au plu­me­tis. Le centre, des roses se fera au point sablé, ou mieux, ajouré a la grosse aiguille.

Les extré­mi­tés de la bande, fes­ton­née comme le bavoir, atta­chez au point de cou­ture un mor­ceau de ruban de 25 cen­tim. per­met­tant de faire un nœud dans le dos du bébé.

A dres­sez les com­mandes accom­pa­gnées d’un bon-poste à J. FELIX,

20, r. Albert-de-L BRUXELLES

« Amour » que nous livrons imprimé sur batiste de de 2 fr. 75. Le bavoir entiè­re­ment brodé ne coûte que 25 francs.

Ce joli modèle de bavoir a paru, en gran­deur d’exé­cu­tion, dans Jolies Modes-Bro­de­rie.

Jolies Modes-Bro­de­rie est une superbe publi­ca­tion de huit pages grand for­mat, don­nant de nom­breux des­sins nou­veaux, inédits, en gran­deur d’exé­cu­tion.

Jolies Modes-Bro­de­rie parait le i#r de chaque mois.

C’est le seul jour­nal 4elge de bro­de­rie. — Un abon­ne­ment d’un an ne coûte que 5 francs. Un numéro spe­ci­men est envoyé contre envoi de 5 O- cen­times en timbres-poste.

ADRES­SEZ LES COM­MANDES à

J. FELIX

20, rue Albert-de - Latour, 20

BRUXELLES

vous dési­rez faire de la PUBLI­CITÉ qui soit chaque iour lue dans les prin­ci­paux ciné­mas du pays, adres­sez-vous à

CINE - IEVIJE

La mai­son Félix four­nit des patrons de tous les modèles figu­rant dans {’Elé­gante.

PARAIT LE h OU MOIS

Jour­nal de modes men­suel, magni­fi­que­ment illus­tré, jus­ti­fie plei­ne­ment son nom par sa pré­sen­ta­tion artis­tique et l’élé­gance des nom­breux modèles qu'il contient, -î- -;-Le prix du numéro est entiè­re­ment rem­boursé par un patron gra­tuit.

!Un an ; 22 francs

Six mois : 12 francs

Un numéro : 2 francs

La CORONA est la meilleure machine à écrire pour la cor­res­pon­dance cou­rante.

Elle coûte 50 o/o moins cher que les autres.

Avant d'ache­ter une machine à écrire, deman­dez le prix de la CORONA.

1 ANNEE

Otuæmmi offi­ciel beice de Veut c iéracdc*3pr

Ujg. Etvorcx&ra 9

LE- LRUIT DEPENDU

S’il était pos­sible de typer chaque pro­duc­tion ciné­gra­phique d’un seul mot — ren­dant le carac­tère essen­tiel de l’œuvre — nous dirions qu’au Fruit défendu revient sans'dis­cus­sion l’épi­thète de « Somp­tueux ».

C’est qu’aussi, Cécil B. de Mille, le réa­li­sa­teur de cet œuvre — dont le scé­na­rio est dû à Miss Jean-nie Mucher­son — a créé une mise en scène dans laquelle richesses et beau­tés sont répan­dues à foi­son, dépas­sant vrai­ment tout ce qui s’est vu jus­qu’à ce jour dans le genre de la féé­rie.

Beau­coup de scènes du Fruit défendu se passent, d’ailleurs, dans la somp­tueuse rési­dence d’un homme d’af­faires mul­ti­mil­lion­naire, ce qui a per­mis au met­teur en scène de réa­li­ser le cadre luxueux qui, conve­nait; le faste de cet inté­rieur est encore accen­tué par la pré­sen­ta­tion d’un autre

milieu — pauvre celui-là, — où vit l’hé­roïne.

Et l’on com­prend que Mary Pad­doch quitte sa demeure modeste, où un mari débau­ché et pares­seux ne lui réserve que déboires et amer­tumes, pour pré­fé­rer ce que lui offre un heu­reux hasard: des toi­lettes, des bijoux, des palais mer­veilleux... et un prince char­mant! Tout comme Cen­drii­lon. Et cela, grâce à une sym­pa­thique fée moderne.

L’évo­ca­tion féé­rique du conte bleu qui charma notre enfance dépasse en splen­deur tout ce qui se peut ima­gi­ner. L’ap­pari tion de la bonne mar­raine qui trans­forme Cen­drii­lon en un bijou, et les scènes du bal ont néces­sité des efforts extra­or­di­naires, et de la part du met­teur en scène, et do celle des inter­prètes. Cela dure à l’écran quelques minutes, et pour­tant il a fallu des semaines de tra­vail pour éta­blir cos­tumes, éclai­ragg, décors,


RZ3

et les mille détails aidant à obte­nir l’ef­fet magique qui se dégage de ces scènes.

Rap­pe­lons que les décors du bal furent entiè­re­ment construits en glaces, avec grands esca­liers de cris­tal, piliers à glace sur­mon­tés de fruits et fleurs trans­lu­cides, dont chaque est une fon­taine d’où jaillit un filet lumi­neux. L’agen­ce­ment fut conçu de telle sorte que les per­son­nages se réflé­chissent à l’in­fini dans les glaces, ce qui crée des

effets vrai­ment magiques!

Il est vrai­ment regret­table - comme le disait un spec­ta­teur enthou­siaste — qu’au cinéma, on n’ait pas encore trouvé le moyen de don­ner satis­fac­tion à ceux qui crie­raient « bis », car ce féé­rique tableau serait cer­tai­ne­ment rap­pelé, bissé, .., et cela tout à l’hon­neur de Cécil B. de Mille, dont le génial talent de mise en scène fait revivre à nos yeux le pays des fées de notre enfance...

Il est peu d’ar­tistes, d’ar­tistes fran­çais, qui sans renon­cer au théâtre, aient accom­plis dans les stu­dios une tâche aussi variée et aussi heu­reuse que celle de cet homme de grand talent: Signo­ret.

Grande est l’ac­tion qu’il exerce sur le public, non seule­ment en France, mais même outre-Atlan­tique, car il est un des rares dont nos amis des Etats-Unis admettent la com­pa­rai­son avec les grandes étoiles amé­ri­caines.

C’est qu’aussi le talent de Signo­ret lui per­met d’in­ter­pré­ter avec un maxi­mum de moyens tous les carac­tères de nos jours et d’hier: « Homme, rien d’hu­main ne lui sau­rait être étran­ger». Et cette faculté d’adop­ter avec les traits du per­son­nage, sa men­ta­lité et, semble-t-il, ses mœurs et ses goûts, lui a per­mis d’in­car­ner en moins de deux

lustres, les rôles les plus divers, les types d’étres humains les plus diver­gents.

C’est de 1&10 que date le début de sa brillante car­rière écra­nesque. Il fal­lait à MM. Henri Lave­dan et Le Bargy quel­qu’un qui fut apte à com­prendre la per­son­na­lité à la fois déli­cate et com­plexe de ce Car­di­nal Ximé­nès, dans cette his­toire de Phi­lippe II, qui, à l’écran, a pour titre: « Rival de son Père ». L’ha­bi­leté de Signo­ret à com­po­ser un per­son­nage, attira sur lui l’at­ten­tion des réa­li­sa­teurs, et quoi­qu’il n’eut jamais tenu aucun rôle devant l’ob­jec­tif, il se montre à la hau­teur de la tâche qui lui fut confiée: nous vîmes ce pré­lat san­gui­naire, alliant le fana­tisme à la joie de châ­tier, tel qu’il dût appa­raître à ses contem­po­rains.

Louis Del­luc.

Suzanne Grau­dais.

Signo­ret dans Bou­clette.


Menant de front la car­rière théâ­trale où ses suc­cès ne se comptent plus depuis « Le Vieux Mar­cheur », « Main Gauche », «Les rem­pla­çantes», « Asile de nuit », etc.., et la car­rière d’ar­tiste de ci-né, Signo­ret inter­préta peu après avec avec brio, la pro­duc­tion « L’Usur­pa­teur» pour compte du Film d’Art... Puis, pour la Mai­son Pathé, en col­la­bo­ra­tion de Mme Robinne et de M.. Alexandre, «La Com­tesse Noire », « L’Amour plus fort que la haine » voient l’écran.Et cette brillante série conti­nue; c’est d’abord «Le Noël du Vieux Vaga­bond»et«LeVieux Ca-bot­tin», où Signo­ret campe 'des types navrants de misé­rables et de dévoyés; «L’Orage» et « l’Usu­rier» qui per­mettent à l’ar­tiste de don­ner toute la mesure de ses qua­li­tés de natu­rel, de sen­si­bi­lité sin­cère et de com­pré­hen­sion. La guerre inter­rompt cette série glo­rieuse; pour­tant, le sol­dat n’ou­blie point ses obli­ga­tions artis­tiques; pen­dant de courtes per­mis­sions, il prête son concours à l’éla­bo­ra­tion de « Mères Fran­çaises » dont le scé­na­rio avait été écrit par Jean Riche­pin, et «Le Tour­nant », a vec Suzanne G ran-dais, morte hélas depuis.

Les hos­ti­li­tés closes, nous retrou­vons Signo­ret à son poste, au stu­dio. Il aide M. Mar­cel L’Her­bier à impo­ser la per­son­na­lité de ses concep­tions har­dies dans « le Tor­rent », tan­dis que peu après il inter­prète le per­son­nage prin­ci­pal de « Bou­clette » où Gaby Des­lis; jadis simple vedette de music-hall, s’af­firme artiste véri­table.

Enfin voici la période de la Baron­ce­lii, la plus longue, et sans doute la plus glo­rieuse pour le réa­li­sa­teur comme pour son pre­mier inter­prète: « Le Roi de la Mer», «Le Délai », « La Ciga­rette », « l’Homme Bleu », « Le Se

LA SEMAINE C

Du 6 au 1 2 Jan­vier 1 922

BRUXELLES

Queen's Hall. . .

Capi­tol

Empire

Kur­saal, Ander­lecht . . Repor­tage Tra­gique

Rose Blanche . .

Cecil Palace. . .

ANVERS

Anvers-Palace . .

GAN D

Régent

LIÈGE

Rialto

VER­VIERS

M ALINES

Flora

OSTENDE

Palace

LOU­VAIN

Ce sont dee Cjt, Films

cret de Lone Star », « Fil-pette», «La Rose»; se sont autant de vraies créa­tions d’art qui firent affluer aux ciné­mas, dont l’afliche pro­cla­mait le nom popu­laire de Signo­ret.les foules avides d’œu­vres­bel­le­men t conçues, et inter­pré­tées avec talent et sen­si­bi­lité. Dans ces der­niers temps, nous vîmes « Le Rêve », réa­li­sa­tion de l’œuvre de Zola. « Le Silence » une pro­duc­tion bar­die de K Louis Del­luc nous est pro­mise. Signo­ret tient dans cette der­nière bande le rôle prin­ci­pal, avec une remar­quable maî­trise qui n’est éga­lée que par son œuvre der­nière « Le Père Goriot ».

Telle est jus­qu’à ce jour cette abon­dante car­rière écra­nesque. Les artistes les plus côtés du cinéma fran­çais ont col­la­boré avec Signo­ret à la créa­tion de ses chefs-d’œuvre de l’écran; d’autres, de moindre enver­gure, consi­dèrent avec rai­son comme un hon­neur le seul fait d’avoir pu évo­luer avec le grand artiste devant l’ob­jec­tif... Car il sied de la répé­ter, ce qui fait 4 science et le talent de Signo­ret, c’est son étude minu­tieuse de la pen­sée du scé­na­riste, puis aussi sa col­la­bo­ra­tion conti­nue avec le met­teur en scène, en vue d’ob­te­nir le maxi­mum d’ef­fet. Signo­ret est l’homme dont le masque mobile sait tra­duire toutes les pen­sées, tous les ins­tincts, toutes les joies et les souf­frances. Ajou­tons à ces qua­li­tés pré­cieuses du mime, une grande connais­sance tech­nique des choses de la ciné­ma­to­gra­phie; ce sont là des moyens utiles, gages d’un talent qui saura sans cesse se renou­ve­ler.

Signo­ret pos­sède en lui la syn­thèse des qua­li­tés de l’ar­tiste de ciné.

Mar­nix.

TE HUREN

LA PLUS IMPOR­TANTE FIRME BELGE ET LA PRE­MIÈRE ENTRE­PRISE GÉNÉ­RALE DE:

Blan­chis­sage

Dégrais­sage Lavage à Neuf Bat­tage de Tapis

Tein­tures

USINE:

AVE­NUE PLAN­TIN EST, 295 Télé­phona 1570

USINE:

RUELLE DE LA FABRIQUE

Télé­phona 15*4

USINE:

RUE LOZANA, 96

Télé­phone 15*2

ADMI­NIS­TRA­TION: RUE DU PÉLI­CAN, 114 - T4I. 1564

TE HUREN

AGENCE RÉCLAME

Rue de la Grande Ourse, 26, Groole Beers­traat.

Télé­phone 6029

Pour réclames lumi­neuses! Voor lich­trek­la­men en pro-et pro­grammes de la Soc. R.! gram­ma’s der « Zoo­lo­gie », de Zoo­lo­gie, s’adres­ser à Ta- j zich te wen­den aan boven-dresse sus­nom­mée ; genoemd adres.

Marien’s

Cho­co­la­tine

KIN­DER­MEEL

« Cho­co­la­tine », het gezond­ste kin­der­voed­sel tot heden gekend Het verhaast het vor­men der tandjes, het sterk wor­den der been­de­ren en spie­ren, is gemak­ke­lijk om te ver­te­ren, is aan­ge­naam van smaak en heeft eene over­groote voe­ding­skracht.

Ver­kri­jg­baar in doo­zen van

î kilo à Fr. 8.00

500 gr. à )) 4.00

100 gr. à )) 1.00

Groote Engelsche Apo­theek

Fal­con­plein, 35 ANT­WER­PEN

STEURS,

heeft de grootste keus van pel­sen en de goed­koopste pri­j­zen. Bij­zon­der huis voor hers­tel­lin­gen. Men levert ook aan win­kels. - Huis van ver­trou­wen.

Turn­houtscbe baan, 140, BOR­GE­RH­QÜT

PEL­SEN

Cycles Lee­mans

GRAAF EGMONTS­TRAAT, 32 (nah'j Muzeum)

HEE­REN-, DAMEN- en KOERS­VE­LOS

Alle benoo­di­ghe­den te beko­men BIJ­ZON­DERE INRICH­TING VOOR REPA­RA­TIEN


’"•mVmVmVmW mmmmmmVmmmmmmmmmmm'

ROYAL - ZOO­LO­GIE CINEMA

L’OR­PHE­LIIME

6e -épi­sode: LE TRA­QUE­NARD

Aus­si­tôt débar­qué à Mar­seille, don Este­ban, se rend chez le père Bou­lot. Il apprend le départ de Jeanne enle­vée par Némo­rin. « Il doit du reste reve­nir prendre Phra­sie. et les bagages » ajoute le père Bou­lot. Este­ban se rend ensuite chez deux de ses com­plices, et quand Némo­rin et Phra­sie, confor­ta­ble­ment ins­tal­lés dans un fiacre, regagnent la cham­brette où Jeanne les attend, ses acco­lytes, jouant le rôle de poli­ciers, arrêtent la voi­ture et s’em­parent de Némo­rin en lui disant qu’il est inculpé d’as­sas­si­nat. Némo­rin par­vient à s’en­fuir, mais que faire? Le hasard de ses pas le ramène dans les parages de son domi­cile, il monte à. sa chambre et constate le départ de Phra­sie et de Jeanne. Alors qu’il médite, assis sur son lit, on frappe à la porte et une voix crie: « Au nom de la loi, ouvrez ». Némo­rin enfonce sur ces oreilles son cha­peau et crie à son tour: « Entrez ». Mais per­sonne ne vient. Est-ce une hal­lu­ci­na­tion? Il le croit. Ce sont tout bon­ne­ment les poli­ciers, le croyant en fuite, venaient piller son appar­te­ment.

Semaine pro­chaine 7c épi­sode: A L’OMBRE DU CLO­CHER.

Proi­piiie du l nu 12 jan­vier

Gau­mont

KINETO ï

Revue scien­ti­fique

L’OR­PHE­LINE

6e épi­sode: LE TRA­QUE­NARD

AuPIEDdu VOL­CAN

DE WEES

(ie epi­sode: DE VAL­STRIK

Zoo­dra te Mar­seille aan­ge­ko­men, begeeft don Este­ban zich naar vader Bou­lot. Hij ver­neemt er het ver­trek van Jeanne door Némo­rin ont­voert. « Hij moet Phra­sie en liet reis­goed nog afha­len » zegt vader Bou­lot. Este­ban gaat naar twee mede­plich­ti­gen, en wan­neer Némo­rin en Phra­sie, rus­tig in een rij­tuig geze­ten, naar de kamer rij­den waar Jeanne hen wacht, spe­len deze gas­ten do rol van poli­tie-agent, hou­den het rij­tuig stil en ver­ze­ke­ren zich .van Némo­rin, zeg­gende dat hij van moord bes­chul­digd wordt.

Némo­rin gelukt erin te ontv­luch­ten. Maar waa­rheen? Zijne stap­pen bren­gen hem in de nabi­j­heid zij­ner woonst, en in zijne kamer geko­men bestätigt hij hel ver­trek van Phra­sie en jeanne. Ter­wijl hij al naden­kende op zijn bed zit, wordt er aan de deur gek­lopt, en eene stem roept « In naam der wet, open ». Némo­rin trekt zij­nen hoed over de ooren en roept op zijne beurt « Bin­nen ». Doch nie­mand komt. Hij denkt dat hij droomt. Het was nie­mand anders dan de twee pseudo agen­ten, welke, den­kende dat hij gev­lucht was, zijne kamer kwa­men plun­de­ren.

Aans­taande week 7e epi­sode: IN DE SCHA­DUW VAN DEN TOREN.

Grand drame en 6 par­ties inter­prété Edith ROBERTS

par

van 7

tld

teu­moiifr-WMk­blMl

KINETO I

Weten­schap­pe­lijk

U) IE

6e epi­sode

WEES

; DE VAL­STRIK

AA« DH HT AAI DH MUM

Groot drama in 6 dee­len ver­tolkt door Edith ROBERTS

Impri­me­rie du Centre, 26, Rem­part Kip­dorp Anvers,

Qv0

Semaine pro­chaine le film sen­sa­tion­nel

WHIR TCR A. P EL,

Grand drame poli­cier en 6 par­ties.

Pro­chai­ne­ment: he film célèbre

(Le Cabi­net du f)octeur Cali­gari

Conte fan­tas­tique et hal­lu­ci­nant. Pre­mier film cubiste.

Grand

drame en DEAN,

UES HORiS-UR-UOI

6 par­ties, inter­prété par la grande vedette Pris­cilla l’hé­roine du film „La Vierge de Stam­boul”

AU PIED DU VOL­CAN

L’ac­tion se situe au Mexique, dans un pays mon­ta­gneux où les érup­tions vol­ca­niques sont fré­quentes. Une jeune fille, Dolce Alva­rez, y vit en com­pa­gnie de sa mère, et elle est aimée en secret par un Indien pol­tron, Pan­cho. Dolce devant s’ab­sen­ter, elle confie la garde de sa mère à l’In­dien; mais celui-ci, peu brave, ne peut empê­cher que la pauvre femme soit assas­si­née par deux ban­dits, Burke et Vas­quez, qui prennent son or et ses bijoux do famille. Lorsque Dolce revient et se rend compte du drame qui vient de se pas­ser, elle accuse Pan­cho de pusil­la­ni­mité et de couar­dise, et décide de se rendre à Puri­sima, la ville proche, pour recher­cher les assas­sins de sa mère et se ven­ger sur eux. Car Puri­sima est une ville déver­gon­dée, où les épaves humaines, les hors-la-loi et les cri­mi­nels se cou­doient dans les bouges les plus infects.

A Puri­sima, la jeune fille voit tous ces vices et toutes ces tur­pi­tudes; venue pour décou­vrir ceux qui ont lue sa mère, mal­gré tout, elle res­tera pure. Com­ment décou­vrira-t-elle l’au­teur du crime? A un moment donné, l’un des meur-Iriers s’éprend d’elle d'une pas­sion subite, et lui offre de l’or et des bijoux. Parmi ces der­niers, Dolce recon­naît un col­lier qui, pré­ci­sé­ment, a été dérobé à sa mère lors­qu’on l’as­sas­sina...

Pan­cho, qui aime tou­jours Dolce, arrive éga­le­ment à Puri­sima, où la terre tremble, où le vol­can va faire érup­tion. Les habi­tants, affo­lés,-quittent la ville, mais les deux ban­dits étant res­tés pour se livrer au pillage, Dolce res­tera éga­le­ment pen­dant que la ville chan­celle sur ses bases et que tout est emporté dans une traî­née de lave... Elle demande à Pan­cho une mort héroïque... Mais les feux inté­rieurs se calment, et, au lieu do trou­ver dans la catas­trophe une fin lamen­table et tra­gique, Dolce se réveille à l’amour, — l’éter­nel recom­men­ce­ment.

SOUS LE CIEL BOUGE

Une his­toire glo­rieuse d’Amour et d’A ven­tures en haute mer avec l’in­com­pa­rable Elmo LIN­COLN dans le rôle prin­ci­pal.

IfiHGBM


Frans Van Eerck­ho­ven J

GOUD­SMID-HOR­LO­GIE­MA­KER-DI AMANT­ZET­TER

Annees­sens­traat, 1 Lange Koe­poorts­traat, 76,

Tele­foon 8709 Tele­foon 8429

REPA­RA­TIEN

REPA­RA­TIEN

Inkoop van Goud en Zil­ver

ECOLE SPE­CIALE

Coin: des rues Hou­blon­nière et Arque­bu­siers.

ANVERS

On nous informe qu’on com­mence des nou­veaux cours de fla­mand, fran­çais, anglais, espa­gnol et alle­mand, ainsi que de Comp­ta­bi­lité, Com­merce, Sté­no­gra­phie duployée et Dac­ty­lo­gra­phie.

Les cours com­mencent le 1 et le 15 de chaque mois. PRIX MODÉ­RÉS Cours col­lec­tifs; leçons par­ti­cu­lières de:

FLA­MAND ou de FRAN­ÇAIS ou d’AN­GLAÎS ou d’ES­PA­GNOL

ou d’AL­LE­MAND ou de STE­NO­GRA­PHIE ou de DAC­TY­LO­GRA­PHIE ou de COMP­TA­BI­LITE.

Machines à écrire de toutes marques:

Smith Pre­mier, I téal, Reming­ton Under­wood, Tor­pédo, etc.

Deman­dez des ren­sei­gne­ments à L’ECOLE SPE­CIALE Bureaux ouverts de 9 à 12 et de 3 à 7 heures

Le Direc­teur,

J. VAN SCHAE­REN.

.Agence WILLEMS

6, Hes­pens­traat, 6, Ant­wer­pen. — Tele­foon 6748

Ges­ticht in 1900

Over­gave van alle Han­dels­za­ken. Ver­koop van Hui zen, Natieaan­dee­len, Lee­nin­gen voor Over­name van zaken.

NIETS OP VOO­RHAND TE BETA­LEN

Librai­rie WATRIN

36, rue du Péli­can

Télé­phones Ci 1 W •! - 80<îl> ANVERS

TE HUREN

TE HUREN

fVJ­WUWW­MiVVjl

Publi­ca­tions et Abon­ne­ments. Remises à domi­cile

TE HUREN

orma vaic/u/oc/e

Dans une pré­cé­dente chro­nique nous pré­sen­tions au public belge celui, qui dans le Prince Char­mant et l'ad­mi­rable Crigh­ton, tient le spec­ta­teur sous le cbarme de ses mer­veilleuses res­sources d’ar­tiste de ciné; nous avons pro­mis alors de par­ler plus en détail d’une œuvre inter­pré­tée par Tho­mas Mei­ghan — c’est de ce néo-phite, atta­ché aujour­d’hui à la Para­mount, que nous vou­lons par­ler — ce sera tenir notre pro­messe et répondre au secret désir de nos lec­teurs.

que de les entre­te­nir d'Amour de Métisse, une pro­duc­tion de l’Uni­ver­sal-Film, où l’ac­tion entière gra­vite autour des per­son­nages princi paux: Mei­ghan et Norma Tal­madge.

Cette der­nière inter­prète est fort connue de nos ama­teurs de ciné. Les rôles joués par elle sont aussi nom­breux que peuvent l’être les carac­tères fémi­nins. Il n’est, semble-t-il, pas un seul «genre» dans lequel elle ne se soit essayée avec suc­cès. Tan­tôt, en proie aux plus ébou­rif­fantes aven-


Quan­nah le cher­chera et le tuera, dit-il; alors W etona court chez John­Har­din, agent du gou­ver­ne­ment amé­ri­cain, pour lui deman­der desau­ver son ami. Pen­dant leur conver­sa­tion Quan­nah, qui a suivi sa fille, entre et se figure que Har­din est l’homme qu’il cherche.

Har­din qui aime W etona, sans avoir jamais osé le lui dire, accepte de l’épou­ser pour la sau­ver de la colè­rede son père. Les­cir­cons­tances ulté­rieures montrent que l’in­connu est Anthony Wells, un in-struc­teur mili­taire, et Quan­nah se met à sa pour­suite Entre­temps Wetona qui a revu Wells s’est rendu compte qu’il ne l’ai­mait pas vrai­ment et donne défi­ni­ti­ve­ment son cœur à Har­din, après avoir obtenu le par­don de son père.

Ce scé­na­rio,

tures, nous la voyons comme femme du monde, comme aven­tu­rière ou comme simple boniche; tan­tôt,elle est une bour­geoise pai­sible, ou une jolie artiste qui a su gar­der sa vertu, mal­gré les embûche, du monde; tan­tôt, comme dans la pré­sente pro­duc­tion, elle triomphe dans le genre a Far-West ».

Amour de Métisse nous montre en effet Wetona, fille de Quan­nah, chef d’une tribu d’in­diens comanches, et dési­gnée comme ves­tale pour faire l’of­frande au Grand Esprit à l’oc­ca­sion de la danse des blés.​un ancien rite de la tribu. Mais au der­nier moment elle s’y refuse, se disant indigne de cette mis­sion et avoue à son père qu’une jeune fille qui a comme elle un amour ter­restre au cœur, n’est

pas digne de l’hon­neur d’être prê­tresse. Le père est ter­ri­fié de cette réponse et cherche à savoir quel est l’homme qui a pris le cœur de sa fille.

Wetona avait eu une mère de race blanche et, selon le désir mani­festé par celle-ci à son lit de mort, Wetona a été élevé dans un couvent dans

une ville du Nord. Elle avoue à son père que son ami était un blanc, mais elle ne veut pas lui en dire le nom.


for­cé­ment trop condensé, ne dit pas le dixième des atta­chantes aven­tures qui se déroulent au long de la pro­jec­tion de la bande. Mais, ce dont on ne peut se faire quelque idée à la vue des pho­tos illus­trant nos pages, c’est de la beauté des décors natu­rels, des mer­veilleux jeux de lumière, des admi­rables clairs-obs­curs auquel donnent lieu les scènes d'Amour de Métisse. L’in­ter­pré­ta­tion est des meilleures; d’ailleurs, les noms des deux vedettes fêtées du public, Mei-g-han et Tal­madge, peuvent-ils être autre chose qu’un gage de suc­cès et de bonne réus­site?

La vision de ce film fut pour nous une fête des yeux, comme elle le sera pour tous ceux qui assis­te­ront à sa pro­jec­tion sur l’écran.

Emka.

Faire de la publi­cité dans CINÉ-REVUE c’est, tout en sou­te­nant un jour­nal utile, faire un bon pla­ce­ment, une bonne affaire.

C’est un fait qu’Emile Zola, il y a deux ou trois ans, ne « se ven­dait » plus guère. Ses tomes épais, ran­gés en bataillon serré, ne quit­taient plus que rare­ment les rayons du libraire ou la caisse du bou­qui­niste. Non que l’on trou­vât moins de génie au créa­teur puis­sant des Rou-gon-Mac­quart.Mais le public sem­blait las de ces œuvres gigan­tesques, de cinq cents pages cha­cune, et dont la lec­ture exige des loi­sirs, ou sim­ple­ment une patience qui ne paraissent plus en rap­port avec notre vie affai­rée.

Mais c’est un fait, aussi, consul­tez votre libraire, que depuis quelque temps, l’aù-teur de l’As­som­moir jouit d’une faveur nou­velle, qui va sans cesse gran­dis­sante.

On réim­prime ses ouvrages à des prix, d’ailleurs, plus éle­vés. Et cer­tains sont deman­dés avec une telle insis­tance, que l’édi­teur ne peut suf­fire à toutes les com­mandes.

A quoi tient ce revi­re­ment?... Les goûts du lec­teur ont-ils changé? Re-tourne-t-il aux longues lec­tures? Prise-t-il à nou­veau le réa­lisme bru­tal de tels livres comme la Terre, comme JVana, comme Pot-Bouille?

Nous croyons plu­tôt que ta nou­velle gloire d’Emile Zola est due aux met­teurs en scène qui adaptent son œuvre à l’écran, sous ses aspects les plus divers, et qui, fai­sant aimer les films extraits de ses livres, font aimer ses livres par sur­croît?

Nous eûmes d’abord Ger­mi­nal, cette évo­ca­tion magis­trale du pro­lé­ta­riat des mines, puis Tra­vail, l’évan­gile des forces pro­duc­trices, puis Pour une nuit d’amour, l’une des plus belles pages du maitre, puis Le Rêve, dont Baron­celli réa­lise à l’écran l’at­mo­sphère très pure, et.

enfin, l’As­som­moir, le drame de l’al­coo­lisme, que le bon scé­na­riste de Mar­san res­ti­tue dans toute son hor­reur. On voit que l’œuvre de Zola est mise en coupe réglée depuis que les met­teurs en scène s’ins­pirent, pour leurs scé­na­rios, de la lit­té­ra­ture roma­nesque.

Ces diverses adap­ta­tions ont prouvé com­bien Zola plaît à l’âme popu­laire, par le moyen d’in­trigues très simples, mais frap­pantes et concen­trées, par les milieux sociaux qu’il évoque tour à tour et où cir­culent les types les plus repré­sen­ta­tifs de la société d’hier, — et d’au­jour­d’hui.

C’est que le roman de Zola est, avant tout, un roman d’ac­tion. Ce n’est point, comme chez d’autres auteurs, la simple ana­lyse psy­cho­lo­gique, traî­née péni­ble­ment au long de trois cents pages, et qui laisse dans une sorte de pénombre la per­son­na­lité « tan­gible » du héros. Les héros de Zola sont cam­pés, pour ainsi dire, en chair et en os. Le décor, lui aussi, est brossé avec soin, avec un souci du détail qui n’a son pareil que dans Bal­zac. Enfin, l’ac­tion savam­ment com­bi­née, sou­tient l’in­té­rêt jus­qu’à la fin, tan­dis qu’elle nous fait réflé­chir à tel pro­blème social que l’au­teur nous pro­pose. Il y a là t/>us les élé­ments d’un art qui s’adresse aux foules. Il est donc natu­rel que le cinéma, le lan­gage nou­veau le mieux fait pour la foule, exprime à sa manière, autre­ment puis­sante que le livre, les véri­tés ensei­gnées par le grand écri­vain, qui futaussi un apôtre.

Et quels tré­sors encore, pour le scé­na­riste habile, et qui ose voir grand, quels tré­sors encore dans cette œuvre innom­brable! Depuis

Emie Zola.

Mau­rice de Mar­son.


Thé­rèse Raquin, cette tra­gé­die rapide, jus­qu’aux fresques colos­sales de Rome, de Lourdes, de Paris, en pas­sant par Nana, Pot-Bouille, l’Œuvre, la Terre, il y a là mille visions, mille tableaux, mille types qui vivront à l’écran, dans un ave­nir plus ou moins rap­pro­ché, d’une vie plus vraie encore que dans le livre. Son­gez, par exemple, aux toiles char­mantes, tour à tour, et pathé­tiques que VŒu-vre a ins­pi­rées au peintre Bales­trie­rie. Quel cane­vas mer­veilleux que l’his­toire de Claude Lan­tier pour le scé­na­riste qui vou­drait évo­quer la vie de l’ar­tiste, dans le milieu de la bohème pari­sienne, avec toutes les affres de la créa­tion, toutes les ran­cœurs de la lutte contre l’in­com­pré­hen­sion bour­geoise! Les phases du scé­na­rio ne sont-elles pas indi­quées, d’avance, au cours des pages du livre? Ce sont là des pro­phé­ties faciles. Je gage qu’avant peu nous aurons, du grand roman­cier natu­ra­liste, une édi­tion com­plète à l’écran.

La gloire d’Emile Zola ne pourra qu’y gagner. Nous tou­chons ici, d’ailleurs, au rôle le plus beau du cinéma, qui est de rendre acces­sible,à la foulG, les œuvres de la pen­sée. Et ainsi se véri­fie, une fois de plus, cette vérité déjà vielle, mais sur laquelle il faut reve­nir sans cesse, que le cinéma s’avère comme le meilleur ins­tru­ment de dif­fu­sion intel­lec­tuelle et de mora­li­sa­tion des masses.

Fred.

Une amu­sante his­toire

Une amu­sante his­toire que nous conte Petro­nia, dans Eve:

C’était dans une de nos colo­nies, une île des Antilles qui fait par­tie, depuis des siècles,'de notre patri­moine natio­nal. Les des­cen­dants des pre­miers colons qui furent sou­vent des cadets de grande famille gardent, sans doute à cause- de cette ascen­dance aris­to­cra­tique, le goût des manières raf­fi­nées et près d’eux, les hommes de cou­leur essaient de se for­mer aussi à l’élé­gance. D’au­tant plus que la race noire à côté de ses qua­li­tés'in­dé­niables, conserve ƒ besoin vani­teux et enfan­tin de se faire rema.r-1 quer en toutes choses. Parmi ses repré­sen­tants, c’est à qui se mon­trera sous le jour le plus avan­ta­geux.

Donc, un noir écri­vant à un ami, cher­chait par quelle for­mule peu banale il fini­rait sa lettre. A ce moment-là, l’art du film jetait dans la colo­nie son plus vif éclat, et il ee dési­gnait par un nom si miro­bo­lant, si nou­veau et inter­mi­nable!

« Voilà mon affaire », pensa notre homme. Per­sonne n’a encore dit çà. »

Alors, avant de signer, il burina cette phrase qui mérite de pas­ser, en ce sens, à la noto­rité:

« Je reste, mon cher ami, votre ciné­ma­to­graphe dis­tin­gué. » Très authen­tique.

Les légumes "VECO„ com­pri­més en tablettes rem­placent sur tous les points les légumes frais; leur goût, leur arôme et leur valeur nutri­tive sont égaux à ceux de légumes frais.

Le prix est à la por­tée de toutes les bourses, puis­qu’il est plus bas que celui des légumes frais.

Deman­dez à votre épi­cier nos choux rouges, blancs, verts, fri­sés, Savoie, etc., nos épi­nards, rhu­barbe et nos soupes julienne et aux pois.

Condi­tions spé­ciales pour:

Gros­sistes, ship­chand­lers, hote­liers, etc.

Agent géné­ral pour la Bel­gique: LÉON SOE­TEN, 21, Champ Vle­mitlCk, All­Vei'S

VECO

LEGUMES

DE PRE­MIERE QUA­LITE

COM­MODE "PROPRE HYGIÉ­NIQUE

DÉPOT­TOURLA BEL­GIQUE;

CHAMP VLE­MINCK 21 ANVERS

posaient à notre admi­ra­tion, quelques unes de celles qui ont com­pris l’im­por­tance de la toi­lette, en tant que « décors»: il sied, parmi ces artistes, de ne point oublié Glo­ria Swan­son.

Les pho­tos nous la mon trerft sur cette page, parée d’une robe de Lan­sin. Le jjo­js­sage en est de den­telle de Venise, la jupe de velours noir. Puis, voici une.​robe des­si­née par Etel Chaf­fin, et consti­tuée par du velours Sa-lomé bro­ché, de cou­leur flamme; enfin, un cos­tume «gosse», d’un pra­tique qui n’ex­clut pas l’élé­gance: c’est celui adopté par la jolie

S’il était de mode chez nous comme en Amé­rique et en France, d’or­ga­ni­ser parmi le public des concours ten­dant à élire une reine de beauté parmi les vedettes de l’écran, ou, parmi les midi­nettes, ou tout bon-ment parmi l’élé­ment îemi­nin, d’une contrée, d’une ville ou d’un quar­tier; si, comme on nous l’apré­dit, l’élec­tion d’une étoile, favo­rite de la majo­rité du public, devait avoir lieu; les suf­frages du public belge, i raient, nom­breux, à la déli­cieuse artiste que notre page repro­duit en diverses atti­tudes.

Est ce parce que, dans

les rôles qu’elle créa, la brillante artiste des «Famous Players», fait montre d’un grand talent écra­nesque, d’une sen­ti­men­ta­lité sin­cère, et charme le spec­ta­teur? Sans doute. Mais sur­tout, et c’est pour cela que Glo­ria Swan­son, plait tant à nos élé­gantes amies qui voient en elle un modèle de chic et de dis­tinc­tion, — parce-que cette prin­cesse de beauté, est reine par l’élé­gance et le goût.

Dans un pré­cé­dent article, nous avons cité au hasard, parmi les cen­taines de vedettes qui s’imar­tiste dans une de ses der­nières pro­duc­tions: « La marque du Mari ».

Nous aurions aimé pré­sen­ter d’autres toi­lettes de Glo­ria Swan­son, et par­ti­cu­liè­re­ment celles qui sont un desî­élé­ments de richesse de la pro­duc­tion: « les affaires d’Ana­tole ». Ce sera pour plus tard, ce film n’étant pas prêt d’être pré­senté. Disons à ce pro­pos quelques par­ti­cu­la­ri­tés, concer­nant l’avis même de la jolie vedette, au sujet de c« t t, œuvre, dont la bande vient de sor­tir des ate­liers d’Amé­rique. « Je suis triste que les prises de vue


aient cessé; nous raconte elle-même Glo­ria Swan­son; en règle géné­rale, vers la fin, les « pic­tures » com­mencent à deve­nir mono­tones; on a hâte d’en finir, après avoir recom­mencé tant de fois les mêmes scènes; mais tel ne fut point le cas pour la spi­ri­tuelle pro­duc­tion de M. De Mille. Jamais je ne me suis tant amu­sée qu’alors... »

Voilà donc une aimable artiste, qui sait rire, en tra­vaillant. Pour qui sait com­bien durs sont par­fois les moments pas­sés dans la lumière crue des lampes aveu­glantes, c’est là une crâ­ne­rie qui n’est pas pour déplaire I

Emis.

ßes fßlorts vivent-ils?

Plus que jamais: poser la ques­tion n’est pas la résoudre.

Sans doute, il tien­dra un temps (à Dieu plaise qu’il soit aussi éloi­gné que pos­sible) où nous serons tous fixés d’ir­ré­fu­table façon sur ce point: quand cha­cun de nous se sera, pour tout de bon « retiré dans sa terre » comme dit ce funèbre pince sans rire.

En atten­dant, comme la consti­tu­tion saine des spec­ta­teurs de ciné, entre­te­nue par la beauté des choses vues, et la bonne joie des comé­dies tis­sées d’hu­mour, semble les mettre

encore à l’abri pour un temps, de la connais­sance de l’an delà, divers met­teurs en scène se sont ingé­nié à nour­rir notre curio­sité, par la créa­tion de pro­duc­tions où l’oc­cul­tisme, le psy­chisme, voire la théo­so­phie jouent le prin­ci­pal rôle.

Ces sciences sont à la mode, et le cinéma — miroir de la vie — s’en res­sent.

Nous eûmes .tLa­bord une série de films aux titres sug­ges­tifs: Les Morts nous frôlent, belle pro­duc­tion d’ailleurs, Les Morts ne parlent pas et la contre­mine de ce der­nier: La parole du mort. Il y en eut d’autres, com­bien, je ne sais; et le public sem­blant prendre goût à ce genre, cela nous pro­met de nou­velles pro­duc­tions, ins­pi­rées par ce que nos spi­rites savent ( déjà., ou croient connaître de l’au-delà. Les his­toires de dédou­ble­ment de la per­son­na­lité, de réin­car­na­tion, ne se comptent plus, et bien­tôt il n’y aura plus aucun loueur de films qui ne tien­dra à hon­neur d’avoir dans ses col­lec­tions, à côté des séries Cow­boy, des comiques, ou des drames mon­dains, quelques bonnes his­toires bien lugubres et fan­tai­sistes, de quoi conten­ter notre goût d’émo­tions fortes et notre mor­bide curio­sité.

, Mais ayant vu tout cela, le dilemme ne res­tera-t-il pas le même: oui ou non, les morts vivent-ils!

MAR­NIX.

Les Jolies Modes » pré­sçn­teim men­suel­le­ment des cen­taines de gra­cieux modèles des grands cou­tu­riers pari­siens.

idi­leur: J. FÉLIX, 20, rue Albert de Latour, BRUXELLES.

Vrid Tyre

! FABIOLA

ou „ i L'EGLISE

des­CA­TACO/ABES

D’APRÈLE ROMAN DU - CAR­DI­NAL WISE­MAN

2400 MÈTRES. — SIX PAR­TIES

ET TANT D'AUTRES FIL/AS

iLMUII­VIEIB­miL nffiLMl “C. IDIUI­BOIL

iINON DEMAN­DEZ-LES AUX DIREC­TEURS DES IINÊ­MAS OU VOUS AVEZ L’HA­BI­TUDE D’AL­LER.

40, RUE DES PLANTES. A BRUXELLES

Pour tout ce qui concerne F ADMI­NIS­TRA­TION, la. Rédac­tion, la Publi­cité de CINÉ-REVUEs'adres­ser à l'Édi­teur, M. J. MEU­WIS­SEN, rue Charles De Cos­ter, JO et J2. — Télé­phone L. Î67Ô.

Quand vous ver­rez affi­ché le mot

Entrez sans hési­ter: vous êtes sûr de pas­ser y. une bonne soi­rée


L’hi­ver nous est clé­ment en ce début d’an­née. Mais le calen­drier ne nous dit-il pas » que nous sommes en pleine sai­son de fri­mas? Et notre album de mode favori n’offre-t il pas .à" notre élé­gance curieuse, un choix déli­cieux de chauds man­teaux alour­dis de four­rure?

On ne peut résis­ter a ces invites, et c’est par­ce­que­nous le savons, que Ciné-Revue vous offre encore ce jour.​une des plus déli­cieuses séries de modèles de la sai­son: voici deux déli­cieux man­teaux, confor­tables à

sou­hait, l’un fait de cacha-drap rouille rehaus­sé' de lourdes bro­de­ries mul­ti­co­lores; l’autre en drap soyeux, et dou­blé de taupe; les pare­ments et le col se revêtent de même four­rure; l’en­semble est ravis­sant.

Puis, pour a rece­voir », une très belle toi­lette de visite, rehaus­sée de belle gui­pure.

Voilà encore de quoi satis­faire nos coquettes! Vou­lez-vous plus encore: consul­tez la publi­ca­tion « Jolies Modes » de ce mois, dont ces figu­rines sont extraites.