Bron: FelixArchief nr. 1968#408
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Editeur: J. MEEWISSEN, rue Charles De Coster, 70 et 72, Bruxelles. — Téléphone L 7678
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De son nom de jeune fille Wanda Petit, la belle et gracieuse artiste dont les photos illustrent nos premières pages, naquit en plein centre industriel des Etats-Unis, à Seranton, en Pensylvanie. Dès son jeune âge, elle se fit remarquer, autant par sa grande beauté, que par une merveilleuse voix de soprano: à quinze ans déjà, elle donnait des concerts, en se faisant accompagner au violon, par son jeune frère. A dix-sept, elle «ntra à la State University (collège du gouvernement) à Seattle, dans l’Etat de Washington, où bientôt s’affirma son talent de musicienne et de cantatrice.
Puis, ce fut la période des tournées musicales dans New-York, dans les prin-cipaux centres des Etats-Unis et du Canada; elle eut alors l’heur de s'entendre accompagner par des artistes de renom, tels que Albert Spaulding, Rita Forma,
Myrthe Thronberg et David Ruse, qui depuis ont fait carrière dans l’art musical et -dont l'écho des succès sont venus jusqu’à nous. Mais cette fauvette jolie et gaie devait perdre un jour sa voix de pur cristal, reflet de son âme jeune, sensible et enthousiaste; il lui fallut renoncer au chant, tourner vers d’autres horizons les possibilités artistiques encore Mftrnwinf Dorothy Dalton (rauche) et Wanda Hawley, dans une scène de The Woman who walked alone, production réalisée par George Welford.
Le Film de Chasse et d'Aventure
Evidemment nous ne lisons plus les romans de Fenimoore Cooper ou de Mayne Reid, et parlons même avec quelque dédain de blasé des œuvres de Jules Verne, favoris de la jeunesse. Mais qu’est-ce à dire: ce même public, dont nous sommes, se disant peu intéressé par les livres de chasse et d’aventures, ne manque pas une production filmée du « Far West », et même se précipite aux salles de spectacle où sont présentés des films traitant de la faune des régions arctiques ou tropicales.
Il faut donc croire que nous ne sommes point aussi blasés que nous voulons bien le dire ou le faire croire, et se réjouir de retrouver encore intacte en nous, cette soif de l'aventure et de Mnconnu.
C’est elle qui vous pousse à voir et revoir
Hard» de zèbres.
les bandes documentaires, qui prises sur le vif, retracent à nos yeux intéressés, les phases des grandes chasses au continent noir; c’est elle qui fait que par ces visions, des connaissances de topographie et d’histoire naturelle nous sont inculquées par Je film.
Lecteur, qui que tu sois, ne te trouble pas en avouant que tu délectes parfois encore à lire « le Journal des Voyages» ou « l’intrépide » que tu as trouvé, glissé entre deux pages d’un aride manuel de ton espiègle bambin. Et tu te délecteras en toute franchise, une fois encore, en assistant « de visu » à des aventures de chasses africaines, où l’imprévu des situations et l’intérêt de l’action le disputent à la splendide beauté des sites: un film « tourné » dans la jungle vient d’être visionné chez vous, et paraîtra selon toute vraisemblance dans quelques-unes des plus importantes salles de spectacle du pays.
Ce sont les aventures de chasse de l’expédition anglaise Macklin, au centre de l’Afrique; le film montre d’unei façon extraordinaire la vie des grands fauves dans la brousse
Jeune éléphant en liberté.
africaine, document établi par des opérateurs audacieux au risque de leur vie...
L’expédition, partie de Tilbury (Angleterre), fait escale à Port-Saïd, au Caire, à Assouan, et s’enfonce dans le désert, puis dans la brousse.
Elle y rencontre à chaque pas les animaux les plus terribles de la création, eta même temps que d’autres specimens de la faune africaine: tour à tour, les lions, les hyènes, les chacals, les rhinocéros, les crocodiles, les hippopotames, etc., sont chassés, et des trophées splendides sont présentés... Puis ce sont( s antilopes, les singes, les ibis, les chameaux, les aigrettes, les zèbres, les gnous... En un mot, tous les animaux, grands et petits, doux ou féroces, passent à l’écran dans des sites aussi sauvages que merveilleux, avec des détails vraiment inattendus. Des fauves terribles sont photographiés en liberté, à quelques mètres de l’objectif!
MagralSqu* parure prtae à même l'oiseau.
Voici donc encore un documentaire qui s’impose à notre attention. L’avantage du film sur la production livresque, est qu’ici rien n’a été imaginé ou présenté de façon seulement attrayante: éléphants et chameaux, ibis eît lions, se refusent le plus souvent à poser; de ce fait, les prises de vues ne sont pas toujours faites dans les meilleures conditions d’éclairage voulues, mais comme la vérité y gagne!
La leçon des choses, par la photographie animée, pour les jeunes cerveaux comme pour les esprits mûris, c’est encore le moyen le plus pratique de s’inculquer connaissances.
n a dit avant nous, que le théâtre était destiné à faire place entièrement à l'écran dans un avenir relativement rapproché; et dans un même ordre d’idées, on a dit l’inutilité de nombreux traités de science, quand le film pédagogique se sera adapté aux exigences des programmes d’études.
En attendant que se forment des cinéthèques municipales et scolaires, où tous les avides de savoir pourront recueillir une documentation aisément assimilable, il sied de féliciter les éditeurs de productions cinématrgraphiques qui ont compris que toute actualité scientifique devait être relevée par l’objectif, pour servir
la cause de l’enseignement. Dans cet ordre 5 d’idées, des prises de vue comme celles
faites au cours du Voyage du duc de Connaught aux Indes, ou de l’Expédition Shac-kleton au Pôle, nous paraissent des documents d’inestimable valeur.
11 en est de même de la production dont nous parlions en tête de la présente chronique, ainsi que de l'Expédition de l’explorateur Louis Smith, dont nous avons entretenu le lecteur au début de cette année.
Les opérateurs qui accompagnèrent l’expédition Mackin, ont, en même temps qu’ils créaient un bande pleine d’attrait, ajouté un volume important à ’la cinéthèque pédagogique mondiale. Quand demain, chez nous, comme en Allemagne, en France et en Suède, on aura mis une bonne fois la main à la poche, pour créer, acquérir et faire exécuter des productions destinées à l’enseignement dahs les écoles, nul doute que les détails de la faune d’Afrique, comme ils nous sont présentés par les films documentaires dont nous avons entretenu le lecteur, n’aident à la diffusion parmi la jeunesse des écoles, des connaissances chèrement acquises par les hardis explorateurs.
EMKA.
Une belle pièce au tableau.
L’UNIVERSAL FIL /A C. DUBOIS
DEAANCEZ-LCS AUX DIRECTEURS De CINEMAS OU VOUS AVEZ L HABITUDE D’ALLER.
A BRUXELLES
RECTIFICATION
La photo parue en page 6 de notre numéro 4, et illustrant l'article Le Fantastique au Cinéma, par Maurice VFidy, était extraite du film américain Enchantement, qui sera édité prochainement en Belgique, sous le nom de La Belle au Bois dormant, par la Société Anonyme Française des Films Paramount.
clln Congrès du Cinéma appliqué a renseignement.
Paris a le grand bonhemr de compter parmi ses édiles M. Léo» Riotor, qui fut poète' en sa jeunesse, s’occupa ensuite de questions éducatives et consacre aujourd’hui son activité à faire triompher la cause dirciné à l’école. Déjà M. Riotor a fait accorder un subside à certains établissements d’instruction pour l’achat d’appareils cinématographiques et de films documentaires. Mais il a fait mieux. A son initiative, un congrès du cinéma appliqué à l’enseignement s’est tenu dans la capitale française du 20 au 23 avril Les plus grands pédagogues français, un grand nombre de chefs d’école, d’éducateurs et de techniciens ont envoyé leur adhésion à ce congrès d’un nouveau genre.Troissections furent constituées. La première s’occupa de l’orientation professionnelle, la deuxième de l’enseignement technique et la troisième de renseignement artistique. Ce sont là des domaines où l’utilité du ciné n’est plus guère contestée que par des professeurs routiniers, qui semblent regretter l’époque des diligences...
L’idée de M. Riotor a pour premier résultat de pousser plus avant, en Fra»ceb l’étude d’un problème actuel entre tous. C’est ainsi que le « Cinéopse », organe mensuel de l’industrie cinématographique, a ouvert une vaste enquête sur le « cinéma scolaire ». Les réponse« abondent, d’ailleurs, signées des noms les plus autorisés. Certains chefs d’écoles rendent compte des premières expériences qu’ils ont pu réaliser.
L’uni d’eux raconte un« séance de cinéma-éducateur. L’on y déroula des films documentaires ur les « mines de houille », les « Alpes
bernoises », le « travail du verre », le « château de Versailles, 1’« histoire d’un- gibus ». En tout, 1,250 mètres de films, mêlant, en un
tohu-bohu qui n’avait rien de pédagogique, l’industrie, la géographie, l’histoire.
Les élèves, fatigués, ne prirent quelque intérêt qu’à 1’ « histoire d’un gibus », parce que c’était un film comique. Et le signataire de la lettre conclut, avec raison, qu’à vouloir imposer aux enfants des séances interminables, embrassant des sujets trop divers et par conséquent mal préparés, on risque d’arriver à un résultat tout autre que celui que l'on s’était proposé. La leçon par l’écran ne devrait pas comporter plus de 600 mètres de film. Il convient de choisir une matière accessible aux jeunes cerveaux,, de préparer la séance par une notice préliminaire, de telle manière que l’image animée sera instantanément comprise et viendra au secours de l’enseignement par la parole. Enfin, les petits spectateur» ne doivent pas être trop nombreux (une centaine au plus) et appartenir au même degré d’études.
Si je cite cet exemple, c’est pour montrer combien les éducateurs français se préoccupent de mettre en pratique et d’adapter exactement aux programmes scolaires, u» enseignement pour lequel la presse cinématographique n’a cessé de lutter. Le congrès d’avril est donc venu à son heure.
Voyons maintenant ce qui se passe en Allemagne. Un livre récent de M. Oscar Kalbus, di. ecteur de l’agence de location Martin Dentier, à Francfort, nous édifie à ce sujet.
(Voir *uife page 14.)
M. Léon RIOTOR, secrétaire du Conseil municipal de Paris, conseiller général de la Seine, secrétaire général du Congrès de la cinématographie appliqué à renseignement.
Il y a une dose d’humaine philosophie et une note satirique dans Society Snobs, la production Selznich dont ces pages entretiendront nos lecteurs. Autant par le thème développé, que par la très bonne interprétation et l’impeccable photo, cette production est appelée à retenir l’attention du spectateur.
Croire avoir épousé un duc authentique, surtout quand on est entiché de noblesse, et apprendre le jour de son mariage que son mari n’est qu’un vulgaire domestique est une désillusion amère et déprimante. Et pourtant ce mari qu’on dédaigne finira par se faire pardonner son imposture grâce à son véritable amour qui vaut bien tous les plus beaux blasons de la terre.
C'est une très attachante étude de mœurs, qui raille finement les parvenus à la recherche d’un gendre à particule.
Ce film est joué avec virtuosité par Martha Mansfield et Conway Tearle. Ce dernier y joue le rôle d'un jeune Italien américanisé, de bonne éducation: Lorenzo Carila; les circonstances I on obligé à accepter un emploi de garçon de café, fonctions qu’il remplit avec résignation en attendant des jours meilleurs.
Or, un jour, dans la très « fashionable hostelry » de New-York où il sert, est venue une délicieuse beauté, jeune snobinette, issue de parents « nouveaux riches ». La demoiselle est, comme ses père et mère, entichée de manières ridicules et croit vraiment que tout le bonheur de ce monde sera réalisé pour elle par l’alliance avec un homme titré.
Mais la belle Vivian Forester a un autre soupirant: c'est Duane Thurston qui, après avoir été évincé par la jolie miss, complote de ridiculiser celle qu’il aurait 'aimé épouser. Ayant remarqué l’admiration muette du « waiter » pour Vivian, il lui explique que pour lui plaire, il lui faut se présenter sous les dehors d’un nobilion, les parents de la jeune fille ne voulant pour gendre qu’un homme titré. Voilà donc Carila présenté à ces
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dames sous le nom de duc d’Amunzi. Il platt, impose sa personnalité, se fait bientôt apprécier.» et aimer. La demande en mariage faite est acceptée et tout est mis en branle pour la cérémonie nuptiale. Celle-ci a donc lieu, avec toute la pompe que l’on suppose, et voilà nos époux unis pour, la vie. Mais, en revenant de l’église, Carila ne veut pas plus longtemps tromper sa femme sur son identité et lui dévoile toute la vérité. Quant à Thurston, le garçon d'honneur, il n’a rien de plus pressé que d'aller annoncer aux reporters des grands quotidiens que Vivian Forester a épousé un vulgaire garçon de café!
La jeune femme, ayant entendu de la bouche de son,époux l’humble vérité, abandonne incontinent le pseudo Amunzi et rentre chez ses patents. Sa mère, horrifiée par la tournure qu’ont pris les événements, se demande ce qu’en dira « le monde », et se préoccupe très peu du bonheur brisé de sa fille. Dans un conseil de famille, il est décidé de faire annuler le mariage. Carila est donc convoqué à la maison de Vivian pour prendre toutes les dispositions en vue de cet acte de séparation. Interrogé par sa femme sur les motifs de cette tromperie, il n’a que trois mots pour sa défense: « je vous aime » et, malgré les préjugés des siens, les cancans du * monde », Vivian, qui sent que Carila dit vrai et qui se sent elle-même toute sous la douce emprise de cet amour..., trouve l’excuse suffisante: et tous deux quittent la maison, ensemble, et se préparent à affronter le monde, avec la force que donne un amour partagé 1... M, (sL
RECTIFICATION
La photo parue en page 4 de notre numéro 4, et illustrant T article Le Fantastique au Cinéma, par Maurice Widy, était extraite du film américain Enchantement, qui sera édité prochainement en Belgique, sous le nom de La Belle au Bois dormant, par la Société Anonyme Française des Films Paramount.
e£ékif(cfm Am fadeur
L'écho du succès qui accueillit « Visages voilés.
Ames closes » retentit encore, et il n'est pas inopportun de parler quelque peu de celui à qui nous devons cette œuvre de grand mérite.
Russell, avant de se spécialiser dans 1 Art de la mise en scène, fut, comme beaucoup, un interprète de valeur tant à la scène qu’à l’écran.
C’est en 1913 qu'il tourne pour ses débuts, dans des bandes remarquables pour l’heure, que produisait la société Eclair.
Le souvenir ne nous en reste plus guère. 1
En 1916, pour la première fois, Russell résolut de tâter de la mise en scène. « La Femme blonde » avec Eve Francis, alors à ses débuts, fut un honnête succès. Mais sa première gTande œuvre avait titre » l’Ame dù Bronze ». Ce fut aux prises avec maint obstacle qu’il réalisa cette bande. Russell toutefois paraît ne pqs avoir trouvé encore sa vraie voie, car dès 1917, il se partage entre la scène, l'écran et la mise en scène. A l'écran on le voit dans « les Frères Corses », d'Antoine, « le Torrent », scénario de L’Herbier, et enfin dans les délicieuses comédies que les toujours fervents admirateurs de la si regrettée Suzanne Grandais, une des très rares vraies jeunes filles du Cinéma français.
ne se rappellent pas sans émotion: « la P’tite du Sixième », « son Aventure » et en dernier lieu « Gosse de Riches ».
Russell, dès lors, semble limiter son champ, d’action à la mise en scène, et sa récente production, la troisième étape de sa carrière de réalisateur, prouve surabondamment qu’il eut du doigté dans son choix. Dans « Visages voilés. Ames closes » (Emmy Lynn et Marcel Vibert), fresque marocaine vigoureuse et colorée, Russell fait montre d'une conception nettement cinématographique, qui nous surprend venant d’un homme que le théâtre attira longtemps. Un succès unanime des plus justifié le récompensa largement de ses efforts.
Si l’on considère le magnifique résultat obtenu et combien en France les grandes choses sont annihilées par l’insuffisance des moyens d’existence, nous pouvons dire que Henri Russell, doué d’une intelligence vaste où germent et germeront encore des conceptions géniales à l’état d’embryons, sera en mesure de les réaliser avec plus d’intégrité, quand la France, en généreuse mécène, se prêtera plus volontiers au développement de l’Art cinématographique.
Rob. dERPEYRE.
Demandez CINÉ-REVUE documenté, le plus attrayant:
<5/7 omie dans tous les grands Cinémas de la capitale et de province
Nous le disions dans une précédente chronique: le rôle du metteur en scène est aujourd’hui des plus complexe, surtout dans les pays d’Europe et particulière ment en France et en Belgique. Homme ' affaires, il lui faut tout d’abord rassembler des capitaux, puis discuter les conditions avec ses collaborateurs, auteurs, acteurs, artistes,-loueur du théâtre de prises de vues — s’il n’en possède pas en propre, tout le monde ne pouvant se payer le luxe d’un Chaplin ou d’un Griffith.
Tout cela est tôt dit: mais l’exécuter, surtout lorsque les bailleurs de fonds ne se décident qu’à verser une partie de la somme nécessaire; "aire les pires économies, c’est fort bien, mais il est des frais
saurait
Crépuscule, photo d’art de J. Hersleven.
C’est à la côte belge, que fut prise cette merveilleuse silhouette, digne d’illustrer la plus belle “production „ marine.
qu on ne amoindrir.
Parmi ceux-ci, il y a en premier lieu ceux inhérents à l’éclairage; nous avons dit dans un précédent aperçu l’importance de ce facteur, pour lequel les dépenses oscillent entre 8 et 10,000 fr. par mois dans un studio moyen du continent.
Ajoutons à ces débours ceux qu’occasionnent la location du théâtre, l’achat ou le prêt du mobilier, le cachet des artistes petits et grands, les salaires des ouvriers, machinistes, employés et autres aides; n’oublions pas les frais de toilette, costumes et accessoires, qui dans certaines reconstitutions historiques atteignent des sommes fabuleuses, quelle que soit l’habileté mise à présenter sous des aspects
Voici une vue de Venise, dans La Vie d'une Femme le spectacle est grandiose et reposant, mais n’avons-nous pas d’aussi; gracieuses vues de vieilles maisons gothiques, au pied plongé dans les calmes “ grachten „, dans Bruges, notre Venise a jamais endormie?
Décors naturels de Robin» son Crusoé. — C'est en différents points du globe, que la troupe d’acteurs et d'opérateurs dut se transporter pour situer l'action du roman de Foë; la scène que noua reproduisons est belle et impressionnante, sans doute, mais nos rocs d'Ardenne n'offrent-ils pas d’aussÿ admirables points de vue qu'il serait possible d'utiliser pour l’illustration des meilleurs films î
somptueux, des draperies et des ajustements modestes. Le cachet de Ja grande vedette — 35,000 fr. par mois au bas mot, — les frais de déplacements et ces mille imprévus pour lesquels il faut réserver un budget spécial, voilà qui arrondit d’inquiétante façon la note à payer.
Après avoir vu notre artiste cinégraphe dans ses fonctions d’homme d’affaires, qui ne sont point des sinécures, examinons-le dans son-travail de réalisateur.
L'Ami des Montagnes. — Une des plus belles scènes de ce très intéressant film; metteurs en scène belges, il vous est loisible de faire aussi bien, le talent de nos artistes nationaux vous servira, comme s’bffre pour la prise de vues, les admirables paysages de Flandre et de Wallonie, faits tour à tour de vallons, de rocs et de plaines, de bois et de prés.
Le scénario ayant été
dûment approuvé, les plans pour la décoration et les costumes arrêtés, les différents artistes décorateurs et artisans sont mis à l’ouvrage. Ce travail terminé, tous les interprètes au poste, on va tourner. Le metteur en cène devient à présent le véritable animateur de l’action.
On sait qu'au studio, tout ne se passe pas toujours dans le plus grand calme, et que tous les metteurs en scène, pas plus que les régisseurs ou directeurs de théâtres du reste, ne sont pas des modèles de patience'et de correction. Un chroniqueur de Filma dit avec raison, à ce propos, que le commun, s’appuyant sur la légende, a l’habitude de se représenter l’homme
qui dirige l’élaboration d’une œuvre cinégra-phiée comme un phénomène, véritable épileptique, hurlant, gesticulant, criant après ses interprètes, grossier parfois, brutal souvent,, terreur du personnel artistique et ouvrier.
Stupide peinture qu’il est nécessaire de démentir.
Nous connaissons beaucoup de metteurs en scène, ajoute l'auteur cité; quelques-uns évidemment de tempérament ardent ou mal... éduqués sont quelque peu « braillards »; mais la grande majorité, hommes du monde, polis, instruits, accomplissent leur délicate et formidable besogne dans le calme le plus absolu et avec la politesse élémentaire, apanage normal
Scène de Robinson Crusoé, prise sur les bords de la Mer Tyrrhénienne. On y voit le navire échoué, et derrière des montées rappelant nos rocs boisés de Dave ou de Montaigle.
de tout homme bien élevé. Ne confondons pas, s’il vous plait, le véritable auteur de film avec le vulgaire chef de figuration parvenu autrefois au rang de metteur en scène.
Chaque metteur en scène a sa « manière d'opérer » et nous avons esquissé les procédés de certains Américains, Suédois et Belges, et continuerons par la suite à présenter à nos lecteurs les principaux réalisateurs d'Europe et d’Amérique. Il va sans dire que les conceptions d’un Cecil B. de Mille sont tout autres que celles de L’Herbier, que Sjostrom comprend l'art ciné-graphique de toute autre façon que Feuillade; qu’enfin la conception de l'auteur de Caligari ou de l'Horreur n’a que de fort lointains rapports avec celle du créateur de Ja Dentellière dois, et les amis du VB* art comprendront qu’en s’intéressant aux productions belges, on fera de bonnes affaires, en même temps qu’on travaillera à l’éclosion d’œuvres de valeur, nées de notre sol, dignes de notre race. Notre sol présente-t-il moins de beautés et de curiosités naturelles que chacun des pays d’où nous parviennent les grandes productions cinégraphiques? Faut-il tourner à Venise, quand on a Bruges? Rechercher les vieux châteaux du Rhin ou d’Ecosse, quand sur nos rochers à pics s'élève Walzin — et que se dessine les fières ruines de Montaigle? Recourir aux paysages accidentés des Andes, quand l’Ardenne nous offre les plus admirables points de vue? Enfin, nos types raciques sont-ils moins photogéniques que ces paysans provençaux qui campèrent à la perfection les personnages de Mireille? Nous aussi, nous avons nos N’étnit-ee les types américains bien reconnaissables, ne croirait-on pas ces opérateurs juchés sur un petit pic d'Ardenne ’? C'est dans les Montagnes d'Hollywood que la scène a lieu cependant, étant destinée à illustrer un film dont l'action a lieu au nord de l'Angleterre. Ces derniers nous ramènent chez nous, où l’on fait aussi du ciné, parfois du très bon, mais où l’on ne se décide pas à faire du vrai film belge. Car ce ne sont pas les capitaux qui peuvent nous manquer: il faut montrer que l’on peut produire des œuvres originales, comme celles des Sué-
14
— Arrêtez donc, assassin! ou croyez-vous que je joue une scène dans un film?
épopées, nos légendes, notre histoire, nos romans, nos études de caractères, fleurant bon le vieux sol ancestral, et pétris de l'esprit qui anime les simples et les forts de chez nous.Des sujets de films à glaner dans notre littérature d’expression française et d'expression flamande? Prenons Le Lion des Flandres, Ty1 Uylenspiegel, Les Joyaux de la Mitre, puis Un Mêle, Pallieter, autant d’œuvres qui
campent des héros d'envergure, dont on se représente le masque expressif, le caractère fouillé, les traits photogéniques.
Sur cette matière, sur les ressources qu’offrent à l’art de la cinématographie l’apport des beautés naturelles et raciques de notre pays, nous espérons revenir dans une prochaine chronique.
UiRRIX
Suite de l'article Un Congrès du Cinéma appliqué à l'Enseignement, p. 6.
Encore que l’auteur récrimine contre ce qu’il appelle l’inaction des autorités, il nous révèle que la Prusse possède la plus riche collection de films éducatifs. Un bureau officiel du Reich s’occupe d'introduire ceux-ci dans les écoles, et il en a dressé un catalogue complet, En Or, que fait-on chez nous, en Belgique? Rien, ou c’est tout comime. Ah! sans doute, la ville de Bruxelles a acquis, jusqu’à présent, 80 films destinés aux écoles. Et d’autres communes du pays tentent de la suivre dans cette voie. Mais oui sait combien les ressources des communes sont limitées. Et, d’autre part, l’initiative communale, en cette maière, ne peut pas suffire. Une collection plus ou moins compléte de films éducatifs exige un budget considérable, dont l’Etat seul peut disposer. Sans doute, la commission de contrôle a pour but, Sans l’esprit de la loi, de constituer des programmes spéciaux pour les enfants. Mais elle se borne à écarter tels films qu elle considère comme pernicieux pour les jeunes cerveaux. Elle ne fait rien pour introduire les bons-'films à l’école. Elle n’est, d’ailleurs, pas instituée pour cela. La solution consisterait, selon nous, 4 créer, au ministère des Sciences et des Arts, un département Spécial, qui aurait pour objet l’étude, la propagation, l’encouragement et le contrôle de l’enseignement par le ciné. Le rôle de ce département serait assez semblaible,, dans le domaine qui nous occupe, à celui de la Direction des Bibliothèques. Ce service devrait s’entourer, cela va de soi, du concours des pédagogues et des spécialistes. L’exemple de l’étranger montrera bientôt qu’un tel projet m'est pas utopique. ( Ce serait là, dira-t-on, des dépenses nouvelles, et M. iTheunis crie déjà famine! Mais il est des dépenses devant lesquelles aucun gouvernement n’a le droit de reculer: celles qui intéressent la formation intellectuelle des enfants d’aujourdlhui, les hommes de demain. FRED. L'Annuaire de* Sociétés Ansnymts Belgas 1922 vient de paraître. 11 nous apporte, comme ses éditions précédentes, dont le succès fut si grand dans le monde des affaires, des renseignements détaillés et complets sur toutes les sociétés anonymes belges, et dont le nombre dépasse 600. Pour chacune d’elles, l’ouvrage note l’adresse, le téléphone, l’adresse télégraphique, des renseignements concernant la fondation de l’institution et le capital social; de, plus, les heures indiqués pour les offres de sen vice; enfin les noms et adresses des membres du conseil d’administration, du collège des commissaires, etc., etc. Ca volume apporte aux einématographistes une aide des plus précieuse. ÉCHOS M. Jules Raucourt nous écrit: « La Paramount de Bruxelles me prie d’in-» former que, par suite d’un vice de forme »> dans- l’annonce de la Stella des numéros 5 et » 6, il pourrait être compris que je faisais tou-» jours partie de la Paramount. » Je tiens à informer que j’ai quitté cette » firme il y a trois ans après y avoir été atta-» ché comme jeune premier rôle (leading man) » dans trois productions. » (s.) Jules RAUCOURT. Nous apprenons que M. G. Mouru de la Cotte, ayant terminé un film avec Gabrielle Eobinne sur un scénario de M. de Marsan, intitulé « Un monstre », a changé de titre et pris celui de « Fleur du Mal ». Le prochain film de M. Armand Du Plessy devrait porter la même dénomination baude-lérienne, mais l’auteur pour éviter toute confusion, a choisi comme nouveau titre celui de »< Dalila ». Nous profitons de la même occasion pour signaler à nos lecteurs que le film « Destinée » a été réalisé par M. Du Plessy, pour le compte de la Société des Cinéproduç-tions « Helios », société belge, mais éditée par la « Sélect » à Paris. Ciné-Club Belge tfr C’est devant un public d’élite et de plus en plus nombreux qu’eut lieu au Cinéma des Princes la cinquième réunion du Ciné-Club Belge. M. Paul Ruhnen, président du club, retraça l’histoire du cinéma, il énuméra la plupart des trucs employés en cinématographie. Nous rappelons au public que le but du Ciné-Club Belge est de provoquer un mouvement en faveur du beau et bon film; il fut fondé au mois de janvier 1920 et est donc le premier club cinégraphique de Belgique. Honoré du concours des plus grandes maisons de location, il veut initier les amis et admirateurs du septième art à toutes les jolies manifestations et innovations du cinéma. Le Ciné-Club Belge a l’honneür de convier les lecteurs de « Ciné-Revue » à sa prochaine réunion bi-mensuelle qui aura lieu le dimanche 14 mai, à 10 heures 1/2 du matin, au Ciné-, ma des Princes (place de Brouckère). Il y aura projections de nouveaux films truqués avec explications et une conférence du talentueux metteur en scène M. Henry Parys; les maisons Gaumont et Paramount prêteront leur concours pour cette intéressante conférence-réunion qui promet d’être un nouveau succès. Au programme «Les interprètes de l’écraa», sixième réunion du Ciné-Club Belge. ANVERS Les légumes |V E C O comprimés en tablettes, préparés d'après un nouveau procédé, sont de toute première qualité Leur goût, leur arôme et leur valeur nutritive sont absolument égaux à ceux des légumes frais et ils se conservent indéfi d EN VENTE DANS TOUTES LES BONNES ÉPICERIES S1ÄUH LEON SOETEN, >21, Champ Vleminck, USINES VECO:: Dépôt pour la Belgique: Champ Vleminck, 21, ANVERS COMMODE PROPRE -HYGIÉNIQUE.
LA PAGE DE LA FE/A/AE
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Pour corriger ce que tant de modèles de blouses pourraient avoir de trop simple, nous employons beaucoup la broderie de soie, de métal, de laine ou de perles, qui pare d'une grâce imprévue et charmante les tissus les plus modestes.
D'une jolie broderie on ne se lasse jamais, et, puisque toutes nous avons des doigts de fée lorsqu’il s’agit d'em- ( bellir à peu de frais nos toilettes, ou d’égayer notre logis, brodons aujourd’hui des cerises vermeilles.
L'exécution de ce motif original est d’une grande simplicité. Les fruits seront brodés au passé, les feuilles au point devant et les tiges au point de chaînette, tel que l’indique le ’ croquis de gauche. Si l’on préfère la broderie perlée, on ne brodera que les feuilles tandis que les cerises seront faites de petites perles de couleurs cousues bien serrées les unes à côté des autres. Ce genre de broderie ne s’utilise que sur les soies ou tous autres tissus ne supportant que les nettoyages « à sec
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En Danger
Tressie Harlow, une charmante jeune tille, Agée de 17 ans vit avec sa tante Déborah et son oncle Nat dans un petit village de pêcheurs. La tante est une personne à l’esprit aigri par suite de revers que la famille a subis et qui l'obligent à prendre des pensionnaires durant la belle saison.
Parmi ceux-ci il y a le major Minot et son fils Norman lequel apporta dans l’existence terne de Tressie le premier rayon de joie.
Madame Mayhow et sa fille Dora, des parvenues richissimes sont aussi parmi les hôtes de la villa, la mère espère trouver un parti mondain pour sa fille en la personne du jeune Norman. A cette fin elle use de nombreux stratagèmes pour mettre les deux jeunes gens en présence. Tressie qui ignore ces intrigues croil Norman amoureux de Dora et en éprouve un chagrin violent.
Bob Kitteridge, artiste peintre, a loué un cottage dans le village. Ayant rencontré Tressie il voudrait en faire son modèle et tache d’arriver à ses fins en lui faisant Croire que c’est lui qui l’a sauvé d’un accident de chemin de fer tandis qu’en réalité c’est Norman à qui elle doit la vie.
Un jour que Tressie et Kitteridge se trouvent dans une barque à voile au large, un brouillard épais tombe subitement et dans cette nuit brusque la frêle barquette est coulée par un grand navire. Heureusement recueillis, les deux jeunes gens échappent à une noyade mortelle. Amenés au ]>orl le lendemain matin, sous prétexte de lui procurer des vêtements de rechange, Kitteridge conduit Tressie à son atelier en ville et arrivés là il la retient de force chez lui.
Pendant ce temps l’oncle Nat a téléphoné à Norman Minot pour l'informer qu'il croit que Kitteridge a enlevé Tressie Norman se hâte vers l’atelier du peintre et y arrive à temps pour arracher la jeune fille des bras de celui-ci. 11 ramène Tressie auprès de sa famille, mais pour quelque temps seulement, car elle deviendra bientôt sa petite épouse bien-aimée.
CINEMA
In Gevaar iS
Programme iln in an 18 mai
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Revue scientifique
Un Homme cPEnergie
interprété par
Drame du Far-West Rob. Warwick et
Mollie King
EN DAÏÏGER
Drame avec Mary Philbiu dans le rôle principal
Programma van 111 toi 18 Sri
KINETO
Wetenschappelijk
Een Man van Wilskracht
Drama uit den Far-West vertolkt door Rob. Warwick en Mollie
King
GEVAAR
Drama met Mary Philbin in de hoofdrol
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PROGRAMME
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Le champion de boxe James J. CORBET dans
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Comédie en 5 parties
Tressie Harlow, oen meisje van 17 jaren, leefl met hare tante, Deborah en 00m Nat, in een klein visschersdorp. Door tegenspoed in de familie, is de tante gedwongen van in het goede seizoen kostgangers bij zich te nemen. Tusschen hen bevindt zich major Minot en zijnen zoon Herman, welke de eerste zonnestralen in het leven van Tressie brengt. Madame Mayhow en hare dochter Dora zijn ook tusschen de gasten der villa; en de moeder, welke denkt in den persoon van den jongen Herman, eenen man voor hare’ dochter te vinden, zoekt alle middelen uit om deze bij elkaar te brengen. Tressie, welke deze intrigues niet kent, denkt dat Herman op Dora verliefd is.
Bob Kitteridge, kunstschilder, heeft in het dorp eene villa gehuurd. Hij zou van Tressie zijn model willen maken, en om daartoe te geraken doet hij haar gelooven dal hij het is welke haar van een spoorwegongeluk gered heeft, terwijl in werkelijkheid zij het leven aan Herman verschuldigd is.
Een dag bevinden zich Tressie en Kitteridge in een zijlbootje, in zee, xvanneer er eene dikke mist opdaagt en het bootje door een schip in den groiid geboord wordt. Gelukkig worden zij gered. Aan wal gekomen, en onder voorwendsel Tressie van nieuwe kleederen te voorzien brengt hij haar in zijn werkhuis.
Gedurende dien tijd heeft oom Nat, Herman verwittigd dat Kitteridge Tressie ontvoert heeft. Herman spoedt zich naar het werkhuis van Kitteridge en komt juist bij tijds om Tressie uit zijne armen te rukken.
Hij brengt Tressie terug bij hare familie, maar slechts voor korten duur, want zij zal zijne beminde vrouw worden.
Dans les Déserts Glacés
Orand drame des régions polaires en 5 parties
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Imprimerie du Centre,
Rempart Kipdorp, Anvers