Programme from 16 to 20 Nov. 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#870

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Prochaine­ment

PRO­GRAMME du 16 au 20 NO­VEM­BRE

M. Levesque et P. Menichelli

dans le grand succès

1. Bebel et Quin­quin.

(One-Step)

A. Chantier

MUL­HOUSE

voy­age

3. Fifres et Tam­bours-

(Air de bal­let)

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CHAIR ET SANG

drame in­terprété par

Lon CHANEY et Edith ROBERTS

Bêtes... comme les Hommes

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Une Ex­tra­or­di­naire Cu­riosité Cinématographique

UN FILM DONT TOUS LES AC­TEURS SONT DES AN­I­MAUX

Faut-il at­tacher à ce litre mali­cieux: « Bêtes... comme les Hommes », le sens d’une boutade amère d’une moral­iste désabusé? Ne doit-on pas sup­poser, au con­traire', qu’en tour­nant ce tiJin orig­i­nal dont tous les ac­teurs sont des an­i­maux, MM. Al­fred Machin et Henri YVulschlcger, fer­vents amis des bêtes, ont voulu, tout sim­ple­ment, nous démon­trer que nos frères inférieurs pou­vaient, ccomme des hommes, de­venir des étoiles de i „ran P

V'tvI. Al­fred Machin, dont les lecteurs de « LTi-luslra­tion » con­nais­sent déjà les belles éludes pho­tographiques rap­portées de la jun­gle africaine, s’est, depui longtemps, con­sacré à la cinématogra­phie des an­i­maux. Après avoir nolé, sur le vif, les mœurs des fauves en lib­erté, il a trans­formé son jardin de Nice en une vaste ménagerie où vivent, en bonne in­tel­li­gence, les hôtes d’une mod­erne arche de Noé. A force de se tenir en con­tact di­rect avec ce petit pe­u­ple et de l’ob­server, M. Machin, qui est un ex­cel­lent met­teur en scène de cinéma, s’est aperçu que la comédie an­i­male n’était pas, au fond, très différente de la comédie hu­maine, et il eut l’idée de con­fier à cette troupe orig­i­nale i’in­terprétation d’un scénario.

‘Nous ne sommes plus « au temps où les bêtes par­laeint »; nous sommes à l’époque où elles « jouent » de­vant un ob­jec­tif en­reg­istreur.

L’em­ploi des an­i­maux à l’écran fut tou­jours bien ac­cueilli par le pub­lic. Les Améri­cains tirent sou­vent d’heureux ef­fets ne l’in­ter­ven­tion d’un petit chat, d’un chien ou d’un oiseau dans quelque ro­manesque anec­dote. Les an­i­maux sont générale­ment très « pho­togéniques ». Et 1 on a vu des chim­panzés jouer des rôles im­por­tants dans des i l'ms d’aven­tures. Mais ja­mais l’on n’avait osé

man­der à une col­lec­tivité an­i­male l’ef­fort d’une col­lab­o­ra­tion étroite et ex­clu­sive. C’est pour­tant la gageure que vi­en­nent de réaliser, avec le plus vif succès, les au­teurs du film dont nos lecteurs ont au­jourd’hui sous les yeux les scènes car­actéris­tiques.

Ce film est un drame d’amour, traité avec une irrévéren­cieuse gravité ei des in­ten­tions par­o­diques dont se di­ver­tiront les am­a­teurs de cinéma qui n’ont pas oublié les grands succès de cos dernières années: les Ex­ploits d'Elaine, Un pau­vre Amour et U At­lantide. Après un court pro­logue où nous voyons Chante­cler, au lit, et- prévenu par son réveille-matin qu’il est temps de faire lever le soleil, le scénario nous décrit la pas­sion mal­heureuse d’un bull-dog, le rude et jovial Jim, pour la co­quette pe­tite chi­enne Elaine, gra­cieuse et friv­ole créature qui ne songe qu’à s’amuser et à plaire. Re­gardez-les: avec son foulard trop voy­ant, sa cas­quette de lad et sa pipe, le lour­daud ne saurait séduire du pre­mier coup sa fine com­pagne qui s’ap­puie avec tant d’adresse négli­gente, de­vant le pho­tographe, sur son om­brelle fan­fre­luchée. Il lui fau­dra lut­ter héroïque­ment pour conquérir cette Célimène.

De la ville voi­sine ar­rive en auto un char­mant fox à poil ras, nommé \. illy, snob ac­com­pli, lion danseur, galant, frétillant, musqué, pom­madé, ar­bi­tre des élégances ca­nines. Elaine, que le gros Jim im­por­tune, s’em­presse de flirter avec ce sé-

duisant cav­a­lier qui l’entraîne au danc­ing où tri­om­phe un bril­lant jazz-band de lap­ins. Le fox lui ap­prend l’art de fox-trot­ter avec grâce et de tanguer on­d­uleuse­ment. Et le cou­ple se trouve si bien as­sorti que, peu de jours après, on célèbre solen­nelmeut le mariage des deux danseurs.

La cérémonie fut mag­nifique. Les équipages, con­duits par des lap­ins, évoluèrent avec ai­sance sur la place de l’église. Le répas de noces — un lunch de trente cou­verts — somptueux et raf­finé, per­mit d’ad­mirer les belles manières des pou b qui savent manier avec désin­vol­ture une cuiller et un verre à bor­deaux. On vit des coqs, émoustillés, al­longer sournoise­ment leur ergot sous la table pour faire de la patte à leur voi­sine. Le maire prononça Un dis­cours un peu trop développé, qui en­chanta d’abord les con­vives, puis les fit bâillir cru­elle­ment. Et les invités ter­minèrent joyeuse­ment la journée en se ren­dant à la fête où les at­tendaient de nom­breuses at­trac­tions. Sur un ring, con­struit selon toutes les règles, fut dis­puté, sous leurs yeux, un cham­pi­onnat de boxe ar­bitré et chronométré par un lapin. Ce fut vrai­ment un beau mariage.

Mais le pau­vre Jim, vous le pensez bien, ne pou­vait pren­dre sa part de la joie générale. Il grinçait des dents dans son coin et fu­mait rageuse­ment sa courte pipe. Et lorsque le soir fut venu et que les je­unes époux se furent retirés dans la cham­bre nup­tiale, le jaloux fit ir­rup­tion dans la mai­son et, avec une bru­talité inouïe, ex­pulsa son élégant rival qui s’en­fuit pi­teuse­ment au galop, dans la nuit, pouf aller se réfugier dans son an­cien logis de garçon.

Cette at­taque brusquée n’eut pas le don d’émer­veiller Elaine. Elle re­pousse le butor avec in­dig­na­tion, prépare sa valise, at­tache une laisse au col­lier de la souris blanche qui lui ser­vait de car­lin et se dirigea vers la gare pour aller retrou­ver son pau­vre petit, mari dis­paru. Le train s’ébranle, con­duit par le chien-mécani­cien et chargé de volailles voyageuses. Jim, n’héri­tant pas à jouer les Ma-ciste, s’ac­croche au dernier wagon et tente d’im­mo­biliser le con­voi. N’y pou­vant par­venir, il lui fait pren­dre une fausse di­rec­tion.

Un aigu­il­lage per­fide lance l’ex­press sur le ter­ri­toire red­outable du Tog­gar où la guenon Titinéa règne sur un pe­u­ple de quadru­manes.

Titinéa at­tire volon­tiers dans son do­maine les Saint-Avit et les Morhange du clapier et de la basse-cour. Mais ce n’est pas pour les en­fer­mer dans une gaine d’orichalque: elle se con­tente de les met­tre à la broche. Le féroce Jim, en qui la pas­sion a décidément tué tout sens moral, n’hésite pas à livrer la pau­vre Elaine et tous ses com­pagnons de voy­age à la ter­ri­ble ogresse.

Il mine la voie et fait dérailler le train qui est immédi­ate­ment pillé par les indigènes, selon les meilleures tra­di­tions du Châtelet.

Elaine est jetée dans les fers. La reine du Tog­gar la fait en­fer­mer dans un souter­rain où elle subira le sup­plice des femmes infidèles: elle sera dévorée par un boa. Et, en effet, voici venir un ser­pent mon­struex qui rampe vers la coupable et com­mence à la fasciner.


La minute est trag­ique et le bour­reau ê.l la vic­time jouent cette scène avec une vérité et une com vic­tion qui ne doivent rien à la con­ven­tion théâtrale. Mais le charme de la jeune cap­tive opère des mir­a­cles. Le gar­dien de la prison est un four­m­i­lier qui n’a pu rester in­sen­si­ble à tant de grâce. Il sauvera sa pris­onnière. Pas une minute à per­dre. Avec une ha­bileté toute pro­fes­sion­nelle, le tamanoir creuse rapi­de­ment un couloir dans la terre, perce la cloi­son, fait évader la pau­vre Elaine qui trem­ble con­vul­sive­ment: puis il re­vient et fait face au mon­stre avec lequel il va en­gager un ter­ri­ble com­bat.

La fugi­tive se dis­simulé dans un forêt. Elle croit avoir trouvé une ca­chette sûre dans une malle aban­donnée; hélas l'atroce Jim, qui l’a suivie, précip­ite la malle-et son con­tenu au fond d’un ravin où pas­sait précisément le pusil­lanime Willy, en train de chercher les traces de son épouse in­for­tunée. Voilà un mari bien con­tent de voir sa femme lui tomber du ciel, mais Jim bon­dit à sa

ren­con­tre et le con­traint de nou­veau à une fuite sans gloire.

Après mille aven­tures pathétiques, Elaine est rentrée dans son vil­lage. Le pe­u­ple singe a voulu la suivre et a dévasté cette région pais­i­ble, Willy a dis­paru et Jim re­vient, sim­ple, bru­tal et fort comme Dou­glas Fair­banks. Vous croyez, sans doute, que la frag­ile Elaine va, se détourner avec hor­reur de son persécu­teur? Pas du tout. La jeune héroïne connaît les tra­di­tions du cinéma améri­cain où la force mus­cu­laire a tou­jours le dernier mot. Elle s’em­presse donc, à l’in­star de toutes les blondes étoiles de Los An­ge­les, de tomber dans les bras du ro­buste mâtin et de lui promet­tre une ten­dresse éter­nelle.

Ce scénario, on le voit, est con­forme à toutes les règles du genre transat­lan­tique. C’est une tra po­si­tion fidèle des ef­fets clas­siques de la dra­maturgie de l’écran. La saveur de cette par­o­die sera goûtée par tous les publics.

[BEEST... als Je MEN­SCHEN

Beest... als de Men­schen » is een buitenge­wone kine­matografis­che ku­ri­oziteit; het is de eerste film uit­slui­tend ver­tolkt door dieren en dit op de meest, ver­rassende wijze.

ik Al­fred Machin, en Henri Wulschleger, die twee jaar lang aan dezen aartsmoeil­ijken film hebben gew­erkt maak­ten ervan als een veropen­bar­ing van dc won­der­bare bevechtelijkheid der dieren, van hun ex­pressief-voJ Ie gewaar­wordin­gen en van hun... aan­pass­ingsver­mo­gen. Zij hebben de dieren doen « spe­len- » zooals La Fontaine ze in zijn fa­be­len deed « spreken ».

Door echt kluizenaren-geduld zijn zij er in gelukt de « beesten » zooals do men­scheai te doen zijn en tot in de min­ste de­tailleerin­gen.

Het is vooral op deze schi­jn­baar ni­etige de­taii-leerin­gen dat wij de aan­dacht van het pub­liek willen ves­ti­gen, o.a.: de waar­lijk ver­bazende

hand­igheid waarmede kip­pen zich be­di­enen van een lepel en een wi­jn­glas; het ver­liefd doen van een haan voor zijn mooie gebuur-kip wie hij onder de tafel, een « pootje » zet — het kod­dige « poot-geklap » dierzelfde neer­hofh­clden — het chronome­treeren van een boks­match door een konijn— het spel van den hond’en de boa... enz.

Een hu­moristieke, satyrieke en orig­i­neele eige­naardigheid is deze dieren­film die als een par­o­die kan door­gaan op de 3 suc­cesvolle ban­den: Elenefs lot­gevallen, Anne Liefde en At­lantic en ook wel cens op de on­mo­gelijke, klassiek ge worde 11 tra­di­ties van liet Amerikaan­sch sce­nario geschrijf.

De bul­dog Jim be­mint de lief­tal­lige Elene. Deze vindt hem échter veel te grof en is oneindig gevoeliger aan de galante mooi-doenerij van een heel snob­si­gen fox, Willy. Met hem leert zij fox-trot en tango en zoozeer be­valt hij haar dat zij niet hem trouwt. De bruiloft is schit­terend: een tafel met 3o genood­ig­den: een maal om van te likke­baar­den! En tot sluit­ing der feestelijkhe­den een goed geor­gan­iseerde bokx­match - liet sun­in­uhi van onze mod­erne beschav­ing! — Aiel raz­ernij woont Jim dit alles bij en buiten zich zelf van jalo­er­schheid dringt hij ’s nachts in de kamer d(( echtelin­gen en ontvo­ert de bruid « mani mil­i­tari >ç Veront­waardigd stoot de « geschaakte » den on­s­tu­imige van zich af en gaat op zoek naar den echtgenoot die in den nacht gevlucht was...

Na tal van avon­turen, waar­bij Jim zich als een echte maciste deed kenne, landt Elene’s trein aan op het grondge­bied van de woeste Titinea. Elene, de on­trouwe, wordt ter dood vero­ordeeld doch de bekoor­lijkheid der jonge gevan­gene doet won­deren, op het kri­tis­che oogen­blik wordt zij gered en ijld naar het woud waar zij, vol­gens Ameri-kaam­sche wijze, to­e­val­lig een kof­fer vindt dat echter dor wraak­lustige Jim in een af­grond wordt gewor­pen... waarin juist Willy naar zijn «vrouw» aan het zoeken is. Ten tweede male wordt Willy op de vlucht gedreven door den on­ver­saag­den Jim na duizend pa­thetis­che voor­vallen is Elene terug in haar dorp aangekomen, achter­volgd door Titi-nea’s apen geled­eren die gan­sch de rustige streek hebben ’t on­der­st­boven gezet. Willy is verd­we­nen, zon­der adres achter te laten en Jim, komt terug, bru­taal en sterk als Dou­glas. En, om tri de gewoonte te bli­jven der blonde «ster­ren» van Los An­ge­los werpt zij zich in de... « pooten » van den onover­win­nelijken Jim en zw-eert hem eeuwige trouw: het Recht van den Sterk­ste!

OG1E CIN­EMA

PRO­GRAMMA van 16 tot 20 NO­VEM­BER

1. Bebel en Quin­quin. • . . A- Chantier

(One-Step)

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MUL­HOUSE

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. Friers en Trom­me­laars . . .

E. Gillet

srochaine

VLEESCH EN BLOED

drama ver­tolkt door

Lon CHANEY en Edith ROBERTS

5 Beest... als de Men­schen

Tooneel­spel

Ti­j­dens de Poos

Récitaal voor Orgel

Le Film Sen­sa­tion­nel

Tbe Fire Pa­trol

La Pa­trouille de Feu

anç. BIL­L1NG­TON

PAS­SIONS

“ Rex-In­gram,, w-Metro

Un drame unique de la mer. Un tri­om­phe de vedettes de scénario et de mise

en scene

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Notre vedette: Raquel MELLER

Quand paraî -tront ces lignes, cette sou­ple fleur d'Es­pagne se sera vue trans­plantée pour quelques jours dats notre pays de brouil­lard. Et avant l’hiver mo­rose, nos yeux au­ront pu se com­plaire à la vue de sa fïère beauté, de son ex­o­tisme cap­ti­vant, de sa grâce chaude, ex­pres­sive, trou­blante...

Dithyra­m­bique ver­biage, s’écrieront d’au­cuns, des rares qui ig­norent et veu­lent ig­norer ceux et celles qui ap­por­tent à l écran leur tal­ent, leur génie, leur beauté, et s'af­fi­nant en­core pour mieux servir le dieu mag­ique.

Mais point ne jugeront de la sorte ceux qui savent quel riche creuset est ce VII« art, où se fondent et s ' amal­ga­ment, pour don­ner nais­sance à d’ad­mirables re­con­sti­tu­tions animées, et le dur métal des car­actères, et lu fi­nesse des ex­pres­sions, et la sobriété des gestes.

Raquel Meller est un des plus précieux éléments con­sti­tu­tifs des films qu elle aide à créer. Avant de se con­sacrer aux im­ages animées, elle fut ex­cel­lente bal­ler­ine, diseuse ex­perte et chanteuse ap­plaudie.

L'écran l’a touché de ses blanches ailes: et son des­tin fut décidé!

Vous n'y croyez plus, chère lec­trice, à la légende de la jolie fil­lette à laque­lle il a suffi de se trou­ver au mo­ment prop­ice au stu­dio, pour qu’un « di­rec­tor »

en quête d ’ une perle, mit son dévolu sur la rougis­sante je­unesse, lui décou­vrant mille qualités de photo-1 génie, de spon­tanéité, d'ex­pres­sion, pro­pres à la, muer immédi­ate­ment en étoile de toute première grandeur; vous n’y croyez plus à ces bo­bards yan­kees, et vous avez bien rai­son. — Etre sacrée du jour au lende­main vedette, et cela sans ju­di­cieuse prépa­ra­tion, — à d’autres!

Et pour­tant, il est de « pe­tites bonnes femmes » qui s'im­posent, sinon endéans les vingt-qua­tre heures, du moins en quelques mois; il en est qui, sans le savoir même, ont le cinéma dans la peau. Et de celles-ci est Raquel Meller.

Coup sur coup, deux belles pro­duc­tions, qù elle rem­plit un rôle prin­ci­pal, nous l’ont fait apprécier. La Con­cep­tion des Op­primés, comme Vi­o­letta des Vi­o­lettes Impéri­ales, furent égale­ment fêtées par le pub­lic. Et cette pe­tite chanteuse de cabaret chan­tant, dont peu con­nais­saient le nom chez nous avant l’ap­pari­tion de ces deux grands films de Rous­sel, a con­quis tous les en­t­hou­si­asmes.

Née en Es­pagne, Raquel Meller débute toute jeune dans un petit mu­sic-hall de Va­lence, Re­marquée pour sa belle voix, elle chante bientôt dans toutes les grandes villes es­pag­noles, puis part au Brésil, où l’at­ten­dent de nou­velles ova­tions, et où elle risque même un soir d’être aveuglée par les pièces de mon­naie qu’on lui je­tait sur la scène...

Raquel Meller, rôle de " Con­cep­tion „ dans Les Op­primés.

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Elle chante en­suite dans toutes les grandes villes d'Eu­rope.

Les débuts de Raquel Meller au cinéma sont récents. C’est sous la di­rec­tion d’Henri Rous­sell qu’elle tourne pour la première fois dans Les Op­primés. Son in­terprétation du rôle de « Con­cep­tion» la classe au pre­mier rang des étoiles de l’écran. Tou­jours, avec H. Rous­sell, elle tourne en­suite Vi­o­lettes Impéri­ales, un grand film qui nous fait as­sis­ter à la curieuse odyssée d’Eugénie de­Mon­tijo, impéra­trice des Français, et à la vie sous le sec­ond Em­pire. Dans ce film, dont toute la première par­tie fut tournée à Séville, Raquel Meller in­terprète le rôle de Vi­o­letta, la pe­tite marchande de fleurs. En pe­tite jupe de toile blanche à volants rouges, casquée d’une chevelure d’ébène où meurt une rose pour­pre, elle offre ses vi­o­lettes aux pas­sants, avec la sim­plicité fière d'une véri­ta­ble gi­tane; nulle autre que la grande artiste es­pag­nole ne pou­vait in­terpréter un tel tal­ent, une telle vérité, le rôle dif­fi­cile et com­plexe de Vi­o­letta.

Ainsi en moins d’un an, s’est élevée jusqu’au Zénith une nou­velle étoile dont l’éclat égale celui des plus con­nues, dont le tal­ent s'égale à celui des grandes vedettes de ciné — à la pop­u­larité par­fois sur­faite — des plus célèbres artistes de Cal­i­fornie et d’ailleurs.

A la grande ac­trice es­pag­nole, notre hôte de quelques jours, l'hom­mage re­con­nais­sant de

Ciné-Re­vue.

Nou­velles cinématographiques

Leurs Films Préférés

Un confrère nous donne le film préféré des prin­ci­paux per­son­nages qui for­ment le haut aréopage de la Société des na­tions:

M. Her­riot: Le Cour­rier de Lyon.

M. Mac Don­ald: Le Voleur de ißagdad.

M. The­u­nis: L'en­fant des Flan­dres.

Mgr Seipe!; Le Dernier des Hab­s­bourg.

Sir Eric Drum­mond: L''Em­pereur des Pau­vres.

M. Marx: La Car­a­vane vers l’Ouest.

M. Stre­se­mann: Le Par­adis Perdu.

M. Nansen: Nanouk l’Es­quimau.

M, Henri de Jou­venel: Clau­dine et le Poussin.

Comte Ap­ponyl: La Couronne X>olée.

M. Loucheur: Dis­trac­tion de Mil­liar­daire.

M. Tchitchérine: La Nuit Rouge.

M. Mac Addo: Le Roi du pétrole.

Khe­mal Pacha: La Vierge de Stam­boul.

M. Al­bert Thomas: 'Cra­vail.

Le confrère ne nous dit pas s'il est ques­tion de réaliser, pour le compte de la Société des Na­tions, un grand film; La Guerre et la Paix, d'après Léon Tol­stoï...

Point de vue

Alors que King Vidor, le met­teur en scène de la Metro-Gold­wyn, tour­nait Hap­pi­ness (Le Bon­heur) avec Lau­rette Tay­lor, il eut be­soin pour tourner un petit rôle d’un fig­u­rant in­tel­li­gent. Il entra en pour­par­lers avec un jeune étu­di­ant dont le physique répondait au type qu’il cher­chait; mais ce jeune homme, bien que n'ayant au­cune expéri­ence de l’écran, ex­igeait des ap­pointe­ments élevés. I

— Il me sem­ble, fit re­niar­quer le met­teur en scène, que vous de­man­dez bien cher pour ce que vous savez faire.

— C’est juste, répon­dit le futur ac­teur; mais c'est juste­ment parce que je ne sais pas faire ce que vous

me de­man­dez que la dif­fi­culté sera plus grande pour moi que pour n’im­porte quel autre fig­u­rant.

Et King Vidor se laissa con­va­in­cre et n’eut pas à s’en re­pen­tir.

Hu­mour

Anna Q. Nil­son, la jolie pe­tite vedette de la Metro-Gold­wyn, désireuse de faire ac­qui­si­tion d’un man­teau de four­rure, se rendait l’autre jour chez un four­reur de Lo$ An­ge­les où son choix se fix­ait bientôt sur une mag­nifique cape de skungs.

— Ce n’est pas de Lim­i­ta­tion? s’en­quit-elle prudem­ment.

— Non, madame, c’est du véri­ta­ble skungs inus­able; vous le porterez pen­dant des années.

— Et cela ne s’abîme pas à la pluie?

— Madame, répon­dit le foürreur, je ne peux vous af­firmer qu'une chose: c’est que je n'ai ja­mais en­tendu dire que les skungs aient l'habi­tude de porter, des para­pluies!

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jVlir­a­clc de De­main

Murk Wal­ton sor­tit du lab­o­ra­toire.

11 avait la tête en feu, les yeux con­vul­sifs, des gestes brusques et vi­o­lents d'homme en proie à la plus vive ag­i­ta­tion.

Il mono­loguait.

— Pour­tant nous sommes arrivés au seuil du mystère. En­core un pas, l’homme nou­veau sera créé. 11 vivra. Il agira. Con­duit par la pensée de son créateur il marchera vers la gloire, par la ruse et pur lu force. Un pas seule­ment. Dis, Lovello, en­core un pas. Fais un ef­fort de div­ina­tion. Et An­nette Wells est à moi. Ah! Ma belle An­nette! Ma douce An­nette! On ne mépris­era plus alors Mark Wal­ton de­venu le maître de l’homme nou­veau et ca­pa­ble de s’im­poser de force aux autres hommes.

11 al­lait, se frap­pant du poing le front ruis­se­lant de sueur comme sous l’in­flu­ence d’une ten­sion extrême de l’es­prit.

C’est que Mark Wal­ton, avec son ca­ma­rade et com­plice Lovello, s’était attelé au problème le plus ardu que les sa­vants se soient ja­mais posé.

11 voulait, dieu de la mécanique et de la sci­ence, for­mer, non de limon mais de fer, un être nou­veau, qu’il ap­pellerait l’homme de de­main, l’homme futur, comme Vil­liers de l’Isle Adam avait nommé sa

célèbre au­to­mate l’Eve fu­ture, et lui in­suf­fler une âme, la si­enne, une volonté, la si­enne, pour réaliser ses rêves, tous ses rêves.

Rêves de richesse?

Oui, Sans doute. L’époque mod­erne est-elle autre chose qu’une uni­verselle compétition. Çe n’est plus l’an­tique strug­gle for life, c’est la lutte pour l'or qui donne la puis­sance et les jouis­sances. Jouir, être riche pour jouir, telle est la de­vise, telle est lu pensé de la plu­part de nos con­tem­po­rains. A ce rêve ils sont prêts à tout sac­ri­fier, jusqu'à leur hon­neur.

Wal­ton, em­ployé comme secrétaire dans la vaste lac­torerie Wells et Fara­day, en avait assez de sa sit­u­a­tion sub­al­terne et de sa médi­ocrité. Il voulait être riche. Il voulait com­man­der. Il voulait posséder la fac­torerie qu’il ser­vait en sous-or­dre.

Rêves d'amour?

Aussi.

L’homme a-t-il en vérité une autre fin que celle-là: la femme? S'il veut être riche "pour jouir, en quoi lui con­siste la jouis­sance, sinon dans la sat­is­fac­tion de son. pre­mier in­stinct, la conquête de l’éter­nel féminin

Pour Wal­ton comme pour les autres, être riche

Ai.​nette mépri­sait le jeune homme.

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DE 1- ORDRE OR­CHESTRES


n'était qu’un moyen pour obtenir la main d’An­nette Wells, fille unique de son pa­tron.

Oh! Ce ne serait pas facile!

Aux premières avances du jeune homme,

An­nette avait répondu par des re­buf­fades ca­pa­bles de décourager le plus ob­stiné. Elle ne lui avait pas caché son mépris. D’au­tant plus qu’el-le ne voy­ait pas sans plaisir tourner au­tour d'elle, pa­pil­lon au­tour de la flamme, lè beau Harry Ross, crim­i­nol­o­giste célèbre et détec­tive ex­tra­or­di­naire, qu’elle avait eu l'oc­ca­sion de ren­con­trer chez des amis et chez son père même.

Harry n'était, pas in­sen­si­ble. Il avait admiré An­nette pour sa beauté physique de noire aux yeux bleus, et pour la fran­chise de son car­actère. De l’ad­mi­ra­tion à un sen­ti­ment plus doux la dis­tance est vite franchie entre un jeune homme et une jeune fille.

I-[arry n’osait pas la franchir. An­nette se ré-, ser­vait. Mais tous deux sen­taient bien que leurs des­tinées, rap­prochées par le hasard n’al­laient pas man­quer de bientôt se nouer.

Wal­ton le dev­inait aussi.

Il n'en était que plus ar­dent à la pour­suite de son rêve. Il n'en sup­por­t­ait qu’avec plus d'amer­tune la mau­vaise humeur de la jeune fille.

— J’aurai ma re­vanche, proférait-il en déam­bu­lant à tra­vers le vaste hall du château, où il pour­suiv­ait ses espérances. N’est-ce pas, Lovello, con­tin­u­att-il en s’adres­sant à Son aller ego qui sor­tait à son tour du lab­o­ra­toire.

trôle des vagues flu­idi-ques, sans quoi l’homme de fer ira frap­per à hue et à dia, sans di­rec­tion et sans choix, et la vis­i­bilité con­stante de l’au­to­mate dont on pourra de la sorte contrôler tous les gestes.,

— Je le vois, marchant vers nos en­ne­mis, im­placa­ble comme le des­tin, cœur de. fer, âme de bronze, ser­vant tous nos intérêts et tous nos in­stincts.

— Nos amours et nos haines.

— Nos amours, répéta Wal­ton, se lais­sant aller, subite­ment à une songed rie où pas­sait fine, élégante et volon­taire An-nette Wells, la désirée, qui ne voulait pas se laisser pren­dre.

Puis comme se réveil-, lant:

— Ecoute, Lovello, je

t'ap­porte peut-être la so­lu­tion. Tu sais que Wells et Fara­day cherchent aussi la so­lu­tion du problème. Ils veu­lent aussi trou­ver, en vue de la civil­i­sa­tion et pour amener parmi les hommes l'âge d'or et la paix défini­tive, — les in­sensés! —- Cette force qui agi­rait à dis­tance, arrêterait dans leur marche les bateaux, les avions, les armées. Les sa­vants ingénieurs at­tachés à leur mai­son ont remis hier des plans nou­veaux dont ils sem­blent at­ten­dre beau­coup, la so­lu­tion peut-être le mir­a­cle. •,

— Ah! Si je possédais ces plans! soupira Lovello.

— Les voilà, dit Wal­ton en les tirant de la poche intérieure de son ve­ston. Je les ai volés tout à I l’heure, tan­dis que Fara­day dor­mait dans son bu­reau. Per­sonne ne m a vu ni en­trer ni sor­tir.

La porte en­trou­verte lais­sait voir de mon­strueuses ma­chines généra­tri­ces d’élec­tricité et de courants de flu­ides en­core in­con­nus dont les dèüx hommes cher­chaient à pénétrer le se­cret.

— Oui, répondait Lovello, dev­inant où la songerie obsédante con­dui­sait la pensée de son com­pagnon. Oui, nous sommes près de réussir. L’homme nou­veau est là. Son corps mon­strueux au squelette d’acier, aux mus­cles de fer, aux ressorts de cuivre, n’at­tend plus que la vie.

— Et il souf­fla sur la bouche de boue, et la forme in­erte s’anima.

C’est bien cela, il suf­fit de souf­fler sur l’au­to­mate, de lui don­ner une âme, de l’ar­racher à l’in­er­tie de la matière.

Nous y sommes presque.

Deux choses seule­ment m’échap­pent: le con-

Lovello s’était jeté avide­ment sur les pa­piers.

Il les déplia.

Une ex­cla­ma­tion jail­lit de sa poitrine. Tri­om­phe ou désil­lu­sion? on n’au­rait pu le dire.

Mais comme nous prenons le plus sou­vent nos désirs pour des réalités, Wal­ton crut au tri­om­phe et s’écria à son tour:

— An­nette, An­nette! Tu seras mi­enne!

(A suivre)

Jean BLAISE

* * * Mme Denise Loris, qui fut si re­marquée dans L'Ironie du Sort, in­terprétera un des prin­ci­paux rôles de la nou­velle pro­duc­tion que vont com­mencer Monca et Kéroul.

Wal­ton et Lovello de­vant leur œuvre.

NOTRE GRAND HOMME

L'abon­dance des pro­duc­tions européennes ne nous a cepen­dant pas empêché d’en­tretenir nos lecteurs des grands films yan­kees, déjà pro­grammés ou en prépa­ra­tion. Cepen­dant, le hasard a voulu que nous sem­blions négliger quelque peu la gloire d’un grand ami des cinéphiles, le par­fait gen­tle­man Thomas Meighan.

11 nous est donné au­jourd’hui de revenir sur le tal­ent de cet ex­cel­lent ac­teur, ainsi que sur celui du Nec­tor des artistes améri­cains, le pop­u­laire Théodore Roberts, dit « l’homme au cig­are ».

Voici, égayée de quelques clairs clichés, une œuvrette déli­cieuse présentée par Adolph Zukor, et à laque­lle Thomas Meighan a prêté les


gie? La guerre éclate. Espérant aller faire quelques bonnes par­ties de pêche sur le Rhin, Bent­ley prend congé de ses nom­breux clients libérés ou en­core sous les ver­rous.

Au front où il est cap­i­taine et où il s’est dis­tingué, il ren­con­tre la déli­cieuse Cather­ine Fend (Loïs Wil­son) in­firmière dans une am­bu­lance de première ligne. Cather­ine est la sœur de Harry Fend, puis­sant fi­nancier, pro­priétaire de tous les chemins de fer de la région de Wing­field, d’ailleurs politi­cien assez sus­pect. La guerre ter­minée, Cather­ine, rev­enue au pays, a déclaré à tous que la vic­toire avait été gagnée par Foch et le cap­i­taine Bent­ley dont on at­tend l’arrivée prochaine. Bent­ley est ac­cueilli avec un en­t­hou­si­asme frénétique par toute la pop­u­la­tion, mais il fausse vite com­pag­nie à ses ad­mi­ra­teurs pour courir trem­per du fil

ressources de son beau tal­ent.

Le scénario qu'on va lire est de Georges Ad et Walde­mar Young; la mise en scène de E.. Green. C’est un très bon film dans lequel celui qui per­son­nifia l’ad­mirable Crighton nous parait à nou­veau, en­touré d’autres ex­cel­lents in­terprètes, par­tais lesquels il faut citer surtout l’orig­i­nal « homme au cig­are », — Théodore Roberts.

Voici le thème qui se développe à l'écran:

Wing­field est une vieil­lotte et char­mante pe­tite ville aux mœurs très provin­ciales où tout se passe en famille. Daniel Bent­ley (Thomas Meighan) ex­erce à ses mo­ments per­dus la pro­fes­sion d’av­o­cat, mais il est beau­coup plus ab­sorbé par la pas­sion de la pêche. Il n'a nulle am­bi­tion. Com­ment en avoir d’ailleurs dans un pays qufvit en léthar-


10

Où allez-vous après le spec­ta­cle???

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déguster ses vins fins

dans la rivière, plaisir dont il fut privé pen­dant deux ans. Un jour qu’il cher­chait des sauterelles dans le parc des Fend, il ren­con­tra Cather­ine qui lui fit honte de s'oc­cu­per si médiocre­ment tan­dis qu'avec ses qualités man­i­festées jadis au front, il pou­vait in­suf­fler une vie nou­velle au pays et en ressus­citer l'ac­tivité. Piqué au vif, et d’au­tant mieux que c’était par une ex­quise jeune fille. Bent­ley révo­lu­tionne sa ville na­tale qui de­vient bientôt une cité vi­vante et prospère. Poussé par la pop­u­la­tion à es présen­ter au Sénat, il en­tre­prend sa cam­pagne élec­torale. Mais il manque bientôt de fonds car il est pau­vre, et n’a pour toute ressource que son honnêteté et sa foi, démoc­ra­tique. C’est là que l’at­tendaient Harry Fend et ’sa bande de gros fi­nanciers qui voient d'un mau­vais œil l’élec­tion d’un homme qui tra­vaillera pour le pe­u­ple. Il cherche à l'acheter. Bent­ley refuse... A la suite d'une série d’in­ci­dents qui of­frent le plus poignant tableau des mœurs élec­torales, un coup de théâtre se pro­duisit au cours d’une réunion con­tra­dic­toire où sem­ble de­voir s’écrouler l'avenir de Bent­ley. Il con­fond ses ad­ver­saires, il est élu et fi­nale­ment épouse l’ex­quise Cather­ine Fend, la sœur de son rival. Car il faut ajouter que, manœuvrant ha­bile­ment con­tre son frère, Cather­ine, avec une diplo­matie toute fémin­ime, a été le meilleur ar­ti­san du succès de Bent­ley.

EN­CORE UNE FU­TURE ETOILE

Le célèbre comique Buster Keaton, alias « Malec », qui tra­vaille actuelle­ment pour la Metro-Gold­wyri, reçoit jour­nelle­ment une nom­breuse cor­re­spon­dance de ses ad­mi­ra­teurs. L’autre jour, il reçut une let­tre venant de Belfast dans laque­lle une de ses ad­mi­ra­tri­ces di­s­ait textuelle­ment:

« Je suis ser­vante dans un café et voudrais venir à Los An­ge­les faire du cinéma. Si vous pou­vez m’en­voyer l’ar­gent pour le voy­age, je me met­trais en route sitôt que je l’aurai reçu. 11 ne sera pas néces­saire qUe vous vous don­niez la peine de venir m’at­ten­dre au débar­cadère à New-York, car j’ai un cousin dans cette ville, qui cer­taine­ment ne man­quera pas de venir m’at­ten­dre. Je vous prie seule­ment de bien vouloir le chercher dans New-York; vous le trou­verez cer­taine­ment dans un des bistrots de la ville. Je vous re­mer­cie d’avance. »

TES YEUX ONT DES RE­FLETS SI DOUX ( Ro­mance)

Je ne sais pas qui a écrit que les yeux étaient le / miroir de l’âme, mais il est un homme, célèbre dans la»v Nou­veau-Monde, qui est fer­me­ment con­va­incu que la couleur des yeux suf­fit pour définir ex­acte­ment un per­son­nage.

Ev­idem­ment, c’est un Améri­cain. Mieux, il est met­teur en scène, et lors de la dis­tri­b­u­tion des rôles de son nou­veau flm, il a utilisé la for­mule suiv­ante pour le choix de ses per­son­nages:

Bleus foncés: af­fec­tion in­tense et pureté d’âme.

Bleus clairs: cos­ntance, bonne humeur, bon car­actère.

Bleus pâles; fourberie, égoïsme.

Gris et gris verts: tempéra­ment im­pres­sionnable, im-’ pul­sif, auquel il ne faut pas se fier.

Bruns clairs: manque de con­stance.

Bruns verdâtres: co­quet­terie, manque de sincérité.

Bruns rouges: af­fec­tion, déli­catesse, gen­til­lesse.

Bruns foncés; af­fec­tion in­tense, pas­sion.

Noirs: grande ardeur en amour.

Couleur indéfinie: in­sou­ciance, égoïsme, tempéra­ment froid.

Al­lons, Mes­dames! al­lons. Messieurs! à vos miroirs!

Je viens de me re­garder dans le mien. J’ai les yeux noirs... . (Hebdo-Film.) |

— Mlle Denise Leg­eay sera, avec l’au­teur alle­mand Harry Piel, la prin­ci­pale in­terprète de VHomme sans nerfs que M. Bour­geois va tourner en France et en Alle­magne.

— M. Tour­jan­sky met en scène au stu­dio de Bil­lan­court Le prince char­mant.

Les in­terprètes en sont Mme Nathalie Ko­vanko et MM. Jaque Cate­lain et Ni­co­los Ko­line.

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Il y a quelques jours, je l’aperçois dans la foule, et vite je me fau­file jusqu’à lui. Il a com­pris: le red­outable « in­ter­view ». Avant de dire oui, il reste un in­stant me con­sidérant et moi aussi je le re­garde. Bertoni est dans toute la force de de l'âge. La taille est haute, les épaules larges, le front par­ti­c­ulière­ment in­tel­li­gent. Deux choses spéciale­ment frap­pent en lui: le re­gard perçant de ses grands yeux som­bres, ce re­gard qui vous scrute, vous fouille pour ainsi dire jusqu’à l'âme, et la voix où de temps à autre, parmi les vi­bra­tions graves, ap­pa­rait un léger ac­cent mérid­ional, juste assez pour mêler comme un peu de soleil d’Italie à notre vieille langue française, qu’il parle du reste impéca­ble­ment.

Sans doute, le re­gard in­ves­ti­ga­teur n’a décou­vert en moi, au­cune in­ten­tion mau­vaise, car soudain il s’est fait très doux et nos mains se sont serrées. J’étais vain­queur.

Bertoni, an­cien jour­nal­iste, at­taché au grand quo­ti­dien « Italy », en­tre­prit de grands voy­ages en Ori­ent, dans les Balkans, en Grèce, etc.

Il fit du re­portage pen­dant la guerre et fut appelé de cette façon à vis­iter et étudier plusieurs pays.

Par la suite, il se prit de pas­sion pour le cinéma et s'y adonna tout en­tier.

Lors de la crise cinématographique ital­i­enne, il quitta son pays, ou il avait tra­vaillé pour les grandes firmes Ro­maines, et se ren­dit en Prusse où il s’intéressa aux progrès tech­niques alle­mands, et leur façon de « tourner » et aussi à leurs con­cep­tions com­mer­ciales. Il y ar­rivait précédé de sa répu­ta­tion.

On lui con­fia la réal­i­sa­tion d’un film re­mar­quable L’e Ravin de là Mort qu’il tourna no­tam­ment avec Al­ber­tini et Lia de

Fran­cis Bertoni.


Pussi. Il passe alors en France où il est engagé comme met­teur en scène par les G. P. C.

Il tourne pour cette com­pag­nie Grand' Mète ce film, d'une his­toire sim­ple et vraie de l'épouse qui, entraînée pur le be­soin de luxe, quitta le foyer con­ju­gal et y est ramenée sans avoir vrai­ment failli, 'par la mal­adie d'un de ses deux en­fants. Le père par­donne et bénit Grand' Mère qui a rendu l’épouse au foyer. Ce film con­tient des tableaux vrai­ment adorables de con­cep­tion fine et sen­ti­men­tale, tels celui où les deux en­fants prient pour le re­tour de la mère ab­sente; celui de la vieille Grand' Mère qui ap­prend à son fils le mal­heur qui le frappe dans le départ de sa Geneviève et surtout celui qui force Pierre à par­don­ner: les deux en­fants en­dormis dans les bras de la maman rev­enue.

Ce film tourné avec Geneviève Félix (Geneviève), Berthe Jal­labert (Mme Mar­let) et Con­stant Remy (Pierre Mar­let) lui valut un réel succès.

Il tourna en­core En­fants de Paris, qui jusqu’ici, n’a pas été pro­jeté en Bel­gique.

Un des buts du voy­age de Françis Bertoni en Bel­gique est précisément la présen­ta­tion de ce film au di­recteurs de cinéma.

Bien èonçue et bien réalisée, cette re­la­tion vi­suelle de l'amour de deux en­fants de Paris qui, après mille et une vis­sic­i­tudes, finis­sent par s’épouser.

Il ne nous est pas per­mis de passer sous si­lence les déli­cieux tableaux dont ce film est émaillé: Le réveil de Paris, la Butte Mont­martre, l'ate­lier où Ginette tra­vaille, et enfin le départ pour la Gare St-Lazare, le jour des Noces.

Ce film tourné avec Tramel (Mar­tel) Lu­cien d’Al­sace (André Gar­nier) et Mlle Madys (Ginette Vin­cent) offre une fraîcheur de mise en

Madys et Tramel dans une scène de /in­fants de Poris.

Jimmy O'Kelly, un artiste belge, dont nous en­tre­tien­drons prochaine­ment nos lecteurs.

scène tout à fait char­mante.

Ce qu'il y a de re­mar­quable chez Bertoni, c'est qu'il ne s’en tient pas à un genre I Le Ravin de la Mort s’ap­par­ente au roman d'aven­tures, Grand'Mère à la comédie dra­ma­tique et En­fants de Paris, l’épisode à la fois sen­ti­men­tale et réal­iste.

Tou­jours, la mise en scène est impécable et bien ap­pro­priée au genre du film.

« On ne songe pas sou­vent au tra­vail dif­fi­cile qu’est celui, du met/ teur en scène me dtv M. Bertoni. Pour ar­river à un résul­tat, le met­teur en scène doit se don­ner avec pas­sion à son art. Il faut qu’il in­carne cha­cun des per­son­nages afin d’ar­river à faire passer en ses in­terprètes toutes les sen­sa­tions, toutes les émo­tions de cha­cun d’eux » Bertoni est bien cet artiste-là, il possède à fond la sci­ence de la mise au point.

Il s’est donné tout par­ti­c­ulière­ment à l’étude de la lumière ar­ti­fi­cielle. Il a com­pris l’im­por­tance du problème et a mis à profit ses con­stata­tions.

Il connaît la men­talité des pe­u­ples et es­time que la valeur des pro­duc­tions améri­caines est due surtout aux moyens de réal­i­sa­tion que pos-l sèdent les habi­tants du nou­veau con­ti­nent.

Les artistes français ont cer­taine­ment plus de fi­nesse, plus d’in­tel-lig'ënce et plus de sen­si­bilité que les Améri­cains, mais ces derniers dis­posent d’ap­pareil­lages par­ti­c­ulière­ment per­fec­tionnés. Ils tra­vail­lent avec 10,000 ampères alors que nous n’en em­ployons que 3,000. Cepen­dant tout fait prévoir que bientôt, sous ce rap­port, Paris sera aussi bien in­stallé que New-York et nous ver­rons s’af­firmer alors l’in­con­testable supéri­orité du film français sur le film améri­cain.

Le film alle­mand n’est guère dan­gereux quant à la ques­tion con­cur­rence. Si cer­taines pro­duc­tions ger­maniques sont inté-

ressentes il restera tou­jours vrai que la men­talité alle­mande a quelque chose de spéciale, faus­seté de­sen­ti­ment et manque de sou­p­lesse qui déplaît en général.

Fran­cis Bertoni va tourner tou­jours pour les G. P. C. s'ept films, parmi lesquels en pre­mier lieu Cœur dé Cor­saire une oeu­vre dont il est l’au­teur.

Engagé jusqu’à la fin de l’année 1925 il pro­duira cer­taine­ment des choses mag­nifiques, tant il sait jusque dans les plus pe­tits détails unir le Bien au Vrai et au Beau. Jean CAM­ERA.

Au Congrès de chirurgie

Opéra­teurs en chirurgie et opéra­teurs de cinéma étant bien fait pour s’en­ten­dre, du fait que leur métier re­spec­tif les oblige spu­vent à dérouler des bandés plus ou moins trag­iques, nos lecteurs ne seront point étonnnés d’ap­pren­dre qu’une grande séance cinématographique a été donnée l’autre our au Congrès de Chirurgie et qu elle y a obtenu un franc et légitime succès, en­core que cer­taines « coupures « n’aient pas été faites avec toute la sci­ence chirur­gi­cale qui con­ve­nait en pareille cir­con­stance.

Par le pro­gramme ci-dessous, on re­mar­quera, en re­vanche, que les films avaient été ju­di­cieuse­ment choi­sis:

— Tout le long' du Bis­touri, vue panoramique.

— Am­broise Paré dans T ex­er­cice de ses fonc­tions, his­torique.

— Une vis­ite à Ja sci­erie mécanique, doc­u­men­taire.

— Cœur ulcéré, comédie sen­ti­men­tale en 2 épisodes.

— L'Homme coupé en morceaux, drame d’hor­reur et de sang, en plusieurs par­ties détachées, tiré d'une pièce du Granâ-Guig­nol.

— Char­iot char­cutier, comique, par l’inim­itable

Char­lie Chap­lin. Le Ca­nard Enchaîné.

Ben-Hur

Ce film est en voie d’achève­ment, comme nous l'écriv­ions dernière­ment. On le tourne à Rome, d’où notre com­pa­tri­ote Fer­nande Brod­heoux nous tient au courant de la marche des travaux. Elle nous dit entr’autres, com­ment les vingt je­unes femmes engagées à Paris (et parmi laque­lle nôtre cor­re­spon­dante est la seule Belge) col­la­borent à l'ac­tion:

« C'est notre prin­ci­pale par­tie à nous, « Françaises »; nous sommes des je­unes ro­maines qui dansent dans des jardins, à peine vêtues de quelques morceaux de crêpe de Chine et des guir­lan­des de fleurs. Nous faisons ainsi toutes les danses, tous les jeux, les amuse­ments des temps an­ciens: cette dernière par­tie sera en couleurs.

» Nos danses sont dirigées par une très grande danseuse améri­caine Miss Mac-Lean qui fera une

photo exprès pour Ciné-Re­vue. J’y joindrai quelques pho­tos du film et vous en­ver­rai le tout avec divers ren­seigne­ments.

»je l’au­rais fait plutôt, seule­ment voilà un mois que tous les ac­teurs hommes et les met­teurs en scène sont à Livourne. Toutes nos scènes de danses et de jeux seront tournées dans les en­vi­rons de Naples dans des jardins, en­suite on con­tin­uera à tourner aux en­vi­rons de Rome où la « Métro » a re­con­struit « une ville ori­en­tale »: Jérusalem?

» Je dois dire que les journées que nous avons assées là en « Ori­ent » ont été « tu­antes »; à heures du matin, toute maquillée, ha­billée sous un soleil de plomb, marchant dans les rues de notre ville où se « re­posant » sur nos ter­rasses, tou­jours sous le soleil d’Italie ainsi jusqu'à 6 heures du soir. Cette vie en plein air, toute la journée et tous les jours, a duré en­v­i­ron un mois. C’était fa­tiguant, mais très amu­sant, on finis­sait par croire réelle­ment en l’an 1. (Il y a la nais­sancp du Christ dans le film).

» Nous, nous nous re­posons main­te­mant, mais le met­teur en scène Fred Niblo ne s’est pas en­core reposé depuis le com­mence­ment du film, quel homme I quel énergie! »

La lumière et le bruit at­tirent les pois­sons

Une grande mai­son améri­caine vient de réaliser un film qui est appelé à avoir un grand re­ten­tisse­ment. Un grand nom­bre de scènes du dit film ont été tournées au fond de la mer et sont en couleurs na­turelles. On as­siste dans ce film à la fab­uleuse vie sous-ma­rine.

La prise de vues n’a pas tou­jours été sans dan­gers pour les opéra­teurs. Ceux-ci, pour la cir­con­stance, ont trayaillé blot­tis dans l’extrémité d'un tube qui, par­tant du bateau, s’enfonçait dans l’eau jusqu’à cent et quelques mètres.

Pen­dant la prise de vues les opéra­teurs ont pu se ren­dre compte que les pois­sons étaient attirés par la lumière élec­trique; de même, lorsque les opéra­teurs tapaient un petit coup sec con­tre les parois du tube, les pois­sons ac­couraient par miri­ades.

C’est pen­dant la réal­i­sa­tion de ce film que Jean Tol­ley, qui in­terprète le prin­ci­pal rôle féminin, décou­vrit au fond de la mer un vieux cof­fre con­tenant des dou­blons es­pag­nols frappés il y a deux cents cinquante ans, et dont la valeur cor­re­spondait à en­v­i­ron 300,000 francs.

Ce film, dont le titre est The Un­in­vited Cuest (l’Hôte qui n’a pas été invité), sera présenté à Paris cet hiver ou au print­emps au plus tard. Si nous croyons la presse améri­caine, il con­stitue, au point de vue dôcu-jnen­taire, un des films les plus' intéressants qui aient été réalisés jusqu’à ce jour.

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Nou­velles et Anec­dotes

# * * Jackie Coogan est arrivé à Cher­bourg à bord du “ Lievathan On sait que la sym­pa­thique pe­tite étoile de la Metro-Gold­wyn doit aller en Grèce et en Syrie faire remise aux en­fants néces­si­teux des dons qui leur sont faits par le gou­verne­ment améri­cain. Jackie Coogan doit égale­ment ren­dre vis­ite au Pape. Après un court séjour à Rome, Jackie vien­dra à Paris qu’il ne con­nait

pas et qu’il est im­pa­tient de vis­iter, Il rêve, parait-il de la Tour Eifel.

Plusieurs de ses films seront pro­jetés à Paris, cet hiver. entre autres Long Live the King (Vive le Roi), Robin­son Cru­soe Jr. et Un gars des Flan­dres.

* * Le dernier film que Buster Keaton, 5%Calec a tourné pour la Metro Gol-dwyii est le film qui aura coûté le plus cher à réaliser, Plus d’un demi mil­lion de dol­lars ont été dépensés pour ce curieux film. On s’ex­pli­quera ce prix fab­uleux lorsque l’on saura qu’une grande par­tie de l’ac­tion se déroule au fond de la mer.

Il a fallu pour pren­dre ces vues utiliser les derniers procédés sci­en­tifiques, cloches à plongeurs, pro­jecteurs extrême­ment puis­sants, scaphan­dres, sous-marins, etc. .

Un petit transat­lan­tique fut même loué plusieurs mois, pour les be­soins de la cause.

C’est Don­ald Criesp qui a mis en scène The tACaui~ gator d’après un scénario de Jean Havezet Clyde v Bruck­man

* * * Lau­rette Tay­lor, qui in­terprète pour la Metro Gold­wyn Une Nuit à Tome flont son mari, J. Hart­ley Man­ners, est l’au­teur, ren­trait l'autre soir du stu­dio en

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déclarant à son époux que le doc­teur lui avait con­seillé de par­tir dès la fin du film pren­dre un long repos à la cam­pagne.

— Vous n’êtes, pour­tant, ni màlade, ni trop fa­tiguée, chérie, ob­jecta l’écrivain, in­quiet de se voir con­damner quelque temps à la soli­tude.

— Non, répon­dit Miss Tay­lor, c’est exact, mais je serai très fa­tiguée lorsque j’aurai ter­minée mes malles!... Logique!

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