Source: FelixArchief no. 1968#293
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William FARNU/A
Plus qu’un as de l’écran, c’est un vrai « lion »: bei artiste, qui joue avec autant de naturel que de conscience les rôles les plus divers qui lui sont confiés. Toujours sympathique, dans des centaines de films, qui sont autant de succès, il plait autant par la maîtrise de son jeu que par sa noblesse de caractère.
Cet athlétique champion des bonnes causes excelle dans tous les sports; sans cesse prêt à châtier les méchants et à faire triompher la vertu, son influence est bienfaisante sur l’entendement de la masse; il ferait aimer le cinéma à ceux qui récalcitrent . le plus à y aller. William Farnum est un éducateur.
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— « Vous en connaissez, vous, des gaillards pareils à votre « contre-mineur » de la semaine, dernière? Je vous dis que ça n’existe pas. » \ Ainsi s’exprima cet homme bedonnant et rose, présidant aux destinées d’une vaste entreprise dans laquelle l’auteur de ces lignes ne fait fonction que de vermisseau. Des yeux il avait parcouru le texte des premières pages de la revue, où une plume malhabile avait tenté de camper le type du spectateur indocile, rabat-joie quand chacun s’esclaffe, rigolard sans pudeur au milieu d’un parterre d’yeux rougis et de gorges gonflées d’émotion.
Dirons-nous-qu’à, cette apostrophe, nous sommes .restes icodits, em suibordomninés modèles;nous \ aurions pu dire « bien des choses, en somme » car enfin... ruais il semblait préférable d’abu ser de la. liberté grande de rabattre les oreille et l’entendement du lecteur bénévole, pou insister dans ces pages sur la réelle existenc de notre bizarre héros.
Il ne faut d’ailleurs point le chercher loin tel vous l’avez connu l’autre semai n, s'ébrouant en indésirable dans la salle de spectacle, tel la glace vous réfléchira son image-, Monsieur ou Madame, quand mal luné ou levé dp pied gauche, un vigoureux cafard impri-méir-a à vos sens sa nocive darf-luiemce; you« serez moins expansif sans doute, mais tout aussi enclin à bolehéviser la respectable quiétude des co-spectateurs.
« The man in the street » présente d’ailleurs bien souvent les caractères essentiels du contre-mineur, et plus encore que lui sa compagne, dont c’est à certains égards le trait distinctif: « Ah! femme, femme, créature décevante! » comme dit Figaro. Un vieux fond de galanterie qui résiste malgré, tout à notre goût presque
maladif de l’humour, nous empêche de nous appesantir sur l’amas de fanfreluches, tulles et linons, organdis et dentelles, constituant le matériel courant de la mode féminine; d’autant que nos pattes de profanes aiuraient. peurde froisser et souiller ces arachnéennes parures, qui font plus belle — malgré l’incohérence
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de leur emploi — nos belles compagnes. Pourtant il y aurait long à dire — et à rire — du caprice féminin qui renie aujourd’hui son idole de demain, qui pour le bain et la plage recherche des atours plus compliqués que pour ses toilettes dites habillées, qui pour ces dernières recherche les décolletés outrageants et les jupes écourtées à outrance, qui échancre ses corsages sous les bises de décembre, et souvent fait monter ses cols les plus hauts à Passant des jolis mentons, pendant les canicules; qui enfin, adopte cotillons courts, avec bas et chaussures claires dans les climats que favorise la dracbe, cette plaie qui (ées mois derniers exceptés) déverse ses ondes vivifiantes sur le charmant coin de terre que nous ont légué nos aïeux. Il est vrai que si nos concitoyennes inconscientes et désorganisées sont des contremineuses impavides, du moins ont-elles pour excuse le mot dé M. Claretie: « agréable et jolie, la sertissure jamais ne gate le joyau vivant ».
Non moins copieuse est d’ailleurs la série des contre-mineurs masculins; iis pullulent dans l’entourage de chacun. Se rencontrer, échanger des idées sur la politique, c’est se sentir des instincts de contre-mine, car « pour dire quelque chose », le meilleur homme du monde trouve un malin plaisir à chercher les fissures dans le raisonnement de son interlocuteur, pour pouvoir discutailler à outrance (surtout en temps d’élections) et lui jeter ses erreurs à la face, avec plus ou moins de formes.
Contre-mineurs aussi, ces précoces échappés d’école et d'académie, cubistes et dadaïste et autres phénomènes également tristes dont les abracadabrantes productions nous font douter de la beauté de l’esthétique et de la mesure, par leur rage de prendre pour axiome le contrepied du commun bon sens.
Contre-mineurs encore, ces bandits dignes des Mandrin et des Cartouche, pilleurs et détrousseurs de trains sur les lignes de France et d’ailleurs; contre-mineurs au même titre, les Landru, les criminels à tous crins, s’essayant avec succès à vivre « leur » vie, au grand dam de nos vies et de nos portefeuillcf Pour ces derniers pourtant, une carrière toute indiquée s’offre, moins dangereuse après tout pour eux comme pour les victimes de leurs expériences composant le vaste troupeau des braves gens que nous formons: le cinéma. L’écran devrait être le théâtre de leurs exploits, ils pourraient y tourner à loisir leur rôle d’ennemi de la société: et s’ils deviennent des vedettes fêtées, ce qui ne saurait être mis en doute grâce à leurs talents et leur pratique des sports les plus dangereux, les applaudissements du bon populo leur feront une publicité qui vaut bien celle des colonnes de crimes en première page de nos grands quotidiensl
Si Marc Twain était encore de ce monde, il
dînait que c’est une idée à creuser.
est, tout en soutenant un jourr faire un bon placement, une honni
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"Histoire vécue à Arkhangel.
Michka (c’est ainsi que les Russes désignent l’ours noir) avait vu le jour dans les forêts sauvages de la côte Mourmane. Lorsque je fis sa connaissance, il avait 3 mois. Orphelin depuis peu, il avait été acheté avec ses deux frères, par un officier français, le capitaine N... du corps de troupes étrangères qui occupaient alors l’extrême nord russe. Les Anglais avaient introduit cette
habitude des mascottes, et presque tous les détachements étrangers possédaient ainsi un animal, la plupart du temps un ours, fort nombreux dans la région.
Michka, jeune ourson élégant et vif, habitait avec ses frères, dans un wagon à marchandises transformé pour l’occasion en logis confortable. Le voisinage était agréable, et le cuisinier du détachement, qui avait la charge des oursons, s’acquittait en conscience de ses obligations; ses élèves ôtaient bien traités, nourris aussi bien que
le permettait les ressources du pays, et ne semblaient aucunement regretter la forêt natale. Souvent leur gardien les lâchait; c’était alors des gambades et dos courses folles autour du wagon, jusqu’au moment où les oursons, excités par le
grand air, en vinssent aux pattes, il fallait alors les séparer, et rien n’était plus drôle que les efforts maladroits des bêtes pour grimper le long de l’échelle qui leur servait d’escalier. L’ours jufiqu’à l’âge d’un an, n’est pas méchant et s’apprivoise facilement; on peut jouer impunément avec lui, tout en se garant des coups de pattes maladroits, car il a la patte lourde.
Quelques mois plus tard, les hasards du service m’avait emmené à Arkhangel, iorqu’un jour je reçus la visite du capitaine N.., qui avait comme moi échoué dans la ville. Michka raccompagnait. L’ours avait fort grandi et il atteignait maintenant la taille d’un gros saint-Bernard. Son humeur était restée la même, toujours aussi gaie et polisonne. Sa réputation l’avait suivi, et, l’ambassade désirait faire sa connaissance. Un désir pareil est un ordre auquel Michka, en-ours qui a de l’éducation, ne pouvait se soustraire. Il s’était donc mis en route avec son maître. Mais il y a loin du quartier à l’ambassade, et Michka, s’il aime gambader au grand air, n’estime nullement de sa dignité de se faire traîner en laisse sur les trottoirs au milieu de la foule. Aussi son maître.
qui a le souci do sa dignité, était entré dans mon bureau, situé à mi-chemin, pour reposer un peu son compagnon.
Michka, malgré sa fatigue, se montra aimable, et daigna accepter le chocolat et les sucreries qu’on lui offrit; mais par contre il ne témoigna pas d’une g-rande bravoure, se pachant honteusement sous un fauteuil chaque fois que la porte s’ouvrait. Michka, une fois reposé, se remit en route!
Le lendemain matin, je venais d’arriver à mon bureau, quand le capitaine N... entra en trombe, me jetant brusquement: « Dites donc, mon cher! faites-moi passer de suite une annonce dans les principaux journaux du patelin!... Ce bougre Michka s’est sauvé! .. La sale hôte!.. S’enfuit pas, ce citoyen-là!...» ,
Je rédige de.suite l’annonce demandée, ( t le capitaine se sauvé à ia recherche de son ours.
Unp heure après, nouvelle visite du capitaine. « Mon cher! . faut rattraper les annonces!...
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Michka est retrouvé! » Et tout en se tordant de Tire, il me raconte l’odyssée du fugitif.
L’arrivée à l’ambassade s’était faite sans inci-dent. La réception fut chaleureuse, et Michka ne fut pas du tout émotionné par les égards qu’on lui avait témoignés. Aimable avec tout le monde, il avait accepté sans se faire prier toutes les sucreries offertes. Un pot de miel eut surtout beau-coup de succès. Gomme il semblait avoir soif, on lui offrit un verre de pinard, chose qui, alors, ne se faisait que dans les grandes occasions. Poliment, Michka lampa le verre offert, et voyant que sa soif était encore grande, on lui apporia cette fois une bouteille entière. Ce fut alors du délire.1... Bien calé sur son train de derrière, Michka prit la bouteille avec ses deux patles, et, avec accompagnement de petits cris de joie, il entonna tout Iq contenu, comme un vieux poivrot!
Ce « verre de vin » avait mis i’ours en gaîté, et son maître dut se hâter de l’emmener de crainte d’excentricités de mauvais goût. Le retour fut .pénible, Michka s’obstinant à ne pas vouloir suivre son maître. Il fallut bientôt s’arrêter chez un ami qui consentit à loger l’ivrogne jusqu’au matin. Michka fut donc enfermé solidement après de nombreuses recommandations d’avoir à se «bien conduire.
Au miiieu de la nuit, i’ours qui avait des idées
vraies, il faut croire, réussit à forcer la consigne, et se trouva bientôt dans la rue. Pour son malheur, il ignorait que la circulation est interdite sans permis passé minuit. Les Anglais qui assument le service d’ordre sont féroces pour les contrevenants, le pauvre Michka devait l’apprendre à ses dépens. Comme cela devait arriver, il n’y avait pas dix minutes qu’il courait ie guilledou, que Michka se ti’ouva nez à nez avec une patrouille. Le sergent, fort poliment, car les Anglais sont toujours corrects avec ies ivrognes, lui demanda son «pass». Michka ne.comprend que le français, et le sergent ne connaissait que l’anglais; de plus, Michka, lui, n’aime pas les Anglais. Aussi, la conversation aurait pu s’éter-, niser, si l’ours n’eût pris le parti, puisqu’il ne pouvait montrer son «pass», de montrer... les dents. Recul brusque de la patrouille qui ne s’attendait pas à une pareille réponse! Après des essais de conciliation peu convaincants, le sergent voulut mettre la main au collet du délinquant. Mais, celui-ci, voyant que cela se gâtait,
administra quelques coups de pattes au hasard, et détalla à toute allure, li fallut ie poursuivre assez longtemps avant de pouvoir en venir à bout. Pourtant, les Anglais réussirent à l’amener au violon, où, naturellement, son entrée fit sensation. Michka eut tout le loisir, jusqu’au matin, de mé-
diter sur l’inconvénient qu’il y a à aimer le pinard et à détester les Anglais.
Ce n’est que le matin que le capitaine N... fut prévenu de l’escapade de son élève. Grâce à de hautes influences, le coupable évita ia punition qu’il avait méritée pour ivrognerie sur la voie publique, contravention aux ordres de la police pour sortie sans permis passé minuit, et voies de fait envers les agents dans l’exercice de leurs fonctions. Du coup, Michka devint l’homme du jour. Ch. Dick,.
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N'EN USEZ PLUS D’AUTRES
— CINÉ-REVUE
Le maître du ciné roman français
A l’heure où le ciné-roman d’aventures américaines finit par lasser le public par ses exagérations, il faut constater que le ciné-roman français a gardé toute sa vogue auprès du public, car il est d’un romantisme théâtral qui plait à la foule qui a fait fête au Comte de Monte-Cristo, d’après Alexandre Dumas; à Travail, d’après Emile Zola; à Mathias Sandorff, d’après Jules Verne; ainsi qu’à toutes les œuvres sorties ducerveau fertiledeLouisFeuillade avec Les Vampires, Index, La Nouvelle Mission de Sudex, Tih-Minh, Barrabas, Les Deux Gamins, et demain L'.Orpheline. Louis Feuillet a non seulement su trouver le chemin du succès, mais il a aussi créé une technique en tous points parfaite. La technique de Louis Feuillade se résume ainsi: 1° Une histoire sentimentale et un peu mélodramatique dont les scènes feront rebondir l’action jusqu’à un dénouement qui donne satisfaction non seulement à la morale mais aux sentiments du public qui a toujours aimé voir triompher la vertu.
2° Une troupe d’artistes qui ont l’habitude de travailler ensemble, et, formant ainsj un faisceau de qualités plaisantes et sévères, se complétant les unes les autres.
3° Une impeccable technique. La technique de Louis Feuillade peut sex-vir d’exemple à quiconque veut devenir metteur en scène. Tous les effets sont pondérés, mis en place, en valeur et se produisent quand il le faut. C’est avec une subtile gradation qu’il nous fait passer du rire aux larmes. En un mot c’est un maître de la « Douche éconaise „ sentimentale.
4° Par une mise en scène des plus étudiée, Louis Feuillade sait créer une atmosphère où évoluent ses personnages qui, vivant en des intérieurs ni trop î-iches ni trop pauvres, nous donnent bien l’impression d’être chez eux.
5° Vient la question photogi-aphique que, quelle que soit la valeur de ses opérateux's, Louis Feuillade n’a jamais voulu laisser au hasai'd. Il vérifie lui-même sa mise au point, prend note des moin-di-es détails, tels que état du ciel, luminosité des lointains, force lumineuse dépensée au studio, etc. Et loi-sque l’on développe ses négatifs, Louis Feuillade n’est pas le moins impatient de savoir “ce que a donné 1 », Et s’il y a la moindre petite imperfection, de celles que l’on masque habituellement d’un «sous titre» plus ou moins heureux, Louis
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Feuillade fait tout recommencer. Et l’on retourne avec tout autant d’ardeur, car si Loviis Feuillade demande beaucoup à tous ses interprètes, nul metteur en scène n’est plus cordial, pins fraternel que lui.
Parmi les films les plus célèbres de Louis Feuii-lade, citons: Le Bandeau sous les Yeux, avec Yvette Dridregor; h'Esclave de Phidias, avec Suzanne Delvê, et bien d’autres tels que Le Passé de Véronique, La Toque de LM, Vendémiaire, L’Homme sans Visage, Le Nocturne, L'Engrenage, Notre pauvre Coeur, etc...
Dès que Louis Feuillade fut démobilisé, il tourna de nombreux filj' patriotiques, ue le Colonel Bontemps, Les L tancés de 1914, noces d’Argent, Union Sacrée, qui furent des plus applaudis.
Comme je le disais plus haut, ce qui est des plus
remarquable, c’est que ce metteur en scène qui sait jouer en virtuose de la corde sensible de son public, et le faire pleurer, sait aussi le divertir avec toutes ces inoubliables comédies dont Marcel Levêque fut le talentueux et amusant interprète.
Qui ne se souvient du Poète et de sa folle Amante, Le Retour de Manivelle, La Femme Fatale, qui seront toujours d’inépuisables succès.
Le nombre d’artistes que Louis Feuillade a fait débuter à l’écran est considérable. Parmi les plus célèbres, citons: MM. René Create, Marcel Le-vasque, Edmond Wathé, Louis Lenbas, Gaston Michel, Biscot, Bout d’Zan, la gentille Olinda
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ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA
La Ruée vers le Bonheur
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Gaumoiit-
UNE
Grand drame en dans
Après la guerre de Sécession, en i8ôi, tous ceux en Amérique, du Sud qui avaient eu pignon sur rue, mais furent ruinés par la conflagration, se voyaient obligés de trouver un refuge sur les bâteaux du Mississipi, et cherchaient, dans le jeu le moyen de se refaire une fortune délabrée.
Parmi ceux-ci, nous trouvons Jefferson Todd qui, aux cartes, gagne les derniers débris de l’avoir du colonel Brereton, notamment ses chevaux de race. La nuit suivante, le colonel se donne la mort en se jetant dans le fleuve, laissant une lettre pour sa fille.
Cette lettre a été confiée avec prière de la remettre, à un aventurier Raoul Gastiga, qui a épousé la sœur de Todd, mais qui l’a abandonné par la suite. Ignorant tout de cette lettre, Todd entreprend la douloureuse lâche de faire connaître à la fille de Brereton la triste nouvelle de la mort de son père; mais, à son arrivée dans la maison de celle-ci, il y rencontre Castiga qui l’insulte effrontément. JJn duel s'ensuit pendant lequel Castiga se conduit d’une façon honteuse pour avoir un avantage sur son adversaire: il fait feu avant le signal convenu, et, conséquemment on lui intime l'ordre de quitter le pays avant la tombée de la nuit.
Dans l’entrétemps, Castiga propose à la fille de Brereton, qui apprend qu’elle est ruinée, de partir avec lui vers les nouveaux pays de l'Ouest, pour y commencer une vie nouvelle. Cependant sa proposition est fort mal reçue, et elle est sauvée des mains de Castiga par l'arrivée de Todd.
Castiga qui, à la suite de son attitude lâche au cours du duel, avait reçu l’ordre de quitter le pays avant la tombée de la nuit, n’obéit pas à cette injonction. On apprend aussi que la malheureuse épouse délaissée de l’aventurier est morte. Tous les deuils s’accumulent et la seule issue, est de refaire sa vie. L’occasion se présente. Le gouvernement met dans l’Ouest, à la disposition des colonisateurs, des millions d’acres de terrain li-
AGLAE FAIT DU CINE
Comique
ETOILE
Comédie
DE THEATRE
en 2 parties
DICK VEINARD A LA GUIGNE
Comédie en 2 parties, interprétée par Hoot Gibson
La Ruée vers le Bonheur
5 ptr.ies avec Frank Mayo le rô.e piincipal
Programma van 17 lot 22 September
t-Weefcblad
ACLAE
DOET
Klucht
KINEMA
EENE SCHOUWBURG STER
Tooneelspel in 2 deelen
DICK VEINARD HEEFT ONGELUK
Tooneelspel in 2 deelen, vertolkt door Hoot Gibson
De Stormloop naar hot Geluk
Groot drama in 5 deelen met Frank Mayo in de hoofdrol
Semaine prochaine: Aanstaande week:
LE DON SECRET avec Gladys Walton DE GEHEIME GIFT met Gladys Walton
bre. C’est à qui en prendra possession le premier, et c’est une ruée formidable vers cette sorte de terre promise, vers laquelle toute une population s’empresse avec des milliers de véhicules.
Castiga tombe en route, mais il a encore l'effronterie de proposer à Jefferson d'être son associé; celui-ci refuse avec indignation.
Enfin, dans la patrie nouvelle, tous retrouvent le bonheur perdu, et, en premier lieu, Hélène qui épouse l’élu de son cœur.
De Stormloop naar het Geluk
Na den afscheidingsoorlog in 1861, werden al degenen in Zuid-Amerika welke een eigen huis bezaten geruïneerd door de staatsomwenteling; zagen zich gedwongen op de schepen van den Mississipi een onderkomen te zoeken en beproefden door het spel hunne fortuin te hermaken.
Wij zien er Jefferson Todd, welke met de kaarten, het laatste overblijfsel van Colonel Brereton’s fortuin, namelijk zijne raspaarden, wint. Den volgenden nacht zelfmoord zich colonel Brereton, eenen brief voor zijne dochter nalatende.
Deze brief werd toevertrouwd aan eenen gelukzoeker, Raoul Castiga, welke de zuster van Tod<] huwde, doch deze verlaten heeft. De inhoud van den brief niet kennende, deelt Todd aan de dochter van Brereton het droevige nieuws van hot afsterven haars vaders mede; doch in het huis gekomen ontmoet hij er Castiga welke hem op onbeschaamde wijze beleedigd. Een tweegevecht is er het gevolg van, waarin Castiga zich schandelijk gedraagd: hij vuurt vóór het gegeven signaal en wordt daarvoor gedwongen het land vóór don nacht te verlaten.
Intusschentijd stelt Castiga aan de dochter van Brereton voor, de streek te verlaten. Zijn voorstel wordt zeer slecht ontvangen, en zij wordt uit de handen van Castiga door de komst van Todd gered.
Castiga, welke na zijn gedrag in het tweegevecht het land voor den avond moest verlaten, gehoorzaamd niet aan dit bevel. Men verneemt ook dat de vrouw van den gelukzoeker komt Ie sterven. De ongelukken stapelen zich op en de eenige uitweg is een nieuw leven te beginnen.
De gelegenheid doet zich voor. Het gouvernement stelt in het Westen onmetelijke terreinen ter beschikking der koloniörs. Het is aan wie, na een stormloop naar dit zoogezegde land van belofte, er de eerste bezit zal van nemén.
Castiga valt onderweg, doch heeft de onbeschaamdheid nog, Teffcrson voor te stellen, zijn vennoot te worden. Deze weigerd.
Eindelijk vinden allen in dit nieuwe vaderland het verloren geluk terug, en in de eerste plaats Helena welke de uitverkorene van haar hart huwd.
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UNE INSTALLATION MODELE
Lors d’un récent congrès Monsieur DE VUYST, le Directeur patenté de la Grande Teinturerie A- VAN WEEREN, invita quelques teinturiers-spécialistes à visiter ses nouvelles installations. On fut unanime à déclarer qu’avec ses tout derniers perfectionnements ces Usines sont uniques en leur genre. Ceci est d’autant plus en honneur du patron, diplômé, qu’il s’est vu dans l’obligation de renouveler complètement, après l’armistice, tout son matériel, ce dernier ayant été pillé par les boches.
Mano, Sandra Milowanofl’, ' Violette Gyl, Yvette Andrégor et Musidora.
Le 14 octobre prochain, L’Orpheline apparaîtra sur les principaux écrans. Ce sera un nouveau succès pour Sandra Milowanoff, qui doit tout son Valent à Louis Feuillade.
Parmi les principales scènes que nous avons vues, citons celle du cabaret qui, dans sa simplicité, est une merveille de mise en scène et de réalisme.
Et ce qui fait la puissance de ce tableau c’est que rien n’est omis et que rien ne choque. De plus nous y applaudissons M118 Bcllette, une petite bonne à
tout faire, servante de marchand de vin, qui est d’un.naturel parfait et dont le jeu vaut toutes les espiègleries de Mary Pickford.
Le cabaretier, pas mauvais homme mais homme ’ dangereux lorsqu’il a pris trop de tournées avec ses clients, est interprété par M. Charpentier, qui a composé un personnage d’un réalisme puissant et sincère. Mathé Biscot et Michel complètent avec d’autres bons artistes la distribution de la dernière œuvre de Louis Feuillade qui à bon droit peut revendiquer le titre de maître du ciné-roman français. V. Guillaume D’ANVEE"
— CINÉ-REVUE
La gracieuse vedette française qui. parlera dimanche 4 septembre au Ciné-Club de Belgique et présentera: Les Gosses au Cinéma.
Maryse Talbot est bien connue de nos lecteurs ïet des fervents du septième art: Ciné-
cembre dernier pour San Marino où devaient: se tourner les extérieurs de ce film évocateur. Maryse Talbot vient de signer un brillant engagement avec la S.G.E.C. de Paris pour tourner une série de films. La Plaie du Siècle eu
Revue, dans son numéro 4, a dit ses brillants débuts dans l’art cinégraphique. Mais rappelons ici les étapefe de sa courte carrière d’étoile au firmament cinématographique.
Elle aborda pour son coup d’essai un rôle de premier plan dans La Fille du Soleil que Georges Lacroix mit en scène et qui lui valut par sa grâce et son talent un remarquable succès.
Le metteur en scène français Maurice Fontanes lui confia le rôle d’Edith dans La Maison des Hibous et elle partit au mois de dé-
sera le premier dont la réalisation a été confiée à Paul Flon, le metteur en scène de Le Soleil des Morts. Un homme a passé par là, et qui termine le grand film de propagande Belgique.
Nous ne doutons pas que la gracieuse artiste qu’est Maryse Talbot saura charmer son auditoire, par sa parole vive et spirituelle, comme elle sait se faire airner du public par sa grâce et son talent.
L’INGENUE
CINÉ-REVUE —
Ls France manqué d’ingénues! La France, non: disons, plus exactement, le cinéma français.
Sauf l’Amérique, d’ailleurs, tous les pays sont dans le même cas. Les Italiennes sent' mauvaises, les Françaises indifférentes. Seules les Mary Miles, les Vivian Martin, les Dorothy Killy réunissent la jeunesse, la beauté et cette qualité rare entre toutes: la gaîté...
Suzanne Grandais avait cette qualité extérieure; elle n’est plus, et personne ne l’a remplacée dans la comédie, qu’elle seule savait.jouer, et qui exige des dons assez rares.
Il y a là une fortune à faire. Peut-être pas des million.), mais sûrement des centaines de mille francs pour quiconque se révélera aux professionnels du film comme ingénue gaie.
— On en manque terriblement! nous disait le metteur en scène d’une grande maison. J’en cherche et n’en puis trouver. J’ai découvert une jeune Anglaise assez bonne — rien d’extraordinaire — et pas une seule future étoile à Paris!...
« Nous remuons les actrices dramatiques à la pelle.Nousn’avons pas une seule fantaisiste jeune... Les femmes de théâtres ne sont pas toutes photogéniques. Celles qui le sont jouent faux. Il faudrait dénicher parmi les midinettes, les dactylos, les jeimes étudiantes, une personne douée, qui joue gaîment, et s’assimile la technique du cinéma... Mais où est-elle, cette artiste rare? Son sourire vaudra de l’or!...
Avis aux jeunes personnes que cela peut intéresser, et qui rêvent les lauriers — dorés — de Mary Pickford.
EDGAR POE A L’ECRAN —.
Julien Duvivier, l’auteur de la version cinégra-phique et de l’adaptation à l’écran du célèbre roman d’Henry Bordeaux: Les Roquevülard, termine en ce moment un scénario où toutes ses qualités de réalisateur et d’innovateur pourront se donner libre cours.
11 s’agit en effet d’adapter l’émouvant roman d’Edgar Poé: Les Aventures d’Artur Gordon Pym, de Nantucket, dont la traduction de Charles Baudelaire est universellement connue.
C’est pas sans quelque impatience que nous attendons cette adaptation où le talent et l’habileté de Julien triompheront, nous en sommes persuadés, des nombreuses difficultés que comportent certaines réalisations dont nous pourrons apprécier l’originalité et la hardiesse lors de la présentation.
ASSIS! ASSIS!
On sait que le fitmdu matchCarpentier-Dempsey, qui fat pris en fraude du haut d’une citerne désaffectée, à l’aide d’un télé-objectif, présentait cette défectuosité d’être souvent caché par les spectateurs. Or, quand il fut montré au public, celui-ci manifesta à plusieurs reprises son mécontentement de ne voir que des dos au moment le plus pathétique. Les spectateurs crièrent: Assis, Assis! et ce qu’il y a de plus curieux c’est que ceux qui se trouvaient sur le film obtempérèrent à cette_ injonction. Puissance occulte, transmission de la pensée à travers les océans ou simple coïncidence?
“L’Art Photographique”
C’est le nom d’un joli périodique nouveau que nous sommes heureux de pouvoir recommander à nos lecteurs; d’un format semblable à » Ciiié-Revue », il comprend des pages de texte intéressant le photographe amateur comme le professionnel, et des planches illustrées, sur papier couché, et où l’on retrouve des créations d’une réelle valeur artistique, dues aux maîtres photographes Choumoff et Breton.
Le but de la revue est de vulgariser la photographie, tenir les photographes professionnels et amateurs, au courant de tout ce qui peut les intéresser et défendre leurs, intérêts. Les services de correspondants de L'Art photographique, répandus dans le monde entier, tiennent le lecteur au courant du mouvement photographique, — Sous la rubrique «Courrier photographique », il est répondu gratuitement aux demandes de renseignements qui nous sont adressées. — Dans la « Chronique des Sociétés-» sont non seulement rapportés les faits, les nouvelles, mais des comptes-rendus de démonstrations intéressantes fourniront à ceux qui ne peuvent assister à ces leçons pratiques, le moyen de faire l’essai et de se perfectionner par l’étude et la pratique des méthodes et procédés nouveaux. — En sus de ces diverses rubriques, L'Art photographique publie des recettes, procédés et tours de main, des listes de brevets récents, etc., etc. — Des hors-texte, ainsi que des concours, des actualités par la photographie, des mots pour rire et des anecdotes, font de cette revue un organe des plus intéressants. — L’Art photographique est la revue de tons ceux que la photographie intéresse à un titre quelconque, c’est une publication de vulgarisation dont les colonnes sont ouvertes à tous dans un but d’intérêt général.
Nous souhaitons de tout cœur longue vie et prospérité à. notre nouveau confrère, qui saura faire aimer du public les beautés de la photo, cette sœur aînée de l’art muet.
CINE-REVUE.
CINÉ-REVUE
CRU F LL F FNIG/AE
En voyant sanier co gen*luman, vous vous dites: « C’e>t un monsieur qui a trouvé un appartement à louer...
, ou un fumeur qui a pu avoir un paquet de tabac...
... ou un homme pressé qui s’entraîne à pénétrer dans les wagons de 2* classe du métro...
., ou un honnête citoyen qui vient de recevoir a feuille de contributions...
. ou simplement quelqu'un qui est tout à fait piqué. »
Eh bien, pas du tout: c'est papa qui amuse son bébé!
Dessins de J.-J. Hocssau.
CINE-REVUE —
" SAISONS,,
Toute la mode d’automne etd’hiver, en5? pages richement illustrées des plus beaux modèles de Paris, Londres et New-York: voilà ce que nous offre Saisons, le nouvel album édité parla maison, T. Félix, de Bruxelles.
Disons surtout l’élégante simplicité de ces 500 modèles, se distinguant aussi par le goût et le sens pratique qui présidèrent à leur élaboration. Dans ce choix de manteaux et de tailleurs, de robes de soirée, de promenade ou d’intérieur, de chapeaux de toutes formes et de toutes nuances, de toilettes de jeunes filles et d’enfants, d’élégantes lingeries, enfin dans cet assemblage choisi de tout ce qui est création des meilleurs couturiers, modiste et lingères, nos lectrices sauront trouver ce qui s’harmonise le mieux avec la personnalité de chacune.
Saisons aidera la femme de Belgique à se parer, à se faire aimer, à plaire.
Cet album se vend 3 fr. 50, qu’il suffit d’envoyer par mandat-poste à l’adresse ci-jointe:
J. FELIX, 20, rue Albert de Latour, Bruxelles.
L’ÉTOILE CAPTIVE
La jeune et excentrique vedette de l’écran transatlantique, Bébé Daniels, vient de sortir de prison. Fille avait été condamnée à dix jours pour excès de vitesse. Elle pouvait se racheter par le paiement d’une amende. Mais Bébé Daniels avait tenu à faire sa prison. Caprice d’étoile... de dix ans. Ce fut d’ailleurs, une prison joyeuse! Bébé Daniels, en dix jours de geôle .reçut 400 boîtes de bonbons, 2,000 lettres et un tas de bouquets à ne savoir où les mettre... Max Linder, qui alla la voir, la trouva en train de danser aux sons d’un gramophone, entourée d’un groupe d'amis... Seulement, si indulgent soit-on en Amérique aux excentricités des étoiles, l’histoire de Bébé a fini par émouvoir le public. Des gens ont adressé aux autorités des plaintes violentes sur la façon dont, « certains condamnés » étaient traités, ajoutant avec raison que la prison, surtout quand on la méritait, ne devait pas être un moyen de publicité...
DANTE A L’ÉCRAN
Une société vient de se fonder en Italie, dans le but de porter à l’écran la vie du Dante Alli-ghieri.
La Divine Comédie sera adaptée et sera jointe au film.
La dépense prévue pour la réalisation de cette œuvre est de huit millions de lire.
EN ESPAGNE
Des protestations se sont élevées à Barcelone au’sujet d’une ordonnance de police séparant, au cinéma, les hommes des femmes, sous prétexte de moralité publique.
L’incident est beaucoup plus important, car il intéresse toute l’Espagne. Il a été provoqué par un décret du Directeur général de la sécurité qui a soulevé une grande effervescence. Suivant ce décret, les deux cinquièmes des fauteuils doivent être réservés pour les dames et les enfants des deux sexes, âgés 'die moins de dix ans. Le reste des places est divisé, moitié pour les messieurs et enfants des deux sexes et moitié pour les personnes adultes à condition de placer aux fauteuils de cette dernière catégorie, des ampoules rouges. « afin d’éviter des abus », dit la circulaire.
Que se- passait-il donc dans les, inémas d’Espagne! Depuis l’application de cette décision, le public a déserté les salles, mais il a tenu à préciser que s'il faisait grève, c’est uniquement parce qu’il considère la séparation comme une offense.
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Pour tout ce qui concerne /'ADMINISTRATION, la Rédaction, la Publicité de CINÉ-REVUE, s'adresser à l'Éditeur, M. J. MEUWISSEN, rue Charles De Coster, iO et 12. — Téléphone L. 1678,
Les “GRIFFON,, 1921 doivent plaire
Avec 2 sacoches, pompe, plaques de circulation. Prix * 4,800 francs.
Avec 2 sacoches, pompe, plaques de circulation. Prix: 6,200 francs.
J\Jous nous sommes inspiré* des leçons de l'expérience pour condenser dans un petit nombre de modèles les desiderata du débutant motocycliste et ceux du motocycliste expérimenté amateur de grand tourisme dési— reux de réaliser des randonnées en pays très accidenté avec accouplement d’un sidecar.
Loin d’entrer dans la voie de certaines conceptions tendant à faire de la motocyclette un engin trop lourd, dangereux à manier, à mécanisme compliqué, nous nous sommes appliqués à maintenir la motocyclette dans le cadre qu'elle doit avoir et nos clients constateront avec satisfaction que nos modèles 1921 gardent une grande netteté dans la ligne, une simplicité 1res grande dans tous leurs organes PARFAITEMENT ACCESSIBLES.
Deux types seulement sont fabriques en grande série: i° 3 HP avec boîte à deux vitesses, moteur z temps mono-cylindrique; z° 6 HP avec boite à 3 vitesses, moteur 4 temps à 2 cylindres.
Nous avons arreté notre choix sur un guidon assurant avec la disposition de la selle et des repose-pieds une position tout à fait naturelle.
Les cadres «ont surbaissés au maximum, ce qui permet au pilote de toucher terre avec les pieds sans quitter la selle, disposition très appréciable dans un encombrement ou un arrêt momentané. — Nos machines sont sur la route d’une stabilité parfaite.
AGENT GÉNÉRAL POUR LA BELGIQUE:
H.-C. KESLER, io, Rue Jules Franqui, BRUXELLES
Moto 3 HP, 2 temps, Type V.
Moto 6 HP, 2 cylindres, Type U.
ciM urvur -
Rien yout «i vlciuande Lucie Oelarue-Mui .1 m-*, duu.> ui» «lises poèmes, d'ócouter rire, au janliu Irais» 'de jolies loin mes Y Clarté du rire, clarté des visages et des bras nus, clarté des chiffons gracieux et simples que sont nos toilettes de jardin tout ccia avec le fleurs, les taches d’ombre des grands arbres sur le sable ardent, tout cela, c’est l’été.
Les cretonnes, aux dessins naîfs, les toiles aux coloris vifs, les toiles imprimées ou brodées sont gaies et vibrantes Les formes sont simples, si simples qu’elles en sont prcsqu’enfantines. Un corsage à taille longue posé sur une jupe très foncée, une bortiuii • in t.»pp**lant lu l* lui»' du diu-!>i p<*u ou pas de
mnnrhes, et voilà iuiuk*.
Celle qui illustre cette page a ce charme naïf dont je parle. La jeune femme qui l’a revêtue pour faire la cueillette des fruits qui orneront la table n’a pas perdu deux heures à agrafer boutons ou pressions. La robe faite mousseline blanche et rose, bordée de ruban ciré noir, se passe rapidement. Une Berthe autour du décolleté, une double coulisse À la taille, des nœuds de rubans, une rose que la coquette fait rivaliser avec son épaule, et voici pour la garniture. L.e chapeau fait de même tissu est d’une forme originale. Louisa d’IIaeyiiu.