Source: FelixArchief no. 1968#254
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CINÉ-REVUE
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Odry-Mominens, 17, rue d’idalie. Tél. Linth. 63, Bruxelles.
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MODES, Journaux de Modes. Jean Félix, 20, rue Albert île Latour, Bruxelles.
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POISSONNERIE. Thielemans, 16-18, quai aux Briques. Tél. Bruxelles 8815.
HUITRES. Léon Bernard, 7, rue du Tabora (rue au Beurre), Bruxelles, Tél.: 4579.
RESTAURANTi A la Renommée, 87, rue Saint-Lazare. Bruxelles, Tél.: 8789.
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NOTRE VEDETTE
Douglas Fairbankss.
Tout dans le caractère et par l’éducation prédisposait Douglas Fairbanks à devenir un artiste du cinéma dont il est actuellement une des étoiles les plus en vue.
Il avait quelque chose comme trois ans et demi lorsque, visitant avec son père un camp de mineurs de Jamestown près de Denver, il avisa une grange, vaste à ce qui lui sembla, dont il grimpa l’escalier non sans peine, de là passd sur le toit, d’où il dégringola et chut sur un tas de grosses pierres. Il en conserva une cicatrice, mais... révéla sa vocation.
Il suivait son père chez les chercheurs d’or où il apprit à monter à cheval et à prendre goût à la vie rude, saine, mouvementée des contrées mi-sauvages des Etats-Unis.
Tout jeune il se montra toujours hardi et .toujours courageux et accomplit des exploits qu'il devait mettre plus tard en pratique pour la joie et l’adm, ration des fervents du cinéma.
(Poitrine Opulente
— en 2 » As par les Pilules Qaléglnes. Les Pi-1 Iules Galéginos sont incomparables!
pour développer et raffermir I les seins, effacer les saillies! osseuses, combler les salières! ei donner à la poitrine f contours harmonieux et se? duisants. Elles sont absolu ] ment inoffensiveç et elles I réussissent aussi bien chez la I femme que la jeune fille. I Traitement facile à suivre en I secret. Prix: 5 francs dans! toutes ies bon. pharm, et au | dépôt général Pharm. Mondiale, 65, rue Ant.-Dansaert I Bruxelles. Méfiez-vous contrefaçons sans valei;
LIEGE: Pharm. Gossen?, 98, rue de la Cathédrale ANVERS: Pharmacie-Droguerie, 115, rue Montigny j (coin .
GAND: Pharm. Vergaelen, 15, rue des Champs. | CHARLEROI: Pharm. Sohet, 15, rue de Marcinelle NAMUR: Pharm. Chisogne, 2, rue Godefroid. MONS: Pharm. Hermans. 19, rue de l'Athénée. OSTENDE: Pharm. Halewyck, Place d’Armes, 12.
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Z/Jurnora de/;braim Il jalonnement annuel 95/è.
Sait-on que de grands établissements cinématographiques de Bruxelles ont des abonnés? Nous avons constaté le fait. Il ne s’agit pas d’abonnés assistant seulement au renouvellement périodique (souvent hebdomadaire) des films, mais d’abonnés qui, tous les soirs, viennent voir lesmômes images défiler sur le même écran!
Nous avons connu, il y a vingt ans, à 1’Alcazar de Bruxelles, le vieil abonné qui assistait, sans faiblir, aux représentations de la revue de fin d’année et qui, à la centième, déclarait fièrement au directeur: « Je n’en ai manqué qu’une: c’est le soir du jour où j’ai marié ma fille ».
Mais, enfin, une pièce jouée par des acteurs en chair et en os est soumise à des variations dans l’interprétation, ne fût-ce qu’à raison de la tempé-
rature, de l’état des finances du corps de ballet, des amours de la chanteuse à diction et. de la physionomie du caissier chargé d’encaisser la « recette »; l’abonné de théâtre, en dépit de la répétition continuelle du même spectacle, vit un peu de la vie des coulisses: il peut s’intéresser gu timbre changeant de la voix du ténor, aux nerfs de la commère, aux « traditions » du preiUier comique, aux distractions du chef d’orchestre, aux niches que se font les choristes dés deux sexes, tandis qu’ils se promènent en chantant les chœurs consacrés dans les revues comme, par exemple, sur l’air de Véronique;
Du côté cour, ou bien jardin D’une allure circonspecte, Marchons en rangs, Comme ou fait dans Toute revue qui s’ respecte...
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Clualilé
15 AVRIL 1921.
CINÉ-REVUE —
«u encore:
Dans ces jolis décors,
N’écrasons pas nos cors Car il faudrait, tout d’suite après,
Chez 1’ pédicur* courir exprès... N’écrasons pas non plus Les caniches perdus Car il faudrait — ça irait mal!
Ensuite aller au tribunal!
et autres morceaux d’anthologie dont lespectateur qui n’a pas l’habitude, demeurerait stupéfié... s’il les comprenait!
On finit par vivre en famille, — bien que la rampe vous sépare d’eux, — avec des artistes qui vous récompensent, à l’occasion, de votre assiduité flatteuse par un sourire ou un mot intercalé dans le texte, à votre intention.
Mais que dire du paroissien qui, sans y être obligé, voit, pendant de nombreuses soirées, se dérouler mécaniquement des scènes identiques, fatalement invariables, à la commande d’un opérateur invisible, donc impersonnel, dirigeant ses projections dans un silence presque toujours introublé? Car, vous l’aurez remarqué: les impressions de la salle qui peuvent être, au théâtre, un sujet de curiosité à la lumière des lustres, sont sans intérêt quand il s’agit do films dévidés dans l’obscurité d’une salle muette, puisque — au fait, pourquoi? — on n’applaudit que très, très rarement au cinéma.
N’approfondissons pas. On s’amuse- comme on peut...
L’abonné du cinéma n’est pas encore arrivé à faire la loi aux directeurs et à être l’effroi des films débutants ou des objectifs reçus après vote au foyer du théâtre; mais le jour est peut-être proche où il aura sa plae numérotée et sa loge, avec le droit d’en disposer seul à toute heure du jour et de la nuit. Et une jurisprudence se formera pour les cas où des relâches imposées pour d’autres causes que la force majeure et se présentant pendant la période d’abonnement, empêcheraient l’abonné cinématographique d’assister à son spectacle favori ...
Car cet abonné, comme tous les abonnés de théâtre, sera rageur par définition: dès le début de la saison, il avertira la Direction « qu’elle n’aura qu’à se bien tenir; que, si elle flanche, elle le trouvera « un peu là», qu’on mette bon ordre à...» Quitte pour lui à se désoler si les choses tournent bien; si le programme, loin d’être « infect », comme il le prophétisa avec une moue d’homme à qui le fiel et la bile remontent aux dents, est, au contraire, digne d’intérêt et d’applaudissements.
Peu, lui importe, d’ailleurs, que ce soit bon ou mauvais: tqut ce qu’il veut, l’abonné, c’est savoir « où il passe a ses soirées ».
Et tout le reste est littérature.
LE PORTE-PLUME
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Il existe beaucoup de porte-plume à réservoir, mais aucun n’est aussi solide, aussi durable que le « SWAN Le « Swan » doit sa réputation à ses mérites incontestables.
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LES JOIES DU CINÉ
Je ne m’explique pas très bien pourquoi les « personnes âgées de moins de 16 ans » ne peuvent pas aller au cinéma alors que ces mêmes «personnes» peuvent aller, sans qu’on leur demande ni leur carte d’identité, ni leur extrait de naissance, ni les états de service de leur nourrice, voir Phi-Phi, le Cocu magnifique ou même l’Heure Espagno-le.
11 fut un temps où, grâce à Sir Arthur Conan-Doyleet gràceà M.Maurice Leblanc, la littérature policière déborda sur l'écran au point de submerger tout le reste... Evidemment, en ces temps-là, de jeunes cervelles pouvaient prendre le plus vif plaisir à admirer ce jeu de « gendarmes et voleurs » perfectionné.
Elles pouvaient également garder quelques souvenirs peu édifiants, tel que la meilleure manière d’ouvrir un coffre-fort ou le plus sûr moyen d’estourbir une vieille rentière.
En ces temps-là, — encore que la victoire restât généralement aux policiers, — les personnes âgées de moins de 16 ans pouvaient envisager le cinéma comme une sorte d’école du soir où l’on apprend à être voleur ou assassin avec un maxi-nmm de profit et un minimum de risques.
Mais ce tenaps n’est plus.
La pièce policière a vécu: elle a été remplacée par le film d’art ou par le film cow-boy... Du film d’art, petits et grands n’ont que du profit à retirer et des metteurs en scène comme Abel Gance, Antoine ou Griffith ne sont pas des montreurs de lanterne magique mais bien de véritables artistes qui, par le cinéma mieux que par toute autre manière, réalisent de façon saisissante, d’admirables pensées.
Quand au film cow boy, trépidant et passionnant, - est un simple délassement... et je ne pense pas qu’en assistant aux vertigineuses chevauchées d’un ouelconque Rio-Jim, les personnes
âgees de moins del6ans, soient prises de l’irrésistible désir de traverser la rue Neuve sur un âne lancé au galop.
Enfin, des films de voyage, des films scientifiques ou même la ciné-gazette sont, non seulement une distraction, mais encore un enseignement.
Alors, pourquoi diable veut-on empêcher les personnes âgées de moins de 16 ans d’aller au cinéma?
Est-ce à cause de l’obscurité jadis propice aux amoureux? Faut-il désespérer des races d’avenir jusqu’à croire qu’elles ne recherchent l’atmosphère cinématographiqne que pour s’y livrer à des ébats plus ou moins érotiques?
Non! Et d’ailleurs ces scènes dans la salle ont été rendues de plus en plus rares par l’éclairage de plus en plus accusé.
Et voilà ce qu’il faut faire: appliquer le nouveau règlement, non pas aux personnes âgées de moins de 16 ans mais aux poires électriques, qu’elles soient bleues ou rouges, qui se trouvent dans la salle...
Par le plus grand des hasards, je suis allé l’autre soir admirer un film en trente-six épisodes dans un cinéma d’une ville du littoral... Je n’étais pas allé là-bas pour voir le film mais, me trouvant dans cette ville, je m’étais dit qu’une fois la nuit tombée, le meilleur moyen de respirer l’air du large était de s’installer dans une salle de cinéma.
Un délicieux parfum de crevettes et de vêtements mouillés y régnait; dans l’atmosphère lourde, des nuages de fu mée roulaient les uns sur les autres; l’assistance nombreuse était composée de jeunes gens en casquette qui culottaient d’impressionnantes bouffardes sous les pancartes mêmes où l’on pouvait lire: « Défense de fumer » et de gracieuses jeunes filles en cheveux qui se livraient à Pinnocent passe-temps qui consiste à se lancer des pépins d’orange à la figure. Sous le titre de « loges » des sortes de « boxes » s'alignaient, renfermant des chaises entassées... Cela évoquait, de loin, l’idée d’une salle de cinéma, mais d’une salle non encore civilisée, une espèce de cinéma préhistorique... Soudain, du brouillard de fumée, jaillirent les accords vagissants d’un orchestre invisible... et, les lampes s’éteignant toutes à la fois, l’obscurité tomba formidable
Il n’y avait pas là des personnes âgées de moins de 16 ans... mais des pêcheurs... et des pécheresses... je n’en dirai pas plus...
Mais si l’on faitdes règlements, ne trouvez-vous pas qu’il serait bon qu’ils s’appliquassent à la police intérieure des salles de ce genre?
Paul Max.
- CINÉ-REVUE —
Le Monde de Oiseaux
A la demande de nombreux lecteurs nous reproduirons encore quelques-unes des photographies d’oiseaux que nous devons à l’obligeance du savant ornithologue, M. Burdet, qui a fait défiler ces différentes variétés sur l’écran lors de la conférence donnée au Cercle de l’Union Coloniale. Nous en avons rendu compte dans notre premier numéro.
1) L'Epervicr debout près de son nid, en train de nourrir ses petits âgés de dix-huit jours; ils sont recouverts de leur fin duvet blanc. Le nid formé de brindilles et de bûchettes, est établi à l’enfourchure des branches d’un sylvestre à environ 7 mètres au dessus du sol.
3) Le Vanneau, huppé, l’oiseau le plus populaire de ia Hollande à cause de ses œufs si recherchés et approuvés des gourmets. Il se rencontre surtout dans les praires humides où il trouve une nourriture abondante, insectes, vers, larves, petits mollusques, etc. La femelle à un plastron noir couvert de petites taches blanches sur la gorge, tandis que le mâle que nous représentons ici a un plastron d’un beau noir sans taches.
2) Le Busard, Montagu habite plutôt les bruyères et les dunes sabloneuses où il donne la chasse aux oiseaux, aux petits mammifères, ou encore aux gros insectes et aux sauterelles. Son nid est généralement établi à terre et composé de branchettes et d’herbes sèches. Les œufs au nombre de 4 à 5, sont ovales, blancs ou légèrement bleuâtres.
4) L'Engoulevent, est un exemple frappant de mimétisme par la couleur de ses plumes et les dessins variés de son dos et de ses ailes. L’oiseau sé confond réellement avec son entourage et échappe aux regards. Nous représentons ici l’Engoulevent près de son nid; devant lui un de ses petits ressemble à une pelote de duvet blanc. On peut remarquer la moustache de poils raides dont la bouche est hérisséë.
— CINÉ-REVUE
Elle se noierait si Mougins, qui est arrivé à son tour sur les lieux, ne se précipitait dans le fleuve pour la sauver.
La Zipouille, croyant les deux fiancés à l’abri, gagne aussi le bord à la nage.
Niais, quand Suzanne revient à elle, et qu’on songe à Max, on constate que ce dernier n’a pas reparu.
S’est-il noyé? Suzanne en est toute bouleversée.
A la réflexion pourtant, Suzanne, Mougins, là Zipouille et Pélagie se persuadent que Max n’est pas mort, mais se trouve encore au pouvoir de ses ennemis.
Il faut continuer la lutte. Mougins se fait décidément le protecteur de la jeune fille, de plus en plus touchée de Bon dévouement.
Grâce à des papiers dont Suzanne s’est emparée dans la péniche, la jeune fille croit savoir où la baron compte se rendre; il s’agit de le suivre sans éveiller son attention.
Une occasion se présente. Le cirque Pinder passe dans la région: les amis s’engageront dans la troupe et ainsi leur arrivée ne sera pas signalée à leurs ennemis.
Suzanne et ses amis ont appris qu’on cherche des fumistes pour ramoner les cheminéesduchâteau du baron Hofland. Ils décident que la Zipouille, accompagné de Pélagie déguisée en auvergnate, s’introduira au château comme ramoneur; on parviendra ainsi à savoir si Max est toujours prisonnier.
Hofland et Garoupe sont furieux de la façon dont les ramoneurs s’acquittent de leur travail, mais ne se doutent pas qu’ils ont affaire à des espions.
La Zipouille et Pélagie, le soir venu, feignent
CINE-REVUE
de s’en aller, mais se cachent pour passer la nuit au château et continuer à observer.
Taudis que la Zipouille se charge de fouiller le château à la recherche de Max, Pélagie épie ce qui se passe dan8 le bureau d’IIofland.
Celui-ci reçoit la visite d’Arneth. Les deux hommes ont une explication orageuse. Holland reproche à Arneth d’avoix-une sympathie un peu trop vive pour Suzanne Lefranc et de prendre le parti de la jeune fille contre lui Hofland.
Il rappelle à Arneth dans quelles circonstances il l’a rencontré et pris à son sei--vice. Arneth ruiné était épris d’une jeune fille qui ressemblait à Suzanne d’une façon frappante. Il lui fallait de l’argent pour séduire celle qu’il aimait; Hofland lui en a procuré, mais c’était à la condition qu’Arneth se dévouerait à lui coi-ps et ‘une.
Après avoir x-appelé à Ax-neth tout ce que ce dernier lui doit, il le i-envoie en le menaçant de le faire arrêter pour un détournement dont le jeune homme s’est rendu jadis coupable.
Arneth a beau protester de son dévouement, Hofland
Koyal - Zoologie Cinéma
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PROGRAMME DU 15 au 21 AVRIL
PROGRAMMA VAN 15 tot 21 APRIL
VISTE BONNE LEÇON
Comique en 2 parties
Ha bits tie Voleurs
Drame du Far-West en 2 parties
Tartar in d’Outre-Mcr
Comédie en 2 actes
L’Homme du Large
Marine par Marcel L'HERBIER, en 6 parties, interprétée par
Jacques CATELA1N; Marcel PRADOT; Roger KARL; Suzanne DORIS; Mm" Claire PRÉLIA.
Film d’Art Gaumont (
L’Homme du Larg-e
Nollî, surnommé de ce nom, et qui méprise «ceux de la terre ferme », voudrait faire de son lils Michel im marin tel que lui. Mais le jeune homme préfère la vie frivole.
Un soir que Nolfï reste au large en proie à la tempête, et que sa femme, fiévreuse d’inquiétude, doit s’aliter, Michel s’attarde dans un bouge où,l’attire une danseuse du nom de Lia, soutenue par un vaurien redoutable.
En vain, Djenna, la sœur de Michel, cherche-t-elle à ramener son frère dans la bonne voie; pris d’ivresse, ce dernier blesse le protecteur de la danseuse et est emprisonné. La mère meurt de chagrin.
En justicier, Xolff lie le coupable au fond d’une barque et contie a la justice du Large cet enfant qui en méconnût la sainteté.
Mais l’Océan fait grâce au coupable et lui apporte le pardon de « L’Homme du Large » qui s’était retiré dans une retraite sauvage et celui de sa sœur Djeuna que l’horreur du drame avait poussée au couvent.
EENE GOEDE LES
Klucht in 2 deelen
I Hieven Kleederen
Drama uit de Far-West in 2 deelen
Ta.rta.rio van Over-Zee
Tooneelspel in 2 deelen
He M:ni der* Zee
Spel aan Zee door Marcel L’HERBIER, in 6 deelen, vertolkt door.
Jacques CATELAIN; Marcel PRADOT; Roger KARL; Suzanna DORIS; Mevr. Claire PRÉLIA.
Kunstfilm Gaumont
'1 De Man der Zee
Vol minachting voor «Dezen van den vasten grond» leeft Nollf bijgenaamd «DE MAN DER ZEE» enkel voor zijn zoon Michel, waarvan hij een waardig zeeman wil maken. Helaas, Michel verkiest eiken dag al meer de stad en vroolijk gezelschap dat men er ontmoet.
Zekeren avond dat Noilïop zee tegen den storm worstelt, vermaakt Michel zich in eene kroeg waarheen hi j zich gedreven voelt door zijn verlangen naar Lia, eene nieuwe danseres welke onder de bescherming staal van eencn gevaarli jken deugniet.
Tevergeefs komt Djenna, de zuster van Michel, tot in de kroeg om haren broeder terug te brengen, wiens moeder niet ophoudt hem in hare i jlkoorlsen te roepen. Hij blijft, en weldra dronken zijnde kwetst hij den beschermer der danseres, ’s Anderendaags wordt Michel in ’t gevang gestoken. De moeder sterft van verdriet.
Ditmaal kent Nolfï’s hart enkel gerechtigheid. Hij ondervraagt en ontmaskerd den misdadiger; en na hem in eene schuit vastgebonden te hebben, vertrouwt hij dit kind toe aan de uitspraak der wijde zee, waarvan het de heiligheid wilde ontkennen.
Ten zeerste geschokt door dit verschrikkelijk drama, gaat Djenna in een klooster, en Nolfl' heefl den plechtigen eed gedaan, voortaan alleen te leven in ’t diepste eener grot, vlak tegenover de zee. Maar weldra komt een onverhoopten brief het mirakel aankondigen: wel verdient door het lijden van vader en dochter. De oceaan heeft vergiffenis geschonken; Michel is verre, maar door eenen langen doodstrijd gelouterd; nu is hij waardig terug te komen en vergiffenis te ontvangen van « DE MAN DER ZEE_ ».
Pruchaineineiil Ie film incomparable
Eerstdaags de onvergelijkbare film
LES DEUX GAMINES
Ciné-roman en 12 épisodes de Louis FEU1LLADE
Ciné-roman in 12 épisoden door Louis FEUILLADE
— CINÉ-REVUE
perdu confiance et, pour se mettre à l’abri de toute trahison de la part de ce complice peu sûr, il ne le congédie qu’après lui avoir fait absorber un verre de porto empoisonné: Arneth sera frappé de congestion cérébrale dans la voiture qui l’emmène.
Hofland pourtant ne se doute pas du danger qui le menace. La Zipouille s’introduit dans son cabinet, le terrasse par surprise, le bâillonne, l’enferme dans un sac qu’il emporte avec Pélagie sur la petite voiture à bras des ramoneurs.
Garoupe, qui assiste au départ de la Zipouille et de Pélagie, ne se doute de rien. C’est beaucoup plus tard seulement, quand il constate la disparition de son maître, qu’il devine la rase dont ce dernier a été victime.
On transporte Hofland dans une maison isolée, louée par Mougins. La Zipouille, préposé à la garde du scélérat, n’hésite pas à le passer à tabac pour l’obliger à révéler ce que Max est devenu.
Renseigné par la Zipouille, Mougins part à la recherche de Max. Mais Garoupe n’est pas resté inactif. Comprenant que les ennemis de son maître sont sur la bonne piste, il
IO
CINÉ-REVUE —
transfère une fois de plus Max dans une autre prison.
Mougins arrivera trop tard.
Par contre Hofland a recouvré sa liberté.
La Zipouille ayant imprudemment laissé seul son prisonnier, bien ligoté, des romanichels qùi passaient sur la route sont venus regarder daus la maison. Hofland leur a promis de l’argent s’ils consentaient à le délivrer et ils l’ont emmené avec eux.
Quand ia Zipouille revient avec Mougins, il ne trouve plus personne.
Hofland, réfugié dans une roulotte, parle avec une vieille bohémienne et celle-ci lui propose de lui prédire son avenir.
— Tu persécutes, lui dit-elle, une femme qui va courir un grand danger; U faut la protéger de toute ta puissance, ton sort est lié au sien.
Elle griffonne quelques lignes sur un papier, qu’elle plie, ferme avec une aiguille et donne à Hofland, en lui faisant jurer de ne pas l’ouvrir avant de voir la première étoile le troisième jour de la prochaine lune.
Hofland consent, en affectant de rire, bien qu’il soit effrayé en réalité.
Suzanne est rentrée chez Mme Lefranc. Elle croit que Max est délivré et sa joie pourtant n’est pas telle qu’on aurait pu s’y attendre. Que se passe-t-il dans son cœur? Elle a été touchée par l’énergie et le dévouement de Mougins et c’est à lui plutôt qu’à Max qu’elle pense aujourd’hui.
Garoupe, dans l’espoir d’obtenir des nouvelles de son maître, est allé rôder autour de la propriété de Mine Lefranc. Il a bu plus que de coutume, sa raison est égarée.
En passant au bord d’un lac, il aperçoit Suzanne, qui, recherchant la solitude, s’est installée dans une périssoire et glisse lentement à la surface de l’eau.
La voilà donc, celle qui a ravi à son maître toute tranquilité, qui a attiré le malheur sur lui! Un désir aveugle de vengeance s’empare de Garoupe. Il prend son revolver, et, caché derrière les roseaux, tire dans la direction de la jeune fille.
Celle-ci, «ffrayée, fait un faux mouvement, chavire, se note.
On s'inquiète quand on ne voit pas rentier Suzanne au château; on part à sa recherche,
on reti’ouve son corps. Sa mère, ses frères, ses amis sont désespérés.
Quand Holland délivré revoit Garoupe et apprend ce qui est passé, il chasse l’assassin avec colère. Pour essayer de s’étourdir, il va s’installer dans le Midi.
Garoupe, craignant d’être recherché par ( police, se réfugie dans la montagne en un coin perdu. Mais il a des remords, le souvenir de sa victime le hante, et il croit toujours voir un policier dans lés inconnus qui l’approchent.
Enfermé dans sa petite maison, il y songe tristement, quand une procession vient à passer devant sa fenêtre. Les chants religieux résonnent à ses oreilles comme des malédictions. Affolé par la peur et le remords, il Se fait justice en se brûlant la cervelle.
Hofland n’ayant plus de raison de retenir Max de Cheroy, a donné l’ordre de lui rendre la liberté. Il compte d’ailleurs quitter la France, pour éviter toute difficulté avec la justice. David et Mougins se sont mis à sa recherche, car ils ont promis de venger Suzanne.
Hofland, frappé par la prédiction de la vieille bohémienne, a gardé le billet qu’elle lui a donné ( n’a pas osé l’ouvrir avant la date fixée.
Le jour est venu. Se sèntant traqué par ses ennemis, il fuit à travi rs la montagne pour franchir la frontière, Le soir tombe, la première étoile s’allume; le scélérat ouvre le billet et lit:
« C’est ta dernière heurer.
Et quelle n’est pas son épouvante quand il aper-çôit Mougins qui le guette, caché dans un buisson. Il veut fuir dans une autre direction. David lui barre le chemin.
Il recule, affolé. Zipouille saute devant lui du haut du rocher. Alors en faisant pour fuir un mouvement de côté, le misérable glisse du bord du ravin et se tue.
David, Max et Mougins se retrouvent réunis auprès de Mme Lefranc qui, d’abord désemparée par la mort tragique de sa fille, puise une énergië suprême dans l’excès de sa douleur.
Suzanne, admirable personnification de la France Nouvelles pu être frappée, la France Nouvelle s'attelle à sa tâche libératrice.
Les larmes sont stériles, le travail seul est fécond.
— CINE-REVUE
De l’autre côté de la Barricade
La personne qui m’écrit est comme moi elle adore le cinéma.
Mais oui, j’ai un faible, un grand faible pour ces spectacles faciles, où les incommodités inhérentes aux fonctions de spectateur — tenue, entr’actes, ouvreuses, pour ne parler que de celles-là — ont été si sagement réduites au minimum et où le plaisir que l’on peut prendre ne doit pas être payé, la plupart du temps, en plus d’un prix démesurément élevé, par tous les embêtements du monde.
Donc, je vais volontiers au cinéma, un brave petit cinéma de faubourg; voilà encore un avantage des cinémas, c’est que l’on en a toujours un à sa porte, ce qui simplifie singulièrement la question du “ taxi à la sortie.,,
Et comme les vedettes de cinémas sont nécessairement les mêmes, et qu’un film, n’est-ce pas est toujours joué par les mêmes vedettes, aussi bien dans les plus lointains quartiers que sur le boulevard et le centre_
Mais voici la lettre:
“ Je trouve le cinéma excessivement intéressant, très récréatif et même très instructif; et j’y
gérées » ne sont-elles pas parfois gênantes ou choquantes, et en tous cas inutiles.
en regardant des démonstrations d’amitié...
vais souvent ou -plutôt j'y allais souvent, presque toujours avec des enfants, des jeunes gens et des jeunes filles!
Mais ce que je déplore et ce que je trouve non seulement complètement inutile, mais tout à fait fâcheux, c’est de voir constamment dans tous les cinémas quels qu’ils soient, dans chacune de ces pièces qui sont presque toujours pour la plupart magnifiques et charmantes, de. voir à chaque instant, et principalement à la fin, gâter le plaisir et la moralité de la pièce par des démonstrations d'amitié tout à fait exagérées, ce qui est absolument inutile pour que tout le monde comprenne que la pièce finit bien. Debons baisers... sur lesdeux joues seraient autrement acceptés et ne feraient rougir personne, surtout les parents.... »
L’oncle Bertrand qui nous transmet ce vœu de sa correspondante, n’a-t’il pas raison? Sans excès de pudibonderie, « les démonstrations d’amitié exa-
Qu’on les supprime — et l’on comprendi-a aussi bien ce qu’il y a à comprendre?
Ainsi entendue, la censure préalable des exploitants de films rendrait un service énorme à la cause du cinéma pour tous et rendrait inutile la censure officielle qui risque de dépasser la limite du but que le législateur veut lui imposer.
Une entente sur ces bases ne serait-ella pas possible?
Lector.
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CINÉ-REVUE —
Ce Qubn entend
L’Exposition Émile Claus
à la Galerie Giroux.
Nous avons eu il y a quelques semaines une exposition Baertsoen; des tableaux accrochés à la même cimaise et évoquant également la même grande ville, industrielle et brouillardeuse. Mais quelle diversité dans l’impression qu’évoquent ces deux excellents peintres belges qui ont pendant les mêmes années d’exil noté sur la toile ce qu’ils avaient vu avec leur âme à eux, l’un avec son tempérament de robuste peintre flamand, l’autre en luministe.
Le sujet est presque toujours le même: Londres et la Tamise, ses longs quais avec çà ou là une partie des arches des deux grands ponts qui enjam-b’ent le fleuve, dans le fond les tours et les monuments; mais ce qui fait la beauté de ces toiles et de ces croquis, ce qui en décèle toute la poésie, c’est l’heure à laquelle est notée chaque impression, le temps, le soleil, la pluie, le brouillard qui en modifient l’aspect et la signification. Il n’y a qu’un tableau et il y en a en réalité cent différents. Et pour ne citer que ces relations fidèles de lumière ou d’ombre, de neige et de pluie, citons: « l’Éclat de soleil de juillet » en opposition avec “ la Bourrasque», “Waterloo Bridge» et “Lever du couchant sur “ Black Friar Bridge », “ le Coucher rouge » et les “ Quatre cheminées », les fleurs de « Kew Gardens ».
Tout est d’un grand artiste, mais aussi d’un artiste probe et touchant qui ne cherche pas l’effet et n’use pas des “ moyens »; il écrit la nature avec sa palette, fidèlement, mais en poète voyant toujours plus beau que la nature elle-même et s’efforçant de nous faire partager son admiration.
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Les Jolies Modes
= PARAIT LE 5 DE CHAQUE MOIS
Editeur:
J. FELIX, 20. rue Albert de Latour, Bruxelles
Dans chaque numéro des
JOLIES MODES
vous trouverez un choix complet de modèles d’enfants, robes, tailleurs, manteaux, chapeaux, lingerie
Chaque numéro contient UN PATRON GRATUIT. Partout ailleurs, dans les magasins et chez nos concurrents, le prix minimum d’un patron est de UN FRANC. Les Jolies Modes est bien le journal le moins cher et le plus pratique
Par an: 15.00 francs
Six mois: 8.00 »
Un numéro: 1.50 »
Dit blad verschijnt In de Vlaamiche taal onderden titel van.De Nienwste Modes van Parijs.
Sera-ce la grève des Cinémas à Paris?
Les directeurs se concertent
Les milliers de spectateurs qui, chaque soir, s’entassent dans les salles de cinématographes vont-ils être soudain privés des exploits de Douglas Fairbanks et de Chariot? Il semble que cette 4. éventualité redoutable soit bien près de se produire.
Les membres du syndicat français des directeurs de cinématographes viennent de voter un ordre du jour qui prévoit la fermeture concertée et immédiate de toutes les salles, au cas où les doléances des directeurs n’auraient pas gain de cause.
M. Brézillon, qui vient, pour" la sixième fois, d’être appelé à la présidence du syndicat, expose ainsi les revendications de ses collègues.
— Comme j’ai eu l’occasion de le dire déjà au moment où nous avons décidé d’attirer l’attention du public sur ta crise du cinéma en faisant participer des chars symboliques au défilé de la Mi-Carême, nos établissements traversent une période extrêmement difficile.
« M. Bokanowsky et une soixantaine de ses collègues ont déposé à la Chambre une proposition de loi, étudiée d’accord avec la C. T. L., et qui, si elle est adoptée par le Parlement, nous rendra la vie possible, en réduisant les taxes accumulées sur nos spectacles et devenues prohibitives. Le projet Bokanowski aboutirait, en somme, à une assimilation entre les salles de cinéma et les théâtres. C’est ceejue nous demandons.
On demande à M. Brézillon si le vote du projet satisfera tous les directeurs de cinématographes.
— Vous touchez là au point sensible, dit M. Bre-zillon. Le relèvement des (axes douanières, dans l’esprit des auteurs du projet, doit frapper les films étrangers et compenser ainsi par leur produit la diminution des taxes actuelles, basées sur la recette des salles. Mais le système de Kompensation ne peut jouer que si l’on frappe les cinémas « passant » moins de 20 p. c. de filins français.
» Or, les cinémas- rentrant dans cette catégorie sont les plus nombreux. C’est ainsi que, pour l’année dernière, la production des maisons françaises n’a atteint que 23 p. e. des filins projetés. C’est dire que si, dans une localité, trois salles s’offrent au publie, une seule pourra passer 20 p.c. de lilins français; les deux autres, pour varier leur programme, devront recourir aux films étrangers et se trouveront soumises à la surtaxe.
» A certaines époques, tous les cinémas se trouvent d’ailleurs dans l’impossibilité de renoncer aux films étrangers, faute de films français en nombre suffisant. Cette semaine, par exemple, les maisons françaises ne nous fournissent que 8 p. c. du métrage qui nous est nécessaire..
» Les directeurs des petites salies manifestent donc leur désir de voir les taxes réduites à 6 ]>. c. pour les exploitations dont la recette brute n’atteint pas 10,000 francs par mois, et à 3 p. e. pour celles dont la recette n’atleinl pas 5,000 francs.
» Que cette solution intervienne, ou toute autre analogue, mais qu’on agisse sans tarder, car la situation des salles n’est pas brillante. Depuis le 6 novembre, à Parjs, les cinémas ne font plus leurs frais ».
CINE-REVUE
Imprimerie NOTRE PAYS, 9-il. rue Sterckx, Saint-Gilles,
ToyonrvQ
Phébus rayonne... et tous les côtés, que ce & ur le« grandes avenues ou sur les places ensoleillA (U ce soit pour la promenade matinale ou poujp rendezvous élégant a quelque thé mondain, on vo; es jolis et frais minois au teint délicat, s’auréoler dis clartés ardentes ou pâles de l’ombrelle, accessoire exquis de la toilette féminine.
Nul n’ignore que la mode de l’ombrelle suit les mêmes variations que celle des robes, et pour cette saison il a été fait de délicieuses trouvailles.
Toutes les formes, tous les coloris, toutes les originalités trouvent leur essor. Ombrelles en mousseline coursée, citron ou jadebordées de volants. Ombrelles pagode et lamé bleu, avec aux pointes des baleines des glands de perles de bois; ombrelles de shantung avec application de Jouy, ombrelles frangée» de soie ou de plumes, ombrelles dômes, aux vives nuances, aux bouquets de fruits, qui auréoleront délicieusement les fins visages, auprès desquels une rose fraîche cueillie rivalisera en vain d’éclat et de splendeur,
On verra moins de fourrure cet été et plus de plumes, de boas.
Il en est de charmant» avec leurs duvets très longs, gris fumée qui, à la moindre briselaisssent apercevoir un intérieur rosé ou cuivre.
Part, ut, la fantaisie domine en déesse capricieuse et écoutée.