Source: FelixArchief no. 1968#273
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/Muguette WILLS
Toute mignonne, Muguette Wills évoque la silhouette gamine des jolis mitrons qui musardent le long des rues, suivant les musiques militaires, fredonnant, des refrains à la mode et faisant la nique aux passants.
Muguette Wills nous vient de la scène, où elle sut se faire remarquer et qu’elle abandonna pour se consacrer au ciné.
Elle interprète un rôle qui lui convient à merveille dans le grand film de propagande Belgique, que tourne le metteur en scène Paul Flon. Ce film terminé, elle rentrera à Paris pour tourner une série de comédies pour la S. G. E. C., avec laquelle elle vient de signer un important contrat.
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1921
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Par Georges Garnir.
LE THÉÂTRE ET LE CINÊ/AA ÉVOLUENT
Chaque jour amène sa nouveauté. Les journaux d’hier annoncent qu’un directeur de théâtre de New-York vient de réserver dans sa salle une rangée de fauteuils aux sourds; plusieurs de ses collègues ont déjà suivi •son exemple. Chacun des fauteuils de cette rangée est muni d’un appareil nommé « acousticon », dont l’aspect est un peu celui d’un récepteur téléphonique. L’appareil est relié à la scène et amplifie les sons de manière à ce que les oreilles les plus dures, les plus rebelles, les plus rétives, les plus fermées, per r çoivent ce que dit ou ce que chante l’artiste en 5 représentation.
L L’innovation a obtenu d’emblée un succès con-’ sidérable, du moins s’il faut en croire les journaux d’outre Atlantique; ils assurent que, dans le théâtre où l’installat’on de ces cornets acoustiques a été faite, le rang des fauteuils réservés aux sourds est régulièrementoccupécbaquesoir; on prend même les places en location huit jours d’avance; déjà, paraît-il, un impressario se dispose à construire une salle de spectacle entièrement réservée aux personnes dont le tympan est crevé ou la trompe d’Eustache en mauvais état.
C’est parfait. Une soûle chose étonne — et la même réflexion parfaitement banale et superfétatoire se fait à propos de chaque invention —: c’esl qu’on n’y ait pas pensé plus tôt. Mais le cercle de la découverte, maintenant que l’initiation est faite, s’élargit de lui-même; ii est certain que, avant qu’il soit longtemps, ce n’est pas seuls aux sourds que la sollicitude des directeurs de théâtres et de cinémas s’étendra, ce sera sur toutes les classes d’infirmes ou d’éclopés.
On pourrait avoir ainsi le rang des culs-de-jatte, auquel les intéressés accéderaient par des rails sur lesquels glisseraient les• roulettes de leur char; le rang des aliénés, au-dessus duquel des appareils à douches se tiendraient prêts à fonctionner et dont le dossier, truqué ad hoc, pourrait, par un ingénieux mécanisme, se transformer en camisole de force; le rang des danseurs de Saint-Guy, dont les sièges seraient éta-
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blis sur une suspension à la Cardan; le rang des asthmatiques, d’où se dégageraient des émanations salutaires de goudron.
Tout cela serait installé aux fauteuils d’orchestre et au parterre.
Dans les baignoires, on placerait les diabétiques, à l’intention desquels des artistes viendraient chanter, pendant les entr’actes, des couplets salés.
Au balcon seraient établis des sandows pour l-.s obèses désireux de se faire maigrir en musique.
Les spectateurs atteints de la gale trouveraient, aux galeries (naturellement: sans qu’on s’en fût douté jusqu’ici, elles avaient été inventées pour ça!), des bains sulfureux ou ils pourraient soigner et guérir leur mal tout en échangeant d’aimables appréciations sur le spectacle.
Une clinique où les chirurgiens opéreraient les hernieux serait installée aux premières loges.
Enfin, au paradis, des infirmiers, déguisés en chérubins avec des ailes dans le dos et une... seringue flamboyante dans la dextre, s'efforceraient d’obvier aux ennuis que connaissent tous les constipés.
Il y a donc encore de beaux soirs pour la scène: après le théâtre Lazzari, nous connaîtrions le théâtre-Lazaret, lés Folies-Hôpital après les Folies-Bergère, et aussi le Pavillon de Chlore, le Gymnase-Clinique, etc., etc.
Et l’on trouvera à la troisième et à la quatrième page des journaux des attestations de ce genre,
ornées du classique portrait de Mélanie Dubois, de Jean Durand, ou de Jules Dupont, avec la signature légalisée par le bourgmestre de la localité:
» Depuis quatorze uns, ma cousine Elodie ôtait minée par une gastralgie qui lui laissait à peine la force de dire « papp » quand la crise était dans son plein. Su famille éplorée désespérait de la voir jamais revenir à la sauté, lorsqu’un maréchal-ferrant du voisinage lui conseilla de prendre un fauteuil pour l’une des représentations de votre théâtre « l’Esculape-Eden ». Bien que manquant de la foi qui sauve, Elodie suivit ce con-seil.Grftce à Dieu, elle s’en est fort bien trouvée: dés l’allogretto de l’ouverture, elle se sentit allègre; pendant la premier acte, *es soulfrances diminuèrent notablement: la cavatine lui creusa un trou dans le gaster; à l’entractç, elle s’offrit un vvisky avec soda — un alcool symphoné, quoi! — pendant le duo d’amour du troisième, elle se sentit une faim canine: après ce troisième, elle se colla une choucroûte au jambon;
'à la fin du spectacle, elle se ravigota de deux douzaines d’escargots, agrémentés d’une suucisse aux champignons \ puis, elle s’introduisit un plum-pudding aux abricots. Bref, l’opéra l’opéra.
« Depuis cette soiree bénie, toute trace de gastralgie a disparu. Elodie boulotte comme père et mère; ma famille est estomaquée de voir fonctionner son estomac, il ne nous reste qu’à vous remercier et à recommander votre remède à tous les gastralgiques. »
Fit voilà!
Mieux vaut dire des bêtises que du mal de son prochain.
L’ÊLÊGAJVTE
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JLm Film des JoijLrs
par Paul Max.
LA SECONDE AT6 CHARLOT
May Collins, jeune « cinéma-star» de 17 ans, a demandé sa main à Chariot.
Et Chariot, qui n’a aucune raison de refuser, au contraire, la lui a accordée: Il va unir ses trente-deux étés aux dix-sept printemps de cette jeune )lle. La chose, en elle-même, n’a rien d’extravagant, car il est à remarquer que plus l’hoipme vieillit, plus il recherche les compagnes jeunes... et c’est assez naturel, car dans la conjonction de deux êtres, il faut toujours maintenir une moyenne d’àgeet il est inadmissible qu’un monsieur de 65 ans, épousant une jeune fille du même âge, détienne à son seul foyer la totalité de cent
et trente années d’existence. De môme, il est souverainement ridicule de songer qu’un époux et une épouse peuvent former un stock de 35 ou 40 ans, l’un dans l’autre — si j’ose employer cette expression commerciale.
Donc, si Chariot, qui a 32 ans (au fait, n’en a-t-il pas 34?) se marie avec May Collins, qui en a 17, cela forme une moyenne d’existence et d'expérience tout à fait raisonnable.
Mais, de cette moyenne d’expérience, il.semble
que Chariot soit bien décidé à se réserver la part du lion.
Car May Collins m’apparaît fort téméraire en voulant contracter ce mariage, et Chariot, bien loin de l’éclairer sur cette témérité, sourit, tope et accepte.
Peut-être est-il fermement décidé à faire le bonheur de sa jeune épouse; peut-être met-il dans la corbeille de mariage tout un tombereau de bonnes intentions. C’est probable et c’est même certain, car, quel est l’homme qui ne verrait sans émotion et sans reconnaissance une jeune-fille de 17 ans, venir mettre sa petite main dans la sienne en disant: «Je veux être votre femme .. »?
Mais il y a un fâcheux précédent: Chariot ne débute pas dans le mariage. Il a déjà tourné un film de cette série: il fut l’époux de Mildred Harris, toute jeune aussi, et toute blonde, qui, après quelque temps de mariage, demanda à grands cris le divorce.
Ces grands cris firent beaucoup de bruit dans le monde cinématographique, tellement de bruit que Chariot en fut jaloux et qu’il se mit à crier à son tour.
Bref, comme toujours en pareil cas, chacun des intéressés prétenditavoir raison: Chariot déclara que sa femme le trompait, Mildred Harris déclara que son mari la battait... Et au lieu de se séparer gentiment en se disant simplement:
« 11 vaut mieux, puisqu’on ne s’entend plus... » ils arrivèrent au même résultat après s’être lancé quelques injures à la tète.
Cela fit parler un peu plus de Chariot et cela conféra immédia-tement à son ex femme le titre d’étoile.
Alors, je trouve Miss May Collins un peu téméraire.
Je ne sais pourquoi, mais ni Chariot, ni Fatty, ni Lui, ni d’autres comiques de l’écran e m’apparaissent comme des jeunes, gens à marier.
Je m’imagine le mariage de Chariot d’une façon assez bizarre quoique amusante.
Je vois Chariot et sa fiancée dans un parc... Ils se sourient... Vient à passer un monsieur avec un haut-de-forme, des moustaches et une barbiche pointues et une large cravate noire... Il sourit à la fiancée... et la fiancée lui sourit... Chariot regarde de travers le monsieur en haut-de-forme et, du bout recourbé de sa petite canne, accroche sa cheville: le monsieur s’étale... se relève
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furieux et lance une gifle à Chariot: Chariot se baisse juste à temps et c’est sa iiancée qui reçoitla gifle: la fiancée s’évanouit... Chariot prend la fuite... et virant sur un pied disparait derrière un taillis... Le monsieur s’est lancé à sa poursuite... Mais Chariot dissimulé derrière un gros arbre voit le monsieur, tandis que le monsieur ne le voit pas... Chariot ramasse un pavé et le lance à toute volée dans la direction du monsieur... mais le monsieur s’étant baissé, c’est un policeman qui reçoit le pavé sur Toc ciput. Remontant deseiTetsà la cause, le policeman arrive derrière Chariot au moment où celui ci, ne regardant.que le monsieur, se prépare à lui lancer un second pavé... Le policeman cueille Chariot... mais à ce moment, la fiancée paraît à son tour et déclare: «Je veux l’épouser! » Le policeman fourre Chariot et sa fiancée dans un sidé-car et les conduit chez un pasteur qui les marie. Ça c’est la première partie...
Mais je vois très bien aussi, à la fin de la seconde partie, Chariot lancer ses souliers a la tète de sa femme...
C’est pourquoi je trouve Miss May Collins assez téméraire d’avoir demandé la main de Chariot. |
Après tout, peut-être se dit-elle simplement:
«Si nous ne nous entendons pas, je pousserai de grands cris, il en poussera aussi, nous divorcerons et je deviendrai du jour au lendemain une étoile. »
Ça, c’est bien possible!
LETTRE DE PARIS
Les Sciences occultes au Cinéma
« Le Cinéma, cet art prestigieux où l’on dirige un orchestre de lumières, renferme, en eilet, une force occulte insoupçonnée, qui dépend bien plus de ce qu’il suggère que de ce qu’il fait naître. »
Discours de M. Abel (lance, au Ritz-Carlton de Now-York, 10 mai 1921.
Depuis quelques mois, ce ne sont que films macabres et horrifiants.
La semaine dernière, nous avons eu la présentation de Profanation, film de la « Hepworth Pictures Plays », où il est longuement question de violation de sépulture.
Miss Clara Kimbali-Jonnes interprète avec talent Sons le Joug de la Morte, et on nous annonce, de la « Nordisk », Les Découragés, où sont évoqués le septième cycle de « L’Enfer», du Dante, et tous les mystères de l’au-delà; sans oublier Le Sens de la Mort, d’après Paul Bourget, où M. André Nox est terrifant; et nous nous souvenons de La Nuit du 13, dont les scènes d’hypnotisme ayant pour but de pousser un criminel à se faire justice sont remarquablement interprétées. Mais je ne puis m'empêcher de regretter quêtant de talent soit dépensé pour nous attrister, et si cela continue, le public et tout particulièrement la jeunesse qui recherche au cinéma un spectacle agréable, lui faisant oublier, pendant une soirée,
les soucis du travail quotidien, sera bien servi.
Adieu Chariot, Max Linder, Rigadin, George Walsh et autres sympathiques garçons, dont les joyeuses histoires égayaient sainement toute une salle.
Fini de rire maintenant, car ces Messieurs les| metteurs en scène en ont génialement décidé ainsi.
Et voici le cortège de la mort, de toutes les .morts qui, en des décors do nécropoles, apparaît sur l’écran.
Il y a deux ans, la celle scène finale d’un film applaudi, qui représentait un triste retour de cimetière, fut sifflé et on dut la couper. Aujour d’hui, le public est habitué à ce genre de spectacle et il ne protesta nullement lorsqu’il y a quelques mois on lui fit voir, depuis la levée du corps jusqu’à l’arrivée au cimetière, les rites et l’ordonnance des pompes funèbres.
De môme que l’on passe souvent du plaisant au sévère, les metteurs en scène ont pensé qu’il était temps d’aborder au cinéma l’énigme des sciences occultes.
Et ces messieurs font intervenir le spiritisme, l’hypnotisme, la double vue, l’aulo-suggestion dans les principales scènes de leurs scénarios.
Avec une maestria sans pareille, ils passent de la clinique chez la tireuse de cartes. Ils n’eu sont pas encore au marc de café, mais ils emploient fréquemment le miroir- magique et la boule de cristal qui est si photogénique et dans laquelle, grâce aux truquages du cinéma, on peut enfin véritablement voir la jeune personne qui pense à nous et qui nous aime.
Tout cela serait profondément amusant et soulignerait, une fois de plus, l’éternelle naïveté de l’ànie humaine que le surnaturel attire et dont il est prudent de lui en doser les spectacles.
De ce que nous avons dernièrement vu dans un film américain, une scène de spiritisme avec des tables se soulevant et manifestant la présence d’un esprit, tout le monde, pendant quelques jours, eu a perdu la raison et ce n’était qu’anec-dotes dont le « merveilleux» surenchérissait de récits en récits
Dans le dernier numéro du Film, mon confrère, M. Camille Ducray, annonce que pour la première fois, au milieu d’une société de savants, on va tenter de cinématographier des phénomènes psychiques.
Dans ce même journal cinématographique <20 septembre 1916), je parlais d’un curieux scerario bien joué, habilement mis en scène et tourné en Italie par la «Cinés » d’après Avatar, de Théophile Gautier.
Sous la direction de M. Serge Gandberg, ce film fut programmé au théâtre du Vaudeville pendant une quinzaine de jours, et obtint un gros succès... d’hilarité.
Faut-il révéler au grand public les sciences occultes par le cinéma?... Non.
Primo parce que c’est techniquement impossible et que l’on ne pourra jamais réaliser que des à peu près, aussi adroitement truqués soient-ils.
Puis, franchement, est-ce bien utile d’initier le grand public, sceptique dans les villes, crédule dans les campagnes, à des manifestations que les savants eux-mêmes ne peuvent nier, mais qu’ils sont encore dans l’impossibilité d’expliquer.
Divulguées, les sciences occultes conduisent tes faibles à la magie noire, et il est à craindre que les cerveaux fai bles, impressionnés par un spectacle d’autant plus « merveilleux » qu’il aura été réalisé avec talent, ne se laissent alb rà»ces pratiques qu’on ne saurait trop condamner.
Los gens qui s’occupent de sciences occultes sont forts ou faibles.
Les forts D’en parlent jamais, les faibles en bavardent tout le temps.
Les gens qui s’occupent de sciences occultes n’ont que deux solutions: faire le bien ou faire le mal. De ceux la on n’entend jamais parler, mais, de ces derniers, il faut s’éloigner et éviter tout contact.
C’est pourquoi, alors qu’il y a tant de belles choses à faire voir à l’écran, tant pour moraliser que pour éduquer les masses, j’estime que c’est une bien maladroite pour ne pas dire mauvaise action que de vulgariser des supertitions, des manifestations indéniables mais encore inexpliquées, et que « l’occultisme cinématographique » doit tout simplement consister, comme Ta si bienditàNcw-York M.Abel Gance, a suggérer par de belles images le plus de bien moral possible, qui, en vertu de « la loi du choc en retour », rejaillira sur nous-môme.
Revenons aux programmes d’une saine gaité, aux programmes dont le souvenir ne donne pas le cauchemar.
Si vous voulez tant évoquer la mort sur les écrans, que ce soit pour rappeler les sublimes sacrifices de tous ceux qui sont morts en nobles citoyens, en courageux soldats.
Si vous voulez tant faire de l’occultisme au cinéma montrez tous les films de guerre, tournés sur tousles fronts.
Ils suggéreront à l’enfance un gieux respect pour tous ceux qui ont défendu jusqu’à la mort le berceau de la patrie.
Un des principauxpréceptes des sciences occultes dit: « Fais avant tout ton devoir ».
il était de mon devoir do m’élever contre l’inlluence pernicieuse de ces réalisations cinématographiques remarquablement mises en scène, mais indiscutablement fausses puisqu’elles sont truquées sur un théâtre de prise de vues. Comme il est du devoir de mes lecteurs île détourner de ces spectacles la jeunesse facilement impressionnable.
V. Guillaume Danvers.
Pour tout ce oui concerne /'ADMINISTRATION, la Rédaction, la Publicité de CINÉ-REVUE, s'adresser à l'Éditeur, M. J. MEUWISSEN, rue Charles De Coster, 10 et 12. — Téléphone L. 1678.
venait de jouer avec la troupe de la Comédie-Française en tournée, une dame en grand deuil, le visage baigné de larmes, se jeta presque dans ses bras en l’accablant de tendresse et de mots affectueux. Très étonnée Mnle Huguette Duflos, allait prier cette darne de la laisser tranquille, lorsqu’une jeune fille qui était restée jusqu’ici à l’écart vint et lui dit: Excusez maman, madame, mais vous ressemblez tellement à ma sœur aînée que noue avons perdue l’an dernier que, moi aussi, en vous voyant, je ne puis retenir mes larmes. « Gagnée par l’attendrissement, pour un peu plu», j’allais pleurer „ dit M.m Duflos, en narrant cétte histoire « car cette pauvre mère sortit d’un portefeuille line photographie que l’on aurait juré être la mienne.
“ Depuis je suis restée en relation avec cette daine de Bruxelles, qui ne sait que faire pour m’être agréable n.
Nous sommes heureux de pouvoir donner à nos lecteurs quelques-unes des lionnes photos de ce gros succès parisien.
Lily Vertu, comme La Vie de Bohême de Murger, comme Louise de Charpentier, a
Verrons-nous prochainement à Bruxelles, Z tion du mois dernier à Paris. Espérons-le et por *et pour le publie qui ira le voir se dérouler suri’ Lily Vertu, a non seulement réussi grâce aux nec, mais ce qui fait tout le charme exquis de c le charme exquis de la principale interprète, M. Guillaume Danvers, conte au su b ‘ de la p sur une histoire de ressemblance, qui| sseunj nue, qui ressemble tant à sa chère enfant disparu à Bruxelles. Elle se trouvait chez nous il y a que)
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Programme da 25 au 30 juin
Gaumont-Journal
ÎO Minutes au Music-Hall
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9e épisode: serment tie Gîinette
DÉLIVRÉ
Drame en 5 parties interprété par Eva Novak
Les deux Gamines
Neuvième Episode: LE SERMENT DE GINETTE.
* Ginette est effrayée!... Le père Amédée, en effet, lit à sa nièce une lettre qu’il vient d’écrire, et dans laquelle il dénonce au chef de la sûreté l’existence de Manin et sou dresse. La dénonciaiion va partir. Ginette saute par la fenêtre et, pour sauver son père, elle consent à jurer sur la tête de sa maman qu’elle demeurera quelques jours la prisonnière du fripier et de sa nièce Elle les suit en effet, après avoir épinglé sur l’oreiller du lit où dort Gaby un billet où elle affirme avoir volontairement suivi M. et M11* Be-nazer. M. Bertol, René et Blanche intervie meut à leur tour pour constit'r avec stupeur la nouvelle dispa-rition de la malheureuse enfant.
Pendant ce temp», M. de Bersange et Chambertin ont prévenu Manin du piège qui lui est tendu-lisse disposent à l'emmener en auto, quand ils apprennent qu’un homme b-s guette dans un taxi. Chambertin laisse partir M. de Bersange et Manin, saute sur la capote du taxi, fai-t passer un mot au chauffeur qui, au lieu de suivre la première voiture, franchit la barrière et s’arrête. Et c’est Chambertin qui, ouvrant la portière à Maugars, le rosse d’importance.
Quandt à Mani, il ne songe plus qu’à disparaître, puisque sa présence est cause de tant de malheurs. Il se rend chez le fripier pendant l’absence de celui-ci, achète un revolver, attend. Le pere Amédée rentre avec Ginette et MUe Bénazer. Manin le force à délier Ginette de son serment, et. la laisse fuir. Puis, quand 11 est seul en face du maître-chanteur et de Maugars, qui vient d’arriver à son tour, il leur dit; « Maintenant je vais me tuer devant vous ».
Programma van 25 tot 30 Juni
Gaumont-W eekblad
IO Minuten in den Music-Hall
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9" épisode: < »inetto’» eecl
Draina in 5 deelen met Eva Novak in de hoofdrol
Les deux Gamines
Negende Episode: GINETTE’S EED.
Ginette is verschrikt. .. Va ler Amédée, inderdaad leest zijne nicht eenen brief voor, welke hij zooeven komt te schrijv- n, en waarin hij aan het hoofd der veiligheid het bestaan verraadt van Manin en dezes adres. De aanklacht gaat vertrekken Ginette springt door het venster en om haren vader te redden stemt zij toq op het hoofd harer moe 1er Ie zweren, eenige dagen de gevangene te blijven van den oud-kleerkooper en zijne nicht. Zij volgt bon indeidaad, na op het hoofdkussen van het bed waar Gaby slaapt een briefje gestoken te hebben, waarin zij verklaart vrijwillig Mr. en Mej. Bénazer te volgen. Mr. Bertal, René en B’anche komen op hunne beurt aan om met verstomming de nieuwe verdwijning van het ongelukkig# kind te vernemen.
Middelerwijl hebben Mr. de Bersange en Chambertin Manin verwittigd van de valstrik welke hem gespannen wordt. Zij maken zich gereed hem in een auto mede te nemen, wanueer zij verwittigd worden dat er hen iemand bespiedt. Cnamberun laat Mr. de Bersange en Manin vertrekken, springt op de kap van den taxi en spreekt tot den chauffeur welke, in plaats van het eerste rijtuig te volgen, over den bareel gaat en stilhoudt. En het is Chambertin welke het rijtuig opent voor Maugars, en eeno goede aftakeling toedient.
Wat Manin betreft, deze denkt er enkel aan te verdwijnen daar zijne tegenwoordigheid oorzaak is van zoovele onheilen. Hij beg#eft zich naar den oudkleerkooper, terwijl deze afwezig is, koopt ein revolver en wacht. Amédée keert terug met Ginette en Mej. Benazer. Manin verplicht hen, Ginette van haren eed te ontslaan en laat deze vluchten. Dan, wanneer hij zieh alleen bevindt tegenover den meester oplichter en Maugars, welke op zijne beurt binnen gekomen is, zegt hij hen: « Nu ga ik mij voor uwe voeten doodschieten »_
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été puisé dans ce pittoresque Montmartre, qui demeure encore — selon l’expression de Roland Dorgelès — Comme le front pensif de Paris ». D’autres pièces comme \eRuisseauàe Pierre Wolr et Montmartre de Pierre Frondais, se passent à côté du vrai Montmartre, on ne croit y voir que ce qu’on en présente aux étrangers, ces trop fastueux établissements où la gaîté fausse est tarifiée fort cher et où la fantaisie sophistiquée se révèle d’une banalité navrante.
Lily Vertu au contraire évolue avec une clarté et une finesse sentimentale très grandes l’âme et l’atmosphère spéciale du “ Vrai Montmartre ».
Il est bien difficile, même pour une âme tendre, de faire le bonheur de
tous. Lily Vertu, modèle d’un maître de grand talent, veut concilier l’amour et l’amitié, en aimant passionnément le jeune peintre qui l'adore, et en n’abandonnant pas le vieux comte de Valmont, dont elle égaie la maison triste et qui la choie avec une bonté toute paternelle. De sorte qu’à vouloir rondte heureux deux êtres simultanément, Lily Vertu est bien prête de les rendre très malheureux. F. R.
9 iy Vertu, l’un des plus gros succès de présenta-3 r l’heureux directeur qui décrochera la timbale
9 icran.
I qualités très réelles du scénario deM. F. Léon-I )tte comédie sentimentale, c’est le grand talent, I Mme Huguette Duflos, de la Comédie Française. I îtite cià»:que qui fut faite à ce film, et qui porte I ère déf\ i à ouvrir Res bras à la jeune fille incon-1!,l’étonnante aventure survenue à M"1* H. Duflos, I pies années, loraqu’en sortant du théâtre où elle
IO
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LA REINE DE FRANCE
Le Concours des plus jolies jeunes lilies des Provinces de France vient d’être terminé
Mlle Pauline POQUI avait été l’élue de la région
Mlle Paule QUINQUEMPOIS avait été l'élue de la région
Mlle Jul. OE COMBETTES avait été l'élue de la région
Mlle Estelle RUDAL avait été l’élue de ia région
Mlle Yvette MAUGIN avait été l’élue de la région
Mlle Ninon KRIEGE avait été l’élue de la région
Mlle Odette VITRÉ avait été l’élue de la région
du Midi par du Nord par du S.-Ouest par du Sud-Est par de l’Ouest par de l’Est du Centre
112,729 voix vient d’étre
114 819 voix vient d’Stre
112.097 voix vient d'être
137,925 voix vient d’être
161,693 voix vient d’être
par 112.739 voix vient d’être
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Comœdia Illustré
Comœdia Illustré
— CINÉ-REVUE
lauréates du Concours de lïeaulé de Belgique, exécutés par le maître Ferdinand Buyle, photographe de la Cour de Belgique.
Le deuxième album, édité à l’occasion du Concours des quarante-neuf Iiégions de France, organisé par notre confrère du Journal, M. Maurice de Waleffe, formera la plus belle collection de costumes régionaux français.
F.nvoycr les souscriptions à Ciné-llevue qui les fera parvenir à Comœdia Illustré.
Nous avons pensé être agréable à nos lecteurs en leur donnant les photographies des sept principales lauréates.
Edités par les soins de Comœdia Illustré(32, rue Louis-Ie-Grand, Paris), nous signalons à l’attention des bibliophiles deux beaux albums où ils trouveront les portraits de toutes ce.- jolies jeunes filles dont quelques-unes sont appelées à devenir de futures reines de l’écran.
Le premier album comporte, sous une belle couverture, d’admirables portraits de toutes les
CINÉ-REVUE —
Gaumont a sorti le Remplaçant, ) une comédie en 4 parties avec [ Fred Stone, le créateur de tant I de films où nous avons pu admirer sa déconcertante agilité.
John Wiggins, Cow-boy, devient acteur de cinéma, il n’est pas de tours qu’il n’accomplisse
placera et tâchera d’arranger | les choses. Sous le nom de Bill, il il se rend en Floride, ou il apprend que la fortune des ( Burnham a été captée par un agent de change Milton; une femme de chambre- Ruth, l’informe en même temps de
avec son ami Bill Burnham.
Celui-ci est arrêté dans une bagare, au moment où son père meurt laissant une immense fortune, sa soeur Janet va épou-er un comte décavé. Tandis que Bill est en prison, John Wiggins, le remla fuite projetée de Janet et du comte. John parvient à empêcher ce rapt, obtient de Milton, la restitution de la fortune des Burnham et va rejoindre Bill dans l’Ouest tout en emmenant Ruth dont il fera sa femme.
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Nous avons rencontré Gaston Dumestre, car l’auteur de Flup et de Titin habite Bruxelles, où il dirige la succursale belgo-hollandaise des éditions Francis Salabert.
— Alors, pour quand votre Rose de Nice?
— Le film est prêt; mon excellent ami Maurice Chailiot, directeur de «Natura Film », à qui je suis reconnaissant d’avoir trouvé dans le livret de Rose de Nice, matière à une adaption cinématographique de premier ordre, a terminé son travail sur la Riviera.
— Pas trop tragique, votre film?
— Juste ce qu’il faut. C’est très mouvementée, mais parfaitement normale et humaine, l’histoire d’un amour cruel et charmant qu’exaspère le milieu plein de soleil des environs de Cannes que je connais amoureusement, car j’y ai vécu dix ans. M">» Suzanne Delvé est une impressionnante et superbe Gladys dont la tendresse assujettit le héros de ce film, PierreGuéral.
— C’est Jean Max, je crois.
— Vous l’avez dit... et vous m’en direz des nouvelles.
— Mais Rose de Nice elle-même?
— Rose de Nice, ou plutôt Arlette dans la pièce; est personnifiée, exquise ingénue provençale, par une provençale ingénue, Mm Paulette Ray dont la nature fine, ardente et le rayonnement de jeunesse et de grâce sont pour le film un merveilleux appoint. Nous avons trouvé dans cette artiste, qui sera demain une grande vedette du cinéma français, une protagoniste au talent tout à la fois naturel et véhémenten qui vivront tout le charme et l’ardeur couvrant dans les jeunes âmes de nos ingénues de Provence.
— Ohl oh! vous avez l'air bien emballé.
— Je vous donne rendez-vous à la présentation, et vous serez comme moi.
Votre metteur en scène '!
— Un homme ayant le souci de concilier la logique du drame et la netteté simple qu’offre la vision exacte de la nature avec les derniers pro-
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grès de la technique. D’ailleurs, rappelez-vous, Paraître qui fut une superbe adaption de la pièce de Maurice Donnay.
— Quels autres interprètes encore?
— Mon cher, du gâteau! La grande artiste M"16 Thérèse Ko! b, sociétaire de la Comédie-Française, a consenti à se charger d’un rôle épisodique, que son talent pousse au premier plan, et le Suédois Hedquist dont vous vous rappelez tes prodigieuses incarnations dans Le mariage de Joujou et dans l’admirable série de Swenska, jouera le personnage émouvant et sympathique du bon oncle Constantin. M. Riefller dont la belle tenue fut toujours appréciée et toute une pléiade d’excellents « cinémartistes » qui feront sensation, complètent à merveille cette interprétation réellement homogène où chacun fut servi selon ses qualités et son physique.
— En somme vous êtes content? x
— Autant que vous le serez vous-même quand vous aurez vu le film.
La censure aux Etats-Unis
Un nouveau bill pour la censure des films vient d’être présenté par l’International Reform Bureau à la National Association of the Motion Pictures Industry, qui a accepté en principe la teneur de ce nouveau règlement dont ci-dessous le texte:
•< Bans l’intérêt du commerce du film, parla ppé-sente est constituée une Commission de six commissaires qui seront appointés par le “ United States Bureau of Education ». Parmi ces six commissaires, deux au moins seront des femmes qui auront les mêmes droits pour supervisionner tous les films dès la mise en vigueur de cet acte, et ce dans l’intérêt de l’Industrie de la Cinématographie et du public.
» Les dépenses de cette Commission seront fournies par une taxe de 6 dollars 25 cents sur chaque film présente.
- Aucune personne, Société, Association ou Corporation ne pourra mettre sur le marché un film, s’il n’a été au préalable censuré par la Commission qui délivrera au producteur une licence qu’il devra montrer à toute requête des exhibiteurs. Sont interdits:
a) Les scènes qui accentuent et exagèrent l’appel au sexe, ou scènes dans lesquelles est dépeinte l’exploitation intéressée des sexes dans une impropre ou suggestive, forme ou manière.
h) Les scènes basées sur la traite des blanches ou vices commercialisés, ou scènes montrant la débauche et procureuses de femmes ou scènes d’activité concernant ce trafic.
r) Sujets marquants dans une affaire illicite d’amour qui tend de faire la vertu odieuse et le vice attractif.
d) Scènes dans lesquelles on exhibe le nu ou
personnes insuffisamment vêtues, costumes de nuits suggestifs et scènes de bains et de danses excitantes.
e) Scènes d’expressions prolongées et inutiles ou démonstrations d’amour passionnées.
ƒ Scènes prédominantes concernant les dessous du monde, ses vices et ses crimes, à moins que ces scènes soient pour la défense ou essentielles dans un conflit entre le bien et le mal
g) Histoires d’ivrognerie et sur l’attraction du jeu, ou scènes montrant l’usage de narcotiques et autres pratiques contraires à la nature et dangereux pour la morale sociale.
_ h) Histoires et scènes pouvant instruire le moral faible dans la méthode de commettre un crime oïl par procédés cumulatifs accentuant le crime ou perpétration d’un crime.
i) Histoires ou scènes ridiculisant ou dépréciant les officiers publics, officiers de loi, armée et marine des Etats-Unis et autres autorités du gouvernement, ou qui tend à affaiblir l’autorité de la loi.
j) Histoires et scènes qui offensent la religion de n’importe qu’elle personne croyante ou secte, ou ridiculisant ministres, prêtres, rabbins, ou guides -reconnus de n’importe quelles sectes religieuses et aussi les scènes qui sont irrespectueuses des objets ou symboles servant en rapport avec chaque religion.
h) Histoire- ou scènes dans lesquelles sont indûment accentuées l'effusion du sang et violences sans justifications dans la structure de l’histoire.
/) Histoires et scènes qui sont vulgaires et dont les gestes, postures et attitudes sont improprement dépeintes. »
I.’auteur de ce nouveau bill est le docteur Wilbur F. Crafts, superintendant de l’International Reform Bureau, à Washington.
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L'ATLANTIDE
Ou a tourné VAtlantide à Paris, chez Gaumont avec un succès qui en fait une grande première. Voici ce que dit, à ce sujet, notre confrère « Pourquoi pas »:
“ On présente un film tiré par un jeune... disons vrai dramaturge belge; M. Benoit, l'Atlantide. Jacques F eyder est le pseudonyme de M. Jacques Frédérix, fils d’Alfred, petit-fils de Gustave.
» Saluons l’héritier de toute une dynastie éminemment sympathique. S*Iuons-le d’autant pins, qu’il a du talent.
» Guillaume Apollinaire prétendait qu’un jour viendrait où l’on n’écrirait plus de romans, où l’on ne ferait plus de journaux. On lirait les nouvelles sur des écrans aériens au hasard des pi-omenades. Quand au roman, il serait remplacé par le cinéma. Plus d’analyses psychologiques: des expressions de visage; plus de descriptions: des images Le beau film de M. Jacques Feyder semble annoncer cet avenir. Il a transporté sur l’écran à peu près tout l’agrément du roman... Mais disons à peu près, parce que, dans le roman, Pierre Benoit corrige ce que l’histoire a d’un peu abracadabrant, par une ironie assez subtile, qui permetàcet habile homme de plaire au bon public, qui croit volontiers que c’est arrivé, et de ne pas déplaire aux gens de lettres à qui il a l’air de dire en leur faisant un clin d’oeil d’intelligence: « Vous voyez bien que je me fiche de vous et de moi-même .. » Evidemment, ces nuances ne sauraient être cinématographiques. Mais l’action est très habilement mise en scène, de façon que les explications imprimées sont réduites au minimum; les décors sont choisis avec goût, et il y a d’incomparables paysages sahariens.
» Mais la censure tolérera-t-elle ce film? L’histoire d’Antinéa n’est pas très morale, et MUc Napierkowska. qui incarne la fille des Atlantes, est bien belle. Elle a des allures de chatte amoureuse qui mettront peut-être la puce à l’oreille de M. Vandervelde. »
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sont les triomphateurs
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364, Eottgue rue d’Argile, AnVcrs
Ciné-Revue tient à la disposition de ses lecteurs et abonnés les séries de vedettes d’Ecran éditées par Filma, à Paris,
La série de 30 cartes se vend 7 fr. 50, les cartes peuvent être obtenues séparément au prix de 30 centimes.
La première série comprend:
1. Yvette Andréyor
2. Andrée Brabant
3. Gaby Deslys
4. France Dhélia
5. Huguette Duflos
6. Lillian Gish
7. Pina Ménechelli
8. Pola Négri
9. Réjane
10. Elmire Vauthier
11. Fannie Ward
13. Pearl White
14 StaciaNapierkowska 15. Pearl White (et son fétiche)
N05
16. Chariot (Charlie
Chaplin)
17. Chariot (2 pose)
19. William Farnum
20. Fatty
21. Eddie Polo
22. Georges Lan nés
23. Le Bargy
24. Georges Melchior
25. Signoret
27. Tom-Mix
28. Jean Toulout 29 Tsin-Hou
30. George Walsh
La deuxième série comprend:
31. Catherine Galvert
32. June Caprice
33. Dolorès Cassinelli
34. Grace Darmond
35. Huguette Dullos (2e pose)
36. Lillian Gish (2°pose)
37. Corinne Griffith
38. Alice Joyce
3!) Desdemona Mazza
40. Mary Miles Minier
41. Mae Murray
42. Nita Naldi
43. Marie Osborne
44. Robinne
45. Renée Sylvaire
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I 46. Léon Bernard I 47. Candé j 48. Donal Crisp 49. William Duncan I 50. Romuald Joubé J 51. Henry Krauss j 52. Lagrenée 53. Marcel Lévesque 51. Max Linder
55. Mathot
56. Antonio Moreno
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CINÉ-REVUE -
C’est le malin, losque Madame s’enferme pour être seule, devant son petit bureau où se font le» comptes du ménage et la correspondance. Madame est toute fraîche des ablutions récentes. Coiffée et poudrée, elle a revêtu le peignoir en crêpe de soie ou pongé fleuri. L'ampleur de ce vêtement pratique et souple, presque toujours kimono, est retenue par un cordon de perles de bois.
Heures tranquilles sont les après-midis de chaleur accablante où l'on a du bonheur à rester ehe* soi, étendue sur le divant aux coussins multiples. Le guéridon est là, tout près. Dans un vase de Schneider une rose agonise et son ultime parfum vient jusqu'à vous. Vous le humez inconsciemment, l’esprit occupé par le livre que tiennent vos mains pâles aux ongles polis. Vous avez, Madame un tea-gown en crêpe Georgette mauve rosé, joliment drapé à l’antique. La jupe en est très longue et les manches sont absentes. Peut-être aimeriez-vous la jolie fraïchenr de cet autre envolle saumon brodé de bleu vif ou bien, étant très moderne, l’allure émancipée d’un pyjama dont la culotte de satin uni se rétrécit du bas, gainant la cheville et terminant en pointe sur le pied. La blouse en crêpe léger est imprimée de fleurs vives. Le col-chftle et la ceinture-écharpe sont unis.
Heures tranquilles sont les soirées qu’on passe, près de la lampe amie, en causeries familières, devant le thé fumant ou la boisson glacée. La brise nocturne apporte toutes les senteur» éparses, et fait voltiger le manteau de dentelle qui compléte votre déshabillé en voile de soie blaue perlé de cristal, revoilé d’un manteau de dentelle dont la longue manche est fendue sur le dessus, laissant voir au moindre mouvement, la nudité troublante du bras.
Louisa d’IJxEYÈnE.